GROUPER LES PLANTES EN BAC

Posté par eurekasophie le 4 février 2009

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Il existe sur le marché des bacs en plastique à réserve d’eau. On peut les utiliser pour une plante unique, mais plus volontiers pour un groupe de plantes. La réserve d’eau simplifie le problème d’arrosage: les plantes boivent selon leurs nécessité.

Une petite fenêtre transparente est prévue sur le bac, pour vérifier à tout moment le niveau d’eau. Quand il n’y a plus d’eau, attendre 2 ou 3 jours pour emplir à nouveau la réserve. Les plantes en bac demandent moins d’eau qu’une plante isolée parce que les plantes groupées créent une sorte de microclimat humide.

Ne mettre ensemble que des plantes qui ont à peu près les mêmes besoins en eau et en lumière, sinon leur coexistence serait problématique. Pour l’effet esthétique, on prendra plusieurs plantes de la même espèce mais de tailles différentes; l’effet décoratif viendra alors du volume.

Ou bien des plantes d’espèces différentes et alors, l’effet viendra de l’harmonie créée entre les différents feuillages. La taille des plantes doit rester différente sans être disproportionnée, afin qu’on puisse les voir toutes.

Placer le bac à son emplacement définitif: un endroit dégagé, non exposé au passage, et correspondant aux besoins en lumière des plantes concernées. Disposer autour du bac de vieux journaux.

Placer sur les journaux les plantes à dépoter et le sac de compost. Arroser les plantes à dépoter pour faciliter le dépotage.

Remplir le bac au 2/3 de compost, en déversant directement le sac dans le bac. Répartir avec la main, de façon à égaliser le niveau du compost, tout en le tassant légèrement.

Avec une pelle, creuser vers le centre du bac un trou assez grand pour recevoir les 2/3 de la motte de la plante la plus grande.

Dépoter la plante la plus grande, en tapotant le pourtour du pot contre le sol. Si le dépotage s’avère difficile, casser le pot. Conserver les morceaux de pot pour le drainage d’autres plantes.

Tapoter le contour de la motte pour faire tomber un peu de vieille terre. Vérifier si certaines racines vieilles ou trop grosses n’ont pas besoin d’être élaguées. Si c’est le cas, couper la motte avec un couteau.

Placer la plante dans le trou préparé. La motte doit y être à l’aise et dépasser le niveau du compost du tiers de sa hauteur environ. Caler la plante en rabattant du compost autour d’elle.

Creuser le trou destiné à la deuxième plante, assez près de la première. Dépoter la 2 ème plante et enterrer la motte de la même manière. Puis procéder à la transplantation de la 3ème plante, etc…. Les plantes groupées apprécient d’être relativement rapprochées.

Quand toutes les plantes sont en place, remplir de compost l’espace resté libre entre les mottes, jusqu’à ce que la surface de la terre soit plane. Tasser doucement la terre autour des tiges avec le dos de la pelle.

Remplir le réservoir jusqu’au maximum.

Vaporiser de l’eau tiède tout autour des plantes. Verser juste une tasse d’eau autour des tiges.

Surveiller de près la santé des plantes groupées, elles se transmettent facilement parasites et maladies. Il est tout à fait possible d’ôter une plante ou d’en ajouter une sans toucher aux autres. A chaque printemps, remplacer la terre de surface par du compost frais.

Le soir, un bac éclairé par un spot est du plus bel effet. Le spot doit être à 30 cm au moins du feuillage, loin du compost humide.

Exemples d’association de plantes en bac:

Lierre + Chlorophytum + Asparagus

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L’harmonie vient de la variété des feuillages (forme et couleur)

Chlorophytum + Sanseviera trifasciata + Philodendron.

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L’harmonie vient de l’association des feuillages en bouquet des deux premières plantes et des lignes verticales de Sanseviera trifasciata.

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DEPOTER……et ……REMPOTER

Posté par eurekasophie le 2 février 2009

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                           Hélixine                                                                                         Callesia                                                                                         Kamioculcas

DEPOTER

Procéder au dépotage quand la plante est visiblement à l’étroit dans son pot, qu’une ou plusieurs racines pointent par le trou de drainage, ou que l’eau traverse le compst comme une passoire.

Effectuer cette opération de préférence au printemps. Le dépotage est facile si le compost est humide; s’il ne l’est pas, arroser.

Etaler tout le matériel ( vieux journaux, gants de caoutchouc, couteau bien aiguisé, pot de 2 cm de diamètre plus grand que le précédent, coupelle, compost standard, 1 morceau de pot de terre cuite) sur la table de travail recouverte de vieux journaux.

Saisir la plante par le pot, la placer horizontalement. D’une main soutenir la base de la plante entre les doigts, la paume maintient la motte.

Heurter doucement le bord du pot contre le bord de la table. Tourner légèrement le pot et recommencer à heurter. Tourner jusqu’au moment où la motte sort du pot.

Recevoir la motte dans la main

Tapoter doucement la motte pour faire tomber la terre du pourtour. La motte est prête à être rempotée.

Si la motte est pratiquement un amas de racines ayant pris la forme du pot, alléger l’amas de racines.

Mettre la motte debout sur la table et découper verticalement au couteau les parties arrondies de façon à obtenir une motte carrée.

REMPOTER

Quand on vient de dépoter une plante, il faut la rempoter immédiatement.

