LA PERSICAIRE

Posté par eurekasophie le 28 mai 2009

 

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Fiche technique de la Persicaire

 

 

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Nom latin : Polygonum hydropiper

Noms usuels : Herbe de St Innocent, Piment aquatique, Curage, Pique-langue, Poivre d’eau, Renouée âcre.

Famille : Polygonacées

La Persicaire est une Renouée, au même titre que la Renouée des oiseaux ou la Bistorte. Elle est reconnue pour ses vertus médicinales depuis l’Antiquité et ses qualités n’ont pas été démenties à l’heure actuelle.

 

La Persicaire est une plante annuelle qui peut mesurer jusqu’à 90 cm de haut. Sa tige est bien dressée, d’une couleur rougeâtre. Ses feuilles sont allongées, vertes avec des nuances rouille. Les fleurs blanc verdâtre s’épanouissent dès le mois de Juillet et jusqu’en Octobre. Elles sont très petites et se présentent regroupées en épis. Le fruit, de forme arrondie ou, au contraire, aplatie, est plus ou moins noir.

 

Elle est constituée d’huile essentielle, de fer, d’acide gallique.

 

En phytothérapie, toute la plante peut être utilisée. Il est recommandé de l’employer fraîche mais elle peut être conservée et, dans ce cas, le séchage doit être réalisé à l’abri de la lumière.

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Utilisations officinales : la plante contient des substances expectorantes, antidiarrhéiques et cholagoles.

Utilisations autres : ses graines, très appréciées des oiseaux, étaient distribuées aux volailles.

Elle peut également servir en cuisine pour remplacer le poivre.

 On la trouve dans les régions tempérées d’Europe jusqu’à 1200 m d’altitude environ. Elle affectionne les sols humides. 

Espèces similaires : on distingue la renouée persicaire des autres membres de la famille des Polygonacées grâce aux caractéristiques suivantes : envers des feuilles dépourvu de poils blancs enchevêtrés ou de glandes jaunâtres; ochréa (b, B) velu (d) en surface, et frangé de poils (e) plus longs en bordure; absence de glandes sur la partie supérieure des tiges, près des épis de fleurs. La tache (c) rougeâtre ou violacée habituellement présente sur la face supérieure des feuilles ne peut être considérée comme un trait distinctif fiable de la renouée persicaire; en effet, celle-ci en est parfois dépourvue. En outre, cette tache est fréquemment observée sur les feuilles d’autres espèces.

Mise en garde: ses graines contaminent fréquemment les céréales à paille.

 


 

 

                                                                                                                                                                                                                                                      

 

 

 

 

 

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LA pâque…rette

Posté par eurekasophie le 27 mai 2009

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 Son nom vient de Pâques, période où la floraison est la plus abondante 

Pâquerette
Bellis perennis
Bellis perennis
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Genre Bellis

 

La Pâquerette (Bellis perennis) est une petite plante vivace, velue, de la même famille que la Marguerite (Asteraceae). Les feuilles ovales à elliptiques, irrégulièrement dentées ou entières, sont pétiolées. Elles forment une rosette à la base de la tige de 5 à 15 cm de hauteur. Les fleurs sont réunies en capitules solitaires de 15-25 mm de diamètre. Le cœur jaune central est une spirale de fleurs tubulées fertiles, qui fleurissent de l’intérieur à l’extérieur. Par mauvais temps, elles se trouvent protégées par les fleurs périphériques stériles, constituées de pétales blancs souvent rosées sur la face inférieure, qui se replient vers le centre. La floraison peut s’étaler de février à octobre selon l’altitude ou l’exposition. Le fruit est un akène lisse, sans aigrette.

 

Cette espèce est très commune en Europe, dans les pacages ras et dans les lieux à faible végétation : chemins, talus, surtout en sols acides, jusqu’à 2500 mètres d’altitude. Elle peut supporter des froids intenses, jusqu’à -17°C, et renaître avec les premiers beaux jours. La Pâquerette est une plante indicatrice d’un sol argileux et acide où elle apporte la chaux manquante.

 

Les fleurs de Pâquerettes contiennent des mucilages, des polyacétylènes, des triterpénoïdes et des composants volatils, participant aux propriétés anti-inflammatoire et tonique. Ce sont des plantes vulnéraires (cicatrisantes), très employé traditionnellement sous forme de macération huileuse ou d’emplâtres dans le traitement des torticolis, lumbago, courbatures, douleurs rhumatismales et dans diverses affections cutanées.

 

Les fleurs et les feuilles fraîches écrasées, appliquées en cataplasme, calmes les contusions et les entorses. Utilisées en infusion, elles nettoient le sang au printemps et exercent une action sédative de la toux. Mâchées, les feuilles fraîches calment les aphtes et les ulcérations de bouches. Autrefois, les feuilles fraîches, infusées dans l’eau, étaient aussi utilisées en aérosol et pulvériser sur les végétaux, pour repousser les insectes.

