Et l’eau ferrugineuse…..hein ??????

Posté par eurekasophie le 11 juin 2009

 

 

 

La carence en fer

Le fer est l’un des sels minéraux essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Il a un rôle fondamental dans la constitution de l’hémoglobine contenue dans les globules rouges du sang, dans la constitution de la myoglobine contenue dans les muscles et dans celle de nombreux enzymes indispensables au fonctionnement de l’organisme.


Et l'eau ferrugineuse.....hein ??????  dans SANTE AU QUOTIDIEN carence_ferLe fer est présent en très petite quantité dans l’organisme. Une partie de ce fer est éliminée chaque jour. Pour maintenir une quantité suffisante de fer, il faut remplacer les pertes par des apports alimentaires. Si les apports sont insuffisants par rapport aux pertes, il s’installe un déséquilibre avec une carence en fer qui a des conséquences sur la santé.

Les risques de la carence en fer

La carence en fer se traduit par une anémie, accompagnée d’une réduction de la capacité physique et intellectuelle, d’une diminution de la résistance aux infections, et pendant la grossesse d’un risque augmenté de petit poids de naissance, de morbidité et de mortalité chez le nouveau-né. Dans beaucoup de pays en développement, l’anémie par carence en fer est un grave problème de santé publique qui touche dans certains cas la moitié des femmes et des enfants.

Il y a plusieurs degrés de déficience en fer. La carence en fer la plus visible est l’anémie, qui peut donner des signes cliniques (pâleur, essoufflement, fatigue etc.). Cependant, le diagnostic de carence en fer se fait surtout par des analyses de sang. En plus de la mesure de l’hémoglobine, on peut mesurer les réserves en fer de l’organisme par le biais d’autres indicateurs et détecter des déficiences modérées en fer.

C’est important car en dehors de l’anémie, et donc sans signes apparents, la déficience en fer peut aussi avoir des conséquences négatives sur la santé, notamment une réduction de la capacité physique à l’effort, une diminution des performances intellectuelles, une moindre résistance aux infections, et causer des perturbations au cours de la grossesse.

Un équilibre à tenir

L’équilibre du statut en fer est très dépendant du niveau des besoins en fer de l’organisme, qui varient au cours de la vie (voir Apports conseillés en fer). Ces besoins sont plus élevés chez :

  • Les enfants et les adolescents du fait de la croissance rapide ;
  • Les femmes, de la puberté à la ménopause, du fait des pertes supplémentaires en fer dues aux menstruations ;
  • Les femmes enceintes à cause des besoins du fœtus et des transformations de l’organisme de la femme.

En fait, la couverture des besoins en fer est moins facile à réaliser qu’on peut le croire. En France, des études récentes ont confirmé ce problème : pour une partie importante de la population, les apports en fer sont insuffisants car la concentration en fer de la ration alimentaire est trop faible. Même dans un pays d’abondance comme la France, il y existe donc des problèmes d’anémie liés à des carences alimentaires.

 

Le fer des aliments

Les aliments contiennent des quantités variables de fer. Il existe sous deux formes différentes : le fer héminique et le fer non héminique, différemment absorbées par l’organisme.

Le fer non héminique est contenu dans les aliments d’origine végétale, les oeufs et les produits laitiers. Il est peu biodisponible, c’est à dire qu’à peine 5 % est absorbé. De plus, l’absorption du fer non héminique varie selon l’aliment dans lequel il se trouve. Ainsi le thé, le café, le vin, le jaune d’oeuf ou le son diminuent son absorption, en revanche la viande, les poissons et les fruits et légumes riches en vitamine C la favorisent.

Le fer héminique, constituant du sang et des muscles des animaux, est contenu dans la viande, les poissons et les produits d’origine animale. Environ 25 % est absorbé.

Ne vous jetez pas sur les épinards !

Les aliments les plus riches en fer sont les abats, les viandes et les légumes secs (voir l’ABC de la nutrition et de l’alimentation). Attention, les légumes verts, notamment les épinards sont plutôt pauvres en fer, contrairement à ce que Popeye croit…

Mais au-delà de la quantité de fer apportée par un aliment, la notion de « richesse en fer » doit prendre en compte la quantité de fer effectivement absorbée par l’organisme.

En pratique

Prévenez l’apparition de la carence en fer en consommant suffisamment d’aliments riches en fer bien assimilé, surtout pour les enfants, les adolescents et pendant la grossesse et l’allaitement.

Attention : en cas d’anémie, consultez votre médecin pour un bilan et un suivi médical.

 

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DANS VOTRE TASSE…………….

Posté par eurekasophie le 31 mai 2009

 

 

CONTRE LA CONSTIPATION

 

humour3.gif GGrrrrrrrrrrrrrrrrrr ! Unblog m’a lâchée pendant que j’écrivais cet article…Faut que je le retape . pppfffff

 

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Ok , d’accord . C’est pas d’un haut niveau mais bon…hum hum…

 

 

Aller c’est parti………………………………………………………………emoticonequilvelepouce.gif

 Trouble couramment répandu, la constipation semble être pour certains un véritable fléau. ( Tu m’étonnes…!)

Elle est due a un mauvais fonctionnement de la motricité des voies intestinales. Les causes sont multiples: insuffisance hépatique, alimentation trop riche en viandes ou en produits laitiers, sédentarité……Les tisanes vous aideront, mais les cures ne doivent pas dépasser une dizaine de jours au maximum pour les plantes les plus douces et quelques jours pour les plantes les plus drastiques. Il faudra agir sur votre équilibre alimentaire et prendre de nouvelles habitudes comme celle de consommer un verre d’eau le matin au réveil, ou un verre de jus de tomate, ou bien une cuillerée à café d’huile d’olive au petit déjeuner, ou encore l’eau dans laquelle vous avez laissé macérer pendant la nuit quelques figues sèches ou quelques pruneaux. Consommez des fruits frais chaque jour et des légumes verts, évitez l’excès de féculents, buvez en quantité suffisante et surtout, bougez.

 

 

LA CHICORÉE SAUVAGE 

 

 Cichorium intybus

 

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Le long des fossés, dans les prés, la chicorée est une plante commune que l’on reconnaît à ses fleurs en languette d’un bleu soutenu, unique et caractéristique, à ses feuilles semblables à celles du pissenlit et à sa tige longue et frêle. Déjà utilisée 1 600 ans av. J.C., elle n’a cessé depuis de déployer ses vertus thérapeutiques. Dioscoride, Pline et Sainte Hildegarde l’employaient pour ses effets digestifs. Prise en début de repas, elle aide à l’évacuation du bol alimentaire et se montre déconstipante.C’est un laxatif doux.

 

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decopunaise.gif Infusion n°1 : dans 1 litre d’eau bouillante, laissez infuser 15 g de feuilles sèches pendant 15 minutes. Filtrez, sucrez et buvez une tasse le matin à jeun et les autres tasses en début de repas.

decopunaise.gif Infusion n°2 : dans une tasse d’eau bouillante, versez une cuillerée à café de racine, couvrez et laissez infuser 10 à 20 minutes. Prenez une tasse après chaque repas.

decopunaise.gif Décoction n°1 : faites bouillir  dans 1 litre d’eau 10 à 15 g de racine de chicorée pendant une quinzaine de minutes. Filtre, et buvez un verre le matin à jeun.

decopunaise.gif Décoction n°2 : dans 750 ml d’eau froide, ajoutez 3 cuillerées à café de réglisse. Portez à ébullition pendant 10 minutes, filtrez, sucrez et buvez une tasse après chaque repas.

decopunaise.gif  Sirop : prenez de la plante fraîche, feuilles et racine. Exprimez le tout jusqu’à l’obtention d’un demi-litre de jus. Ajoutez 500 g de sucre, mettez à feu doux sans laisser bouillir. Lorsque le liquide a la consistance d’un sirop, arrêtez tout, laissez refroidir et conservez le sirop dans un flacon en verre opaque. Prenez 2 à 4 cuillerées à café le matin à jeun. Recommandé pour les enfants.

