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LES PRODUITS DE LA RUCHE
Enfant, je n’ai jamais eu peur des abeilles —au contraire: j’ai toujours éprouvé pour ces insectes du soleil une sorte d’admiration respectueuse, en ayant le sentiment que celles-ci faisaient oeuvre utile, ce qui, à mes yeux, les rendaient incomparablement précieuses et remarquables.
En outre, j’étais bien sûr fascinée par le monde de la ruche, étonnant et mystérieux: étonnant par son architecture en alvéoles, comme mathématiquement calculée, qui semblait poser, brutalement, la question de l’intelligence de l’animale; et mystérieuse, par cette vie constante qui s’y manifeste, bouillante en apparence mais dont on suppose qu’elle obéit (pour donner les résultat que l’on voit) à des lois extrêmement précises et rigoureuses.
Ma pharmacie naturelle leur doit quatre produits: la gelée royale, qu’elles produisent directement, le miel, qu’elles fabriquent essentiellement à partir du nectar de fleurs, le pollen et la propolis, qu’elles recueillent dans la nature sur de nombreux végétaux qui en sont porteurs.
Voilà qui justifie largement de se pencher davantage sur la question…………
Son aspect architectural mis à part, la ruche offre bien d’autres sujets d’étonnement: elle abrite en effet une société extrêmement complexe dont la vie, rigoureusement rythmée- au jour près, comme on le verra- obéit à des impératifs très précis.
A une ruche correspond une colonie, qui compte à peu près toujours le même nombre d’individus : au printemps et en été (période qui correspond à une pleine activité) , une reine, femelle complète et unique, plusieurs centaines de mâles ou faux bourdons (entre 1 000 et 2 000 ) et plusieurs dizaines de milliers d’ouvrières, femennes incomplètes ( entre 40 000 et 60 000 en moyenne ); en automne et en hiver, les chiffres baissent considérablement : les mâles disparaissent, et les ouvrières sont beaucoup moins nombreuses.
Le plus étonnant , c’est qu’aucun de ces individus ne pourrait survivre seul, la reine et les mâles moins que tout autres, puisqu’ils sont incapables de se nourrir seuls et que, sans les ouvrières, ils mourraient de faim. C’est la colonie toute entière qu’il faut, en fait, considérer comme un individu, composé de nombreux membres dont chacun a un rôle très précis, variant selon son âge et la saison.
La reine d’abord: vivant en moyenne 3 ou 4 ans, elle est longue et plus lourde qu’une ouvrière . Elle ne sort qu’à l’occasion de son vol nuptial, lors duquel elle est fécondée, puis elle rentre à la ruche se livrer à sa seule fonction biologique: la reproduction. A la belle saison, elle pond 1 500 à 2 000 oeufs fécondés par jour. Ces oeufs fécondés donnent naissance à des ouvrières, et éventuellement à une nouvelle reine, si les circonstances l’exigent : tout dépend de la façon dont l’oeuf est traité par les ouvrières . Les oeufs non fécondés donnent naissance à des mâles.
La reine se consacre à la reproduction à un tel point qu’elle est incapable de se nourrir elle-même et qu’elle est alimentée, durant toute son existence, par les ouvrières dont c’est la tâche exclusive à un certain moment de leur développement.
Les mâles vivent en moyenne trois mois, et sont incapables ( comme la reine) de se nourrir par eux-mêmes: ils sont alimentés, eux aussi, par les ouvrières, mais uniquement pendant la belle saison, période au cours de laquelle on a besoin d’eux pour féconder la reine. Dès l’automne, ils sont chassés de la ruche, et périssent alors de faim et de froid. Moins longs, plus gros et plus trapus que la reine, ils ont pour unique fonction biologique la fécondation de la reine pendant son vol nuptial. Durant toute leur vie, ils volent dans cet unique but et ne participent en aucune façon à l’activité de la ruche. Sachant que l’accouplement leur coûte la vie ( accouplement qui se fait en plein vol), on est obligé d’en déduire que ceux qui se trouvent chassés de la ruche, à l’automne, sont doublement malheureux: chassés et puceaux….