 

Les jeunes feuilles de Pâquerettes peuvent être aussi mangées crues ou cuites. Certains consomment les jeunes feuilles en salade mêlées au pissenlit dont elles baissent l’amertume. Cuites, elles peuvent accompagner les viandes grasses qu’elles rendent plus digestes. Les pétales peuvent s’ajouter aux salades.

 

L‘huile végétale de Pâquerettes, obtenue par macération des fleurs dans une huile de Chanvre (équilibrée en oméga 3 et 6) ou de Carthame (vitamine Q10), pendant 21 jours, exerce un effet tenseur et une action anti-inflammatoire. Cette huile végétale, mélangée avec 1% d’HE de Ciste ladanifère est employée pour raffermir le buste ou le visage.






   












En phytothérapie, la pâquerette est souvent utilisée pour lutter contre l’hypertension et l’artériosclérose (utilisation des fleurs et des feuilles). En infusion, une cuillère par tasse d’eau bouillante, laisser infuser 10 minutes, 3 tasses par jour.

 

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Les pâquerettes

Bouguereau, William-Adolphe (1825-1905)

 

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UN PETIT GRAIN ….

Posté par eurekasophie le 27 mai 2009

 

 

 

Mais d’où nous vient donc ce petit grain qui n’est certes pas un grain de folie?

Tout simplement du bigaradier …ou plutôt des rameaux du bigaradier à partir desquels on fabrique l’essence de petit grain bigarade.

 

Avant de vous parler de ce petit grain qui n’est donc pas un grain de folie mais bigarade, il est ma foi logique que je remonte à la source, une source de jus d’oranges amères, puisque ces oranges là proviennent du BIGARADIER. 

 

biologiste.gif<Elle en prend bien du temps cette Sophie pour nous dire 

ce qu’elle pense savoir sur le citrus aurantium

 

 

humour4.gif < Tsss Tsss moi j’vous dis qu’elle est bien cette ch’tite Sophie

 

 

humour2.gif  < De quoi on parle en fait, du bigaradier et d’ses rameaux, du citrus orang-outantium, du feu qu’y'a pas au lac ou du p’tit grain d’folie  d’Sophie ?

 

 

 

Le bigaradier (Citrus aurantium) est un arbre de la famille des Rutacées (agrume). Le fruit, les feuilles, les rameaux et la fleur ont de nombreuses applications alimentaires et en parfumerie.

Bigaradier
 Citrus aurantium
Citrus aurantium
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Sapindales
Famille Rutaceae
Genre Citrus
Nom binominal
Citrus aurantium

 

C’est un arbre de l’Inde. Il est apparu dans le bassin méditerranéen vers le Xème siècle. C’est un oranger à fruits amers. Largement cultivé à St. Laurent du Var pour répondre à la demande des parfumeurs grassois, les premières plantations remontent à 1860.
Il faut attendre le début du XXème siècle pour que la culture de cet agrume se développe. Le bigaradier est peu exigeant, il ne réclame pas d’arrosage important. Les orangeraies s’installent sur les coteaux, on en trouve dans tous les quartiers, des Pugets au Ragadan en passant par les Rascas, les Plans, le quartier de la Gare, les Gallinières … C’est en 1930 que la culture du Bigaradier atteint son apogée. Cet oranger fait alors la richesse et la notoriété de Saint Laurent.
               

Les feuilles du bigaradier sont ovales, luisantes et persistantes avec une épine à l’aisselle des feuilles inférieures

Le bigaradier porte un fruit, la bigarade, également nommé orange amère. Ce fruit est plus petit que l’orange douce et à la peau rugueuse teintée de vert ou de jaune. Sa chair est acide, peu juteuse, très amère et contient beaucoup de pépins.

Les fleurs d’oranger amer sont blanches ou roses, plus grandes que celles de l’oranger doux et très odorantes. Elles fleurissent tout au long de l’année.

Le fruit est surtout utilisé en conserve ou cuit (confiture, sirop, marmelade). La marmelade d’oranges est faite seulement à partir de l’orange amère et non l’orange douce.

À partir du zeste du fruit est obtenue l’essence d’orange amère utilisée pour la fabrication du triple sec, d’amers, du Grand Marnier et du Cointreau.

Très parfumée, la fleur du bigaradier sert à la fabrication de l’absolue de fleur d’oranger, de l’eau de fleur d’oranger et de l’essence de néroli utilisée en parfumerie et pour aromatiser les aliments. Ces extraits contiennent de fortes proportions d’anthranylate de méthyle responsable de le note typique de la fleur d’oranger amer. En Tunisie la fleur est utilisée pour fabriquer des Mechmoums (Petit bouquet de fleurs).

Les rameaux sont utilisés pour la fabrication de l’essence de petit grain bigarade, une huile essentielle riche en acétate de linalyle.

 Le Fruit

Un proverbe arabe dit « l’orange est d’or le matin, d’argent à midi, et de plomb le soir »

Ce fruit est bien accepté par les diabétiques à cause de sa faible teneur en sucre. Fruit indispensable pour la femme enceinte, pour celle qui allaite et pour les enfants en pleine croissance. Il en est de même pour les sportifs, les personnes devant fournir des efforts musculaires importants, les malades en convalescence et aussi pour les personnes âgées.

