NID D’OISEAU ……

Posté par eurekasophie le 20 octobre 2009

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OU  

Carotte sauvage
 

( Daucus carota )

( Ombellifères ou Apiacées )

Synonyme(s) : Nid d’oiseau

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Généralités, présentation sommaire

Daucus carota est une plante bisannuelle de 30 à 80 cm de hauteur.

Description botanique

Ses feuilles sont molles, incisées et dentées. L’inflorescence est une grande ombelle d’ombellules possédant de 20 à 40 rayons. A sa base, se trouve une involucelle de folioles entières ou à 3 pointes. Les fleurs sont blanches ou rosées ; la fleur centrale est, quant à elle, presque toujours purpurine. Ce caractère permet en général de reconnaître facilement la plante.

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Fruits: akênes elliptiques, épineux. Carpophore persistant sur l’ inflorescence après la chute du fruit.

Plante dont la racine par sélection culturale (carotte) est un excellent légume riche en sucres, pectines, provitamines A, diurétique infantile. Plante à propriété emménagogue

Risque de confusion avec : Aethusa cynapium

Localisation et comportement

Daucus carota est très commun au bord des chemins et dans les jachères. On le trouve jusqu’en lisière des dunes où il tolère assez bien le sel.

Utilisations officinales : la plante contient des substances diurétiques, carminatives et vulnéraires. elle est riche en vitamines et en carotène.

Utilisations culinaires : certaines variétés sont cultivées.

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                                                    Aethusa cynapium

 

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NARCISSE DES POETES

Posté par eurekasophie le 25 août 2009

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Narcisse des poètes
 

( Narcissus poeticus )

( Amaryllidacées )

Synonyme(s) : Jeannette, Herbe à la vierge

Narcisse des poètes
 Narcissus poeticus
Narcissus poeticus
Classification classique
Règne Plantae
Classe Liliopsida
Ordre Liliales
Famille Amaryllidaceae
Genre Narcissus
Nom binominal
Narcissus poeticus

Le Narcisse des poètes (Narcissus poeticus) est une plante de la famille des Amaryllidacées

Le narcisse (Narcissus poeticus) est une plante ornementale à bulbe qui est plantée à l’extérieur comme plante vivace et occasionnellement à l’intérieur pour le forçage d’hiver. Les parties aériennes contiennent des allergènes qui produisent une dermatite chez les personnes sensibles. L’ingestion des bulbes peut provoquer une intoxication chez les humains et a aussi empoisonné des bovins. Les animaux de compagnie sont également exposés s’ils ingèrent cette plante. Les cas d’empoisonnement grave sont rares. Chez les humains, l’intoxication ne s’est produite que dans des cas où on avait confondu les bulbes avec des oignons.

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Narcisse poétique (dans les « language des fleurs »)

Ce nom est d’origine savante plutôt que vernaculaire mais est universellement employé.
Se référant à Pline, Mathioli écrit que le narcisse « a pris son nom de narce, non de Narcissus duquel il est parlé aux fables des poètes. » Peut-être le nom de narcisse des poètes qui semble être apparu à cette époque (1570 selon Blanchard) témoigne t-il d’une prise de position opposée dans cette éternelle querelle
étymologique.

Utilisations officinales : le bulbe contient des substances émétiques (c’est-à-dire qu’ils provoquent des vomissements, et, à petites doses, l’expectoration) ; ses fleurs peuvent être utilisées contre la fièvre (surtout contre les fièvres intermittentes), antispasmodiques et anticonvulsives.

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LE NOISETIER

Posté par eurekasophie le 19 juin 2009

Noisetier
 Corylus avellana
Corylus avellana
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Fagales
Famille Betulaceae
Genre
Corylus
L., 1753
Nom binominal
Corylus avellana

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Le noisetier commun (Corylus avellana), aussi appelé coudrier, est un arbrisseau de 2 à 4 mètres de hauteur et appartenant à la famille des Bétulacées.

C’est une plante des bois, des haies et des jardins qui donne un fruit comestible apprécié, la noisette. Il a un bois souple.

Le Noisetier est connu depuis la Préhistoire et ses fruits étaient déjà consommés à cette époque. Durant l’Antiquité et le Moyen-Âge, toutes sortes de vertus et de défauts lui furent donnés. Cependant, à l’heure actuelle, le Noisetier est apprécie pour les qualités nutritives et stimulantes de ses fruits.

