LA RONCE

Posté par eurekasophie le 4 octobre 2008

ronce2.jpgronce1.jpg Les ronces sont un ensemble d’espèces du genre rubus.

 

  • NOMS COMMUNS :
    Aronce, Mûrier sauvage, Éronce, Mûrier de renard, Catimuron, Mûrier des haies.CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
    Tanins galliques et catéchiques.PARTIES UTILISEES :
    Les fruits, les feuilles, les jeunes pousses, les fleurs et les racines

UN PEU D’HISTOIRE :Une jolie légende italienne explique pourquoi ces épines sont si redoutables. Jadis les Ronces tenaient auberge, mais elles firent crédit à tant de voyageurs qu ‘elles durent fermer boutique. C’est depuis ce temps-là que, postées sur les chemins, elles accrochent tous ceux qui passent pour les faire payer comptant.Tout, en elle, paraît conçu pour griffer : ses tiges, ses feuilles, le pédoncule même de ses fleurs, sont armés d’aiguillons; elle envoie de véritables tentacules hérissés de pointes dans toutes les directions, comme pour ne laisser aucune chance à ses proies : malheur au gamin rêveur qui expose ses mollets nus à la caresse de cette furie végétale!

Mais aussi la ronce protège : elle offre un abri sûr aux petits oiseaux et aux lapins que les carnassiers traquent; et elle est pour ainsi dire l’«envoyée» de la forêt dans les terrains que nous ne cultivons plus : sous ses rameaux épineux, les petits arbres poussent sans crainte des herbivores; quand ils se sont développés, elle leur laisse la place, et s’en va conquérir de nouveaux espaces, active à se reproduire à coups de marcottages naturels (une tige se recourbe, prend racine, et donne naissance à un nouveau pied).

Mangez des « mûres » à volonté, au sucre, en confitures ou en sirops : c’est un aliment aussi délicieux que sain. Celles qui sont bien noires combattent la constipation, aident la digestion, combattent les inflammations de la bouche et de la gorge, et aident à la guérison des angines et des amygdalites.

Les autres parties de la plante ne sont pas moins actives (feuilles, jeunes pousses, fleurs et racines). Le médecin grec Dioscoride les conseillait déjà pour resserrer les organes trop distendus (intestin, utérus), pour consolider les gencives, pour soigner les ulcères et les vilaines plaies, pour calmer la douleur occasionnée par les hémorroïdes, et pour atténuer le désagrément des aigreurs d’estomac. Au Moyen Age, sainte Hildegarde ajoutait à cette liste d’indications la toux, les maux de gorge, les fièvres, les migraines et les rages de dents.

DESCRIPTION :La Ronce est un sous-arbrisseau dont les tiges, qui peuvent atteindre 4 mètres, sont couchées, rougeâtres, munies de nombreux aiguillons. Les feuilles, alternes, pétiolées, composées de trois à sept folioles, sont grandes, ovales, dentées, d’un beau vert dessus, cotonneuses dessous. Les fleurs, visibles de mai à août, assez grandes, blanches ou rosées, sont disposées à l’extrémité des rameaux

CULTURE ET RÉCOLTE :

Commune en Europe, la Ronce est le « poison » de tous les jardiniers. Si on y tient vraiment, on peut toujours la multiplier par les drageons.
Vous n’aurez aucune peine à trouver des ronces à deux pas des chemins de campagne… ou même en plein milieu, lorsqu’ils ne sont pas bien entretenus. Cueillez les jeunes pousses et les feuilles au printemps, les fleurs juste avant l’épanouissement, et faites-les sécher à l’ombre. Arrachez les racines en été. Cueillez les mûres, selon vos besoins, soit lorsqu’elles sont encore vertes, soit lorsqu’elles ont pris la jolie couleur sombre qui est la leur après s’être gorgées de soleil.

USAGES :La ronce est particulièrement efficace contre les diarrhées chroniques, les saignements et les hémorragies de toutes sortes, les plaies, la grippe, les maux de gorge, les angines et l’enrouement. En gargarismes, elle fait merveille contre les infections et les irritations des gencives. Elle est également efficace contre les maladies de la peau (dartres, acné, eczémas), les abcès, les furoncles. Elle est ,de plus, utilisée avec succès pour soigner des hémorroïdes et des pertes blanches.
Elle constitue enfin un bon traitement d’appoint contre la blennorragie.

