LA PRIMEVERE ….

Posté par eurekasophie le 14 février 2009

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La primevère dans les prés ou dans votre assiette !

minifleursdeprimevereoucoucou153.jpgLa primevère (primula veris), aussi appelée coucou, est l’une des premières fleurs du printemps. En ce moment, on trouve les primevères en abondance dans la nature verdoyante d’Auvergne, où mêlées aux fleurs de pissenlit, elles nous gratifient de superbes prairies vertes et jaune… Ce que l’on sait moins, c’est que, tout comme la fleur de pissenlit, la fleur de la primevère est comestible. confit.jpgHistoriquement, dès le XIIème siècle, Sainte Hildegarde la préconisait comme remède à la mélancolie. Plus près de nous, on sait que les fleurs de primevères ont des vertus adoucissantes et calmantes. Ainsi, elles sont utilisées dans des mélanges pectoraux.
Une bonne occasion de redécouvrir la primevère est de goûter au
confit de fleurs de primevère des confitures Floranne : c’est original, et bon pour le moral et la gorge !A commander sur Testadaz
Confit de fleurs de primevères
Confit de fleurs de pissenlit

Gâteau aux primevères

frise1.gif1 belle poignée de fleurs de coucou
250 g de biscuits à la cuillère
1 pot de crème fraîche
6 oeufs
1 cuillère à soupe d’eau de rose
5 cuillères à soupe de sucre

frise1.gif

Pasez les fleurs de coucou (primevère haute, jaune, mais d’autres pourront convenir) à la moulinette électrique. Ajoutez à cette pâte les biscuits à la cuillère émiettés.

Mélangez le tout très soigneusement (au mixeur au besoin). Versez dans un saladier, incorporez la crème fraîche, l’eau de rose et les jaunes d’oeufs.

Battez les blancs en neige en y ajoutant graduellement les cuillerées de sucre jusqu’à obtenir une meringue ferme.

Vous la mélangerez délicatement, à la fourchette, à la pâte de fleurs.

Versez le tout dans un plat préalablement beurré. Faites cuire au bain-marie, à four moyen 1/2 h.


Avant de servir, saupoudrez de sucre glace et décorez avec quelques fleurs fraîches .

Une recette de Clotide BOISVERT

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LA PAPAYE

Posté par eurekasophie le 13 février 2009

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Nom latin :  Carica papaya
   Famille : Caricacées 

  
   Le papayer est un arbre tropical à port de palmier qui peut atteindre jusqu’à 10 m
   de hauteur, à croissance très rapide et qui meurt au bout de 4 ou 5 ans. Le tronc
   charnu, plein et solide à la base, tendre et spongieux au sommet, à l’écorce verdâtre
   revêtue d’une pellicule couleur cendre marquée de cicatrices (vestiges de feuilles
   mortes), ne porte aucune branche mais seulement une couronne de grandes et larges
   feuilles vertes longuement pétiolées et palmatiséquées (en forme de main ouverte).
   Le papayer est dioïque, c’est-à-dire que ses fleurs mâles et femelles poussent sur
   des pieds différents, elles naissent toutes les deux sur le tronc à l’aisselle des feuilles,
   les mâles de couleur verdâtre forment des grappes pendantes, et les femelles se
   présentent par groupe de 2 ou 3, avec 5 pétales d’un blanc crème, qui donnent
   naissance aux fruits. Les fruits (papayes) sont des grosses baies charnues (vertes à
   la naissance et jaunes vif à maturité) en forme de courge ou de melon, à pulpe
   juteuse orangée aromatique et très sucrée, contenant de nombreuses graines noires
   et brillantes. Toute la plante (feuille, fruit et graine) contient un suc laiteux.

   Le papayer, originaire de l’Amérique centrale et du Sud, pousse – ou est cultivé -
   dans les terrains légers de toutes les régions tropicales du monde.

 papaye3.jpg

PRINCIPES ACTIFS MAJEURS —  

      Le suc de papayer contient essentiellement des enzymes protéolytiques : la papaïne I ou papaïne
   proprement dite, et la papaïne II ou chymopapaïne, protéases qui dégradent les protéines en peptides puis
   en acides aminés.
 LA PAPAYE dans   PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES ESSENTIELLES —
 
      Le suc de papayer possède surtout des
propriétés :

   digestive avec une meilleure digestion des protéines ;
   • anti-inflammatoire (fibrinolyse) et anti-œdémateuse ;
   • protéolytique qui accélère le fractionnement des protéines en acides aminés, favorisant ainsi leur
      digestion ou leur élimination quand elles sont anormalement accumulées au niveau de certains tissus (fibres
      de collagène de la
cellulite en particulier).
 ptipot1 dans Mon repertoire des plantes les moins usitees  INDICATIONS PRINCIPALES —

      Actuellement, le papayer est principalement utilisé :
  1) En général : 

   • Pour favoriser la digestion.
   • Pour faciliter la résorption des hématomes et des œdèmes localisés en pathologie traumatique ou
      post-opératoire. 