Commencer par faire tremper le pot en terre cuite non vernie dans l’eau, cette opération est inutile pour un pot verni ou un bac plastique.

Placer le morceau de terre cuite au fond du pot, sur le trou de drainage, face convexe vers le haut.

Verser quelques centimètres de compost au fond du pot.

Prendre doucement la plante par la motte, et la placer au milieu du pot, sur le compost. Si elle est trop enfoncée dans le pot, retirer la motte et ajouter du compost, puis remettre la motte dans le pot.

Combler l’espace entre la motte et les bords du pot avec du compost. Tasser la surface du compost avec les doigts. La plante doit tenir toute seule. La terre ne doit pas être trop tassée.

Placer le pot sur sa coupelle et arroser comme d’habitude. Au bout de 15 mn, retirer l’eau qui a coulé dans la coupelle

Mettre la plante à sa place dans un endroit protégé des courants d’air, sans ensoleillement direct. Surveiller attentivement le comportement de la plante les jours suivants….Si elle boit beaucoup, l’arroser à nouveau.

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LA CROISSANCE

Posté par eurekasophie le 29 janvier 2009

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Tradescantia                                                                        Philodendron                                                                           Kalanchoe rouge et blanc

 

Le tuteurage

Les tuteurs servent à soutenir les plantes au fur et à mesure de leur croissance, surtout celles qui, par nature, n’ont qu’une seule tige qui « tient » toute seule. Le tuteurage est donc systématique pour les plantes grimpantes. Il l’est aussi pour les plantes à racines aériennes comme les philodendron.

Piquer avec précaution le tuteur dans la terre pour ne pas abîmer les racines. Le placer à 1 cm environ d’une tige fine, à 2 cm d’une tige épaisse.

Certaines plantes, comme le philodendron possèdent des racines aériennes. Les plus basses ou les plus longues doivent avoir leur extrémité plongée dans le compost. Mais en aucun cas, il ne faut ployer la plante pour planter dans le compost les racines aériennes courtes ou en hauteur.

Certaines plantes, comme le philodendron, sont vendues avec un tuteur moussu, qui soutient et retient en même temps l’humidité.

tuteupourphilodendron.jpg  Le vaporiser de temps en temps. Entourer le tuteur moussu avec la plante, au fur et à mesure de sa croissance. Quand le tuteur est entièrement recouvert, songer au moment du rempotage, à acheter un tuteur moussu plus haut pour le  remplacer.

Relier la tige et le tuteur avec 1 ou 2 attaches (par exemple, à mi-hauteur et à 10 cm de haut). Ne jamais serrer étroitement l’attache, laisser la tige légèrement libre dans le cercle formé par le lien.

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Le lierre peut entourer progressivement une fenêtre: maintenir la tige en la faisant passer sur de petits clous peu visibles, plantés autour du chambranle. Ne jamais clouer la tige elle-même.

Hoya carnosa apprécie d’être palissée sur un tuteur en arc de cercle. Le tuteur: un fil de  fer arrondi, est piqué dans le compost de part et d’autre de la tige, le plus près possible des parois du pot.

L’enfoncer suffisamment (4 à 6 cm) pour qu’il tienne bien en place. Le tuteur forme alors comme une anse de panier. Enrouler la tige autour du cerceau au fur et à mesure de la croissance.

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Pincement et taille

Il y a  deux manières d’intervenir dans la croissance de certaines plantes, afin de les étoffer et de leur donner une vigueur nouvelle: le pincement et la taille.

Le pincement consiste à supprimer une pousse terminale, afin de susciter l’éveil de minuscules bougeons latéraux. Effectuer cette opération en période de végétation active: au printemps surtout. Cette méthode concvient à des espèces telles que Tradescantia, les kalanchoe, l’avocat, qui, sans l’intervention du pincement, pousseraient tout droit au lieu de se ramifier. Ne jamais pincer une plante dont on vient de prélever des boutures.

Pincement

Pincer la pousse terminale entre l’ongle du pouce et celui de l’index, au ras des deux feuilles les plus hautes. Sectionner. Prendre garde à ne pas endommager les les minuscules bourgeons naissants à la jointure des feuilles.

Au bout de quelques jours, de nouveaux bourgeons vont percer, ils produiront de nouveaux rameaux. Quand ces rameaux auront 15 à 20 cm , il sera possible de refaire l’opération , ce qui donnera une nouvelle ramification.

La taille consiste à supprimer certaines parties de la plante, jamais plus de 2 ou 3 branches ou tiges à la fois et jamais bien sûr sur la tige principale. Elle provoque l’éveil des bourgeons dormant sous l’écorce, tout en supprimant les parties croissant de façon inesthétique. Elle convient au kalanchoe, aux Begonia et aux arbustes. En aucun cas il ne faut tailler les Asparagus, les Aspidistra et Sanseviera trifasciata.

La taille peut s’avérer obligatoire, par exemple quand un caoutchouc, ou un faux philodendron grandit excessivement et touche le plafond: il faut alors l’étêter pour stopper sa croissance. La plante ne souffre pas trop de cette opération, mais il ne faut la pratiquer que si elle est nécessaire. Pratiquer la taille une fois par an, au printemps, avant la floraison ou la période de croissance.

Sur les espèces qui tolèrent aussi bien la taille que le pincement, on ne pratique qu’une seule de ces méthodes, au choix.