Enfin, les ouvrières. Plus petites et plus légères que la reine et les mâles, elles vivent en moyenne 45 jours pendant la belle saison (abeilles à vie courte), et jusqu’à plusieurs mois à la mauvaise saison (abeilles à vie longue).
Le monde animal réserve beaucoup de raisons de s’extasier, et je dois dire que pour ma part — au risque de paraître un peu niaise au yeux de certains ( mais n’est-ce pas eux, plutôt qui auraient perdu la faculté de s’étonner ? )— j’ai encore, devant certains phénomènes, des réactions d’enfant. Ainsi, la vie des abeilles ouvrières, leur constitution, la façon dont leur existence est planifiée au jour près me sont encore, quand j’y pense, une source d’émerveillement et d’étonnement.
Je n’ai pas, et ceci à dessein (d essaim lol! ) abusé de schémas. Mais dans le cas présent, le tableau des métamorphoses et des activités de l’abeille ouvrière me paraît plus éloquent que n’importe quel discours. A l’ère des ordinateurs qui est la nôtre, nous dirions » la façon dont elles sont programmées « ….N’est-ce pas en effet à la rigueur d’un programme scientifique que fait penser une évolution si précise ?
OUVRIERE | MALE | REINE | Oeuf : Incubation | 3 j. | 3 j. | 3 j. |
Larve : Croissance | 6 j. | 6 j. 1/2 | 5 j. 1/2 | |||
Filage du cocon | 2 j. | 1 j. 1/2 | 1 j. | |||
Période de repos | 2 j. | 3 j. | 2 j. | |||
Nymphe : Changement en chrysalide | 1 j. | 1 j. | 1 j. | |||
Transformation en insecte ailé et naissance | 7 j. | 9 j. | 3 j. 1/2 | |||
Durée totale ponte/éclosion | 21 jours | 24 jours | 16 jours | |||
Envol (Jours après éclosion) | 14 | 14 | 5 |
Il faut savoir aussi que les ouvrières ne sont pas faites comme la reine ou les mâles, mais qu’elles possèdent un certain nombre d’organes et d’équipements hautement spécialisés qui leur permettent de venir à bout des nombreuses fonctions qui leur incombent. Car sans elles, il n’y aurait ni gelée royale, ni cire, ni pollen, ni propolis,……ni miel ! ( Mais aussi, sans la reine et les mâles, les ouvrières n’existeraient pas…)
La gelée royale, qu’on appelle aussi « lait des abeilles », est une substance fluide et opalescente que secrètent leurs glandes salivaires frontales. Comme vous le verrez, c’est un liquide nourricier très important, non seulement pour la vie de la ruche, mais également pour ses excellentes qualités thérapeutiques.
Elles sécrètent également la cire (par leurs glandes cirières) et du venin, qui leur sert à protéger la colonie de tout agresseur ( mais qui ne leur sert qu’une fois, puisque après avoir piqué, elles meurent).
Enfin, elles possèdent, si je puis dire, un équipement très sophistiqué: leur troisième paire de pattes, qui comporte un appareillage complexe formé de brosses, peignes, poussoirs, corbeilles ( pour ne citer que les éléments essentiels), destiné à la récolte du pollen —encore appelé, très joliment, « bifteck des abeilles »— et de la propolis.
Les ouvrières consacrent toute leur existence au travail, mais ce travail change selon leur âge ( et elles sont toujours relayées, bien sûr, dans les tâches précédentes, par des ouvrières plus jeunes). La ruche s’organise donc comme un gigantesque système de relais où, pendant que les unes nettoient les cellules vides et les ouvrières plus âgées (ce qu’elles font pendant les deux premiers jours qui suivent l’éclosion), les autres nourrissent l’ensemble des larves de la ruche (entre le 3 ème et le 12 ème jour inclus suivant l’éclosion), tandis que celles qui ont entre 13 et 20 jours se livrent aux diverses tâches d’intérieur alors que leurs aînées, qui ont plus de 21 jours, ont quitté la ruche (pour la première fois) et sont devenues butineuses (ce qu’elles resteront jusqu’à leur mort).