Si vous constatez des brûlures d’estomac lors de l’ingestion de tisanes ou de décoctions, ajoutez à ces deux préparations une cuillerée à café de racine de guimauve.

 

 LE LISERON 

 

Convolvulus sepium

 

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Ah ! ce fameux liseron qui n’arrête pas de nous envahir, rendant fous les jardiniers qui ne cessent d’essayer de l’exterminer. Ses tiges longues et sarmenteuses s’attachent à tout ce qui se présente à elles, grimpant à n’en plus finir à l’aide de leurs vrilles. Pourtant, si on a la patience de laisser ses fleurs s’épanouir, le liseron, c’est vrai, possède de jolies corolles blanches en forme de clochettes. Alors, au lieu de nous acharner sur cette herbe avec désespoir, récoltons ses racines et ses feuilles. Dioscoride l’utilisait à des fins purgatives et les siècles confirmèrent cet usage. C’est une matière résineuse présente dans la plante qui provoquerait cette action. A utiliser surtout si la constipation a pour origine une insuffisance hépatique. 

decopunaise.gif Infusion purgative puissante : Versez un quart de litre d’eau bouillante sur 15 g de racines séchées. Laissez infuser jusqu’à complet refroidissement. Filtrez et buvez un verre le matin à jeun. Cette tisane doit être prise occasionnellement et ne doit pas constituer un traitement à long terme.

decopunaise.gif Infusion laxative plus douce: dans un quart de litre d’eau bouillante, versez une cuillerée à soupe de feuilles de liseron, patientez une dizaine de minutes et buvez une tasse de cette tisane le matin avant toute autre prise d’aliment.

 

LE PLANTAIN PSYLLIUM 

 

Plantago psyllium

 

 

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 Appelé aussi l’herbe aux puces ou pucilaire, ce plantain possède des graines dont la forme évoque celle des puces. Doucement laxatif, il est conseillé aux personnes à l’intestin fragile.

decopunaise.gif Macération: laissez tremper 2 cuillerées à café de semences dans un petit peu d’eau pendant 15 minutes et avalez plusieurs fois dans la journée.

 

 

LE POLYPODE

 

Polypodium vulgare

 

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Fougère des lieux ombragés, elle est commune en Europe et en France. On l’appelle aussi fougère réglisse ou polypode de chêne. C’est un rhizome aromatique que l’on récolte en été qui possède des propriétés thérapeutiques grâce à deux de ses constituants, une huile, la glycyrrhizine (ouhhhh j’ai fais gaffe à l’orthographe ) et une saponide, la polypodine. Prescrite surtout dans le cas d’insuffisance hépatique, elle vient à l’aide des constipations chroniques. Elle peut également être utilisée comme laxatif pour les enfants (en diminuant les doses évidemment , à voir dans « recommandations »).

decopunaise.gif Décoction : dans 1/2 litre d’eau froide, ajoutez 20 g de rhizome séché, une pincée de réglisse et portez à ébullition. Lors des premiers bouillons, baissez votre gaz et laissez reposer une dizaine de minutes. Filtrez, sucrez avec du miel et buvez un  verre le matin à jeun et le reste au goûter.

decopunaise.gif Décoction n°2 : dans 1 litre d’eau bouillante, versez 50 g de racine sèche de polypode avec un brin de fenouil et laissez mijoter 15 minutes. Filtrez, sucrez et buvez une tasse le matin à jeun.

 

RECOMMANDATIONS

 

  Les dosages sont prévus pour des adultes ou enfants de plus de 12 ans. De 7 à 12 ans, divisez les doses par 2, et pour les enfants de moins de 7 ans, par 4. Pas de tisanes pour les moins d’un an sans prescription médicale.

♣  Les femmes enceintes doivent faire preuve de prudence, surtout dans les 3 premiers mois. Il vaut mieux consulter un médecin.

  Ne jamais dépasser les doses prescrites, ni la durée d’une cure de 10 jours ( certaines plantes doivent être prises sur un temps très court).

♣  Si vous prenez un traitement médicamenteux, demandez conseil à votre médecin (risque d’interaction).

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LA PISTACHE……

Posté par eurekasophie le 26 mai 2009

 

Ucar Toulon, 6 av. du Las 83200 Toulon

alliée de votre santé

 

 

 

 

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La pistache (du grec pistaké et du latin pistacia vera), fruit du pistachier, est originaire d’Asie. Lucius Vitellius, gouverneur de Syrie au I er siècle après J.C., la rapporta le premier à Rome. 

A la même époque, le célèbre médecin, pharmacologue et botaniste grec Dioscoride, lui reconnaissait des vertus multiples:

 » (….) propre par ses qualités à rétablir promptement les personnes amaigries par des maladies, à augmenter le lait et la semence, à adoucir les humeurs dans la phtisie, la toux, les dispositions à la colique néphrétique ».

Avicenne la juge  » bonne contre les affections du foie causées par des humeurs grossières. Elle combat les nausées et les vomissements. (……) Elle est aromatique et astringente (……) , il semble qu’elle réjouit le coeur et qu’elle doit compter parmi les antidotes « .

Aujourd’hui, la pistache est très appréciée au moment de l’apéritif, parfume les glaces et se retrouve dans certains desserts, mais on a oublié à quel point elle est excellente pour la santé.

 

 

Tour d’horizon de ses bienfaits

 

La pistache contient des acides gras insaturés et des phytostérols, qui contribuent à la bonne cardiovasculaire, et des fibres solubles, qui réduisent l’absorption du cholestérol, préviennent la constipation et diminuent le risque du cancer du côlon. Très riche en anti-oxydants, la pistache est également une source importante de nutriments : cuivre, vitamines B6 , B1 et K, phosphore, fer, manganèse….qui jouent un rôle essentiel dans le renforcement du système immunitaire, dans le transport des globules rouges, dans la transmission du flux nerveux et qui favorisent la bonne santé des os et des dents…..La plupart des études recommandent d’en  consommer environ 30 g par semaine.

Attention, toutefois, aux pistaches que l’on trouve couramment dans le commerce. Elles sont, d’une part, souvent salées (elles contiennent alors 40 fois plus de sodium que les pistaches nature) et, d’autre part, en général grillées, ce qui diminue un peu leur effet anti-oxydant.

Dans l’idéal, donc, privilégiez les pistaches crues et non salées. Les personnes allergiques aux fruits à écale et oléagineux et celles qui sont sujettes aux calculs rénaux ou urinaires devront s’abstenir d’en consommer.

 

 

Comment les conserver

 

 

Les pistaches se conservent environ 6 mois dans une boîte hermétique, au frais, au sec et à l’abri de la lumière. Pour éviter qu’elles ne rancissent trop vite, vous pouvez les placer au réfrigérateur.

 

 

Quelques idées de recettes

 

 

♦  Présentées à l’apéritif avec quelques grains de raisin frais et quelques morceaux de fromage de chèvre.