  2) En particulier :

   • Sphère digestive : Insuffisance digestive et digestions lente ou difficile liée à des troubles de
      sécrétion des sucs digestifs.
   • Autres sphères :
Surcharge pondérale – État pléthorique – Cellulite.
 ptipot1  FORMES D’UTILISATION —

    Les formes habituelles d’administration de la papaye en phytothérapie contemporaine sont la
poudre
    totale
sèche (micronisée, et de préférence cryobroyée) en gélules qui représente le totum végétal du suc
   du fruit ou de la feuille dans toute son intégrité et toute son intégralité, et l’extrait sec (souvent sous
   forme de nébulisat) également en gélules.
   Il est également utilisé dans de nombreuses préparations magistrales associant diverses autres plantes
   complémentaires (surtout aujourd’hui sous forme de mélanges de poudres totales ou d’extraits secs en
   gélules) choisies et prescrites en fonction de chaque malade par les médecins phytothérapeutes.    Le suc de papayer existe enfin sous forme de quelques spécialités pharmaceutiques phytothérapiques
   répondant à ses indications (seul ou en association avec d’autres plantes aux vertus complémentaires) :
   Papaïne Trouette-Perret* – Phytescens F31 Digestion* – Titrex Papaye* - etc.

 ptipot1  POSOLOGIE MOYENNE —      Les doses moyennes journalières à prendre pour les différentes formes habituelles d’utilisation sont les
   suivantes :
   Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1,5 g à prendre avec un verre d’eau en deux prises :
      matin et soir entre les repas. 

   • Extrait sec (nébulisat) en gélules : 400 mg à prendre avec un verre d’eau en deux prises : matin et soir
      entre les repas. 

      La durée du traitement – sous ces formes et à ces doses – est éminemment variable en fonction des
      troubles à traiter et de leur importance. En règle générale, il doit être poursuivi jusqu’à disparition – ou
      nette amélioration – de ceux-ci. 

   • Préparations magistrales médicales : Suivre strictement les indications mentionnées sur l’ordonnance
      par le médecin traitant.

   • Spécialités pharmaceutiques : Suivre les recommandations d’utilisation du laboratoire quant à la dose, la
      durée du traitement et – pour les enfants - l’âge à partir duquel la spécialité peut être prise.

 ptipot1  REMARQUES IMPORTANTES —   Les feuilles du papayer sont traditionnellement utilisées dans les régions tropicales pour envelopper la
   viande qu’elles attendrissent ainsi en quelques heures.
   — Le fruit – la papaye - très riche en vitamine C et provitamine A (qui se transforme en vitamine A dans
   l’organisme) a été préconisé récemment par le Professeur Luc Montagnier (découvreur du virus du SIDA)
   dans sa version fermentée qui permettrait de l’enrichir encore davantage en composés antioxydants qui
   luttent contre la formation en excès de radicaux libres, c’est-à-dire de substances toxiques qui accélèrent le
   vieillissement des cellules de l’organisme en favorisant de nombreuses pathologies, et qui aurait également la
   propriété de stimuler le système immunitaire, augmentant ainsi nos défenses naturelles. Selon le
   Pr. Montagnier, l’extrait de papaye fermentée présenterait un grand intérêt dans toutes les maladies
   entraînant un stress oxydatif, notamment  en complément des traitements de la drépanocytose, du Sida et
   même du cancer, maladies dans lesquelles des résultats positifs encourageants ont été obtenus, ainsi qu’en
   prévention de nombreuses maladies liées à l’âge. Il reste toutefois difficile actuellement d’affirmer quoi que ce
   soit dans l’attente d’études scientifiques plus poussées et plus nombreuses.

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AVEZ-VOUS pensé à la pensée ?

Posté par eurekasophie le 7 février 2009

 

LA PENSEE SAUVAGE

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La pensée sauvage nettoie le sang en profondeur

Traditionnellement la pensée sauvage était utilisée pour les maladies de peau et notamment comme dépuratif à visée dermatologique. Aujourd’hui, les phytothérapeutes la recommandent chaque fois qu’il est nécessaire de stimuler les fonctions d’élimination et faciliter ainsi le drainage des déchets et toxines de l’organisme.

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Dépurative et anti-inflammatoire

La pensée sauvage possède des propriétés dépuratives, diurétiques, laxatives, calmantes et cicatrisantes par voie externe. La partie aérienne fleurie de la pensée sauvage contient essentiellement des saponosides et des flavonoïdes auxquels elle doit ses propriétés diurétiques et dépuratives, des dérivés salicylés, notamment du salicylate de méthyle, qui lui confèrent ses vertus cutanées en usage externe, des mucilages qui facilitent le transit intestinal et enfin des tanins.