Taille

Repérer l’endroit où s’effectuera la taille, au-dessus d’un oeil ou bourgeon, légèrement de biais, la partie la plus haute du biais du côté du bourgeon. Tailler aux ciseaux (ou au sécateur) en une seule fois, très nettement.

Chez les plantes panachées dont les feuilles sont bicolores, tailler toutes les parties qui ne donnent plus que des feuilles unies. Tailler en priorité la ou les branches abîmées. Chez les plantes à fleurs, la taille stimule la floaraison, et de nouvelles pousses apparaissent là où il n’y en avait qu’une auparavant.

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LA SANTE DE VOS PLANTES

Posté par eurekasophie le 26 janvier 2009

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Le changement de couleur, la chute des feuilles, autres que celles du bas, des nouvelles feuilles plus petites et plus rapprochées que les anciennes, des taches brunes, des feuilles molles et recroquevillées, l’arrêt de la croissance, sont les symptômes de la plante malheureuse.

Sans être malade, la plante souffre de conditions de vie qui ne lui conviennent pas, ou de négligence. Le plus souvent, il suffit de rectifier l’arrosage ou de changer la plante de place pour qu’elle se porte mieux et soit plus belle.

Si les tiges poussent tout en hauteur, ou si, au contraire les feuilles sont de plus en plus rapprochées et de plus en plus petites. La plante manque de lumière. La mettre dans un endroit plus éclairé.

Des taches brunes apparaissent du côté du feuillage tourné vers la fenêtre: la plante a pris un coup de soleil. L’éloigner de la fenêtre, fermer le rideau, ou baisser un peu le store pour former un écran protecteur.

Les feuilles jaunissent et tombent brusquement, la plante a trop froid, ou trop chaud, ou bien elle est soumise à un courant d’air ou à un vent coulis sous une porte ou une fenêtre. La placer dans un endroit qui ne présente pas ces inconvénients, et régler le chauffage.

Les feuilles autres que celles du bas jaunissent et tombent, et le pot porte des traces de mousse verte. La plante a trop d’eau. Attendre que le compost sèche. Par la suite, donner moins d’eau ou mieux, espacer davantage les arrosages.

Le bas de la tige est recouvert d’un duvet gris. Il y a pourrissement par excès d’eau. Il faut immédiatement dépoter et rempoter. Espacer davantage les arrosages et donner moins d’eau à chaque fois. Si dans le nouveau pot,l’aspect duveteux ne disparaît pas, traiter rapidement avec un fongicide acheté chez un spécialiste, il détruit les champignons.

La plante est flétrie, avec des feuilles pendantes.

  • Le compost est très sec, retracté, laissant un espace entre la motte et les parois du pot. Il faut arroser d’urgence, ou plutôt immerger le pot jusqu’au niveau de la surface du compost, pendant 10 à 15 minutes, puis laisser égoutter avant de remettre en place. Ne plus négliger l’arrosage à l’avenir !

  • Le compost est normalement humide; la plante manque alors de chaleur. La rapprocher d’une source de chaleur en respectant toutefois une distance de 50 cm ou la mettre dans une pièce plus chaude. Arroser d’eau tiède.

En dehors de la période de dormance, d’octobre à avril, la plante ne pousse plus: elle ne trouve plus dans le compost une nourriture suffisante. Lui donner de l’engrais.

La croissance est rapide, mais peu esthétique, et des taches blanchâtres et dures apparaissent à la surface du compost. La plante a reçu trop d’engrais. Retirer la croûte blanchâtre, arroser pour que le reste des sels minéraux soit entraîné hors du pot par le trou de drainage. A la saison suivante, donner moins d’engrais: réduire de moitié la dose d’engrais à diluer dans l’eau, ne mettre qu’un demi-sachet dans le compost, etc. Songer qu’une plante achetée ou empotée depuis moins de 6 mois n’a pas besoin d’engrais, car elle trouve suffisamment de nourriture dans le compost.

Les feuilles semblent comme cassées, en général sur un seul côté du feuillage, et toutes, à peu près au même endroit, avec une trace brune au niveau de la pliure: la plante souffre d’un contact avec un mur ou elle est meurtrie par les personnes qui passent à proximité. Selon le cas, l’éloigner du mur ou l’écarter du passage.

Le pot semble plein à craquer de feuillage, et surtout, des racines sortent par le trou de drainage ou apparaissent enchevêtrées, à la surface du compost: la plante est à l’étroit.

Dépoter et rempoter dans un pot d’un diamètre supérieur de 2 cm à celui du pot précédent.

Pour que la plante soit récupérable, réagir dès qu’un symptôme anormal apparaît: le rétablissement n’en sera que plus rapide. Chaque arrosage doit être l’occasion d’une véritable vérification sur l’état de la plante.

Le moment de l’arrosage est une bonne occasion de vérifier régulièrement l’état de santé de la plante. En effet, elle peut être atteinte par des parasites ou des maladies.

Au cours de l’examen, songer surtout à examiner l’envers des feuilles souvent plus révélateur que la face supérieure.

Lors de l’achat d’un produit insecticide chez un spécialiste en plantes d’appartement, lui préciser le nom de la plante atteinte et les symptômes observés.