♦  Incorporées à des salades de pâtes, accompagnées d’olives noires et de basilic.

♦  En salde de fruits, au milieu d’oranges, de fraises et d’abricots, ou mélangées avec des cubes de pastèque et des feuilles de menthe.

♦  A la pilaf, avec du riz basmati, du lait de coco et du citron.

♦  Glissées comme des fèves exquises dans un gâteau au chocolat.

 

 

 

Gâteau au chocolat et aux pistaches

 

 

 

Ingrédients :

  • Pour le gâteau
  • 150 g de chocolat noir
  • 100 g de sucre en poudre
  • 80 g de farine tamisée
  • 20 g de farine pour le moule
  • 20 g de pâte de pistache
  • 50 g de pistaches hachées
  • 3 oeufs
  • 2 cl de Grand Marnier
  • 100 g de beurre
  • 20 g de beurre pour le moule
  • Pour la sauce chocolat :
  • 25 cl d’eau
  • 30 g de cacao
  • 100 g de sucre
  • 90 g de chocolat noir
  • Pour le décor :
  • feuilles de menthe et framboises

 

 

Préparation :

Préchauffez le four sur th.6 (180°C).

Faites fondre le chocolat au bain-marie dans une terrine, ajoutez le beurre et lissez au fouet.

Séparez les blancs des jaunes d’oeufs. Incorporez les jaunes un par un, puis le sucre, la farine tamisée, le Grand Marnier, la pâte de pistache et 30 g de pistaches hachées.

Mélangez soigneusement pour obtenir une préparation homogène. Incorporez les blancs d’oeufs battus en neige.

Beurrez et farinez un moule à manquer ou un moule à tarte et versez-y la pâte. Enfournez pendant 35 min. Laissez refroidir le gâteau avant de le démouler.

Préparez la sauce chocolat en versant l’eau dans une casserole, ajoutez le cacao, le chocolat noir cassé en petits morceaux et le sucre. Mélangez et portez à franche ébullition. Eteignez aussitôt le feu et laissez tiédir.

Découpez le gâteau et décorez les tranches avec de la menthe, des framboises, des pistaches hachées. Dégustez avec la sauce chocolat.

 

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LA PELADE

Posté par eurekasophie le 25 mai 2009

 

 

LA PELADE

 

 

Quand les cheveux tombent par poignées..

 

 

La pelade est une affection du cuir chevelu caractérisée par la chute des cheveux par plaques. On parle de pelade décalvante lorsqu’il y a perte totale des cheveux.

Pour la médecine actuelle, la cause de la pelade est inconnue, mais un dysfonctionnement des mécanismes de défense de l’organisme est suspecté. C’est pourquoi on a tendance à considérer la pelade comme un trouble auto-immun.

 

 

Dans la tête, puis sur la tête !

En réalité, le dysfonctionnement dont il est question affecte plus largement le super-système de régulation de l’organisme, autrement dit le système psycho-neuro-endocrino-immunitaire ou système PNEI. A la base, il y a un problème d’ordre « psy » se déclarant fréquemment dans l’enfance. La survenue d’une pelade peut être liée à un grand choc émotionnel, une séparation ou encore à une période de peur prolongée. Quant à la pelade décalvante, elle peut traduire un sentiment de vulnérabilité, de profonde insécurité, de perte de protection, de honte.Ces problèmes n’ont rien d’insurmontable, mais le fait de les occulter de son esprit — pour une simple question de  » survie  » psychologique — n’arrange rien, car, comme l’a dit Carl Jung,  » tout ce qui ne parvient pas à la conscience nous revient sous forme de destin » . En l’occurence, le destin va frapper sous la forme d’une pelade.

peladefrontaleenfant.jpg    Pelade frontale chez un enfant 

 

On est prédisposé 

Cette cause d’ordre psycho-émotionnel a des répercussions sur le système immunitaire de certaines personnes davantage prédisposées que d’autres aux troubles auto-immuns, de sorte qu’elles sont les premières à risquer de souffrir de la pelade ( on  retrouve des cas de pelade dans les antécédents familiaux de 20 % des personnes développant la maladie) .

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 Pelade multiple chez un adulte                                                                                                                            Pelade multiple vue de près

 

Que faire ? 

 Pour tous ceux qui se voient confrontés à ce problème, la stratégie de soin tient en 3 points.

◊  modifier l’image de soi, changer son regard sur l’existence, apprendre à lâcher prise et se relier à la partie immaculée de son être, là où coïncident coeur humain et coeur divin (vaste programme !) ;

◊  recourir à un immuno-modulateur;

◊  favoriser la repousse des cheveux par des soins oléo-aromatiques locaux et des apports nutritionnels suffisants en protéines, vitamines du groupe B , zinc, soufre et fer.

La première partie relève d’un parcours personnel et il n’existe donc pas de « recettes » toutes faites en la matière.

Pour ce qui est de l’immuno-modulateur, on conseillera un produit hélas introuvable en France: le Moduplex, composé de stérols et stérolines extraits de lipides végétaux, à raison de 1 gélule 3 fois par jour. A prendre sur estomac vide. Pour un résultat optimal, doubler la dose au cours de la première semaine de cure. Ce produit est contre-indiqué aux personnes greffées, en cas de prise de médicaments anti-rejet. La prudence s’impose également en cas de maladies sanguines. Aucun effet indésirable n’est à signaler. En plus du Moduplex, prendre de l’huile d’onagre, à raison de 2 à 3 capsules de 500 mg par jour.

 

Voyons maintenant la partie nutritionnelle 

 

  • La levure de bière vivante  apporte toutes les vitamines du groupe B . On y trouve aussi des protéines soufrées, zinc et fer. Bref, il s’agit du meilleur complément alimentaire pour les cheveux! Donc, ne pas hésiter à procéder à des cures régulières.
  • Ne pas faire l’impasse sur les protéines d’origine animale, car c’est dans ces protéines que l’on trouve principalement les acides aminés soufrés.
  • Principales sources alimentaires de soufre : crevette, riz complet, lentilles, poulet, saumon, cabillaud, noisettes, viandes, jaune d’oeu, huîtres…..
  • Le zinc d’origine animale est mieux assimilé par l’organisme. Sources alimentaires:  huîtres, coquillages, jaune d’oeuf, viande de veau et de porc.
  • Le fer d’origine animale est également mieux absorbé par l’organisme.  Sources alimentaires:  moules, coquillages, foie (exclusivement d’origine biologique), jaune d’oeuf, huîtres……
  • Au vu de ce qui précède, on gagnera à prendre de la poudre de chair d’huîtres sauvages en complément !

flacon.jpg                    Au niveau local, masser le cuir chevelu tous les jours à l’aide d’une lotion aromatique à préparer de la manière suivante:

Ajouter 2 gouttes d’ HE de Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) + 2 gouttes HE de rose ( Aniba rosaeodora) + 3 gouttes HE Lavande vraie ( Lavandula angustifolia) + 2 gouttes HE Romarin à cinéole ( Rosmarinus officinalis) à 3 ml d’huile végétale de jojoba + 20 ml d’huile végétale de calophylle ou, à défaut, de pépins de raisin.

Masser le cuir chevelu 1 à 2 fois par jour pendant au moins 2 minutes. Procéder ainsi pendant plusieurs mois. Il y a pratiquement une chance sur deux que de nouvelles pousses de cheveux finissent par apparaître. Il faut simplement se montrer régulier et persévérant. Suivre les autres conseils ne fera qu’augmenter les chances, bien entendu.