Son nom latin « Corylus » vient de « corys », mot d’origine grecque qui signifie « casque » parce que la noisette est enveloppée dans une bractée verte qui forme comme un casque autour d’elle.

Le Noisetier est un arbuste qui peut mesurer jusqu’à 5 m de haut. Les feuilles sont ovales avec une pointe bien marquée avec des doubles dentures sur les bords. Les chatons sont soit mâles (de couleur jaune doré, ils apparaissent au mois de Septembre), soit femelles (ils apparaissent en Janvier et jusqu’en Février).

Cet arbuste n’a pas d’odeur.

Le Noisetier est constitué de tanin et de flavonoïdes.

 En phytothérapie, les parties utilisées sont les feuilles, les graines, les chatons et l’écorce des rameaux les plus jeunes.

 Il est également employé en marqueterie et sert de baguette pour les sourciers.

 On le trouve en Europe jusqu’à 1500 m d’altitude. Il affectionne les jardins, le bords des rivières, les taillis.

Propriétés et utilisations du Noisetier

PROPRIÉTÉS DU NOISETIER

Amaigrissant, antihémorragique, antisudoral, dépuratif, astringent, dépuratif, fébrifuge, vaso-constricteur

UTILISATIONS DU NOISETIER

Fièvres, obésité, varices, phlébite, oedème, épistaxis, problèmes de peau, plaies

PHYTOTHÉRAPIE

Consultez votre pharmacien ou votre médecin pour toute médication.

 

HISTOIRE ET MAGIE DU NOISETIER

 

À cause de l’aura de mystère et de magie qui l’accompagne depuis toujours, le noisetier occupe une place à part dans l’imaginaire humain. Employé comme support d’incantation par les druides, il a aussi été utilisé par les sourciers et les chercheurs d’or. Cette tradition serait rattachée à la symbolique de fertilité qu’on lui a très tôt attribué (à cause, bien sûr, de l’abondance de noisettes qu’il produit). Par un étrange effet d’attraction des semblables, il attirerait à lui deux autres symboles de fertilité, soit l’eau de source et les métaux ayant maturé dans le ventre de la terre. En Normandie, pour qu’une vache donne du lait, on la frappait trois fois avec une baguette de coudrier. Cette pratique a d’ailleurs valu le bûcher à quelques femmes accusées de sorcellerie pour avoir ainsi frappé des vaches qui, par la suite, s’entêtaient à donner du lait toute l’année.

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Une autre tradition voulait que le troisième jour de ses noces, la mariée distribue des noisettes pour signifier que le mariage était bel et bien consommé (heureuse époque, diraient certains, où l’on savait consommer lentement). Ailleurs, il revenait à la belle-mère, le jour des noces, de jeter des noisettes à la tête du marié. Avec le temps, l’expression « casser des noisettes » en est venue à désigner l’élan amoureux. C’est de cette tradition que s’est inspiré Tchaïkovski pour créer son célèbre ballet Casse-Noisette, dont on connaît la popularité chez nous puisqu’il est joué chaque année à Montréal depuis 1964.

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Le bien-fondé de la méthode qui consiste à utiliser une baguette de coudrier pour repérer les cours d’eau souterrains a fait l’objet de moult discussions, certaines particulièrement houleuses au cours desquelles des hommes par ailleurs normalement constitués ont soudainement montré des comportements pour le moins bizarroïdes, lesquels ont conduit certains à se retrouver attachés sur une civière et encadrés par deux armoires à glace revêtus d’une chienne blanche. Le même phénomène s’est produit à propos de l’homéopathie. Des lieux communs ont été débités à la caisse, des mots d’une déplorable grossièreté ont été prononcés, des pitreries d’une navrante sottise ont été exécutées, des crises d’apoplexie sont survenues à la suite d’un inexplicable déchaînement de colère. Tout cela parce que l’esprit humain a un mal inouï à appréhender le fait que l’esprit infuse toute particule de matière…