Elle est en particulier prescrite pour la sphère cutanée car c’est une bonne plante de drainage de la peau. À ce titre, elle est indiquée pour les problèmes d’acné, de psoriasis, de dartre et d’eczéma. Anti-inflammatoire (elle est recommandée contre les hémorroïdes et les phlébites), elle est diaphorétique (favorise la transpiration) et anti-prurigineuse (soulage le prurit, un trouble fonctionnel des nerfs de la peau qui produit des démangeaisons). Réputée anti-allergique, la pensée sauvage est de plus en plus prescrite par les phytothérapeutes comme antihistaminique. Laxatif léger, elle serait efficace sur la sphère digestive en cas de constipation fonctionnelle légère.

Pensée sauvage, mode d’emploi

Interne

  • Infusion : 30 à 40 g de fleurs séchées pour 1 litre d’eau, durant 10 minutes. En boire 3 tasses par jour loin des repas.
  • Décoction légère : 5 à 10 g de fleurs séchées pour 1 litre d’eau, laisser tremper à froid pendant 4 ou 5 minutes, porter à ébullition et laisser infuser pendant 10 minutes. En boire 3 à 4 tasses par jour entre les repas.

Externe

  • Utiliser l’infusion ou la décoction pour nettoyer la peau ou en compresses en cas de dermatoses.

Remarque importante : à haute dose, la violette sauvage peut provoquer des éruptions cutanées. Ne pas donner aux jeunes enfants. En cours de traitement, la plante communique aux urines une odeur fétide dont il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

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PILOSELLE

Posté par eurekasophie le 4 février 2009

Piloselle
Hieracium pilosella
Hieracium pilosella
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Genre Hieracium
Nom binominal
Hieracium pilosella
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Références
Tela Botanica 33796
PILOSELLE  dans
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La Piloselle ou Épervière piloselle (Hieracium pilosella) est une plante vivace du genre des Épervières et de la famille des Astéracées (ex Composées-Chicoracées), commune sur les sols arides et pauvres. Elle contient des substances antibiotiques et diurétiques.

Hieracium dérive du grec ancien Hierax, épervier, en raison d’une croyance populaire qui voulait que ces oiseaux en buvaient le suc afin de fortifier leur vue. Selon G. Bauhin, le nom de Pilosella remonte à la fin du Moyen-Âge et se rapporte aux nombreux poils dont la plante est revêtue.

Sommaire

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Noms vernaculaires

Français : Épervière piloselle, Piloselle, Oreille de rat, Oreille de souris, Piloselle de rat, Herbe à l’épervier, Veluette.

  • Allemand : Habitchskraut
  • Anglais : Mouse-ear, Hawkweed
  • Italien : Pelosella
  • Espagnol : Velosilla

Description

Petite composée vivace et acaule, (difficile à distinguer parmi la dizaine d’autres épervières médicinales au sein de la centaine d’espèces que compte le genre), généralement de 10 à 15 (rarement 30) centimètres de haut, présentant autour de son pied des rejets allongés qui portent des feuilles oblongues, entières, grisâtres dessous, hérissées de longs poils sétiformes, appliquées sur le sol, et qui finissent par s’enraciner pour donner de nouvelles rosettes de feuilles.

Comme les autres épervières, les fleurs sont jaunes, les fruits, brusquement tronqués au sommet sous l’aigrette sessile, sont d’un blanc roussâtre à grisâtre, leurs réceptacles sans paillettes ni soies, et leur involucre floral à bractées nombreuses et inégales.

  • Fleurs jaune clair, ligulées, en capitule solitaire dressé. Involucre et pédoncule floral velu, sans feuilles. Floraison de mai à septembre.
  • Fruit en akène blanc grisâtre, surmonté d’une aigrette simple, molle et soyeuse, composée de soies d’égale longueur.
  • Souche horizontale, à stolons aériens et feuillés.
  • Saveur amère et très astringente.

Habitat et répartition géographique

Très commune dans toute Europe (sauf dans la région méditerranéenne où elle est rare et dans la zone arctique) et l’Asie occidentale, jusqu’à 3000 m : sur les sols secs, dans les landes à bruyères, les remblais et les clairières, sur les rocailles, dans les tourbières.

Usage médicinal

Au moyen âge, la piloselle épervière servait à prédire la guérison ou la mort des malades. La sainte abbesse Hildegarde fut la première à la mentionner au XIIe siècle. Depuis, son usage médicinal pour fortifier la vue et guérir les blessures s’est conservé dans les campagnes.

La pharmacologie moderne lui reconnait les propriétés suivantes : anti-infectieuse, astringente, chologogue, apéritive, dépurative, vulnéraire, détersive et diurétique.