 

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TOUT SAVOIR SUR L’ALCOOLEMIE

Posté par eurekasophie le 25 mai 2009

 

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BOIRE      alcool2.gif             OU voiture0.gifCONDUIRE……..

 

L’alcoolémie définit la présence d’alcool dans le sang. On peut la mesurer directement par une

 

prise de sang, ou l’estimer assez précisément sur l’air expiré grâce à l’éthylotest.

 

 

Contrôles de police ou de gendarmerie obligent, consommer de l’alcool, même en quantité modérée, peut déboucher sur un contrôle positif, à savoir une alcoolémie ( estimée sur l’air expiré) supérieure au seuil légal de 0,50g /litre. 

Rappelons que le taux délictuel au regard de la loi est fixé à 0,80 g / l. La loi prévoit alors une amende importante, de la prison et un retrait de permis prolongé.

 

 

À 0,02 GRAMME PRÈS !

 

A 0,49 g/l, il n’y a pas d’infraction , à 0,51, si. Une différence de 0,02 g d’alcool qui peut donc avoir des conséquences importantes, à plus forte raison autour de 0, 80 g/l, et qui correspond alors à un volume d’alcool très légèrement supérieur à ses capacités d’élimination – un quart de verre de vin supplémentaire est suffisant pour être dans …….le rouge – ou à un contrôle de l’alcoolémie effectué à un quart d’heure près, avant l’élimination des 0, 02 g d’alcool. Avant de consommer, mieux vaut donc bien connaître la  » cinétique » de l’alcool dans l’organisme, autrement dit son  » devenir » dans le temps  (absorption et élimination) ,et garder à l’esprit bien sûr que l’abus d’alcool est nocif pour la santé…………..

 

INÉGALITÉ

 

Nous sommes inégaux devant l’alcool. A dose consommée d’alcool égale, un homme grand et musclé, ou bien enveloppé, aura une alcoolémie moindre qu’une femme d’une taille moyenne et plutôt maigre, l’espace dit de  » diffusion » étant restreint. D’ailleurs, il existe un coefficient de diffusion de l’alcool dans l’organisme qui est fonction du sexe: 0,6 chez les femmes contre 0,7 chez l’homme.

 

ÉQUIVALENCES

 

Un verre de vin de 10 cl (verre ballon), un verre de bière de 25 cl, une dose de whisky, de pastis ou de digestif de 2,5 cl contiennent tous la même dose d’alcool, environ 10 g ( entre 9 et 12 g) . Ils font monter l’alcoolémie en moyenne de 0,20 g chez un homme de 70 kg et de 0, 30 g chez une femme de 50 kg . Attention, il s’agit des contenances et des doses délivrées dans les bars et restaurants. A moins d’avoir chez soi des becs doseurs verseurs et des verres ballon, il est donc difficile de bien maîtriser les quantités d’alcool effectivement délivrées lors d’un repas ou d’un apéritif car celui qui sert peut avoir  » la main lourde ».

 

ABSORPTION DE L’ALCOOL

 

CE QUI PEUT ACCÉLÉRER L’ABSORPTION

  • Etre à jeu.
  • Paradoxalement, consommer des boissons peu concentrées en alcool !
  • Boire des boissons sucrées ou gazeuses.
  • Boire des boissons chaudes.
  • Boire des prémix, très sucrés et gazeux, ou des punchs, expose donc à une absorption rapide de l’alcool. Il en est de même du whisky-coca !


CE QUI PEUT DIMINUER L’ABSORPTION

  • Les aliments, gras notamment.
  • Les aliments épicés.
  • Une gastrite.
  • Le tabagisme.

Quelques chiffres permettent de mieux comprendre le devenir d’un liquide alcoolisé. Il n’y a pas de digestion ( le tube digestif laisse passer l’alcool pur sans le transformer). Tout alcool bu est donc absorbé intégralement.

◊  L’alcool est absorbé à hauteur de 5 % au niveau de la cavité buccale. Une conséquence s’impose, goûter le vin sans le boire, et le laisser longtemps en bouche peut donc s’accompagner d’un passage d’alcool dans le sang !

◊  15 à 25 % de l’alcool est absorbé au niveau de l’estomac.

◊  L’intestin grêle absorbe la majeure partie de l’alcool, soit 75 % .

 

CINÉTIQUE

Le pic d’alcoolémie est maximum entre 15 à 30 min ( à jeun) et jusqu’à une heure après une ingestion d’alcool au cours d’un repas. Ces chiffres varient d’une personne à l’autre. L’organisme dégrade environ 0, 15 g d’alcool pur en moyenne (0,10 g à 0, 20 g ) par heure, soit l’équivalent d’un peu moins d’un verre chez l’homme. Le foie est le principal organe chargé de la dégradation de l’alcool (90 %). Bon à savoir: un foie malade ( par cirrhose, insuffisance hépatique, hépatite….) dégradera donc moins bien qu’un foie sain. Et ne comptez pas sur les autres modes d’élimination, marginaux. La participation gastrique est limitée. 10 % de la quantité d’alcool ingérée est éliminée sous une forme inchangée par la sueur (1 %), l’air expiré (1 à 5 %) et les urines (2 à 4 %).

 

PAS PLUS DE DEUX VERRES 

 

 alcool3.gif     La consommation de plus de deux verres de vin expose déjà à une alcoolémie supérieure au seuil légal de conduite fixé à 0,5 g. Une autre conséquence s’impose, une nuit de sommeil de 12 heures n’est pas suffisante pour écouler la totalité de l’alcool ingéré de façon massive la veille, de sorte qu’un contrôle de l’alcoolémie peut s’avérer positif à 10 heures du matin alors que toute consommation d’alcool a été arrêtée à 22 heures la veille ! 

 

FORMULE MAGIQUE

Si l’on connaît le nombre de verres ingérés (calibrés à 10 g d’alcool par verre) , son poids et le coefficient de diffusion selon le sexe (0,6 pour la femme, 0,7 pour l’homme) , une formule magique permet de connaître son alcoolémie (formule de Widmark) :

L’alcoolémie = quantité d’alcool absorbée en g / poids en kg X coefficient de diffusion. 

A titre d’exemple, un homme de 70 kg, qui consommerait deux verres de vin aura, à un moment donné, une alcoolémie de 20/70 X 0,7 soit 0,40 g/l ! 

 

PRISE DE SANG

L’alcoolémie s’effectue après une prise de sang veineux et l’utilisation d’un antiseptique non alcoolique sur la peau. Il ne faut donc jamais utilisé un coton à l’alcool à 90°!

 

DEGRÉ ALCOOLIQUE D’UNE BOUTEILLE 

Un litre de vin à 10 ° signifie que 10% du volume est constitué d’alcool pur, soit 10 centilitres (0,10 litre est de l’alcool pur). Sachant que la densité de l’alcool est de 0,8: Un litre de vin à 10 ° d’alcool contient donc 0,10 X 0,8 X 1 000 millilitres, soit 80 g d’alcool. Pour la bière à 4 °, c’est donc 40 g et le whisky, environ 400 g!!!

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CET ETE, CROQUEZ FUTE…..croquez varié !

Posté par eurekasophie le 15 mai 2009

 

 

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 veillez donc vos saladiers !
 

Passez aux salades colorées, croquantes, mélangées, fleuries….
 
 

Elles sont excellentes pour la santé. salade2.gif

 

 

 

Cette année, osez l’originalité. Mélangez feuilles, fruits, fleurs, racines, saveurs, textures, arômes, couleurs et faites de la salade un véritable art de l’assemblage culinaire.