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- Non, mais là, attendez! Vous n’allez pas me dire que vous croyez à ces superstitions!
- Je ne suis pas là pour croire ou ne pas croire, mais pour rendre compte de, et je puis vous dire que, efficace ou pas, la pratique de sourcier persiste encore de nos jours. Même qu’il existe de nombreuses associations de sourciers à travers le monde. Même qu’elles offrent des cours pratiques. Même qu’on peut apprendre les techniques rien qu’en lisant un livre didactique. Même que des dizaines de sourciers annoncent leurs services sur Internet. Les sceptiques en font leurs choux gras et les puisatiers laissent entendre, le sourcil en l’air, que le « métier » de sourcier est sans risque dans un pays comme le Québec où l’eau souterraine abonde, et que, baguette de noisetier ou pas, de l’eau, on en trouvera toujours, ce qui n’est pas le cas, demandez à mes voisins qui, 130 mètres plus bas et 8 000 dollars plus tard, ont dû abandonner tout espoir d’en faire remonter, mais qui, une trentaine de mètres vers la gauche, en ont trouvé à n’en savoir que faire. De leur côté, les sourciers insistent pour sortir leur pratique de la sphère magico-mystico-pétée où on l’a cantonnée en affirmant que la capacité à trouver de l’eau (ou des métaux, ou une excavation souterraine) dépend tout simplement d’un bon entraînement permettant de percevoir les variations infimes du champ magnétique terrestre provoquées par l’eau, le métal ou l’excavation souterraine qu’ils cherchent. Ce don, nous le posséderions tous à la naissance, mais nous le perdrions graduellement dans les innombrables labyrinthes de l’éducation, la culture, les croyances religieuses ou scientifiques, sans compter les nombreuses autres raisons – l’opinion d’autrui, par exemple – qui, chaque jour, nous empêchent de pointer « présent »…
- Ah! Misère de misère! C’est reparti! Elle nous refait le coup des phrases à cent mots. Et on n’a même pas commencé! Je vous le dis mes chéris, « on n’est pas sorti du bois »!

 

ET CA SE MANGE ? 

 

Il semble bien qu’on n’ait consommé que le fruit du noisetier. On ne trouve nulle part d’allusions à de quelconques emplois culinaires pour l’écorce ou les feuilles, qui sont probablement trop astringents. Avec la noix longue et la noix de caryer – plutôt rares au Québec – la noisette est notre seul fruit oléagineux. Or, il se trouve que c’est aussi le plus digeste, toutes catégories confondues – la noix, l’acajou, la pacane, la pistache, etc. Elle se prête à une multitude de possibilités, allant de la noisette fraîche au beurre ou à la purée, en passant par le pain et une panoplie de desserts, dont le célèbre nougat.

LE NOISETIER dans Les Amérindiens récoltaient les noisettes sauvages du mois d’août au mois d’octobre et les entreposaient jusqu’à ce qu’elles soient complètement mûres. Pour les débarrasser de leur enveloppe hérissée de piquants, ils les enterraient plusieurs jours dans de la terre humide. Ou alors, ils les plaçaient dans un sac qu’ils frappaient avec un bout de bois. Ils n’hésitaient pas non plus à fouiller les caches des écureuils et des autres petits mammifères pour chiper leurs noisettes. En guise de remerciement, ils laissaient parfois dans la cache un « cadeau » : faînes de hêtre, samares d’érable ou autres graines dont ils disposaient en abondance. Dans certaines communautés, les noisettes constituaient un important article d’échange. Dans l’Ouest, par exemple, on les échangeait contre des amélanches séchées, des baies de shepherdie ou de la racine de lewisie, extrêmement prisée malgré son amertume.

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Mangées telles quelles, crues ou cuites, on les faisait également bouillir dans de la soupe, ou bien on les séchait et les mettait de côté pour l’hiver. Les Iroquois les faisaient cuire (ainsi que d’autres noix) avec de la semoule ou de la soupe de maïs, ou ils les réduisaient en poudre et les ajoutaient aux puddings et aux pains. On les faisait bouillir pour obtenir de l’huile qu’il suffisait ensuite de recueillir à la surface de l’eau. Cette huile était consommée avec du pain, des pommes de terre, de la citrouille, de la courge, du maïs et divers autres aliments. Les tourteaux étaient consommés avec des pommes de terre pilées et d’autres aliments. Dans l’Ouest, on les mélangeait à de la graisse ou de la viande d’ours, parfois avec des baies ou des racines cuites, puis on en formait des galettes que l’on faisait sécher ou bien que l’on conservait dans les intestins nettoyés d’un animal abattu. C’était considéré comme un plat de choix.