Bonne contre les rhumatismes et la goutte ainsi que pour faire baisser la fièvre et combattre la fatigue.

L’orange renforce les protections immunitaires, défend les muqueuses et permet l’augmentation de la sécrétion pancréatique lors de la digestion.

Elle peut être comme le citron être employée aux soins du visage avec l’avantage qu’elle a une action antirides. Elle favorise l’augmentation des globules rouges et lutte contre l’anémie. Fluidifie le sang et protège les vaisseaux sanguins, une action aussi importante sur la peau et sur les cheveux…

A cause de la quantité importante de vitamine C l’orange sert à lutter contre le scorbut, prévient le développement des rhumes. Son acide citrique permet la dissolution de l’acide urique et donc l’élimination de calculs rénaux. Elle a donc une action diurétique.

La cure d’orange est utile contre la grippe et l’eczéma.

L’infusion de zestes d’orange sert pour stimuler la digestion et pour empêcher la formation de gaz.

L’infusion de fleurs et de feuilles d’oranger sert comme stimulant et tonifiant de l’organisme. Elle diminue les insomnies, l’infusion doit être bue après le repas.

A cause de ses hétérosides flavoniques, l’orange protège les parois des capillaires et prévient les hémorragies.

Elle est donc alcalinisante, apéritive, digestive.

La tisane de fleurs ou des feuilles est utilisée pour ses propriétés sédative, hypnotique, antispasmodique et vermifuge.

Pour lutter contre les mites vous pouvez piquer une orange de clous de girofle jusqu’à ne plus voir la pelure, l’action d’une telle préparation se fera sentir pendant des longs mois.

Cependant l’orange est contre-indiquer pour les personnes souffrant d’arthrite, de diarrhées, ayant des problèmes au foie et à la vésicule biliaire, à consommer donc avec modération.

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Quant au grain en question …..
Les Huiles Essentielles Bios: Petit grain bigarade

Dénomination latine : Citrus aurantium ssp amara
Famille botanique : Les Rutacées
Partie de la plante distillée : La feuille
Principales molécules aromatiques : acétate de linalyle, de néryle, de terpényle (Esters) – linalol, nérol, ampha terpinéol (Alcools)

Description et origine

Le bigaradier ou oranger amer est un arbre originaire de Chine, puis il s’est répandu sous le climat méditerranéen. Ses fleurs sont blanches et odorantes. Ses fruits diffèrent de ceux de l’oranger doux par leurs tailles plus petites et leurs couleurs plus foncées.

Propriétés principales

Très bonne efficacité : anti-inflammatoire, antispasmodique – relaxante – sédative
Mais également : tonique cutané – cicatrisante – raffermissante

Quelques exemples d’indications traditionnelles

- Peau : grasses, acné, escarres, plaies, tonique
- Cheveux gras
- Spasme nerveux, asthme
- Rhumatologie : arthrite, rhumatisme, tendinite, douleurs articulaires.
- Système nerveux : anti-dépressive, stress, fatigue nerveuse, angoisse

Précautions d’emploi Les huiles essentielles sont des concentrées de principes actifs, c’est ce qui leurs donnent leur efficacité…mais aussi leur toxicité si elles sont utilisées à mauvais escient ou en surdosage.

La majorité des huiles essentielles sont déconseillées chez la femmes enceintes ou allaitantes ainsi que chez les enfants de bas âge. Les personnes âgées doivent également faire très attention.

Avant d’utiliser un huile essentielle que ce soit par voie orale ou cutanée ainsi que par diffusion atmosphérique, renseignez –vous sur ses contre-indications spécifiques ainsi que sur son mode d’emploi. Pour cela, il y a des brochures spécialisées, mais aussi des pharmaciens expérimentés, des aromathérapeutes ou autres spécialistes des médecines par les plantes.

 

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UN PEU DE…..PATIENCE

Posté par eurekasophie le 26 mai 2009

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Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage 

 

Patience

Rumex patientia (Polygonacées)

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DESCRIPTION

 

La patience est une plante vivace, à racine pivotante, longue, épaisse, fibreuse, brunâtre. La tige, de 1 à 1,50 mètre, est cylindrique, cannelée, robuste, rameuse au sommet. Les feuilles, alternes, sont ovales, lancéolées, aiguës, d’un beau vert clair. Les fleurs, verdâtres, visibles de mai à septembre, forment de grandes grappes terminales. Le fruit, brunâtre, est entouré par un calice persistant.

 

CULTURE ET RECOLTE

 

Commune en Europe, la patience se trouve dans les bois, les prés, les lieux humides. Sa multiplication s’effectue par semis en février mars, ou par éclat des pieds à l’automne. Récoltez les racines à l’automne, en choisissant les plus belles et les plus régulières. Lavez les pour les débarrasser de la terre, coupez les en petits morceaux, faites les sécher au soleil pendant quelques jours, à l’ombre dans des endroits chauds ensuite.