Le suc frais réduit les brucelloses humaines et animales, ainsi que la fièvre de Malte. Réduite en poudre, son astringence est utilisée comme anti-hémorragique, notamment pour arrêter les saignements de nez.

Analyse chimique et toxicité

La plante renferme, outre le mucilage, tanin, résine et manganèse :

  • -des flavonoïdes (lutéoside…) responsables de l’action diurétique,
  • -des glucosides (glucoside-ombelliférone…) qui peuvent avoir une action antibiotique( inhibent les brucellas) due à l’ombelliférone libérée.
  • -des acide phénols (acide caféique et chlorogénique) qui possèdent un pouvoir antibactérien, pouvant nuire à d’autres plantes ou au développement des truffes, par exemple.

Références

HAAG-BERRURIER, Recherches phytochimiques sur la piloselle. Thèse pour le doctorat de pharmacie, Strasbourg 1964.

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LE PLANTAIN

Posté par eurekasophie le 28 janvier 2009

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Le plantain

 

 

 

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Cette modeste plante que l’on trouve dans les pelouses ou les prairies, guérit de nombreuses affections. Le plantain se caractérise par une hampe florale (de 10 à 50 cm) sortant d’un bouquet de feuilles épaisses, avec de grosses nervures qui partent de la base. Le grand plantain (Plantago major) a des feuilles larges et des fleurs allongées. Le plantain lancéolé (ou petit plantain ou herbe à cinq coutures) a des feuilles allongées (en forme de lance) et des petites fleurs au bout des tiges. Quant au plantain moyen (ou langue d’agneau), il possède des feuilles plutôt rondes et des fleurs crème à étamines violettes alors que leurs cousines sont verdâtres ou brunâtres et inodores.

Considéré jusqu’au début du XXème siècle, comme une plante médicinale majeure, le plantain est aujourd’hui passée de mode. Pourtant, cette fleur très commune mériterait qu’on s’intéresse de nouveau à elle ! Car elle est aussi efficace pour calmer la toux ou stopper une grippe que pour lutter contre la constipation.

Des études scientifiques convaincantes

 

Les constituants du plantain (pectine, aucubine, ampigénine, flavonoïdes, tanins, soufre, calcium, fer, phosphore, mucilage…) en font une plante aux très nombreuses indications, utilisable aussi bien en interne qu’en externe. Pour les amateurs de chimie pharmacologique, précisons que l’aucubine accélère l’élimination par les reins et possède des propriétés antimicrobiennes ; l’ampigénine est un anti-inflammatoire et les mucilages freinent l’appétit et activent le transit intestinal… Le plantain est aussi concentré en vitamines du groupe B (B1, B2 et PP) et en vitamine A. Plusieurs études scientifiques ont confirmé les bienfaits du plantain. Ainsi en 1980, des médecins allemands avaient administré pendant 10 jours une préparation à base de plantain à 593 personnes souffrant d’infections respiratoires aiguës : leurs symptômes — et notamment la toux — avaient significativement diminué.

On l’utilise en usage interne dans les cas suivants : purificateur du sang, des poumons et de l’estomac, en cas de faiblesse générale, de retard de développement infantile ( comparable à l’huile de foie de morue), bronchite chronique, tuberculose, pharyngite, laryngite, asthme pulmonaire, maladie du foie et de la vessie, néphrite.

En usage externe comme cicatrisant, en cas de conjonctivite, de gingivite, de piqûres d’insectes, de morsures de vipère

Voici une recette de Maria Treben :

Préparer une tasse d’eau froide avec une tanche de citron, une cuillère de sucre candi brun, laisser bouillir, retirer du feu et ajouter une cuillère de plantain. Laisser infuser une demi-minute. Boire par gorgée aussi chaud que possible. Dans les cas graves, la tisane doit être préparée fraîche 4 à 5 fois par jour.

Recette du SIROP DE PLANTAIN :

Mettre une couche de feuilles fraîches, puis une couche de sucre dans un bocal en verre bien fermé. Au bout de quelques jours, lorsque le sirop apparaît, laisser soit au soleil, soit près d’une source de chaleur. Ensuite, il faut le faire bouillir et le mettre dans des bouteilles hermétiques.

Autres usages, en cuisines:

  • Si vous récoltez des feuilles encore jeunes (avec l’âge, leurs grosses nervures deviennent coriaces), vous pourrez les déguster coupées en fines lanières ou hachées grossièrement, dans d’excellentes salades, seules ou en mélange.
  • Les feuilles cuites deviennent un légume vert d’appoint pour le moins original dans la préparation de potages riches en vitamines et minéraux.