Ces produits sont toxiques: mettre des gants avant de les manipuler, ne pas les respirer pendant l’opération. Dans le cas de produits à vaporiser, effectuer le traitement à l’extérieur si possible et à l’abri du vent; sinon, toutes fenêtres ouvertes, loin d’un aquarium, hors de portée des animaux domestiques et des enfants. S’il y a des meubles à proximité, les protéger avec des journaux, avant la vaporisation, afin d’éviter les taches indélébiles. Respecter dans tous les cas, le mode d’emploi et ne jamais dépasser la dose prescrite.

Les feuilles marbrées de traces blanches cernées de noir, indiquent la prolifération de « thrips ». Parfois, en secouant le feuillage de la plante, on voit même tomber ces petits insectes. Recourir à l’insecticide.

maladeplantethrips.jpg Plante atteinte par les thrips.

Des feuilles tachetées ou marbrées de vert pâle, sont le signe d’une maladie à virus incurable. S’en débarrasser immédiatement, surtout si la plante malade risque de contaminer d’autres plantes.

Des traces noires donnent l’alerte à une invasion de pucerons . Recourir à l’insecticide

maladeplantepucerons.jpg Pucerons sur un bouton de rose ……

Les feuilles s’enroulent sur elles-mêmes ou pourrissent, l’extrémité des jeunes pousses et des boutons se flétrit, les parasites sont des acariens, dont les dégâts sont irrémédiables.

Détruire la plante .

maladeplanteacariens.jpg Les acariens attaquent

De minuscules points rouges repérés à la loupe, notamment sur l’envers des feuilles qui pâlissent et tombent, préviennent d’une attaque d’araignées rouges. Recourir à l’insecticide.

maladeplantearaigneesrouges.jpg Feuille atteinte                                        maladeplantearaignerouge.jpg Araignée rouge

 Les feuilles et les tiges portent de petites boules blanchâtres et duveteuses, la plante ne pousse plus. Il s’agit de cochenilles. Passer un coton imbibé d’alcool à 90 ° sur toute la plante, utiliser un coton tige pour les endroits peu accessibles, renouveler l’opération, une fois par semaine pendant 3 semaines.

maladesplantecochenilles.jpg Cochenilles ….

L’insecticide se vaporise tout autour de la plante, à 40 cm environ.

Isoler la plante malade des autres plantes pour éviter le risque de contamination .

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L’ENGRAIS

Posté par eurekasophie le 26 janvier 2009

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L’engrais nourrit la plante en période de croissance, au printemps en général. Ne jamais nourrir pendant la période de dormance d’octobre à avril.

Il existe divers type d’engrais vendus sous différentes présentations, les uns ont une action immédiate, les autres une action progressive.

Choisir la formule qui paraît la plus pratique; noter cependant que la formule des comprimés à dissoudre dans l’eau convient le mieux aux bacs à réserve, et que l’action progressive est conseillée pour nourrir la plante pendant un voyage ou une absence prolongée.

Lors de l’achat de l’engrais, préciser au spécialiste quelle est la plante concernée: il conseillera peut-être telle marque plutôt qu’une autre. Lui demander conseil sur la périodicité des opérations, il peut recommander des intervalles de temps plus longs que ceux indiqués sur le produit. Dans le cas d’une petite plante, ne pas hésiter à réduire la dose indiquée dans le mode d’emploi. A cette restriction près, respecter scrupuleusement les indications portées sur le produit. Après utilisation, ranger l’engrais hors de portée des enfants.

Ne jamais nourrir une plante en mauvais état ou malade : il y a un risque de la voir s’épuiser plus rapidement encore.

Tablettes à dissoudre

Prélever à la cuillère la quantité de tablettes ou de cristaux, indiquée sur le mode d’emploi, et mettre dans le bol . Ajouter la quantité d’eau recommandée, et attendre la dissolution complète du produit. Puis verser le tout dans l’arrosoir ou le vaporisateur.

Solution concentrée

Verser dans le bol la quantité de solution nécessaire, selon le mode d’emploi. Ajouter le volume d’eau indiqué. Mélanger à la cuillère et verser dans l’arrosoir ou le vaporisateur.

Vaporiser sur les feuilles tout autour de la plante, comme on le fait avec un parfum ou procéder à l’arrosage normalement.

L’engrais à action progressive est une formule pratique quand la période où il faut nourrir la plante coïncide avec une absence de quelques jours. Comme ces produits ne se diluent pas dans l’eau, atténuer le choc en arrosant la plante avant de donner l’engrais.

Mettre des gants avant de manipuler ces produits.

Granulés à mélanger au compost.

Prélever à la cuillère 2 cm environ de terre de surface. Peser le volume de terre retiré puis jeter.

Prendre à peu près la même quantité de compost frais. Ajouter la quantité de granulés recommandée sur le mode d’emploi. Bien mélanger à la cuillère pour répartir les granulés un peu partout dans le compost et répartir le mélange à la surface du pot, à la place de la terre retirée. Les arrosages habituels vont peu à peu dissoudre les granulés.

Poudre à surfacer

Prélever à la cuillère la quantité de poudre nécessaire, saupoudrer le compost, en évitant la proximité immédiate de la tige. Les arrosages habituels feront pénétrer peu à peu le produit dans le compost.

Comprimé

Enfoncer le comprimé à 2 ou 3 cm dans le compost, près de la paroi du pot et non près des racines. Combler le trou creusé, avec du compost. Au cours des arrosages suivants, le comprimé fondra peu à peu.