A l’intérieur de ce trajet minutieusement réglé, on trouve encore de subtiles subdivisions: l’activité de nourrice, par exemple (qui se situe donc entre le 3 ème et le 12 ème jour), comprend deux périodes bien distinctes: une première, qui va environ jusqu’au 5 ème jour, où elles nourrissent les larves de mâles et d’ouvrièresâgées de 4 à 5 jours d’une bouillie à base de miel, de pollen et d’eau; et une seconde, qui se situe entre le 6 ème et le 12 ème jour, où elles nourrissent toutes les jeunes larves de 1 à 3 jours, les larves royales de 4 à 5 jours et la reine avec de la gelée royale, qu’elles ne sécrètent qu’à cette époque de leur vie. De même, pendant la période qui s’écoule entre le 13 ème au 18 ème jour inclus, elles seront « cirières et bâtisseuses ». Autrement dit, sécrétant la cire, elles l’utiliseront pour fabriquer les rayons de ces cellules hexagonales qui servent, non seulement au stockage du miel et du pollen, mais à abriter les oeufs et les larves. Puis, elles se feront « ventileuses », brassant l’air de leurs ailes pour assurer dans la ruche l’atmosphère qui convient et faire évaporer l’eau du miel encore trop liquide, ou « gardiennes de la colonie », la défendant contre toute intrusion étrangère grâce à leur aiguillon venimeux. Elles protégeront ainsi le travail de leurs colègues, les » magasinières », qui réceptionnent et concentrent le nectar (qui donnera le miel), réceptionnent également le pollen et l’emmagasinent, ainsi que la propolis, toutes denrées que leur rapportent les butineuses.
Au 21 ème jour, les travaux d’intérieur prennent fin. Les plus jeunes ont pris le relais, et les ouvrières « butineuses » quittent alors la ruche à la recherche des produits indispensables à la vie de la colonie. Ce sont elles que l’on rencontre, l’été, butinant ou buvant au bord des fontaines. Elles cherchent de l’eau, du nectar et du miéllat, du pollen qu’elles rapporteront sous forme de petites pelotes, et enfin, de la propolis.
Si on vous l’avait demandé, auriez-vous été capable d’imaginer système aussi parfait ? Pour ma part, j’aurais pu concevoir plus compliqué , certes, mais plus intelligent —c’est-à-dire mieux adapté au but poursuivi — certainement pas.
LE MIEL
Miel, vous entendez ce mot? Il distille toutes les douceurs, répand le soleil, fait penser à ce que la vie contient de plus suave et de meilleur. L’amour, bien sûr— d’où l’expression lune de miel— ou tout simplement la tendresse, la bonté, le plaisir.
Le miel qu‘ici l‘abeille eut soin de déposer
Ne vaut pas à mon coeur le miel de ton baiser
André Chénier
« Beaucoup de choses renaîtront qui étaient depuis longtemps oubliées ». Horace
Le miel est la denrée produite par les abeilles mellifiques à partir du nectar des fleurs ou des sécrétions provenant de parties de plantes ou se trouvant sur elles, qu’elles butinent, transforment combinent avec des matières spécifiques propres, emmagasinent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. Cette denrée peut être fluide, épaisse ou cristallisée.
- La récolte de miel a lieu en général après une miellée (qui correspond à la production de nectar par la flore susceptible d’en produire) et lorsque les ¾ des alvéoles des rayons sont operculés. Le miel est récolté, en une ou plusieurs fois, entre avril et novembre dans le midi de la France, mais dans les autres régions, la première récolte ne débute habituellement que fin mai.Cette récolte a lieu schématiquement ainsi
- l’apiculteur retire les cadres de ses ruches et les emporte dans son atelier d’extraction;
- il procède alors à la désoperculation avec des instruments spécialement conçus à cet effet;
- suit l’extraction du miel contenu dans les alvéoles par centrifugation, miel qui sera filtré avant d’atteindre le maturateur;
- enfin l’apiculteur, qui a préparé la cristallisation du miel pendant ce séjour au maturateur, passe au conditionnement.On récolte ainsi, en France, 10 à 15 kg de miel en moyenne, par ruche et par an, miel dont la consistance et la couleur sont variables en fonction surtout de l’origine florale.
La connaissance et l’utilisation du miel par l’homme remonte aux temps les plus reculés. Aliment des plus anciens de l’humanité, on lui reconnaît aussi depuis la plus haute antiquité des propriétés médicinales préventives et curatives qui le faisaient utiliser largement dans un cadre thérapeutiqueempirique dont nous conservons de nombreux documents.