Une diversité excellente pour votre santé: apports garantis en oligo-éléments et en vitamines.

Une diversité excellente pour la santé de votre jardin: risques parasitaires en baisse et pollinisation en hausse!

 

 

DES SALADES DE FEUILLES

 

Pour une salade de feuilles, jouez sur les contrastes: tendres ou croquantes, vertes classiques, unicolores ou multicolores, piquantes, douces, épicées…..tout est possible!

Le pourpier est à cultiver en priorité (pourpier doré ou pourpier d’hiver) : laxatif, diurétique, riche en vitamine A, en éléments minéraux et en oméga 3 , ses feuilles craquantes, juteuses et un peu acidulées font merveille dans un mesclun.

Parmi toutes les feuilles comestibles, en voici quelques-unes dont la texture et la saveur sont remarquable:

La tétragone cornue ou à tiges rouges (substitut de l’épinard) , la ficoïde glaciale, le cresson de para (brède mafane) , la roquette, les périlles, à la saveur exotique et épicée ( Britton, Tia Tao, pérille de Nankin) , la mélisse dorée, le chou Daubenton vert ou panaché, les capucines, la moutarde pourpre de Chine légèrement piquante, le basilic vert ou pourpre, l’arroche, l’ansérine du bon Henri, le cresson des jardins, le cresson alénois, le crambe (avec leur petite saveur de noisette, les pétioles jeunes sont excellents) , le pe staï, les jeunes feuilles de l’amarante de Chine, les feuilles de coeur de bettes de cardes (jaunes, rouges ou vertes) , les betteraves à feuilles (Bull’s blood) , la Mertensie avec son goût de l’huître, diverses coriandres, les menthes, l’immortelle des jardins avec ses petites feuilles en lamelles argentées (goût curry assuré) , le vert de la ciboulette, d’oignon, d’ail…….

 

DES SALADES DE RACINES ET DE FRUITS 

 

 

  • Du côté des racines: les carottes blanches, jaunes, bordeaux ou orange, les navets, le raifort, le céleri tubéreux (à petite dose) , le chou rave à retrouver, les betteraves(Albina vereduna, Tonda di chioggia) , les radis classiques, les radis noirs ( Red meat) , le panais, les crosnes crus, les ocas du Pérou……

Quelques bulbes ? Ajoutez des oignons doux. Les variétés oignons de Florence ou Toulouse sont idéales en salades.

 

  • Du côté des fruits ( au sens botanique du terme ! ) : les tomates de saison à utiliser sans modération, en variant couleurs, formes et tailles, les jeunes courgettes de certaines variétés ( Gold rush, par exemple) , les pâtissons en début de grossissement, les concombres ( Lemon, sikkim, white wonder) , les pois mange-tout, les haricots verts cueillis très tôt, les haricots kilomètres ( Vigna sesquipedalis) délicieux mais exigeant de la chaleur, les Physalis pubescens, les épinards fraise ( Chenopodium capitatum) dont le fruit a le goût de la betterave et l’apparence de la fraise, les poivrons, les piments doux, la poire-melon ( Solanum muricatum)…..

 

NE NEGLIGEZ PAS LES BASIQUES ! 

 

Les laitues offrent une belle diversité qu’il faut savoir exploiter. Cultivez différentes variétés et semez toutes les 3 semaines de mars à juillet.

 

  • Parmi les tendres: les laitues beurre, les laitues à couper (l’oreille du diable, par exemple, qui est rouge grenat) , les laitues grasses ( la sucrine, excellente !) , plutôt cultivées dans le midi.
  • Du côté des croquantes, les batavia, plus volumineuses.
  • Pour un petit mélange des deux, adoptez les romaines ou la Radichetta, laitue à couper un peu croquante et résistante à la montaison.
  • Les chicorées frisées ou scaroles se sèment à la plantation des tomates et se font blanchir en fin de croissance pendant une dizaine de jours, suivant le degré d’amertume recherché; seul inconvénient de ces salades: leur tendance à monter en graine.
  • La mâche ou doucette est une » ancienne mauvaise herbe » , bien vite adoptée pour sa saveur; peu exigente, elle est capable de supporter des hivers doux.
  • Le persil, ou plutôt les persils, se décline en  persil à feuilles plates, persil frisé, persil nain frisé et persil tubéreux ( celui-là est à semer en mars et donne des feuilles et racines savoureuses).
  • Les cerfeuils préfèrent la mi-ombre; le cerfeuil musqué qui se sème en automne est une vivace dont on consomme aussi les graines; le cerfeuil tubéreux, quant à lui, est une bisannuelle difficile à cultiver, dont on ne récolte quela racine, car les feuilles sont toxiques.
  • Le céleri branche peut s’utiliser en coupe comme le persil ( variété  » pipes creuses de malines ») ou sous forme de jeunes pousses à croquer (  » Tall utah ») .

 

FLEURISSEZ VOS SALADES

 

En toute saison, glissez quelques fleurs crues dans vos salades. Vous les trouverez dans votre jardin. N’hésitez pas à découvrir quelques  » sauvageonnes goûteuses »…..

 

 

  • Commencez au printemps avec la bourrache, les boutons de pissenlit, les fleurs délicates de la violette, celles des primevères, de la cardamine des prés, des coucous, de la roquette sauvage, de l’alliaire officinale.
  • Pour relever le goût, récoltez les fleurs blanches étoilées de » l’ail des ours, à mélanger avec le violet tendre de la ciboulette.
  • Donnez un petit ton oriental avec quelques fleurs d’oranger.
  • En été, vous n’aurez que l’embarras du choix. Faites le tour des aromatiques: les thyms, les basilics, les menthes, les sauges aux saveurs multiples, le romarin, la coriandre…….c’est presque inépuisable !
  • Les autres plantes ne sont pas en reste: les hémérocalles, les roses en petits fragments, les soucis bien connus, les pivoines qui le sont moins, les fleurs de capucine tubéreuse, de bégonia, de consoude. La fleur de céleri est plus douce que ses feuilles. Plus étonnantes, les fleurs de Yucca, d’Hostas ou celles de phlox, à réserver aux desserts.
  • En automne, mettez-vous à l’heure japonaise en utilisant les fleurs de chrysanthèmes: trempez-les une seconde dans l’eau bouillante salée pour les débarrasser de leur petite pointe d’amertume.
  • Adoptez le shiso ( Perilla nankinensis) : les fleurs sont légèrement épicées, tout comme les feuilles.
  • Pour donner un petit goût fruité aux salades, essayez quelques fleurs de sauges exotiques comme la sauge ananas ou la sauge dorisiana que vous cultiverez en serre ou en véranda.

 

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APRES LE SPORT…..

Posté par eurekasophie le 19 avril 2009

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Ne mangez pas n’importe quoi !

Il y a ceux qui courent le matin, celles qui nagent à l’heure du déjeuner, ceux qui filent à la salle de sport en sortant

du travail….Mais après, savez-vous que mettre dans votre assiette pour être en forme et

profiter au mieux de vos efforts ?

Je jou e au tennis le soir et je vais me coucher sans manger, c’est mieux pour ma ligne.sport13.gif

emoticone Sauter un repas incite l’organisme à stocker deux fois plus lors des repas suivants, même sans manger d’avantage. Qui plus est, s’il manque de calories, le corps ne récupère pas bien au cours de la nuit et, à force, le risque de tendinites et de claquages augmente. Si vous souhaitez perdre du poids, privilégiez simplement un menu sans féculents, à base de légumes, de protéines et de fromage blanc.