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LA PASSIFLORE

Posté par eurekasophie le 28 janvier 2009

passifl2.jpg                                                                        passiflore1.jpg                                      

 

Passiflore

 

                                                                                                                                               passiflore.jpg

La beauté de cette plante l’a rendue très populaire. Elle est native de toute l’Amérique, du Nord au Sud. Même si elle est surtout une plante tropicale, quelques-unes de ces 400 espèces s’adaptent très bien aux climats froids. Reconnue pour ses propriétés sédatives et antispasmodiques, elle ne fait cependant pas dormir ou perdre la concentration durant le jour, agissant alors comme un relaxant. Plus forte que la camomille, la Passiflore est particulièrement recommandée pour lutter contre la nervosité due à un surmenage intellectuel. Particulièrement indiquée aux personnes dont l’esprit est toujours projeté en avant, anticipant sans arrêt les tâches à venir. On utilise les feuilles, la tige et les fleurs.

Histoire

Au 17ème siècle on lui donna le nom de Fleur de la Passion pour le mystère de la beauté de ses fleurs et la similitude entre ses fleurs séchées et la couronne d’épines du Christ. L’utilisation médicinale de cette plante n’a pas commencé avant la fin du 19ème siècle aux États Unis. On l’utilisa pour traiter les désordres nerveux et gastro-intestinaux. Elle se révéla être un excellent traitement dans les cas d’anxiété et d’excitation mentale.

Bienfaits

Les récentes recherches tendent à démontrer que ce sont des flavonoïdes qui sont les éléments de la plante responsables de son action relaxante et anti-dépressive. La pharmacopée européenne recommande généralement des produits de passiflore contenant au moins 0.8% de flavonoïdes. Elle est recommandée, toujours en Europe, dans les traitements anti-dépressifs, et est souvent associée dans ce contexte à la Valériane, pour plus d’efficacité.

Référence : Meier B. Passiflora incarnata L.-Passion flower: Portrait of a medicinal plant. Zeits Phytother 1995;16:115-26. Wichtl M. Herbal Drugs and Phytopharmaceuticals. Boca Raton, FL: CRC Press, 1994, 363-5.

Toxicité

Utilisée aux doses recommandées, sa consommation est parfaitement sécuritaire. On ne lui connaît pas d’interaction négative avec d’autres médicaments sédatifs. On déconseille cependant sa consommation avec la prise de médicaments antidépresseurs.

Dosage

Sous forme de tisane, en infusion, boire une à deux tasses le soir au coucher. L’utilisation de la Passiflore combinée à d’autres plantes sédatives, telle que la Valériane est conseillée pour son usage comme antidépresseur.

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LE PRUNIER ET LE PRUNELLIER

Posté par eurekasophie le 16 novembre 2008

prunelier1.jpgComme il existe une épine blanche, il existe une épine noire: la première est l’aubépine, la seconde le prunellier.

Est-ce la forme la plus sauvage du prunier domestique? les botanistes n’ont pas réussi encore à le dire. Mais qu’il est joli , ce buisson bardé d’épines sombres, lorsqu’il fleurit au premier printemps: on jurerairt une neige attardée au grand soleil… le prunellier n’atteint guère que » 2 m « de hauteur , et donne de petits fruits bleu-noir, incroyablement âcres au goût; on l’appelle encore buisson noir, mère des bois, pélossier, fourdinier, cravichon, caverou ou créquier; il fréquente la lisière des bois et les clairières, et se plaît en rang serrés, dans les  haies vives.

prunellier21.jpg Son grand cousin « civilisé » le prunier vrai, encore dit pruneautier, a été diversifié par les arboriculteurs en une foule de races aux fruits délectables (mirabelles, reine- claude, etc.): on en connaissait déjà 180 variétés au temps de Louis XIV ; aujourd’hui, c’est par centaines qu’il faudrait compter.

prunellierfleurs.jpg Fleurs du prunellier

C’est surtout à la forme sauvage du prunier que la phytothérapie emprunte ses remèdes: je vous expliquerai les vertus de la prune de culture après celles de l’écorce, des feuilles et des fruits du prunellier. Les feuilles de ce dernier, en infusion ou en décoction, se montrent dépuratives. Les fruits (dont on fait l’eau-de-viede prunelle) doivent à leur âcreté même leur propriétés astringentes: en d’autres termes, ils resserrent les capillaires sanguins (ce qui est utile dans tous les cas  de plaies, de saignements, d’hémorragies), et ils renforcent l’action des muscles constricteurs des intestins et des canaux urinaires (ce qui les fait recommander contre les diarrhées, les incontinences d’urine, etc.). Les fleurs se montrent diurétiques, dépuratives et laxatives; elles aident à la guérison des crampes d’estomac, des diarrhées, des coliques, mais aussi de la toux, des maladies pulmonaires et des pertes blanches chez les femmes. L’écorce du végétal, enfin, outre qu’elle est astringente comme les fruits, fait tomber la fièvre et s’utilise en poudre comme dentifrice.