Ce n’est que récemment que cet empirisme a pu être expliqué et complété grâce à de nombreux chercheurs qui ont mené scientifiquement l’expérimentation de ses propriétés.Parmi les nombreux résultats obtenus, notons :
* d’une part, son inocuité absolue, sa parfaite tolérance même à doses élevées;
* d’autre part, la réalité d’un grand nombre d’avantages nutritifs et énergétiques;
* enfin, l’existence d’actions variées (digestive, laxative, béchique, sédative, émolliente, antitoxique, antiseptique, antianémique, fébrifuge, diurétique, etc.).«A la lumière de ces recherches, il paraît maintenant certain que l’antique tradition ne mentait pas qui affirmait que le miel ne constitue pas seulement un aliment excellent mais qu’il a une valeur thérapeutique certaine, bien que difficilement explicable dans certains cas».
Professeur Rémy CHAUVIN.
Le miel contient:
- un certain pourcentage d’eau qui varie en moyenne de 16 à 20%;
- des glucides (sucres) de 75 à 80%, essentiellement GLUCOSE et LEVULOSE;
- des protides (substances azotées), parmi lesquelles une douzaine d’acides aminés;
- des acides organiques et des lactones;
- des substances minerales et des oligo-éléments : calcium, chlore, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, silicium, sodium, soufre;
- des vitamines : B1, B2, B3 ou vitamine PP, B5, B6, B8 ou vitamine H, B9;
- des enzymes : invertase et amylose essentiellement;
- d’autres substances dont plusieurs facteurs antibiotiques (groupés sous le nom d’inhibine)
- Le miel est le seul produit sucrant naturel pour l’homme.
Cet aliment naturel riche en sucres simples directement assimilables et doué d’un haut pouvoir énergétique (100 g de miel apportent 300 calories) est doté en outre de nombreuses actions et propriétés très importantes dans le cadre de la santé.Particulièrement recommandé chez les SPORTIFS par sa double action dynamogénique et stimulante du coeur, le miel est indiqué aussi dans :• asthénies ou états de fatigue) à tous les degrés et surtout dans les convalescences;
• anorexies ou pertes de l’appétit et amaigrissements (surtout chez l’enfant et le nourrisson)
• constipation sous toutes ses formes ;
• ulcères gastro-duodénaux et infections intestinales
• anémies (apanage des miels foncés) et pour faciliter le travail du coeur en général ;
• affections ORL (très bonnes indications du MIEL EN RAYON) et affections bronchiques ;
• dans tous les cas où il faut faciliter la diurèse
• nervosisme et insomnie (indications des miels fortement aromatiques).
Le miel est habituellement présenté dans des pots de matériaux et poids variables qui doivent être conservés dans un endroit sec et frais. Il existe une variété considérable de miels suivant l’origine botanique, le plus couramment rencontré et utilisé étant le miel toutes fleurs.La consommation minimale d’entretien chez l’adulte se situe entre 30 et 40g/jour soit une bonne cuillerée à soupe, quantité qui peut être largement dépassée dans de nombreux cas (chez les sportifs en particulier); chez l’enfant cette consommation minimale oscille entre 5 et 15 g par jour selon l’âge.
Ces doses à prendre par la bouche, en une ou plusieurs fois, sont conseillées en cure permanente en remplaçant le sucre ordinaire, utilisé habituellement par du miel.Aucune contre-indication et pas d’incompatibilité avec d’autres thérapeutiques.