Tout comme pour nous à une certaine époque, la période de Noël était celle où les Amérindiens consommaient le plus de noisettes.

 

ET CA SOIGNE QUOI ? 

Selon les régions, les Amérindiens employaient le coudrier pour soigner certaines maladies cardiaques (ce qui peut s’expliquer par ses propriétés vasoconstrictrices) ou, avec d’autres espèces, pour soigner les maux d’yeux. Par voie externe, ils plaçaient autour du cou des tout-petits des colliers constitués de fragments de tiges, remède qui était censé calmer la douleur de la dentition.

Dans la tradition européenne et nord-américaine, le noisetier ne semble pas avoir occupé une place importante si on en juge par le peu de cas qu’on en a fait dans les traités médicaux, d’où il est très souvent carrément absent. Peut-être l’hamamélis (qui, en passant, porte en anglais le nom de witch-hazel, littéralement « noisetier des sorcières ») l’a-t-il éclipsé. On sait en effet que cette plante d’origine américaine a été rapidement adoptée en Europe pour ses remarquables propriétés vasoconstrictrices.

Malgré tout, diverses parties du noisetier ont été employées en médecine :

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Les feuilles : les feuilles constituent un bon tonique veineux et, comme on l’a dit, un bon vasoconstricteur, ce qui les rend utiles dans le traitement des varices, des troubles circulatoires et de l’oedème des jambes. En usage externe, elles sont cicatrisantes, particulièrement en cas de dermatoses.

L’écorce : par voie interne, l’écorce est fébrifuge et on s’en est servi pour soigner les états fiévreux. Par voie externe, elle est cicatrisante, particulièrement s’il s’agit d’ulcères et de plaies atones.

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Les chatons : les chatons sont diaphorétiques (c’est-à-dire qu’ils font transpirer) et amaigrissants.

Les poils recouvrant l’involucre : tout comme les poils des pois à gratter (il s’agit d’une toute autre plante que l’églantier, dont le fruit possède des fins poils – désignés sous le nom de « poil à gratter » – qui provoquent une démangeaison lorsqu’on les applique sur la peau), les poils recouvrant l’involucre du fruit ont servi de vermifuge. On disait qu’ils agissaient mécaniquement, sans qu’on sache toutefois si c’était en excitant les intestins au point qu’ils rejettent tout leur contenu, vers inclus, ou si c’était en irritant et en incommodant tellement les vers que ces derniers ne souhaitaient plus qu’une chose : sortir de là dans les plus brefs délais. Personne n’a offert d’explication à cette épineuse question. En tout cas, le remède consistait à prendre une dose de poils trois matins de suite, et quelques heures après la dernière dose, à avaler un purgatif puissant.

Les feuilles se préparent en infusion à raison de 25 grammes par litre d’eau bouillante qu’on laisse macérer toute la nuit. L’écorce des jeunes rameaux et les chatons, se préparent en décoction, à raison de 25 grammes par litre d’eau pour la première et de 30 grammes par litre d’eau pour les derniers.

Enfin, sans être médicinal, le « lait » que l’on tire de la noisette agirait doucement sur les intestins en améliorant leur fonctionnement.

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LA NIGELLE

Posté par eurekasophie le 19 juin 2009

decofillette.png                    Ben oui….euhh elle s’appelle Nigelle voilà !

Nigelle cultivée
 Nigella sativa (à gauche)
Nigella sativa (à gauche)
Classification classique
Règne Plantae
Ordre Ranunculales
Famille Ranunculaceae
Sous-famille Ranunculoideae
Tribu Delphinieae
Genre Nigella
Nom binominal
Nigella sativa

La nigelle cultivée (Nigella sativa L. 1753) ou cumin noir est une plante annuelle de la famille des Renonculacées.  Les graines sont comestibles en épice en petites quantités, et connues sous le nom de cumin noir.