RECOLTE

Cueillez les fleurs du prunellier au premier printemps, avant l’épanouissement, et faites-les sécher en les étalant au soleil. Lorsque la saison est un peu plus avancée récoltez les feuilles et l’écorce du végétal. C’est en hiver seulement que  vous pourrez ramasser les prunelles mûres.

PREPARATION ET EMPLOI

Infusion ou décoction

de feuilles: jetez une demi-poinée de feuilles fraîches ou sèches dans un litre d’eau. (2 tasses par jour.)

Infusion ou décotion

de fleurs: jetez une demi-poignée de fleurs sèches dans un litre d’eau. (2 à 4 tasses par jour.)

Décoction

d’écorce: jetez une poignée d’écorce concassée dans un litre d’eau. (2 tasses par jour.)

de prunelles: jetez une demi-poignée de prunelles mûres dans un litre d’eau. (Usage interne, contre les diarrhées, les saignements, l’incontinence d’urine, etc. : 2 tasses par jour.) Jetez une poignée et demie de prunelles dans un litre d’eau. (Usage externe, en compresses sur le ventre ou le bas-ventre contre les diarrhées et les infections des voies urinaires, en gargarismes contre les maux de gorge et les inflammations de la bouche.)

Poudre

d’écorce: comme dentifrice, directement sur la brosse.

Bains de mains et de pieds

Comptez une poignée de prunelles et de fleurs de prunellier par litre d’eau.

prunierfleurs2.bmp  Le prunier domestique a certes conservé quelques-unes des vertus de l’espèce sauvage; mais tout se passe comme s’il avait voulu les concentrer dans ses fruits d’or, d’émeraude, ou d’améthyste……

Les prunes fraîches doivent être plus particulièrement recommandées aux rhumatisants, aux goutteux, à ceux qui souffrent de calculs urinaires, à ceux qui sont affligés d’artériosclérose, aux constipés et aux malades du foie; crues, elles sont mal supportées par quelques estomacs délicats; mais cuites, elles conviennent à tout le monde. L’amande contenue dans leur noyau, comme celle de la pêche, est toxique.

Les pruneaux (secs, demi-secs), quant à eux, sont connus depuis l’Antiquité romaine pour leur richesse en matières énergétiques, pour l’aide qu’ils apportent au foie, et pour leur activité contre la constipation: ils forment le plus doux des laxatifs connus (si les fleurs de prunellier constituent le plus économique). Leur action n’est pas ponctuelle: elle dure, et elle n’est pas suivie d’une aggravation du mal, comme c’est trop souvent le cas avec certains médicaments chimiques. Il est certes plus agréable de consommer les pruneaux bien pleins de sucre, bien délicieux, ou leur jus, longuement élaboré au grand soleil; mais les puristes prétendent, non sans raison, que c’est d’abord la cellulose des fruits qui assure le dégagement de l’intestin; en conséquence, ils recommandent de faire cuire trois fois ces fruits dans trois eaux différentes, afin de n’avaler que la bouillie insipide qui en résulte.

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LE POMMIER

Posté par eurekasophie le 4 octobre 2008

pommier.jpg

Pommier domestique
Malus pumila
Malus pumila
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Genre Malus
Nom binominal
Malus pumila
Mill., 1768
  • Le saviez-vous?  
  • Le mot « pomme » vient du latin pomum qui signifie « fruit », mais désignait tous les fruits. Le nom botanique Malus, vient de
  • Malum qui désignait cette plante dans l’Antiquité.
  • Depuis qu’Eve a offert le fruit défendu à Adam, la pomme, fruit de l’arbre de la science du bien et du mal, a toujours été associée à la tentation.
  • Aux États-Unis, la fleur de pommier a été adoptée comme emblème par les états de l’Arkansas et du Michigan.
  • La pomme est bourrée de vertus médicinales. On y trouve des vitamines, des sucres assimilables, des enzymes indispensables au bon équilibre du corps, des acides essentiels (acide malique), et les minéraux mêmes de la vie( potassium, sodium, calcium, magnésium, phosphore….). C’est la peau des fruits qui est incontestablement la plus riche: hélas! les méthodes de l’arboriculture moderne, avec leur cortège de pesticides, obligent à l’ôter….
  • Du point de vue médicinal, les plus anciens auteurs vantaient la cure de pommes, comme je vous la conseille à tous. Au Moyen Age, sainte Hildegarde ne se limitait pas au fruit de l’arbre: elle conseillait les fleurs et les feuilles du végétal contre les maladies des yeux, ses jeunes greffons juste » redémarrés » contre les crises de goutte, et ses bourgeons contre de nombreuses affections, notamment les maux de tête, la jaunisse, les digestions difficiles, les aigreurs d’estomac, les coliques et la constipation.
  • L’écorce du pommier est tonique, stimulante, capable de faire tomber la fièvre, et propre à resserrer les tissus ou les vesseaux distendus. Elle constitue un succédané honnête de la quinine. Les feuilles et les fleurs du végétal, ainsi que les bourgeons, sont largement diurétiques. On peut les conseiller également contre les calculs urinaires et les maladies de la vessie(cystites, notamment). La pomme elle-même se montre calmante(une bonne pomme avant le coucher: le sommeil vient plus facilement), rafraîchissante, propre à libérer les bronches et le nez des mucosités qui les encombrent, et capable de faire tomber la fièvre. Elle est diurétique, antidiarrhéique, et surtout laxative.
  • C’est surtout cuite que la pomme est laxative et calmante; mais, crue ou cuite, elle excelle à purifier le sang; elle aide le corps à se libérer de ses toxines; elle stimule la digestion, et elle convient particulièrement bien aux rhumatisants, aux goutteux, aux malades du foie et des reins, à ceux qui souffrent d’artériosclérose, d’obésité, d’hémorroïdes, d’eczéma et de maladies de la peau; le fruit d’Eve, fruit de la santé, ne pouvait manquer d’être aussi un fruit de beauté….