Ne pas renouveler l’opération avant 3 semaines.

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L’HUMIDITE , LA TOILETTE ….

Posté par eurekasophie le 23 janvier 2009

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Elément indépendant de l’arrosage, l’humidité permet aux plantes, surtout celles d’origine exotique, de vivre dans une atmosphère proche de leurs conditions de vie normales.

Grouper les plantes pour favoriser la création d’un micro-climat humide. Equiper les radiateurs d’humidificateurs, ou poser un bol rempli sur chacun des appareils.

Il existe plusieurs manières d’apporter de l’humidité aux plantes: la vaporisation, procédé répétitif, est la plus contraignante. Elle est surtout recommandée sur les lierres, pour éviter l’installation de l’araignée rouge.

Vaporisation

Régler le jet du vaporisateur; il doit être plus doux pour des plantes à petites feuilles fragiles. Faire un essai sur le dos de la main, afin de contrôler la vigueur du jet.

Vaporiser l’eau tout autour de la plante, à une distance de 15 cm environ.

Ne jamais pratiquer la vaporisation sur une plante exposée au soleil, les gouttelettes font loupe, et brûlent les feuilles. Vaporisez en fin d’après-midi, les plantes placées sur un rebord de fenêtre ou sur un balcon.

Autres méthodes

Les Begonia, Monstera deliciosa, Saintpaulia aiment être placés sur un lit de petits cailloux humides. Le fond du pot ne doit pas être en contact direct avec l’eau .

Plante dans un cache-pot imperméable. laisser un peu d’eau au fond du cache-pot. Isoler le fond du pot par de petites cales en bois

Pot en terre cuite non vernie: placer la plante dans un pot, plus grand, rempli de tourbe maintenue constamment humide. Ce système très efficace convient à Kalanchoe, Monstera deliciosa, Saintpaulia, et au Sinningia speciosa.

dimanche112.png                                         Rythme des vaporisations, l’été

 

Tous les jours: Asparagus, Chlorophytum

1 à 2 fois par semaine: les Aspidistra, les Lierres, Howeia, Monstera deliciosa, les Philodendron, Platycerium, les Tradescantia.

Tous les 15 jours : Hoya carnosa

Réduire cette périodicité si l’été est frais. En hiver, doubler le temps séparant 2 vaporisations. Un chauffage intense exige au contraire, de maintenir la périodicité estivale, sinon de l’accroître.

Ne pas vaporiser les plantes à fleurs, cela flétirait les pétales: Sanseviera trifasciata, cactées, ni en général : le Ficus elasticus, l’Impatiens, le Fastia japonica.

Vaporisation à l’eau tiède pour les lierres, l’Hoya carnosa, les Philodendron.

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La toilette

Dans la nature, le vent et la pluie nettoient la plante et la débarassent des parties abîmées ou fanées. En appartement, il faut toiletter la plante de temps en temps. Enlever les parties non productives évite à la plante de gaspiller son énergie. Nettoyer la poussière qui se dépose sur les feuilles (et surtout la graisse, si la plante est palcée dans une cuisine ) permet une meilleure respiration par les stomates, l’équivalent de nos pores.

Ne jamais laver avec la même éponge une plante malade et des plantes saines, pour éviter le risque de contamination. Ne ps utiliser de produits lustrants, souvent nuisibles à la plante.

Couper les feuilles sèches à la lame de rasoir ou avec des ciseaux.

Découper uniquement la partie sèche des feuilles abîmées seulement par endroit à la lame de rasoir ou avec des ciseaux, sans entamer la partie vivante.

Oter doucement les fleurs fanées avecles doigts

Laver les plantes à petit feuillage de la façon sivante: Tenir le pot oblique, le feuillage vers le bas, en, maintenant la motte avec la paume de la main , les doigts passant de part et d’autre de la tige; agiter doucement dans l’eau de l’évier ou de la cuvette.

Nettoyer les feuilles larges et lisses avec une éponge imbibée d’eau tiède. Rincer l’éponge dès qu’elle est douteuse. Soutenir la feuile d’une main pendant le nettoyage, afin de ne pas la brutaliser.

Ne pas laver les feuilles velues ou duveteuses; les nettoyer à la brosse douce, en les soutenant d’une main.

Ne jamais laver les cactées. les débarrasser de la poussière avec une brosse.

Il n’est pas recommandé d’utiliser du lait pour nettoyer les feuilles; le lait contient des matières grasses. En revanche, l’utilisation de la bière diluée dans de l’eau (50 /501 ) est conseillée. La  bière contient des éléments qui éliminent les impuretés sans décaper, et les vitamines du malt sont bénéfiques.

 

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ARROSER

Posté par eurekasophie le 22 janvier 2009

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Il est important de savoir doser un arrosage. Insuffisant, il provoque l’étiolement de la plante; excessif, il a des conséquences plus graves et difficilement réparables: les racines sont noyées, les feuilles jaunissent et tombent, la tige pourrit.

La terre du compost, doit être humide sans être mouillée; cela se vérifie facilement en mettant l’index dans le compost jusqu’à 3 cm de profondeur.

Arroser avec de l’eau à la température de la pièce, légèrement tiède s’il fait froid. Bannir l’eau appauvrie en sels minéraux, par un adoucisseur.