LES DIX-SEPT GRANDS CRUS DU MIEL
Nom scientifique | Propriétés organo-leptiques | Indications | |
AUBEPINE | crataegus oxyacantha | couleur: blanche arôme: léger et délicat cristallisation: fine |
calmant, tonique du coeur; antispasmodique; diminue l’excitation du systeme nerveux. Indiqué pour artérioscléreux, dyspeptiques; calme troubles nerveux dus à la ménopause. |
ACACIA (voir complexe phytotherapique Gelee Royale-Propolis-Acacia) |
robinia pseudoacacia | couleur: ambrée arôme: doux et floral cristallisation: lente et tres fine,cristaux transparents; facilement soluble |
emollient des voies digestives, expectorant leger, legerement sudorifique, antispasmodique, le mieux adapté aux diabetiques |
BRUYERE | calluna vulgaris | couleur: ambrée à tonalité jaune orange arôme: persistant et penetrant, caracteristique de la bruyère saveur: permanente avec arrière-gout legerement amer cristallisation: fine, reguliere; peu soluble |
désinfectant des voies urinaires, conseillé dans la cystite des prostatiques ou dans la cystite avec muco-pus; aurait la capacité de dissoudre les calculs urinaires; diuretique et anti-rhumatismal |
CHATAIGNIER | catanea sativa | couleur: sombre tendant vers le noir arôme: fort et persistant saveur: forte, legerement salée et amere cristallisation: lente et grossiere, difficilement soluble |
favorise l’acceleration de la circulation sanguine, degage les muqueuses nasales, diuretique. Action astringeante dans certzins cas de dysenterie. |
CHOU | Affections bronchiques et pulmonaires | ||
COLZA | brassica campestre |
couleur: claire et jaunâtre arôme: légère odeur de beurre frais saveur: peu prononcée cristallisation: ténue et serrée; facilement soluble |
calme les brulures d’estomac, facilite le transit intestinal; interviendrait dans le soulagement des hemorroides et des varices. |
EUCALYPTUS | eucalyptus globulus |
couleur: ambre clairà foncé selon récolte arôme: touche mentholée et aromatique saveur: prononcée et persistante, legerement acidulée cristallisation: compacte et fine; facilement soluble |
traitement en profondeur des angines saisonnière et de la toux du fumeur; regulation de la flore intestinale; agirait sur la vesicule biliaire. Desinfectant des voies urinaires. |
LAVANDE | lavandula officinalis | couleur: legerement ambrée à tendance rosâtre arôme: fin et parfumé saveur: délicate et tres persistante cristallisation: rapide et tres fine; facilement soluble |
excellent antiseptique des poumons et bronches; utilisé dans toux recidivantes, asthme, coqueluche, grippe, laryngite; tres tonique, antispasmodique, diuretique et antirhumatismal, céphalique. Recommandé dans faiblesse du coeur et en cas d’enterite ou dysenterie. |
LUZERNE | medicago sativa |
couleur: de blanche à ambre pâle arôme: leger et diffus saveur: legerement poivrée cristallisation: compacte et resistante; gros cristaux transparents; peu soluble |
facilite la digestion et le transit intestinal; calmant leger en cas d’insomnie; utilisé dans le traitement externe des furoncles et des plaies atones; facilite la production de salive. |
ORIGAN | Contre asthme, catarrhes, rhumatismes, atonie de l’estomac et aerophagie. | ||
ROMARIN | rosmarinus | couleur: orangée arôme: fort et persistant saveur: legerement piquante et vivace cristallisation: tres rapide à cristaux maintenus en groupe; peu soluble |
depuratif et antiseptique; forte teneur en invertine et pheromones; action fortement sedative dans certains cas de depression et surmenage; favorise fonctions du foie et vesicule (indiqué dans ascites avec gros foie, cirrhose, ictère, engorgements). |
SARRASIN | polygonum fagopyrum | couleur: sombre tendant vers le gris arôme: penetrant saveur: prononcée mais fine cristallisation: rapide mais tres ténue; soluble |
miel tres nutritif et reconstituant; action sur systeme osseux (aide à la constitution de cals apres fractures); permettrait d’accroître la vision nocturne; conseillé en cas d’anemie et manque d’appetit; actuellement provient presque exclusivement d’importation, comme le sarrasin. |
SARRIETTE | satureja hortensis |
couleur: ambrée tendant vers orange arôme: très prononcé à tendance balsamique (sent parfois la térébenthine) saveur: persistante et agreable quoique legerement poivrée cristallisation: tres reguliere à cristaux moyens; soluble. |