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LE PISSENLIT

Posté par eurekasophie le 4 octobre 2008

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NOMS COMMUNS :
Dent de lion, florion d’or, laitue des chiens, dent de chien, salade de taupe, couronne ou tête de moine, tête de moineau, liondent, pichaulit, cochet, chopine.

CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
Principes amers terpénés, taraxacine et taraxétine, glucoside, stérols, acides aminés, tanins et jusqu’à 25% d’inuline et du caoutchouc.

PARTIES UTILISEES :
La racine, la fleur et les feuilles

UN PEU D’HISTOIRE :Qui n ‘a jamais soufflé sur une tête de Pissenlit pour savoir dans combien d’années il se mariera ?On peut se servir de la même manière de la tête en soufflant trois fois pour connaître l’heure; car, dit-on, le nombre de graines restant indique l’heure qu’il est.On le dit né de la poussière soulevée par le char du Soleil, d’où la forme, la couleur et le comportement de ses fleurs qui s’ouvrent au lever du jour et se ferment à l’approche du crépuscule; d’où sans doute aussi cette envolée lyrique du géographe-militant de gauche Élisée Reclus qui, ayant rêvé devant ses aigrettes qui s’envolent au moindre vent, l’évoqua en ces termes :« Cette fleur qui est un soleil devient une voie lactée, un monde d’astres, après floraison. »Il ravit les botanistes parce qu’il appartient à la catégorie rare des plantes parthénogénétiques, c’est-à-dire capables de former des graines sans intervention extérieure, et il sert depuis longtemps, bien avant la vogue des horoscopes, de présage aux jeunes filles à marier car autant de fois elles sont obligées de souffler pour disperser son duvet, autant d’années elles attendront un épouxSa sève laiteuse a été considérée comme un spécifique des maladies de la vue (ce qui lui a valu son nom scientifique formé de deux mots grecs: taraxis, troubles des yeux, et akeomai, guérir), mais on ne retint finalement que ses remarquables propriétés diurétiques – que traduit assez clairement son nom populaire – ainsi que son rôle dépuratif et sa salutaire influence sur les fonctions hépatiques. C’est celle-ci que Matthiole met en avant dès le XVIè siècle : « La décoction de toute la plante, écrit-il, sert aux ictériques. Les magiciens disent que Si une personne s’en frotte tout le corps, qu’elle sera bien venue partout et obtiendra ce qu’elle voudra… »Si la partie magique n’a pas été, semble-t-il, confirmée par l’expérimentation, il en est différemment pour la partie médicale car des travaux modernes ont établi que l’extrait de pissenlit double et même quadruple le volume de la bile excrété par demi-heure, ce qui, soit dit en passant, est tout à l’éloge de l’homéopathie qui n’a pas attendu cette démonstration pour prescrire Taraxacum en tant que draineur chaque fois qu’elle est en présence d’un foie congestionné ou d’une insuffisance hépato-biliaire.Le bon sens des paysans, fondé sur les résultats, est tout aussi méritoire puisqu’ils ont continué à lui rester fidèles en dépit des haussements d’épaules des doctes savants. Rejoignez–les dans leur fidélité à cette fausse « mauvaise herbe » et deman-dez au pissenlit de vous aider à défendre votre santé!