Je me rends à la salle de sport avant d’aller travailler le matin. J’y vais à jeun.

emoticone Bonne idée, surtout si vous pratiquez une activité cardio (vélo, course à pied…), car l’organisme pioche directement dans ses réserves. Ensuite, ne restez pas le ventre vide jusqu’au déjeuner, mais préparez-vous une collation à base de protéines ( fromage blanc, poulet, jambon), de glucides (fruits, pain), et n’oubliez pas de boire. Vous ne pouvez pas partir le ventre vide ? Prenez un petit déjeuner léger ( lait, muesli, fruit) et, après l’effort, un fruit du type banane.

Je sors de 2 heures de gym, j’achète un éclair au chocolat. Il sera brûlé dans la seconde, non ?

emoticoneAprès une activité cardio et pendant quelques heures, l’organisme consomme un peu plus de calories que d’habitude. Le gâteau sera donc mieux éliminé que par une personne sédentaire. Mais il restera tout de même un apport conséquent de sucres et de graisses. Mieux vaut vous laisser tenter par des fruits! En revanche, après des exercices de musculation, le corps ne brûle pas spécialement plus. Attention donc à ne pas craquer sur n’importe quoi.

Après mon footing du dimanche, je me sers une triple portion de rôti, c’est bon pour les muscles !

emoticoneLe corps ne métabolise pas plus de 40 g de protéines par repas, soit l’équivalent de 200 g de viande ou de poisson. En manger davantage ne fait que fatiguer le foie et les reins. En revanche, vous pouvez opter pour les pâtes ou le riz  » al dente » , le pain complet et les fruits, dont les sucres seront utilisés au cours de l’après-midi.

Je vais à la piscine à l’heure du déjeuner. Avant, j’avale des fruits et des biscuits protéinés.

emoticone Une pomme ou une poire et des biscuits protéinés (rayon diététique) vous aideront à tenir si vous avez faim. Mais évitez boissons sucrées et biscuits classiques, qui créent plutôt des hypoglycémies. En revenant au bureau, déjeunez d’un sandwich (poulet, thon ou jambon, plutôt au pain complet et sans mayo) ou bien des substituts de repas, en veillant à ce que l’apport ne soit pas inférieur à 600 Cal. C’est le minimum pour bien récupérer.

Je rentre à 22 heures après 2 heures de sport, je me fais une assiette de pâtes.

emoticone Il vous faut, au contraire, des légumes, dont les vitamines et minéraux vont compenser ceux perdus pendant l’effort. Ajoutez un peu de riz ou de pâtes « al dente » et des protéines (100 g de poisson ou de viande), indispensables pour reconstituer les muscles. En dessert, évitez les fruits qui apportent des sucres rapides (pas utiles pendant la nuit). Préférez un fromage blanc à 10 % ou un yaourt.

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JE FAIS COMMENT ?

Posté par eurekasophie le 16 avril 2009

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Toujours envie de sucré

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Je fais comment ?

Des barres chocolatées au bureau, des bonbons  au cinéma, des biscuits secs un peu n’importe quand……

C’est simple, dès qu’il y a du sucre, vous êtes au rendez-vous. Sauf qu’à force, votre balance commence à vous faire

 les gros yeux…..

Vous craquez pour des bonbons dans l’après-midi ou en soirée ? tiens donc, ne feriez-vous pas partie de ces femmes qui écartent soigneusement les féculents de leurs assiettes par peur de grossir ? Si c’est le cas, vous avez l’explication. Ne pas manger suffisamment de sucres dans la journée crée un besoin absolument normal de la part de l’organisme .

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Des organes comme le cerveau et les reins, ainsi que le système nerveux ont besoin de sucres. C’est impératif. Si vous sautez des repas, mangez à des heures irrégulières ou suivez un régime, ils risquent fort d’être en manque ! L’organisme cherche alors une source de sucres rapidement disponibles….et vous guide droit vers le distributeur de confiseries le plus proche. Réintégrez des sources de glucides dans vos menus: un peu de riz, de céréales ou de pâtes. Et vous verrez que tout ira beaucoup mieux.

Pas d’interdit, tout est question d’équilibre

Il se peut aussi que vous soyez incapable de résister à une barre chocolatée ou à des biscuits, tout simplement parce que vous adorez ça. Au lieu de les manger sans réfléchir, il est préférable de les inclure dans votre journée comme un acte alimentaire conscient. Un rocher praliné au chocolat, pourquoi pas……à la place du dessert, ou de la collation, à heure fixe, avec une grande boisson chaude. Mais pas dès que l’envie vous en prend !

Et si votre gourmandise vous fait prendre du poids, allégez le repas précédent ou le suivant en conséquence. Ce qui veut dire ? Zapper le pain pour saucer la vinaigrette des tomates ou choisir le bar grillé plutôt que les quenelles au brochet sauce Nantua.

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Simple gourmandise ou véritable dépendance ?           bonbon3.gif

            

bonbon7.gif D’autres pulsions sucrées peuvent venir d’un conditionnement psychologique. Elles s’observent chez les personnes qui, dans l’enfance, ont été habituées à recevoir un bonbon après une piqûre chez le médecin, ou un gâteau en récompense d’une bonne note. Chez eux, le sucre soulage réellement la douleur morale. Il faut alors trouver une autre source de plaisir (activité manuelle, sport, lecture…..) qui prendra la place de la friandise. Si la dépendance est trop importante et pose un vrai problème, la solution peut être une thérapie comportementale.

Testez votre dépendance au sucre .

Et sur vous, quelle est l’emprise du sucre? faites le test et déterminez votre profil.

Vous rentrez du travail, un peu énervée et fatiguée

un petit apéro-pistaches, pourquoi pas ? …………………0

vous ouvrez un paquet de biscuits…………………………..2

vous vous vautrez devant la télé ou vous

préparez le repas, ça vous détend……………………………….1

On vous propose un dessert

vous pouvez vous en passer et finir

sur le plat ou le fromage …………………………………………..0

vous choisissez plutôt un yaourt nature ou un fruit…..1

vous prenez forcément une pâtisserie ou un dessert

lacté (crème dessert)………………………………………………..2

Au petit déjeuner, vous êtes plutôt

brioche, pain de mie ou croissant, confiture

ou miel, chocolat chaud……………………………………………2

baguette, jambon, beurre, fromage…………………………0

thé ou café, céréales complètes et fromage blanc,

ou lait et pain complet………………………………………………1

Un carré de chocolat ?

noir à 70 % SVP !…………………………………………………1

non, merci. Mais un morceau de fromage,

je ne dis pas non …………………………………………………….0

avec des inclusions de caramel ou au lait. deux

carrés, c’est possible ? ……………………………………………..2

Pas le temps de déjeuner..

vous soupirez à l’idée d’avaler un sandwich

à la place d’un bon petit plat du jour………………………….1

chouette, c’est une bonne excuse pour manger

un paquet de Prince en entier !………………………………..2

vous allez chercher des sushis ou une salade

et vous mangez en travaillant…………………………………..0

Le repas a traîné la séance de cinéma va

commencer et vous n’avez pas encore pris de dessert.

aucune importance, vous n’en aviez pas

envie de toute façon……………………………………………….0

on prendra une glace au ciné……………………………….2

quelques minutes de regrets et puis

l’envie disparaît…………………………………………………….1

FAITES VOS COMPTES CI DESSOUS

FAITES LE COMPTE DE VOS POINTS

  • Entre 10 et 14 : vous êtes un véritable bec sucré ! Il faut tenter de réduire ces apports car les kilos en trop, voire à long terme le diabète, vous guettent. Limitez vous à une pâtisserie par semaine et déshabituez-vous progressivement du sucre superflu (dans le café, confitures, sauces….), pour retrouver les saveurs naturelles des aliments.