 

USAGES

 

La racine de patience fait partie des plantes spécifiques pour les problèmes de peau, qui agissent sur le foie, les intestins, et activent ainsi l’élimination des toxines. Utilisez la contre l’acné, l’eczéma, le psoriasis, chaque fois qu’il y a surcharge de l’organisme, et nécessité d’éclaircir le teint. Laxative, elle est utile contre une constipation légère. Tonique, fortifiante, elle combat l’anémie et la fatigue, en redonnant le fer qu’elle a puisé dans les sols où elle pousse. Préparez la en décoction pendant 5 minutes en mettant une cuillerée à café de racines coupées par tasse. Prenez en une tasse à jeun, une autre avant le repas du soir.

 

Utilisations culinaires :


- crues en salades lorsque les feuilles sont très jeunes, encore enroulées. Mais elles sont extrêmement mucilagineuses ;- feuilles un peu plus âgées cuites en légumes, bouillies à 1 ou 2 eaux si leur astringence et leur amertume sont devenues trop prononcées.

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POTENTILLE

Posté par eurekasophie le 21 avril 2009

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Potentille
Potentille printanière
Potentille printanière
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Genre
Potentilla

 

 Son nom

Potentilla vient de potens, qui, ce n’est pas trop difficile à deviner, veut dire « puissant », par allusion aux propriétés médicinales de certaines espèces. Anserina veut dire « qui appartient à l’oie », par allusion au fait, selon les uns, que ces palmipèdes raffolent de la plante ou, selon les autres, que sa feuille ressemble à la patte de l’oie. « Tormentille » vient du latin tormentum « tourment », parce que cette espèce était réputée pour soulager les maux de dents. Erecta, ou recta, veut dire « dressée », par opposition à « rampante » (comme dans P. reptans)

Et ça soigne quoi?

- Est-ce que je sais moi? emoticone
- Bon, là ça commence à bien faire. Vous êtes censée faire une chronique complète, sans qu’on vous « torde le bras » à chaque étape.
- Soit. Vous l’aurez voulu. emoticone

Le problème, c’est que je ne sais pas si l’espèce P. recta, qui pousse chez nous et qui est naturalisée d’Europe, correspond à l’espèce P. erecta qui pousse en Europe et dont le nom a récemment remplacé celui de P. tormentilla, qui désignait l’espèce censée posséder les plus puissantes propriétés médicinales. Et pour nous compliquer davantage l’existence, la P. reptans, qui est également naturalisée d’Europe, a également porté le nom de P. tormentilla et de Tormentilla erecta, ce qui signifierait qu’elle aurait aussi des propriétés médicinales. Mais on l’a aussi appelée « potentille de Norvège » sauf que, selon les botanistes modernes, la potentille de Norvège n’est pas la P. reptans, puisqu’il s’agit de la Potentilla norvegica. Qui plus est, la P. simplex, qui serait une simple variation sur le thème de P. reptans, aurait également de puissantes propriétés médicinales, sauf que, à ma connaissance, il n’y a que les soeurs de la Providence pour en avoir parlé. Et c’était en 1890.

Alors, vous comprenez mon problème? C’est la vraie pagaille là-dedans et ce n’est pas parce que les soeurs de la Providence nous disent que toutes les potentilles ont les mêmes propriétés qu’on doit les croire sur parole, n’est-ce pas?  emoticone

Par contre, puisque c’est l’acide tannique qui semble être le principe actif de la potentille, on peut vraisemblablement conclure que plus la racine est astringente (à cause de son tannin), plus elle est efficace médicinalement. Comme aucune des potentilles n’est poison, on ne risque rien à essayer les diverses espèces qui poussent à l’état sauvage sous nos climats. Il suffit de goûter. Moins c’est mangeable, plus c’est efficace. Simple, non? emoticone

- Simple, oui, mais pas très scientifique, je dirais.
- Pour la science, vous frappez à la porte d’à côté, d’accord? Non mais, ho! vous me prenez pour qui?

À cause de leur astringence, les potentilles sont particulièrement utiles tant à l’intérieur – pour soigner la diarrhée – qu’à l’extérieur – pour soigner les affections des muqueuses de la bouche et de la gorge.

Dans le cas de la diarrhée, elles viendraient à bout de l’entérocolite, de la diarrhée estivale ainsi que de celle qui accompagne la typhoïde. Elles sont également efficaces contre l’entérite et la colite aiguës et subaiguës. On peut les prendre sous forme de poudre (racine séchée et finement réduite en poudre) à raison d’une pincée, plusieurs fois par jour; de tisane à raison de 1 à 3 cuillerées à soupe de rhizomes coupés en morceaux à faire bouillir 15 minutes dans 1/2 litre d’eau. Prendre une tasse plusieurs fois par jour. Le vin de tormentille serait particulièrement efficace. On le prépare en faisant macérer pendant une semaine 70 g de racines bien nettoyées dans un litre de porto ou de brandy. Filtrer, boire 1 à 3 verres à bordeaux (l’équivalent de 75 ml par verre) par jour.