Placer la pomme d’arrosoir au ras de la terre, sans mouiller les feuilles basses. Verser l’eau en une seule fois, tout doucement.

S’arrêter dès qu’un excédent d’eau s’écoule dans la coupelle. Attendre 15 mn environ. Jeter l’excédent d’eau recueilli dans la coupelle; les racines ne doivent pas tremper directement dans l’eau.

Laisser la terre sécher complètement entre 2 arrosages, pour les Asparagus, Monstera deliciosa et Sanseviera trifasciata. Pour vérifier que la terre est sèche en profondeur, planter le doigt à 2 ou 3 cm.

Si des traînées blanchâtres apparaissent sur la surface de la terre ou sur le pot, l’eau est trop calcaire. Utiliser dorénavant de l’eau bouillie refroidie, ou l’eau de dégivrage du réfrigérateur.

Quand l’eau traverse immédiatement le pot, comme une passoire, la plante est à l’étroit ou a épuisé les ressources de la terre; il faut songer alors à rempoter.

Rythme d’arrosage, l’été. 2 à 3 fois par semaine:

Fatsia japonica, les Asparagus, les Aspidistra, Impatiens, Chlorophitum, les Ficus, Howeia, Tradescantia, les Philodendron, Sinningia speciosa, Yucca.

1 fois par semaine:

Les Begonia, les Cactées, Hoya Carnosa, les Kalanchoe, les lierres, Monstera deliciosa.

Tous les 7 à 10 jours :

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Sanseviera trifasciata.

Cette périodicité est à moduler, selon le comportement de la plante, en fonction de la température et de l’exposition de l’appartement.

En hiver, doubler le temps qui sépare 2 arrosages.

Pour le Sinningia speciosa, réduire dès l’automne et quand la plante est fanée, ne plus arroser.

Cactées: ne pas arroser d’octobre à mars, sauf si l’intérieur est très chauffé, 1 fois par mois.

Certaines plantes préfèrent l’immersion à l’arrosage. On ne peut vraiment effectuer l’immersion que si le pot est en terre cuite non vernie, donc perméable. Il existe divers procédés pour contrôler l’excédent d’eau, qui ne doit en aucun cas stagner en permanence dans la coupelle ou le cache-pot.

IMMERSION

Emplir l’évier ou une cuvette d’eau. Le niveau d’eau doit parvenir à la hauteur du terreau, lorsqu’on plonge doucement la plante. Le fond du pot doit reposer au fond de l’évier ou de la cuvette. Veiller à ne pas laisser tremper dans l’eau les feuilles basses, et encore moins les fleurs qui risqueraient de pourrir.

Très vite, des bulles apparaissent à la surface de l’eau; l’air contenu dans le terreau est expulsé tandis que l’eau, à travers les parois du pot, pénètre dans le terreau.

Après 5 à 10 mn, selon la taille du pot, lorsque les bulles ont disparu, sortir le pot de la cuvette ou vider l’évier. Laisser égoutter encore 15 mn avant de remettre la plante à sa place.

Dans le cas d’un arrosage excessif, il est prudent d’isoler le fond du pot de celui de la coupelle ou du cache-pot, en le posant sur 2 petites cales en bois.

Avec une coupelle de plantes sans trou de drainage, arroser par le haut en plaçant la pomme de l’arrosoir au niveau du terreau. Incliner la coupelle sur le côté en la calant, afin de permettre l’écoulement de l’excédent d’eau. Attendre une dizaine de minutes, avant de redresser la coupelle et de la remettre à sa place.

Rythme d’immersion

Yucca: 1 fois par semaine.

Saintpaulia : 2 fois par semaine, toute l’année dans de l’eau légèrement tiède.

Sinningia speciosa: 2 à 3 fois par semaine; reduire dès l’automne et arrêter dès que la plante se fane.

Platycerium: 1 fois par semaine l’été, tous les 10 jours l’hiver dans de l’eau légèrement tiède; le compost doit sécher entre 2 immersions.

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L’EMPLACEMENT ..

Posté par eurekasophie le 21 janvier 2009

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L’EMPLACEMENT

Les plantes d’appartement sont souvent originaires de régions tropicales. Chez nous, elles doivent donc s’adapter à de nouvelles conditions de vie; un espace réduit: le pot, une atmosphère souvent trop sèche: chauffage central, air conditionné.

En règle générale, les plantes s’accomodent bien à la vie en intérieur, à condition que leurs besoins essentiels soient respectés, notamment en matière de lumière et d’humidité.

Eviter principalement, les brusques écarts de température–près d’une vitre par exemple, il peut faire très chaud la journée et très froid la nuit– et les courants d’air.

Ces conditions de vie étant respectées, les plantes peuvent être placées dans des endroits divers: à même le sol de préférence pour un grand sujet, sur une étagère, un bureau, une table basse ou sur un guéridon.

Toutes les pièces de la maison peuvent les accueillir, à condition d’avoir une fenêtre: aucune plante n’accepte de vivre dans le noir.

Noter que les fenêtres au sud fournissent une très bonne lumière directe; puis viennent celles orientées  à l’ouest et à l’est. Une fenêtre au nord convient aux plantes demandant une lumière atténuée.

Se souvenir que, d’une pièce à l’autre, ou dans la même pièce, la lumière peut varier sensiblement.