  • Entre 6 et 9 : vous aimez les bonnes choses, sucrées salées ! Vous ne refusez pas une petite pâtisserie, et vous appréciez de temps en temps un peu de confiture sur une tartine. Mais vous continuez à avoir une préférence pour les fruits et les produits laitiers plutôt nature en guise de dessert. Continuez comme ça!
  • Entre 0 et 5 : bec sucré, vous? pas le moins du monde! Bonne pioche: votre préférence pour le salé vous préserve des productions d’insuline anarchiques liées au sucre. Point faible: la quantité de lipides avalée. L’addition monte en effet très vite dès que l’on craque sur les fromages, viandes, sauces ou charcuteries. Gardez la main légère !

Quand le sucre console

Lorsqu’un aliment sucré est ingéré, une série de réactions chimiques se déclenche. Le pancréas sécrète de l’insuline, qui permet de faire pénétrer le sucre dans les cellules et ainsi de favoriser la pénétration de L- tryptophane au niveau du cerveau. Cet acide aminé s’y change en sérotonine, un neurotransmetteur qui crée une sensation de bien-être. En clair, quand vous avez le moral dans les chaussettes, l’organisme tente de vous le remonter en fabriquant plus de sérotonine. Il lui faut donc du sucre. Dans ce cas, une supplémentation de chrome ou de tryptophane peut vous aider à juguler ces envies.

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LE SYNDROME DU COLON IRRITABLE

Posté par eurekasophie le 7 avril 2009

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Que faut-il manger

pour soulager le syndrome

du côlon irritable ?

Le syndrome de l’intestin irritable ne se traite pas sans une assiette adaptée. Et les conseils classiques ne sont pas toujours les meilleurs..

Cap vers le bien-être digestif.

Vous avez mal au ventre, surtout après les repas, vous souffrez en alternance de diarrhées et de constipation, ça dure depuis que vous êtes ado ou jeune adulte , et les examens n’ont rien donné ? Les douleurs disparaissent généralement après l’évacuation des selles ou des gaz ? Votre ventre  » parle  » beaucoup (bruits divers) ? Les troubles peuvent survenir plusieurs jours de suite, puis disparaître pour quelques semaines avant de revenir vous torturer, sans raison apparente ? Et, si vous êtes une femme—ce qui est probable puisqu’elles sont deux à trois fois plus souvent victimes de ces troubles —vous avez des règles douloureuses ? Éventuellement, vous y associez une fatigue chronique ou une bibromyalgie ? Vous faites parties de l’immense famille des colopathes, autrement dit des personnes ayant maille à partir avec leur intestin. Non que ce dernier soit réellement malade, est plutôt hypersensible. La mauvaise nouvelle, c’est que les médecins ne vous considèrent pas réellement « mal portant(e) » , et que les moins psychologues d’entre eux concluent même à un trouble imaginaire:  » c’est dans la tête ». Charmant, et inexact, bien que, tout naturellement, vos maux finissent par altérer votre humeur et par vous mener parfois (mais c’est rare) à l’anxiété, voire à la dépression. Bonne nouvelle: les choses ne devraient pas s’aggraver, et vous pouvez même espérer de longues, très longues périodes de rémission (tranquillité) , si vous prenez soin de votre tube digestif.

La  » crise de larmes intestinales « 

Syndrome du côlon irritable. Ces quelques mots veulent tout dire: Syndrome = plusieurs symptômes. Côlon irritable = côlon hypersensible, mais pas réellement malade, contrairement, par exemple à la maladie de Crohn, où il existe une composante inflammatoire. Alors, comment apaiser ces « plusieurs symptômes » ? Certainement pas en alternant la prise d’antispasmodiques, d’anti-diarrhéiques, de laxatifs et d’antidépresseurs, comme on le voit encore aujourd’hui ! L’objectif est évidemment de réduire la sensibilité de ce pauvre côlon, ce qui remet bien des pendules digestives à l’heure, plutôt que d’essayer de faire taire, sans succès, un par un chacun des symptômes !Même si, parfois, l’un ou l’autre de ces médicaments s’avère utile, ils ne règlent pas le fond du problème. Seule l’assiette en est capable.

Fibres, probiotiques et  » bons  » gras

Pendant des années, les conseils nutritionnels donnés aux colopathes étaient globalement : » Ne mangez pas de fibres ». Soit très exactement, le contraire de ce qu’il faut faire. Mais en choisissant les bonnes fibres ! Retrouver le confort intestinal passe obligatoirement par un rééquilibrage de de la flore intestinale (forcément perturbée par l’hypersensibilité locale) et le ravitaillement des cellules par du carburant de choix, c’est-à-dire, en gros, des probiotiques (gentilles bactéries), des fibres (solubles, pas les insolubles, irritantes !) et des bons gras (oméga 3, naturellement anti-inflammatoire). Si vous prenez la peine de consommer ce trio à chaque repas, tout devrait aller mieux rapidement.

Comprenez bien que votre intestin est hypersensible, c’est un état: cela ne se soigne pas. C’est un peu comme d’être asthmatique ou spasmophile : une caractéristique; vous « êtes » comme ça. En revanche, vous pouvez espérer contrôler la situation, tout comme un spasmophile ou un asthmatique bien équilibré ne subit plus de crise dans l’année, ou seulement une ou deux ! Pour vous, c’est la même chose: il faut parvenir à cette paix du ventre, en adoptant les bons gestes et en s’y tenant au quotidien. De toute façon, vous vous sentirez tellement mieux que vous n’aurez pas envie de modifier vos nouvelles habitudes !

Stress et intolérances alimentaires

Les colopathes le savent: tout ce qui perturbe le tube digestif peut déclencher une « crise de larmes intestinales ». Le stress, par exemple, ou encore une intolérance alimentaire (au lait, au gluten….) augmentent les douleurs, mais ne provoquent pas de colopathie fonctionnelle. Ils ne font que l’aggraver, ce qui est déjà suffisant en soi. Alors soyez vigilant, tant sur le contenu de votre assiette que sur votre hygiène de vie en général. Ce sont deux armes très puissantes !

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À chacun ses symptômes…..

 » ça ressemble à des coliques: je me précipite aux toilettes, mais en fait ce sont souvent des fausses envies. »

 » Je sens mon intestin, il est présent, je ne peux pas dire qu’il me fasse vraiment mal, mais on dirait qu’il remue, qu’il prend trop de place. Alors que, par exemple, je ne sens pas mes poumons, sauf si j’y pense. Mon intestin a une vie propre. »

 » Il arrive que mes douleurs soient si aiguës que j’ai cru plusieurs fois que c’était l’appendicite ! »

 » Je suis tellement ballonnée, parfois, qu’on dirait une femme enceinte. »

 » Les gargouillis dans mon ventre, c’est surtout ça qui me gêne, parce que j’ai l’impression que ça résonne au bureau et que tout le monde les entend. »….