Par voie externe, on se sert de la décoction en gargarisme pour soigner les aphtes et autres ulcérations de la bouche, en injections vaginales pour soigner les leucorrhées et en compresses pour soigner les contusions, les ecchymoses et les brûlures. La stomatite et la gingivite persistantes ainsi que la pharyngite chronique – y compris la toux des fumeurs – seraient soulagées par des gargarismes à la racine de tormentille. On a également soigné la stomatite et la périodontose en utilisant un mélange à parts égales de teinture de tormentille et de teinture d’arnica ou de teinture de tormentille et de teinture de myrrhe qu’on applique sur les gencives ou la gorge avec un pinceau ou le doigt. Enfin, on a soigné avec grande efficacité, semble-t-il, les engelures en diluant un extrait de tormentille dans de la glycérine et en appliquant la préparation sur la partie atteinte.

La potentille ansérine a été longtemps employée en médecine, mais on croit aujourd’hui que sa réputation était surfaite, probablement à cause de sa faible teneur en tannin. Ce sont les feuilles et les fleurs qu’on a employées. On a dit d’elle que c’était l’amie du sexe féminin à cause de ses propriétés stimulantes et antispasmodiques de l’utérus. On s’en est servi pour soigner la diarrhée, l’hémoptysie, les règles douloureuses, les crampes d’estomac, l’angine de poitrine, les convulsions et l’incontinence urinaire. Mâcher régulièrement sa racine était censé raffermir les gencives.

-PUIS-JE POSER UNE QUESTION ? emoticone

- OUI ALLEZ-Y  

- Et ça se mange?

- Vous ne pensez qu’a manger vous…

- Ouais.
- Mais encore?
- Pardon?
- Vous dites que ça se mange, mais vous n’avez pas dit comment on la mangeait.
- J’ai dit que ça se mangeait, moi?
- Mais bien sûr, vous venez de le dire, là.
- Je dis vraiment n’importe quoi.
- Vous ne respectez pas votre contrat.
- Bon, d’accord.

À vrai dire, l’ansérine se mange, mais pas la tormentille; et c’est pour cela que je suis un peu embêtée. Ce n’est même pas tout à fait ça. La tormentille pourrait techniquement se manger aussi, mais étant donné sa forte astringence, il faudrait la cuire dans plusieurs eaux pour la débarrasser de son tannin. Si l’ansérine est meilleure, c’est qu’elle renferme moins de tannin. Quant aux autres potentilles, théoriquement, elles devraient pouvoir se consommer aussi, mais les ethnobotanistes restent muets à ce sujet.

Il semble que les Amérindiens de l’ouest du Canada raffolaient littéralement de la potentille ansérine, qui constituait un aliment de base – un peu comme les pommes de terre pour nous – et était récoltée en très grandes quantités. Mangées fraîches ou bien séchées en prévision de l’hiver, les racines servaient, en outre, de monnaie d’échange pour des denrées qu’on trouvait plus rarement dans la région. Des familles s’attribuaient les parcelles où elle abondait, parcelles qu’elles se transmettaient de génération en génération comme s’il s’agissait d’un patrimoine familial extrêmement précieux. On attachait les racines en bottes que l’on faisait ensuite cuire à la vapeur, dans un panier ou, si on disposait de grandes quantités, dans une fosse. On les mangeait assaisonnées d’huile de poisson-chandelle (oui, oui, ce poisson servait vraiment de torche aux Indiens), en accompagnement de viande, poisson ou canard. Les racines étaient également consommées aux Hébrides, bouillies ou rôties, pour leur saveur qui rappelle vaguement celle du panais. Et comme c’est précisément le temps de manger les panais (et les salsifis) que quelques bonnes gelées rendent plus doux, notre recette, que vous trouverez dans Documents associés, vous permettra de comparer les saveurs.

- Euh merci Sophie emoticone

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PANICAUT

Posté par eurekasophie le 20 avril 2009

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Comment lire une taxobox Panicauts
Panicaut maritime (Eryngium maritimum)
Panicaut maritime (Eryngium maritimum)
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre
Eryngium
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Apiales
Famille Apiaceae

Le panicaut commun (champêtre) porte de nombreux noms vernaculaires: chardon-Roland, chardon-roulant, éryngion blanc, herbe aux cent têtes, chardon d’âne…

Il s’agit d’une plante épineuse vivace, très répandue en Europe occidentale et centrale, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et dans le Caucase. Elle affectionne les champs incultes, les bords des chemins, les endroits assez secs, plutôt en plaine.

Haute de 50 à 60 cm, elle a des feuilles coriaces, raides, découpées et dentées. La tige est dressée et très ramifiée. Les inflorescences sont des ombelles d’ombellules arrondies, entourées d’un involucre blanchâtre à 5 à 6 bractées et ressemblant à des capitules. La racine, persistante, est très longue (jusqu’à 5 m de long) et émet des rejets.