INDICATIONS :- DIARRHÉES CHRONIQUES,
- ANGINE, GRIPPE ET ENROUEMENT,
- DARTRES, ACNÉ, ECZÉMAS, ABCÈS,
- HÉMORROÏDES ET PERTES BLANCHES.

Publié dans "R**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | 1 Commentaire »

if (typeof OA_show === "function") OA_show('b300'); // ]]> -->

LA REINE-DES-PRES

Posté par eurekasophie le 4 octobre 2008

reinedespres.jpg

Reine-des-prés
Filipendula ulmaria
Filipendula ulmaria
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Genre Filipendula
Nom binominal
Filipendula ulmaria

 

La reine-des-prés en feuilles

NOMS COMMUNS :
Spirée ulmaire, Ulmaire, Barbe de chèvre ou de bouc, Pied de bouc, Herbe ou fleur aux abeilles, Belle des prés, Vignette, Ormière, Herbe du pauvre homme.
CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
Glucosides, gaultérine, spiréine, héliotropine, vanilline et acide salicylique.
PARTIES UTILISEES :
Fleurs, sommités fleuries et racines.
UN PEU D’HISTOIRE :En écrasant une pincée de fleurs ou de feuilles, on perçoit une franche odeur de salycate de méthyle. L’huile essentielle élaborée par la plante en contient ainsi que de l’aldéhyde salicylique, qui constituent en grande partie l’action salutaire de la Reine des Prés. Un petit rappel de quelques faits touchant à la chimie et à la pharmacopée vous fera mieux saisir le mécanisme de cette action :   1) c’est dans l’oxydation de l’aldéhyde salicylique qu’en 1838 le médecin et pharmacologue italien Rafaele Piria a découvert l’acide salicylique ;   2) c’est à partir de cette acide salicylique que le chimiste strasbourgeois Charles-Fréderic Gerhardt a découvert en 1853 l’acide acétyl-salicylique, dérivé du précèdent, qui est le plus répandu de tous les médicaments puisque c’est l’aspirine;

   3) le nom même de ce médicament évoque les liens étroits qui le rattachent à la Reine des Prés car il lui a emprunté son appellation scientifique en passant de « spirée » à « aspirine ».

Le parfum suave et aromatique qu’exhale la plante la faisait jadis employer pour parfumer la bière, l’hydromel, ou le vin, auxquelles elle communiquait une très fine saveur de malvoise, ce célèbre vin grec au goût de Muscat.
Elle passait pour être sudorifique, cordiale, vulnéraire et détersive autrefois, mais elle ne semble pas avoir était utilisée par les Anciens, et fort peu par les médecins du XVIIé et XVIIIé siècle.
C’est seulement vers 1850 que ses propriétés antirhumatismales et diurétiques ont été remises en lumière par l’abbé Obriat, un curé de Haute-Marne, qui fit connaître les succès qu’il en avait obtenus dans le traitement des hydropisies. Teissier, médecin de l’Hotel-Dieu de Lyon, ayant eu connaissance de ses succès se livra à des expériences qui démontrèrent à l’évidence les propriétés particulièrement diurétiques de la plante.

CULTURE ET RÉCOLTE :Vous pouvez évidemment, si vous le désirez, planter la reine-des-prés au jardin; elle se multiplie fort bien par éclats de souche, et n’exige que deux choses : beaucoup d’eau et un peu d’ombre.
Cueillez la reine-des-prés au début de la floraison, en juin-juillet, dans les prairies inondées, au bord des sources, près des rivières, etc. Les racines sont actives, de même que les feuilles (plus faiblement), mais les fleurs ont un parfum si suave que ce sont elles que je vous conseille de récolter en premier. Coupez les grandes « queues fleuries » de la plante à mi-hauteur, et faites-les sécher dans votre grenier, accrochées au plafond la tête en bas.USAGES :

Les sommités fleuries renferment un ensemble de composants dont des flavonoïdes et autres hétérosides phénoliques. Ils confèrent a la reine des près des propriétés anti-inflammatoires puissantes utilisées dans le traitement des rhumatismes articulaires chroniques et de l’arthrose. L’ulmaire ou spirée (autres noms de la reine des près) renferme des dérivés salicylés qui ont la propriété d’abaisser la fièvre.
Ils ont une action anti-inflammatoire et antalgique a la fois douce, progressive et parfaitement bien tolérée.