Les graines de Nigella sativa L. (Ranunculaceae), ou nigelle cultivée, sont largement utilisées en médecine traditionnelle pour le traitement et la prévention de nombreuses maladies. Elles contiennent principalement une huile fixe et une huile essentielle, des protéines, des alcaloïdes et une saponine. Les activités biologiques des graines sont principalement dues à la thymoquinone, composé majoritaire de l’huile essentielle et présent dans l’huile fixe. Différents extraits et autres constituants actifs issus de la graine, notamment l’huile essentielle et la thymoquinone, sont responsables de diverses propriétés pharmacologiques, particulièrement des activités anti-oxydante, anti-inflammatoire, analgésique, antimutagène, antinéoplasique, antihépatotoxique, antinéphrotoxique, immunostimulante, hypoglycémiante, antiulcéreuse, antimicrobienne et antiparasitaire. Les graines se caractérisent par une faible toxicité. Bien que toutes ces potentialités ne se soient pas encore concrétisées, de nombreux travaux soutiennent l’utilisation possible de N. sativa en thérapeutique. 

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LE NOMBRIL DE VENUS ……QUEL JOLI NOM !

Posté par eurekasophie le 8 avril 2009

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Fiche technique du

Nombril de Vénus

 

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Nom latin : Umbilicus rupestris

Noms usuels : Cotylet, Cymballion, Cotylédon, Gobelet, Coucoumelle, Oreille-d’abbé

Famille : Crassulacées

Le Nombril-de-Vénus est une plante vivace qui peut mesurer jusqu’à 50 cm de haut. Les feuilles se développent plutôt à la base de la tige. Elles sont arrondies, en vasque. Les fleurs, de couleur blanc cassé ou rougeâtre, s’épanouissent dès le mois de Mai et jusqu’en Juillet. Elles forment de longs épis et n’ont pas d’odeur.Tout comme son nom l’indique, cette plante à feuille en forme d’écuelle et de taille allant de 6 à 20 cm, ressemble à un nombril ! Elle fait partie des végétaux dits plantes vivaces (c’est à dire qui vivent plusieurs années) et fleurit de juin à août

Le Nombril-de-Vénus est constitué de sels minéraux, de fer, de tanin, de triméthylamine.

Cette plante était utilisée comme diurétique mais, actuellement, elle est employée exclusivement en usage externe.

En phytothérapie, les parties utilisées sont les feuilles fraîches et le suc.

On trouve le Nombril-de-Vénus en Europe jusqu’à 500 m d’altitude. Il affectionne les vieux murs et les endroits rocailleux.

Manipulée depuis longtemps pour protéger et soigner la peau, aujourd’hui elle est utilisée par la pharmacopée populaire pour confectionner des pansements sur les contusions. Elle peut avoir également comme usages et propriétés de purifier l’organisme, en favorisant l’élimination des toxines et déchets organiques. A ceci s’ajoute sa richesse en vitamine C, qui fait que certaines personnes consomment du Nombril de Vénus en salade.

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Propriétés et utilisations du Nombril de Vénus

PROPRIÉTÉS DU NOMBRIL DE VENUS

Détersif, émollient, résolutif

UTILISATIONS DU NOMBRIL DE VENUS

Plaies, ulcères, hémorroïdes

PHYTOTHÉRAPIE

Consultez votre pharmacien ou votre médecin pour toute médication

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NIAOULI ( LE)

Posté par eurekasophie le 7 avril 2009

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Comment lire une taxobox Niaouli

Détail du Feuillage
Détail du Feuillage
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Myrtales
Famille Myrtaceae
Genre Melaleuca
Nom binominal
Melaleuca quinquenervia
(Cav.) S.T.Blake , 1958
Classification phylogénétique
NIAOULI ( LE)  dans
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Ordre Myrtales
Famille Myrtaceae
Genre Melaleuca
Espèce Melaleuca quinquenervia

Procédé d’obtention : Distillation complète par entraînement à la vapeur d’eau 

Organe distillé : feuilles

Nom botanique : Melaleuca quinquenervia cineolifera

Pays d’origine : Madagascar 

Culture : sauvage (lot JE036) ou écologique (JE203)

Autres dénominations : Melaleuca viridiflora, Melaleuca leucadendron

Qualité : 100% pure et naturelle

Distillation : février 2008 (lot JE036) ou novembre 2008 (lot JE203)

A utiliser de préférence avant fin : février 2012 (lot JE036) ou novembre 2012 (lot JE203)

Remarque : sur l’étiquette, le numéro de lot est suivi d’une lettre indiquant la série de conditionnement

        

Propriétés Organoleptiques :  