Carnet alimentaire

Inscrivez sur un cahier tout, absolument tout ce que vous mangez et ce que vous buvez, au moins pendant 15 jours, voire 1 mois. Laissez une place pour ajouter les jours et même les heures de « crise ». Vous pourrez ainsi déduire si certains aliments déclenchent systématiquement des douleurs. Si tel est le cas, il faudra bien sûr les éliminer, et les remplacer par un autre aliment de même catégorie pour ne pas déséquilibrer votre alimentation.

Par exemple, si les pâtes sont soupçonnées, passez les 15 jours suivants sans pâtes, que vous remplacerez par des lentilles ou des pois cassés, par exemple ( = digeste et sans gluten). Voyez si votre intestin les accepte.

Pour finir, 5 conseils pour réconcilier intestins irritables et végétaux:

  • Ne passez pas d’un régime « zéro fibre » à l’excès inverse.

  • Concombre et radis peuvent générer des ballonnements; vous pouvez passer le premier légèrement à la poêle.

  • Les crudités sont toujours plus digestes finement râpées, légèrement « cuites » dans leur assaisonnement. Nous savons tous que la salade croquante devient plus tendre lorsqu’elle est préparée et assaisonnée un peu à l’avance. C’est valable pour tous les végétaux.

  • Oignon, échalote, ail sont plus digestes cuits.

  • Les carottes, salades, courgettes aubergines, tomates (sans peau et sans pépins), asperges (non fibreuses) et haricots verts ne posent aucun problème digestif, mais apportent leur lot de fibres. Si votre intestin ne supporte décidément rien, il appréciera au moins ces légumes !

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TIS ‘ANNE

Posté par eurekasophie le 31 mars 2009

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phytotherapieplantesmedicinales2.jpgDans votre tasse…..phytotherapieplantesmedicinales2.jpg

POUR ALLAITER

Vous venez d’avoir un enfant et vous désirez l’allaiter. Il se peut que la fatigue, le stress ou l’anxiété vous donnent l’impression de ne pas avoir suffisamment de lait. Surtout ne vous découragez pas, un temps d’adaptation plus ou moins long est parfois nécessaire selon les mamans. Votre lait est le meilleur aliment que puisse trouver votre bébé et, de plus, il est chargé de vos propres anticorps qui aideront l’enfant à se défendre devant les multiples agressions auxquelles il devra être confronté. Alors, persévérez, votre corps va s’habituer au fil du temps et les petits désagréments du début vont disparaître. Mais quelques principes de bon sens sont à appliquer. Sachez que votre alimentation se doit d’être assez riche. Vous devez aussi boire abondamment, alors n’hésitez pas et profitez de ces quelques tisanes galactogènes.

LA CAROTTE SAUVAGE :D aucus carota

Plante sauvage de la famille des ombellifères, la carotte sauvage s’apparente à la carotte cultivée, la racine s’en distinguant par sa taille plus mince et sa couleur blanche. Ses feuilles sont velues et finement découpées et ses fleurs se réunissent en ombelles blanches au centre desquelles se distingue une fleur pourpre ou noire. Elle pousse dans les fossés, terrains incultes, prairies sauvages. Les fruits sont riches en flavonoïdes et en essence aromatique. Ils ont des propriétés digestives, carminatives et galactogènes.

Θ Infusion: dans une tasse d’eau bouillante, ajoutez une cuillerée à café de semences. Couvrez, laissez infuser 15 à 20 minutes et prenez-en 3 fois par jour.

LA PIMPRENELLE : Poterium sanguisorba

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Plante vivace des prairies humides, elle porte de longues feuilles dentées vert-gris qui encadrent une longue tige au sommet de laquelle trônent des pompons de minuscules fleurs pourpres. Elle referme une essence aromatique et des tanins. Les Anciens lui reconnaissaient une action favorisant la lactation.

Θ Décoction: dans un litre d’eau froide, jetez 30 g de plante fraîche et portez à ébullition. Diminuez la cuisson et laissez mijoter une quinzaine de minutes. Buvez le liquide obtenu dans la journée.

FENOUIL, CUMIN, ANIS ET ANETH

Ces quatre plantes font partie de la famille des Apiacées. Leurs fruits possèdent des propriétés communes. Outre leur action digestive reconnue, ils favorisent la montée de lait.

Le fenouil, Foeniculum officinale, est une plante vivace bien connue, aux tiges dressées d’un à deux mètres. Ses fleurs jaunes en ombelles fleurissent de juillet à septembre.

Le cumin, Cuminium cyminum, plante herbacée originaire d’Egypte, a une taille plus réduite, 50 cm, et ses fleurs en bouquets sont blanches ou rosées. Elle est abondamment cultivée en Allemagne et aux Pays-Bas.

L’anis, Pimpinella anisum, est familière de la région méditerranéenne. Ses tiges creuses ne dépassent pas 50 cm et ses feuilles sont constituées de trois folioles en dentelle.

Quant à l’aneth, Anethum graveolens, originaire des régions du Proche-Orient, elle ressemble beaucoup au fenouil, mais avec une stature moins imposante et une odeur anisée absente.

Θ Tisane:dans une tasse d’eau bouillante, ajoutez une cuillerée à café d’une semence de votre choix, couvrez, laissez reposer 10 minutes et buvez après les repas.

Θ Tisane (variante ): versez 15à 30 g de semences d’une des quatre plantes dans 1 litre d’eau bouillante. Couvrez, laissez infuser 15 minutes et prenez une tasse après chaque repas.

Θ Tisane de semences variées: mélangez en quantité égale des graines de cumin, des graines de fenouil et d’anis. Versez en une cuillerée à cafédans une tasse d’eau bouillante. Couvrez, laissez infuser 10 minutes et prenez-en 3 fois par jour après les repas.

Θ Décoction agrémentée par l’apport d’autres plantes: jetez dans 250 ml d’eau froide une cuillerée à soupe d’un mélange constitué de 25 g de semences de fenouil, 25 g de semences de cumin, 25 g de cônes de houblon, 25 g d’orties blanches et 50 g de galéga. Portez à ébullition et laissez cuire 2 minutes en couvrant. Stoppez votre gaz et laissez reposer encore 10 minutes. Buvez dans la journée.

Θ Tisane des 4 semences chaudes: préparez un mélange à parties égales de semence d’anis, de fenouil, d’aneth et de cumin. Dans un litre d’eau bouillant, versez 10 g de ce mélange, couvrez et laissez infuser 10 minutes. Buvez dans la journée, de préférence après les repas ou avant chaque tétée.

LE GALEGA: Galéga officinalis

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Plante vivace d’un mètre de haut, le galéga, aussi appelé faux indigo, se plaît dans les lieux frais, marais ou le long des fossés. Originaire d’Asie occidentale et du centre et sud de l’Europe, on peut le rencontrer dans les potagers où il est cultivé. De la famille des Fabacées ou légumineuses, il se caractérise par des feuilles composées aux nombreuses folioles, de couleur verte bleutée. Sa silhouette dense laisse apparaître des grappes de fleurs bleues de juin à septembre. Cette herbe était précieuse chez les nourrices, car elle augmentait leur production de prolactine et, à l’époque de la Renaissance, elle fut étudiée par un Allemand, Camerarius, qui devint célèbre après avoir prouvé ses propriétés galactogènes. Le galéga doit être utilisé avec précaution, les dosages ne doivent pas être augmentés sans un risque de toxicité.

Θ TISANE : jetez 20 g de fleurs séchées dans un litre d’eau bouillante. Couvrez, laissez infuser 10 minutes et prenez 3 tasses dans la journée.

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