A 50 cm d’une fenêtre, la plante reçoit une bonne lumière; à 2 m , la lumière est atténuée; à 3 m , ce peut être la pénombre.

Placer les plantes qui aiment la chaleur, dans les pièces les mieux chauffées, mais jamais à moins de 1 m d’un radiateur, ni à moins  de 30 cm au-dessus pour les petites plantes, comme les Saintpaulia, posées sur une étagère. 

saintpauliaionantha1.jpg  Saintpaulia ou violette du Cap.

Les plantes ont tendance à se tourner vers la lumière; ce phénomène est appelé phototropisme. Cette tendance peut déformer la tige, surtout si elle est fragile. Pour l’éviter, et éviter en même temps l’appauvrissement du feuillage exposé à l’ombre, tourner régulièrement le pot, d’un quart de tour tous les deux jours .

Redouter les courants d’air et éviter de placer une plante entre deux ouvertures: 2 fenêtres ou 1 porte et 1 fenêtre. Si la disposition des lieux impose cette solution, veiller à ce que l’une des ouvertures soit toujours fermée.

Attention aux vents coulis qui se glissent sous une porte ou une fenêtre, et qui infligent à votre plante un coup de froid insidieux.

Epargner aux plantes les graisses de la cuisine et les fumées de tabac ou du feu de cheminée.

Placer les plantes qui aiment l’humidité : les Howeia, les Impatients, les Hoya, les fougères, dans une salle de bain, à condition que cette pièce ait une fenêtre.

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                           Howeia                                                                                         Hoya                                                                                     Fougère

Lumière et chaleur

7 à 13° + lumière directe : les Aspidistra, Fatsia japonica et les lierres , Chlorophytum, Kanlanchoe et les Yucca

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                         Aspidistra                                                                           Kalanchoe jaune                                                                             Yucca

13 à 18 ° + lumière atténuée: les Asparagus, Hoya carnosa, les Tradescantia , Platycerium, les Saintpaulia, Sinningia speciosa

 

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                          Sinningia speciosa                                                                           Asparagus                                                                                   Tradescantia

 

18 à 24 ° + lumière atténuée : les Ficus, Howeia, les Philodendron

Très tolérante, Sansevieria trifasciata peut s’adapter à peu près n’importe où, elle s’accomode très bien d’une lumière atténuée.

 

 

 

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Differentes variétés de La Senseviera

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CHOISIR UNE PLANTE

Posté par eurekasophie le 21 janvier 2009

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La période la plus propice à l’achat d’une plante et la fin du printemps , ou l’été. Pour choisir une plante, il est préférable de se rendre chez un détailllant spécialisé en plantes vertes plutôt que chez un fleuriste ; il aura un plus grand choix de plantes et ses conseils seront précieux. Décrire au vendeur les conditions offertes à la future acquisition: température, lumière……

Ecouter ses conseils .

Tous ceux qui aiment faire entrer la nature dans la maison ont plus de plantes que de places de choix! Il faut donc connaître celles qui peuvent vivre à l’ombre, ou la mi-ombre. La lumière est un facteur  décisif pour permettre à la plante de produire des glucides, matériaux de base de toute vie. Une partie en est transplantée vers les racines, y apporte l’énergie utilisée pour l’absorption de l’eau et des nutriments: l’assimilation de ces derniers permet le renouvellement du cycle.On le voit, la lumière est indispensable au métabolisme. L’intensité lumineuse optimale diffère selon les espèces, je parle ici de celles qui n’en sont pas gourmandes.

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Coupe d’une feuille : on reconnaît nettement les différentes cellules qui la composent. Certaines produisent des glucides grâce à la lumière.

Aussi bien le pavot , avide de soleil, que la violette qui s’en cache, ont un besoin primordial de lumière.

Inutile de se lancer tout de suite dans des acquisitions trop nombreuses et coûteuses. Se limiter d’abord à une ou deux plantes, pour tester ses qualités de jardinier, sa patience, car les soins peuvent sembler contraignants. Alors seulement il est raisonnable d’envisager une 2ème tranche d’acquisitions.

Au moment de l’achat, prendre son temps; voir quelle espèce, parmi celles qui sont recommandées dans  » Tout en vert …plantes pour débutants » pour leur facilité de culture, semble la plus sympathique et la plus décorative. C’est, en effet, une question toute personnelle; il y a entre les êtres humains et les plantes le même type de relations qu’entre les êtres humains et les animaux, et il n’est pas rare de découvrir à l’usage, qu’on a la main plus heureuse avec telle espèce qu’avec telle autre.

Rechercher mais cela devient rare, les plantes vendues en pot de terre cuite non vernie, plutôt qu’en pot en plastique.

Eviter les « bonnes occasions » et les « promotions exceptionnelles » qui concernent souvent des plantes maltraitées par de nombreux trajets ou une longue exposition sur le trottoir.

Refuser les sujets exposés sur le trottoir, traumatisés par le vent, le froid, le passage et la pollution.

Vérifier le bon aspect du feuillage: observer si la plante est bien fournie, si les feuilles sont à peu près toutes de même taille, de même couleur, et régulièrement espacées sur la tige.

Préférer une plante jeune: moins décorative au départ, elle sera moins chère et s’adaptera mieux. Pour savoir si elle est jeune, demander au vendeur la taille qu’atteint le sujet adulte.