· Aspect : liquide mobile limpide
· Couleur : j
aune pâle à jaune vert

· Odeur :
fraîche, légèrement et fortement amère lorsqu’elle est fraîche, avec une note « eucalyptus » 

       

Utilisations : 

Propriétés :

- Anti-bactérienne active sur les coques gr. + 
- Antivirale puissante

- Radioprotectrice cutanée

- Antifongique

- Anticatarrhale, expectorante

- Anti-inflammatoire et antiprurigineuse
- Décongestionnante veineuse et lymphatique

- Stimulante immunitaire

- Tonique cutanée

Indications : 

- Otites, sinusites, bronchites, grippes, rhinopharyngites, rhumes

- Infections gynécologiques : herpès génital, dysplasie du col utérin, lésions planes
- Grippe, hépatites virales, bronchite, refroidissements, toux,
- Mycoses, eczéma, acné, plaies,

- Herpès, zona, varicelle
- Varices, jambes lourdes, stases veineuses et lymphatiques

- Radiodermite (préventif ou curatif)

Usage externe :

- onctions locales huileuses 
- application locale pour les affections cutanées ou circulatoires
- inhalation : 3 à 5 gouttes dans un bol d’eau bouillante pendant 20 minutes,
- bain : 5 à 8 gouttes

Généralités

Le Niaouli est connu depuis des siècles pour ses vertus curatives et relaxantes. Les habitants du Pacifique Sud et les Aborigènes d’Australie l’utilisaient déjà dans leur médecine traditionnelle pour soigner les bronches, les voies urinaires et pour activer la cicatrisation de la peau.

L’Arbre

L’huile essentielle de Niaouli est extraite des feuilles d’un arbre originaire de Nouvelle Calédonie : le Melaleuca viridiflora, appelé aussi « l’arbre à peau » en raison des couches successives d’écorces de son bois.

La récolte des feuilles

Pour obtenir une essence de Niaouli pure et 100% naturelle, les feuilles de Niaouli sont cueillies à la main dans la montagne Calédonienne o&uè se trouvent les meilleurs arbres. Les feuilles sont ensuite placées dans une cuve en inox et distillées pendant 6 heures. L’essence contenue dans les feuilles est ensuite recueillie dans un vase florentin, décantée, filtrée puis conditionnée en flacons.

La production d’essence

Il faut 20 kilos de feuilles pour obtenir 30 ml d’essence. L’huile essentielle de niaouli nature-élément, 100% pure et naturelle, est obtenue par distillation à la vapeur d’eau des feuilles de niaouli. Elle ne contient aucun produit chimique, aucune molécule de synthèse, ni autres constituants, même naturel.

Corps sain et en pleine forme

L’huile essentielle de niaouli est un puissant antiseptique et antiviral. C’est un élément indispensable de l’armoire à pharmacie et un allié précieux pour lutter contre tous les maux quotidiens. Elle est utilisée depuis toujours par les Kanaks de Nouvelle Calédonie pour purifier l’eau et soulager les maux de tous les jours.

Précautions à respecter 

l’huile essentielle de niaouli nature-élément est uniquement réservé aux adultes. Usage interne chez l’adulte seulement et avec l’avis d’un aromathérapeute. Eviter le contour des yeux et les muqueuses. Déconseillé chez la femme enceinte. Ne pas laisser à la portée des enfants. Ce produit n’est pas un médicament.

L’huile essentielle de niaouli au quotidien 

Psoriasis, herpès, acné, eczéma, peaux è problèmes, boutons

Accidents cutanés : brûlure, piqûres d’insectes

  • Utiliser en soin cutané avec un coton directement sur la zone touchée.

  • En cas de brûlure, passer auparavant sous l’eau froide pendant 15 minutes.

Asthme, angine, bronchite, problèmes respiratoires

Grippe Rhume, sinusite Nez bouché

  • En massage de la poitrine, du plexus solaire et du dos.

  • Prendre une tisane sucrée avec du niaouli et du miel.

  • Si vous manquez de temps, optez pour une inhalation plutôt qu’un bain

  • En prévention, verser quelques gouttes sur un mouchoir ou le coin de l’oreiller à l’arrivée de l’hiver

  • Si vous êtes déjà pris, une tisane au niaouli aide à lutter contre l’infection ainsi qu’ un massage énergique du haut de la poitrine et du dos.

  • En bain et en tisane pour profiter des vapeurs.