Une étude menée en 1989 contre placebo a montré que la reine des près constitue, en association avec le cassis, un traitement de fond efficace de la maladie rhumatismale chronique. ceci d’autant plus qu’elle est parfaitement bien tolérée Elle diminue de façon appréciable ou supprime même la prise d’antalgiques classiques. qui sont toujours agressifs pour l’organisme à long terme. La plante est aussi un bon diurétique qui est utilise dans les cures d’amincissement pour favoriser l’élimination rénale de l’eau et résorber les œdèmes ou la composante douloureuse est souvent présente.

INDICATIONS :- CELLULITE,
- TRATEMENT DE FOND DES RHUMATISMES CHRONIQUES,
- ARTHROSE,
- ŒDÈMES,
- FIÈVRE.

Publié dans "R**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | 3 Commentaires »

LE RAIFORT

Posté par eurekasophie le 4 octobre 2008

raifort1.jpgRacines de la plante de raifort

  • Raifort vient du vieux français « raiz fors » qui signifie racine piquante.
  • Le raifort est parfois appellé « moutarde des Allemands » car ce sont les allemands qui avaient introduit cette plante en France.
  • Le raifort n’est guère plus cultivé en France ou l’on utilise plutôt la moutarde.

Le raifort…..la pénicilline du jardin.

Raifort
Armoracia rusticana
Armoracia rusticana
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Capparales
Famille Brassicaceae
Genre Armoracia
Nom binominal
Armoracia rusticana
G.Gaertn., B.Mey. & Scherb., 1800

Manger du raifort est très sain. On parle souvent du raifort comme de la pénicilline du jardin. Saviez-vous que le raifort est l’un des aliment les plus sain ? Le raifort a une double contenance en Vitamine C, comme le citron et contient aussi les vitamines B1, B2 et B6, tout comme bon nombre de sels minéraux (magnésium, calcium, phosphore, fer…) des substances antibiotiques (allicine et sinigrine).Le raifort facilite la digestion et la circulation sanguine, tout en régulant la tension. Le raifort fortifie les défenses immunitaires et protège des refroidissements (NDA :c’est peut-être pour celaqu’il se trouve dans les assiettes des alsaciens durant les rudes périodes hivernales ?) Le raifort en application externe aide contre les rhumatismes, ichias et les piqûres d’insectes.Coutume allemande : si vous avez mal à la tête, prendre un peut de raifort râpéet respirer les vapeur jusqu’à devoir éternuer !

Le raifort vous aide à rester en bonne santé tout en mangeant

Si vous essayer de perdre du poids, soyez sûr que le raifort ou la moutarde soient sur votre liste de commissions. En effet, ces condiments ont eu récemment une très bonne note du NHLBI (National Heart, Lung and Blood Institute), l’institut de la santé public aux États-Unis. Ils ont été très bien notés pour leurs saveurs et leur faible contenance en graisse

 Le raifort et la moutarde préviennent contre les bactéries nocives.

La prochaine fois que vous manger du raifort, vous ne relevez pas seulement la saveur de votre plat, mais vous prévenez aussi contre des maladies dues à l’alimentation. Le raifort et l’huile de moutarde protègent contre la Listeria, E. coli, Staphyloococcus aureus et d’autres pathogènes alimentaires. La raison : Le raifort et l’huile de moutarde contiennent un purgeant chimique appelé allylisothiocyanate (AITC). L’huile de moutarde a 93% AITC, et le raifort 60% de cet ingrédient.


 

Publié dans "R**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | Pas de Commentaire »

LE RADIS ROSE

Posté par eurekasophie le 4 octobre 2008

radis1.jpgradisnu11.jpggifemoticone20531.gif

Radi(s)calement bons

La valeur énergétique du radis est très faible, il a un apport calorifique de l’ordre de 20 pour 100 grammes. Ce qui n’est pas forcément le cas de ces accompagnateurs les plus courants (pain et beurre par exemple).