Cette plante est plutôt nuisible lorsqu’elle se trouve dans les pâturages et qu’elle se mêle aux fourrages. Cependant, la racine est réputée diurétique et apéritive.

Sur ses racines, comme sur celles de eryngium maritimum, pousse parfois un champignon qui lui est inféodé, le pleurote du panicaut (pleurotus eryngii)

 Les fleurs fleurissent en Juillet et Août. Surtout utilisé en plates-bandes, en fleurs coupées et séchées, pour leur allure de chardon bleu. Jusqu’à 1 mètre de hauteur et 55 cm d’espacement.

DANS L’ANTIQUITE

L’éryngion blanc était appelé centum capita par les Romains, ce qui signifie « herbe aux cent-têtes ».

Les Grecs en mangeaient la tige et la racine, cuites ou crues. On lui prêtait des vertus prodigieuses. On considérait que la racine avait la figure des parties naturelles de l’homme ou de la femme. On croyait que, si un homme trouvait celle qui représente les parties mâles, elle avait le pouvoir de le faire aimer, de même pour la femme. On prête à la plante la passion de Sappho pour Phaon de Lesbos.

Quant à l’usage médical, on utilisait cette plante pour les flatuosités, les tranchées, les maladies du coeur, de l’estomac, du foie, des hypocondres, les maux de reins, la strangurie, l’opisthotonos, les douleurs lombaires, l’hydropisie, l’épilepsie, pour la suppression ou l’excès du flux menstruel, ainsi que toutes les affections du système reproducteur féminin. On la prenait dans de l’eau miellée et, pour la rate, dans de l’oxycrat. On croyait qu’avec du miel, l’éryngion blanc faisait sortir les corps étrangers et qu’avec de l’axonge salée et du cérat, il guérissait les scrofules, les parotides, les tumeurs, les dénudations des os et les fractures. On croyait aussi que, pris avant de boire, l’éryngion blanc empêchait l’ivresse.

Quelques auteurs latins ont recommandé de cueillir l’éryngion blanc au solstice d’été et de l’appliquer avec de l’eau de pluie, dans toutes les affections du cou. On a aussi prétendu, qu’attaché, il guérissait les taies des yeux.

DE NOS JOURS:

 Les fleurs fleurissent en Juillet et Août. Surtout utilisé en plates-bandes, en fleurs coupées et séchées, pour leur allure de chardon bleu. Jusqu’à 1 mètre de hauteur et 55 cm d’espacement.

Récoltez les racines au printemps ou à l’automne. Lavez-les, coupez-les pour en faciliter l’emploi, faites-les sécher au soleil d’abord, à l’ombre dans des locaux aérés ensuite.

USAGE:

Diurétique, fondant, on utilise le panicaut pour soulager les rhumatismes, l’arthrite, éliminer les boues et les calculs rénaux, la cellulite, l’albumine, l’urée, régulariser le débit des urines.

Préparez-le en décoction pendant 5 minutes en en mettant une cuillerée à soupe par tasse, à raison de 2 ou 3 tasses par jour.

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PALMAROSA

Posté par eurekasophie le 17 avril 2009

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Propriétés : Anti-inflammatoire. Antibactérienne et antifongique majeure. Antivirale. Tonique, utérotonique, neurotonique, cardiotonique.

Recommandations : Sinusites, otites, bronchites; urétrites, cystites, vaginites; acné, eczéma sec et suintant, folliculites, mycoses cutanées et gynécologiques. Sclérose en plaques. Fatigue générale et cardiaque, affaiblissement du système immunitaire.

Usages : toutes les préparations conviennent au palmarosa qui dégage un arôme agréable de rose, de géranium. Appliquer en onction dans la région affectée. Bain régénérateur : 5 gouttes de palmarosa, 5 gouttes de géranium, 5 gouttes de citron zeste et 5 gouttes d’orménie dans une huile ou un sel. Appliquer pur, par petites touches, sur les mycoses de la peau ou des ongles, sur les follicules infectés, sur l’acné ou ajouter le palmarosa à de l’argile, avec un peu d’eau. Le palmarosa entre dans une foule de cosmétiques pour favoriser l’hydratation de la peau.

Synergies : avec lavande, bois de rose, Tea tree, agrumes, myrte, épinette noire ou blanche.

En pratique : bainmassagefrictiononctionenveloppementdiffusioncosmétique

Précautions : Diluer pour les femmes enceintes et les enfants.

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Bonjour à tous,

Je vous fait part d’une recette de soin pour le visage (recette réalisée par Sophie Macheteau). Au premier abord la crème sent un peu fort mais après l’odeur s’adoucit. Elle ne s’étale pas très bien et colle un peu.

Quantité : équivalent à deux petits pots de baumes à lèvres.

Ingrédients :

Huiles essentielles : bois de rose, palmarosa, ciste Ladanifère et ylang ylang.