Fatigue physique 

Migraines, Maux de tête

  • Dans un bain revigorant.

  • En tisane quelques minutes au dessus d’ un bol d’eau chaude.

Mauvaise Haleine

Courbatures, douleurs articulaires 

Atmosphère saturée ( bureau, chambre de malade)

Infection urinaire et cystite  

  • En diffusion dans un brûle parfum pour assainir l’air.

  • Dans une tisane pour purifier le système urinaire

  • Dans une tisane pour aider renforcer le système immunitaire.
  • massage autour de l’oreille pour soulager l’inflammation.
  • En diffusion dans la chambre de vos grands enfants, l’huile essentielle de niaouli favorise la concentration et ainsi facilite la compréhension des devoirs et la révision des examens.

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LE NERPRUN

Posté par eurekasophie le 6 avril 2009

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Nerprun cascara (Rhamnus purshianus)

Aire de distribution
Le nerprun cascara est un buisson ou un arbuste natif de la côte du Pacifique qui pousse de la Colombie-Britannique jusqu’au Nord de la Californie ainsi que dans les régions des Rocheuses proches de la frontière entre le Canada et les É.-U.
Histoire et usages traditionnels
Les Premières Nations utilisaient l’écorce interne jaune de l’arbre comme remède contre la constipation. Les colons l’ont adopté dès le début des années 1800. Son usage s’est répandu dans le monde; au début des années 1900, c’était le laxatif le plus utilisé sur la planète. La demande a commencé à baisser au milieu des années 1900 au fur et à mesure que d’autres produits apparaissaient sur le marché.

Résultats récents et nouvelles possibilités
Le nerprun cascara est toujours un ingrédient de nombreux laxatifs en vente libre. Les substances chimiques qu’il contient stimulent les contractions musculaires dans le gros intestin, mais n’ont pas d’effet sur l’intestin grêle.

Le nerprun cascara est très peu étudié.

Dans les jardins canadiens
Le nerprun cascara est un petit arbre qui peut atteindre 15 mètres de hauteur. On peut le trouver dans des pépinières de plantes indigènes en Colombie-Britannique; il commence à être plus recherché comme arbre ornemental parce qu’il tolère les étés secs sans nécessiter de soins particuliers.

Culture commerciale et récolte
On récolte surtout l’écorce du nerprun cascara sauvage. Quelque cinq millions de tonnes d’écorce sèche sont récoltées tous les ans en Amérique du Nord, et une récolte excessive a réduit le nombre d’arbres. La récolte est maintenant réglementée en Colombie-Britannique. On s’intéresse davantage à la culture parce que les sources sauvages deviennent rares.

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LE NENUPHAR

Posté par eurekasophie le 6 avril 2009

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Le nénuphar est une plante aquatique qui est souvent confondue avec son cousin le lotus. Pour commencer penchons nous sur les différences entre les 2 : la fleur du nénuphar a plus de pétales et flotte à la surface de l’eau quand le lotus dépasse franchement de l’eau. Une fois la floraison finie les pétales du nénuphar tombent et laissent apparaître un fruit qui n’éclot pas. Les feuilles de nénuphar sont imperméables.

Et bien que le lotus soit considéré comme la plus belle des fleurs, c’est bien du nénuphar qu’il est question dans cet article.

Le nénuphar, dont les couleurs vont du blanc, au jaune en passant par le rouge et le rose, pousse dans des eaux tranquilles dans des endroits plutôt chauds de notre terre. Chaque pied s’étend à la surface de l’eau et recouvre environ 1m².

Mais le nénuphar n’est pas juste joli, il est aussi connu depuis longtemps pour ses propriétés médicinales (même si celles-ci ne sont pas avérées scientifiquement).
Une des qualités de cette plante est son effet anaphrodisiaque… exactement, anti aphrodisiaque pour calmer les pulsions sexuelles. C’est en tout cas ce que rapportent de nombreux auteurs passés. Selon Pline, le nénuphar est la fleur d’une « nymphe morte de jalousie pour Hercule » c’est donc cela qui ferait qu’elle affaiblirait les fonctions sexuelles.

Les Amérindiens, eux, utilisaient les nénuphars autrement : ils réduisaient les feuilles en poudre, puis les mélangeaient à de la graisse d’ours pour soigner les morsures.