Choisir , dans le cas d’une plante à fleurs, celle dont les boutons commencent à fleurir plutôt que celle qui est déjà en pleine floraison.

Imaginer ce que donnera le feuillage seul, quand la floraison sera passée.

Si le pot est en terre cuite non vernie, s’assurer aucune trace blanchâtre (indiquant que le détaillant a arrosé la plante avec de l’eau trop calcaire, ou a abusé des engrais) ou de mousse verte (la plante souffre d’un excès d’humidité).

Soulever le pot avec précaution, sans le renverser. Constater que le fond a bien un ou plusieurs trous de drainage, et qu’aucune racine ne sort par cet orifice.

Préférer les plantes munies d’une étiquette portant le nom de l’espèce, les conditions de culture. Sinon, demander ces renseignements au vendeur et les noter immédiatement. On peut tenir un carnet de plantes.

Contrôler la face intérieure des feuilles.

Fuir les sujets présentant, même sur une seule feuille, des taches ou des marbrures.

Acheter également une coupelle en plastique, légèrement plus grande que la base du pot, avec un rebord de 2 cm environ. Cette coupelle est destinée à protéger, meuble ou parquet, de l’eau d’arrosage. Avant de quitter le magasin, demander quand doit se faire le prochain arrosage, et à quelle époque il faudra nourrir la plante, c’est-à-dire lui donner de l’engrais. Noter ces informations.

Il s’agit maintenant de faire en sorte que le trajet soit le moins pénible pour la plante. En général, le vendeur enveloppe la plante pour la protéger pendant le voyage. S’il ne le fait pas spontanément, ne pas hésiter à le lui demander.

Placer la plante au centre de la feuille de papier; remonter les coins du bas afin de former un cornet. Rabattre le haut du papier. Epingler le papier sans toucher au feuillage.

S’il s’agit d’une petite plante, retenir le pot d’une main et le soutenir de la paume de l’autre main. Ne pas serrer contre soi.

Si la plante est assez haut, laisser reposer le fond du pot sur une main, et maintenir de l’autre la tige ou le tuteur à mi-hauteur.

En voiture, poser la plante sur un siège et caler le pot avec des journaux . Ne jamais enfermer la plante dans le coffre.

Dans les transports en commun, éviter les heures de pointe. Conserver sur les genoux une petite plante, déposer par terre un grand sujet. Veiller à maintenir son équilibre en cas de freinage brutal.

Envelopper, s’il fait froid, la plante avec une poche en plastique transparent ( comme celles qui protègent les vêtements chez les teinturiers), car le papier ne suffit pas à isoler. Recouvrir par le haut, sans écraser, puis replier le plastique sous le pot.

Le déménagement

Les plantes sont les grandes victimes des déménagements. Transportées dans le noir, sans air, coincées entre les cartons d’emballages, ballotées pendant le transport, elles sortent de l’épreuve en piteux état.

Se charger de leur transport plutôt que de les confier au déménageur, rarement spécialisé en la matière. Prévoir un trajet uniquement pour les plantes.

Poser les petites plantes dans un carton, calées par du papier journal, roulé en boule, pour éviter les chocs entre les pots. Placer le carton sur le plancher ou sur le siège. Poser une plante haute sur le plancher, à l’arrière, dans un carton. La maintenir immobile en comblant l’espace entre le pot et les parois du carton avec des journaux, roulés en boule. Veiller à ce que le feuillage ne soit pas cassé contre le siège ou le dossier. Glisser toujours sous le pot la coupelle destinée à recueillir l’eau excédentaire: cela évite de découvrir, à l’arrivée que les coussins ont été mouillés ou salis. Le problème ne se pose pas pour les plantes dans des bacs à reserve d’eau, en plastique, donc imperméables. Il est prudent de toute façon, de ne pas arroser avant le départ.

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TOUT EN VERT ….DES PLANTES POUR DEBUTANTS

Posté par eurekasophie le 20 janvier 2009

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                     Monstera deliciosa                                                     Howeïa belmoreana                                                                            Ficus lyrata

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                                Ficus elastica                                                                        Aspidistra eliator                                                                     Chlorophytum comosum

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                     Yucca aloifolia                                                                              Asparagus sprengeri                                                                             Hedera helix

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                        Hoya carnosa                                                                         Tradescantia fluminensis                                                               Sanseviera trifasciata

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Saint paulia ionantha                                                             Kalenchoe blossfeldiana                   

 

      

  1. Montera deliciosa ( faux philodendron)

  2. Howeïa belmoreana (kentia)

  3. Ficus lyrata ( figuier lyre)

  4. Ficus elastica ( caoutchouc)

  5. Aspidistra eliator

  6. Chlorophytum comosum ( chlorophyte)

  7. Yucca aloifolia ( yucca)

  8. Asparagus sprengeri

  9. Hedera helix (lierre)

  10. Hoya carnosa (fleur de cire)

  11. Tradescantia fluminensis (misère ou éphémère)

  12. Sanseviera trifasciata (langue de belle-mère)

  13. Saint paulia ionantha (violette du cap)

  14. Kalenchoe blossfeldiana

 

Voici quelques plantes faciles, résistantes et accomodantes, elles donneront satisfaction au jardinier débutant, qui trouvera dans cette rubrique tous les conseils nécessaires à leur santé et à leur beauté…..

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