tonique et stimulant de l’estomac et des fonctions génésiques; antispasmodique, expectorant et carminatif; favorise l’évacuation des gaz et empeche les fermentations gastriques; combat la mauvaise haleine et les odeur de pied. |
TILLEUL | tilia platiphylla |
couleur: ambre claire à tendance legerement verte arôme: particulier au tilleul, fin et pénétrant saveur: fortement parfumée, demeurant en bouche texture: granuleuse, fine cristallisation: lente et irreguliere à cristaux pointus |
sedatif, antispasmodique, calmant des affections nerveuses; facilite la digestion en agissant sur la vesicule biliaire; legerement hypnotique; aurait une action sur les migraines digestives; tres reconstituant; qualité de goût et souplesse d’utilisation en font un miel apprecié des connaisseurs.. mais ses « crus »varient suivant la qualité du tilleul butiné, et les soins de l’apiculteur. |
TREFLE | trifolium repans | couleur: blanche arôme: délicat et peu prononcé saveur: ténue mais persistante avec une touche acidulée cristallisation: fine à tendance cremeuse |
miel calmant, facilite le sommeil ainsi que la circulation de retour; expectorant et emollient; sert de coupage et à la preparation des miels cremeux |
THYM et Serpolet |
thymus vulgaris | couleur: ambrée, sombre arôme: fort et legerement piquant saveur: forte et musquée cristallisation: irreguliere, tres soluble |
antiseptique, emménagogue, digestif, tonique; facilite la recuperation physique et le tonus musculaire; employé dans le traitement des fatigues nerveuses; utile dans les affections respiratoires. |
PIN,SAPIN | couleur: sombre tendant vers le brun foncé avec des nuances vertes arôme: fortement aromatique et balsamique; legere odeur de resine saveur: douce, peu persistante cristallisation: lente; facilement soluble |
particulierement recommandé dans les affections respiratoires; aide digestion et sommeil; reputé comme antiseptique des bronches et parties aeriennes superieures; aurait influence psychologique benefique dans les depressions nerveuses. |
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25 Réponses à “LES PRODUITS DE LA RUCHE”
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Article très intéressant ! Je suis une abeille-addict, ces bestioles me fascinent ! Et je suis comme les ours, j’adore le miel !
Sophie vous etes tout simplement divinement magnifique!
Dernière publication sur RECHERCHE MEDICALE : parathormone HYPERPARATHYROIDIE HYPOPARATHYROIDIE
pour aider les abeilles adherer à terre d’abeilles la maison des abeilles parc naturel rural de la brenne la vallée 36300 Ingrandes, merci pour elles….
Bonjour,
Je viens de découvrir votre site tout à fait par hasard et je vous remercie pour ces renseignements très complets sur les abeilles.
J’en ai qui sont nichées dans mon toit et je n’ose pas les détruires car je sais qu’elles sont très menacées et en voie de disparition.
Peut-on s’inscrire à la neswletter ? je n’ai rien vu.
Bonne journée.
Jasy
Bonjour,
C’est un article très intéressant et il ne faut pas oublier aussi que ces petits êtres exceptionnels sont menacés à cause des techniques modernes de culture.
C’est un réel problème qu’il ne faut surtout pas négliger.
Je voudrai aussi vous faire découvrir d’autres miels qui n’ont pas été mentionnés, comme le miel de Savoie récolté en montagne et haute montagne où l’environnement y est préservé.
Cordialement.
http://www.eshop-bio.com
Bonjour
Article très intéressant et complet.
J’aime beaucoup le miel et je fais souvent des cures de gelée royale, j’ai d’ailleurs rédigé un article sur les bienfaits de la gelée royale sur mon blog. Et je conseil à tous le monde le miel et la gelée royale, des produits de la ruche extraordinaire.
Merci pour votre article
Cordialement
Je suis d’accord avec les avis precedents
Bonjour très bon site, et très bon travail
Je dirige ce message pour celui qui a mis les photos concernant la photo de la reine qui s’accroche a une fleur ou je ne sais pas quoi, ceci n’est pas une reine d’abeille et ce n’est même pas une abeille mellifère c’est une abeille solitaire (je ne peux pas m’aventuré a deviné le nom du genre ou de l’espèce) veuillez supprimé et changé cette photo s’il vous plait,Merci d’avance et bon courage
exellent et bien expliqué je veut mettre une ruche dans mon jardin qui est en bordure de riviere
cordialement
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