Huiles végétales : jojoba, amande douce et rose de chili

Hydrolat : Fleur d’oranger

Cire d’abeille (7gr)

Vitamine E (forme liquide, voir sur le site Aroma-zone)

Matériel :

Mini fouet

Une balance de précision (0,1g)

Eprouvette graduée de 50 ml

Un poelon (j’ai acheté en grande surface un saucier “La chocolatière” voir le modèle

Vous pouvez achetez le matériel sur le site “aroma-zone

Explications sur les ingrédients :

Palmarosa : Odeur : fraîche, douce, fleurie, proche de la rose. Acné, plaies, eczéma, escarres, crevasses.

Cyste Ladanifère : Odeur intense, ambrée et boisée. Acné, vieillissement cutané, astringente et tonifiante, rides, cicatrisante…

Interdite aux femmes enceintes ou allaitantes, supervision médicale impérative pour un usage chez les enfants. Pas d’huile essentielle de ciste pure sur une plaie importante. Interaction avec les traitements médicamenteux aux anticoagulants.

Bois de rose : Puissant régénérateur tissulaire, adoucissant, antiseptique, astringent, antibactérien, antifongique, soins des rides, peaux fatiguées, sensibles, irritées, amélioration des vergetures, cicatrisation, dermatoses et soins du visage, rajeunisseur tissulaire…

Ylang Ylang : Odeur puissante, florale, boisée et balsamique. Régénérateur cellulaire et antiseptique, séborégulatrice, tonique de la peau et des cheveux de tout type….
Déconseillée dans les 3 premiers mois de la grossesse.

Source : aromazone

Voici la recette (voir dans l’ordre) :

Dans un poelon à feu doux

15 gr d’huiles végétales :

1er : 5 gr jojoba

2ème : 5 gr amande douce

3ème : 5 gr rose de Chili

4ème : 7 gr de cire d’abeille

Remuer le tout pendant 10 min (jusqu’à que la cire devienne liquide)

Retirer le poelon.

Ajouter par petit filets 26 gr d’huile d’hydrolat de fleur d’oranger, tout en faisant des mouvements de 8 ou infini pendant quelques minutes.

Ajouter les 30 gouttes d’huiles essentielles :

1er : 5 gouttes de palmarosa

2ème : 5 gouttes de cyste Ladanifère

3ème : 10 gouttes de bois de rose

4ème : 10 gouttes de Ylang Ylang

Ajouter 2 gouttes de vitamine E

Voilà la crème est prête

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PELARGONIUM

Posté par eurekasophie le 26 mars 2009

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Fiche technique du

Comment lire une taxobox Pélargonium
Pelargonium graveolens
Pelargonium graveolens
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Geraniales
Famille Geraniaceae
Genre
Pelargonium
L’Hér. , 1789
Classification phylogénétique
Ordre Geraniales
Famille Geraniaceae

Géranium robert

  

Nom latin : Pélargonium

Noms usuels : Herbe à Robert, Herbe à l’esquinancie, Bec de grue, Géranion, Fourchette du diable

Famille : Géraniacées

Le géranium , une essence de toute beauté.
Il existe en effet dans la nature deux plantes très semblables, tant par les la forme de leurs feuilles que par les couleurs de leurs fleurs; l’une est appelées géranium ( Géranium macrorhizum, généralement sauvage, appartenant à la famille des géraniacées), et l’autre, pélargonium,(ou Pelargonium capitalum, géranium parfumé), est issu de la même famille.
Le terme « parfumé » fait toute la différence entre ces deux espèces : si le géranium n’exhale aucune senteur particulière, le pélargonium, en revanche, est connu pour sa douce fragrance.
Pour apprécier pleinement son parfum, il convient toutefois d’agiter légèrement ses branches.
Fait rarissime en botanique, étrangeté de la nature, le pélargonium possède des senteur différentes selon ses variétés : les feuilles du pélargonium fragrans exhalent une subtile odeurs de pins; celle du pélargonium crispum, dit également Prince of Orange, celle du pélargonium graveolens sentent la rose, ainsi que celles du pélargonium odoratissimum, mais en plus fin et plus délicat; enfin celle du pélargonium quercifolium dégagent de puissant effluves balsamiques, qui rappelant ceux de sous bois.
Les jardiniers amateurs sachant distinguer les géranium des pélargoniums sont rares.
D’ailleurs toutes les plante cultivées aujourd’hui sont issues de l’espèces pélargonium.
la plupart des pélargoniums de jardin sont de type inquinans, tandis que ceux disposés sur les balcons sont de types peltatum caractérisé par des branches tombant en cascades et des feuilles semblables à celles du lierre
Dans un souci de simplicité on utilise le terme géranium pour désigner indistinctement les deux sous-espèces
Les feuilles des géranium servent à aromatiser certaines confitures et boissons estivales, tandis que leurs fleurs fournissent une huiles essentielles excellente, employée en parfumerie pour rehausser la fragrances des essences masculines, en cosmétique pour fabriquer des crèmes permettant de lutter efficacement contre l’excès de sébum de l’épiderme et en aromathérapie pour confectionner des huiles destinées aux massages relaxant .
L’huile essentielles de géranium est utilisée en médecine pour ses vertus anti-inflammatoire et antiseptique, mais aussi pour la régulation de l’activité hormonale. les espèces les plus souvent employées sont dites graveolens et roseum
Selon le langages des fleurs utilisé au XIXe siècle, le géranium de couleur :
rouge sombre était synonyme de mélancolie
le rouge clair exprimait le réconfort,
le rose la préférence
le géranium à feuilles vert sombre était synonyme d’amitié sincères