CULTURE ET RÉCOLTE :Commun en Europe, le Pissenlit se trouve sur tous les terrains, il peut pousser jusqu’à 3000 mètres d’altitude. Sa multiplication se réalise par semis des graines. La récolte des feuilles et des fleurs se pratique au tout début de la floraison. La racine est arrachée au début du printemps ou à l’automne, lavée, coupée, puis séchée dans des locaux chauds et aérés

USAGES :

Les feuilles sont toniques et stimulent le foie. La racine est utile contre tous les malaises hépatiques, elle augmente la sécrétion de la bile et en facilite l’évacuation, jouant ainsi un rôle de léger laxatif: le foie, décongestionné, joue mieux son rôle antitoxique, la peau est éclaircie, les dermatoses diverses, acné, psoriasis, eczéma, disparaissent, le métabolisme est activé, la cellulite est combattue, le cholestérol éliminé.

INDICATIONS :- DÉPURATIF,
- CALCULS DE LA VÉSICULE BILIAIRE,
- PRÉVENTION DES CALCULS URINAIRES,
- MALAISES HÉPATIQUES.

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LA PERVENCHE

Posté par eurekasophie le 4 octobre 2008

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UN PEU D’HISTOIRE :Vinca vient de vincere, « vaincre » , la plante conserve ses feuilles durant l’hiver; minor « petit », à petites fleurs.

Ses lettres de noblesse lui ont été données par celles de Mme de Sévigné qui, en 1684, écrivait à sa fille, Mme de Grignan: « Enfin, ma bonne, quoi qu’il en soit, consolez-vous et guérissez-vous avec votre bonne pervenche, bien verte et bien amère mais bien spécifique à vos maux et dont vous avez senti de grands effets : rafraîchissez-en cette poitrine enflammée. » Elle a fait battre ensuite le cœur de Jean-Jacques Rousseau pour qui elle évoquait Mme de Warrens qui la lui avait montrée sur le chemin des Charmettes et elle a séduit de nombreux poètes, y compris Georges Brassens.

Parce que ses tiges souples qui rampent sur le sol conservent toute l’année leurs petites feuilles ovales d’un beau vert foncé et luisant, on l’a tout naturellement associée à l’idée d’éternité; ce qui lui a valu, en Italie, d’être tressée en couronnes qu’on posait sur la tombe des enfants et des adolescents et, en Flandre, de joncher le chemin que suivaient les futurs mariés pour se rendre à l’église, ses fleurs d’un bleu pur symbolisant l’innocence de la fiancée et ses feuilles la pérennité des sentiments amoureux.

Bien entendu, elle n’est pas restée étrangère aux pratiques de magie : jetée avec d’autres plantes sur un foyer ardent, elle contribuait à faire apparaître dans la fumée les êtres chers qu’on souhaitait revoir; on l’incorporait aux philtres d’amour, on en frottait les morsures de serpents en récitant des formules secrètes et elle passait pour arrêter le flux menstruel et empêcher que les femmes grosses avortent si on la portait attachée autour de la cuisse. Cette dernière croyance rejoint d’ailleurs une de ses indications majeures : arrêter les hémorragies – « elle étanche le sang de quelque part qu’il coule » disent les auteurs anciens – car elle est astringente. Elle est également vulnéraire, fébrifuge et sudorifique.

CULTURE ET RÉCOLTE :Commune dans les régions chaudes et tempérées de l’Europe, les haies, les bois, les bords des ruisseaux, la Petite Pervenche ne pousse pas au-dessus de 1200 mètres d’altitude. Sa multiplication s’effectue au printemps par division des touffes, ou semis des graines. Récoltez les feuilles avant la floraison, faites-les sécher à plat dans des endroits secs et aérés.

USAGES :

La feuille est riche en alcaloïdes. Parmi eux, la vincamine présente un intérêt majeur en thérapeutique. Au niveau du cerveau, la vincamine augmente l’oxygénation et le débit sanguin et a une action protectrice sur les capillaires. La petite pervenche est donc un grand remède de l’insuffisance circulatoire cérébrale. Elle permet aux personnes âgées de lutter contre les troubles de la mémoire, de la concentration, de la vision et de l’audition. Elle diminue les vertiges et les pertes d’équilibre. Tonique, on emploie également la Petite Pervenche comme apéritif et fortifiant. Antilaiteuse, elle tarit le lait des nourrices, seule ou associée à d’autres plantes. On en fait usage pour lutter efficacement contre le diabète, dont elle calme également la soif. On en fait des gargarismes contre les angines, on applique les feuilles fraîches sur les plaies pour coaguler le sang.

INDICATIONS :- INSUFFISANCE CIRCULATOIRE CÉRÉBRALE,
- TROUBLES DE LA VISION, DE L’AUDITION ET DE LA PAROLE LIÉS AU VIEILLISSEMENT,
- DIFFICULTE DE CONCENTRATION, PERTES DE MEMOIRE,
- VERTIGES ET TROUBLES DE L’EQUILIBRE.

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