 Pour 100 g net : 20 kcalories. Glucides = 3,5 g ; Eau = 94 g ; Fibres = 1,5 g ; Vit. C = 25 mg ; Vit. B1 = 0,03 mg ; Vit. B2 = 0,03 mg ; Vit. B3 = 0,25 mg ; Vit. B5 = 0,18 mg ; Potassium = 255 mg ; Soufre = 38 mg ; Calcium = 34 mg ; Fer = 1,8 mg.

 Le radis est riche en fibres, en minéraux (potassium, calcium, fer …) et en vitamines : B et notamment C (de l’ordre de 30 % du besoin quotidien), ce qui le classe comme un antiscorbutique de première force. Les pigments rouges du radis – anthocyanes – entrent dans la composition du « facteur vitaminique P », qui améliore l’action de la vitamine C et joue sur la résistance des capillaires sanguins.

 La saveur « piquante » du radis, plus ou moins bien appréciée, est dûe à des substances soufrées (en particulier les gucosides). Ces composés stimulent l’appétit (apéritif on disait !) et la digestion.

 Bourrés de sels minéraux, entre autres iode, magnésium et soufre, on recommande les radis contre la fatigue, la dépression, les toux rebelles, la lithiase biliaire, les dyspepsies, l’insuffisance hépatique, la goutte, les rhumatismes et les arthrites chroniques…  Eh bien !.

 Traditions populaires

 Si on souhaite l’utiliser comme médicament : le radis est connu pour lutter contre la nervosité et fortifier les dents, les ongles et les cheveux.

 Problèmes de foie les lendemains de fête ? Rien de tel qu’une cure du jus de radis noir pour nettoyer les voies biliaires et la vésicule, à raison de 2 fois par jour un demi-verre avant les repas principaux.

Ce même sirop de radis noir peut s’attaquer à des toux rebelles, elles ne résisteront pas.

Pour fabriquer le susdit sirop : peler légèrement les radis noirs, les couper en rondelles et les mettre en couches alternées avec du sucre candi dans un saladier. Au bout de vingt-quatre heures, récolter et filtrer le sirop obtenu.

 On peut parfaitement faire une cure de radis en jus ou simplement crus, au printemps, en guise de dépuratif, pour éclaircir le teint et reprendre de nouvelles forces. Chaque jour, en entrée, à midi et le soir, mangez une dizaine de radis râpés, coupés en fines rondelles ou entiers, en les mâchant consciencieusement.

 Dans la joie et la bonne humeur

 Le radis occasionne parfois des blurps (renvois en langage scientifique). Cet effet pourra être supprimé en mangeant les radis pelés. Ce qui laisse environ 1/3 de déchets.

 Jusqu’au bout des fanes

 Les fanes de radis sont riches en provitamine A, en acide folique, en vitamine C et en fer. Donc, ne pas hésiter pas à manger les tiges vertes des radis (très frais) ou à utiliser leurs feuilles en soupes ou potages.

Velouté de fanes de radis

J’ai découvert cette soupe chez ma mère, il y a fort longtemps déjà et je l’ai trouvée super bonne. Cela consiste à réaliser un velouté à partir des feuilles de radis, chose à laquelle je n’aurais jamais pensé à l’époque. Dorénavant, je garde les feuilles et jette les radis (je déconne).

Donc voici comment on réalise cette bonne petite soupe :

Ingrédients (3-4 personnes)

-les feuilles d’une botte de radis
-un oignon ou deux échalottes
-un filet d’huile d’olive
-une grosse patate
-75 cl d’eau

Préparation :

Laver les fanes de radis, émincer l’oignon, le faire revenir avec le filet d’huile d’olive dans une casserole. Ajouter les fanes de radis et laisser mijoter à feu doux.
Eplucher la pomme de terre, la couper en tranches, les mettre dans la casserole et verser 75 cl d’eau. Saler, poivrer et laisser cuire à feu doux jusqu’à ce que les pommes de terre deviennent tendre (au bout d’une demi heure environ).
Laisser refroidir et passer soit au mixer soit au moulin à légumes, vous obtiendrez un bon velouté onctueux. Rectifier l’assaisonnement et réchauffer quelques minutes sur feu doux.

Publié dans "R**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | 3 Commentaires »

12
 

Quantum SCIO |
Le Mangoustan |
actumed |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Violence conjugale
| Psychothérapeute PAU
| Soleil levant