l’huile essentielles de géranium est facile à trouver
diluer dans quelques gouttes d’huiles d’olives(3 gouttes de HE dans 10 de HV d’olives) elle soulage les démangeaisons
elle permet aussi de réaliser des massages relaxant euphorisant ou toniques, diluer 3 gouttes de HE de géranium dans une cuillère à soupe d’huile d’amande douce
2 gouttes d’HE géranium diluées dans une quantité égale d’huile d’olives sont un excellent remède pour aider à la cicatrisation rapides des plaies légères, dans l’attente de soins plus appropriés

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LA PARTENELLE

Posté par eurekasophie le 26 février 2009

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LA PARTENELLE

Chrysanthemum parthenium

C’est la fleur d’or de la médecine grecque, celle qui soulage les migraines des jeunes filles (= parthenos) ayant des règles douloureuses.

1. L’HERBE À LA TÊTE

Au proche Orient, on donne à la partenelle le surnom d’herbe à la tête pour évoquer le soulagement que produit le simple fait de respirer profondément ses fleurs lorsqu’on a mal à la tête.

La partenelle (Chrysanthemum parthenium) est une plante vivace herbacée de 30 à 80 cm de haut qui ressemble à la camomille et pousse spontanément dans les prés au sol léger, sablonneux. Ses petites fleurs, jaunes au centre, blanches en périphérie, semblables à des pâquerettes, dégagent une odeur caractéristique, pénétrante, aromatique, âcre, qui prend la tête (c’est bien le cas de le dire puisque justement cette simple odeur soulage les migraines).

On recueille les sommités fleuries de la partenelle, lesquelles sont inscrites à la pharmacopée française depuis 1884.

Présentation Sachet de 100 g de plante coupée
Propriétés Antalgique, fébrifuge, antirhumatismal, emménagogue, tonique amer
Indications courantes La partenelle, appelée aussi grande camomille, soulage toutes les formes de migraines. Plante antidouleur, elle soulage également les rhumatismes. Elle était également utilisée autrefois pour aider à expulser le placenta après les accouchements. Elle est encore utilisée de nos jours pour faciliter le flux menstruel et en soulager les spasmes

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LA Prêle

Posté par eurekasophie le 26 février 2009

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Noms communs : Asprêle, herbe à récurer, queue de chat (de cheval, de rat ou de renard), prêle commune.
Nom botanique :
Equisetum arvense, famille des équicétacées
Noms anglais :
Horsetail, cattail, joint brass, bottle brush, shavegrass, horse pipe.

Parties utilisées : Les parties aériennes recueillies au printemps.
Habitat et origine :
La prêle des champs est une plante dont l’origine remonte à l’ère primaire. Elle pousse abondamment en Europe, en Afrique du Nord, en Amérique et au nord de l’Asie. Elle prolifère dans des milieux très divers, exception faite des habitats très humides. Elle affectionne particulièrement le bord des routes.

Utilisation

La prêle était autrefois utilisée fraîche pour récurer les casseroles ou séchée comme abrasif fin pour poncer finement des pièces d’ébénisterie ou de métal. Cette action de ponçage avait pour verbe : prêler. Cette utilisation ne persiste qu’auprès de certains musiciens qui utilisent encore la prêle pour poncer finement les anches en roseau de leurs instruments à vent (hautbois, clarinettes, ..). Ces propriétés abrasives viennent de la forte teneur en silice de la plante.

Alimentaire

En tisane, la prêle s’utilise en mélange de façon à cacher son amertume.

Les jeunes pousses coupées en morceaux peuvent s’ajouter aux salades.

Au Japon, elles se cuisent à la vapeur puis sont sautées à l’huile. Elles sont aussi conservées dans le vinaigre.

La prêle est un excellent reminéralisant naturel, elle contient de la silice facilement assimilable par l’organisme. Elle aide à la régénération des tissus conjonctifs en améliorant leur résistance et leur élasticité, elle arrête les saignements de nez et est efficace en cas de cystite.
Egalement : Goutte, lithiase, cystite, métroragie, hémorragie, ongles fragiles.
Et en usage externe : Plaies, aphtes, psoriasis, vergetures, ulcères variqueux, eczéma, prurit, dartes, soins des cheveux.
En décoction une poignée pour un litre d’eau bouillir 2 minutes puis laisser infuser 10 minutes boire à volonté.1 g de poudre séchée dans un peu de miel, 2 fois par jour, 10 jours par mois pendant 3 mois pour les ongles cassants.

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