Les natifs d’Amérique ne s’arrêtaient pas aux vertus médicinales : les graines du nénuphar étaient transformées en farine pour la cuisine quotidienne ou rôties pour faire une sorte de pop corn avant l’heure.

Attention cependant, si l’idée de faire des tester et d’en consommer vous viendrait en tête : le nénuphar agirait sur le système nerveux et pourrait provoquer une paralysie s’il est consommé à forte dose.

Sédatif, apaisant le nénuphar est aussi utilisé contre l’insomnie et l’anxiété et l’agitation.

Préparez les fleurs en infusion, à raison d’une cuillerée à soupe par tasse.

Préparez les racines coupées en décoction, pendant 3 ou 4 minutes, à raison d’une cuillerée à café par tasse.

Prenez en 1 ou 2 tasse par jour dont 1 le soir.

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Le néflier

Posté par eurekasophie le 6 avril 2009

nflier1.jpg

Comment lire une taxobox Néflier commun
Mespilus germanica
Mespilus germanica
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Genre Mespilus
Nom binominal
Mespilus germanica

 Fleur du néflier 

nflier2.jpg Fruits du néflier

 

La nèfle, ou «cul de chien» dans le langage populaire, a l’apparence d’une petite pomme brune. Assez insipide, ce fruit n’en reste pas moins très digeste. Il est précieux pour régulariser les fonctions intestinales. Mais il doit être consommé très mûr, soit carrément blet

Connu depuis l’Antiquité, le Mespilus germanica est un arbre fruitier à feuilles caduques. La nèfle n’est pas très attirante, de la grandeur d’une petite pomme de couleur brune, elle est surmontée d’une large couronne de sépales persistants mais ils ont des vertus médicinales indéniables. Dans le langage courant, on parle souvent de cul de chien lorsqu’on évoque la nèfle: pas très flatteur!

Les fruits relativement insipides mais très digestes quand ils sont mûrs et se consomment crus, en compotes et en sirops; ils sont précieux pour régulariser les fonctions intestinales.

Malheureusement, le néflier commun a rapidement été chassé des vergers pour trouver une place dans les haies vives des campagnes.

Laisser les fruits sur l’arbre Le fruit ne se déguste que lorsqu’il est blet. Depuis la cueillette, Il faut compter 6 à 8 semaines avant de pouvoir les déguster. Pour atteindre un bon blettissement, on peut laisser les fruits sur l’arbre et ne les cueillir qu’après l’assaut des premières gelées.

Au début du siècle, les enfants qui gardaient les troupeaux cachaient les nèfles dans le sol; les niches ou caches étaient garnies de feuilles mortes pour recevoir les fruits! Mais, ce sont généralement d’autres rongeurs qui en profitaient.

Le néflier commun est un bel arbre qu’on laisse sauvage, ses fleurs blanches, légèrement rosées, sont très décoratives.

On peut multiplier les néfliers par semis et par greffage comme tous les arbres fruitiers. Les écussons sont posés en juillet sur des porte-greffe de cognassier, de poirier ou d’aubépine.

Ne pas confondre… Cet arbre se plaît dans tous les types de sol mais il préfère les terrains chauds et légers; il a horreur des terres trop humides.

Il ne faut pas confondre le Mespilus germanica (néflier commun) avec l’Eriobotrya japonica appelé néflier du Japon! En effet l’Eriobotrya est un arbre à feuillage persistant qui ne produit

pratiquement jamais de fruits sous nos latitudes pour la simple et bonne raison que les fleurs apparaissent en novembre et les fruits en fin de printemps. Chez nous le néflier du Japon est avant tout un arbuste d’ornement.

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LE NOYER

Posté par eurekasophie le 15 novembre 2008

noyer4.jpgC’est un arbre au superbe bois luisant couleur d’encre noire: je me souviens des lits profonds, des plateaux de tables et des grands bahuts de noyer qui ornaient la maison de mon arrière grand-mère , au temps où la folie du « rustique » et l’inflation galopante de notre civilisation n’avaient pas encore fait flamber les prix de ce bois…….

Il y avait alors, dans chaque oyer, cette sorte de chaleur et de chaude intimité qui naît du terroir, du travail artisanal et du contact avec la nature. Le noyer est véritablement un arbre royal: c’est d’ailleurs ainsi que les anciens Grecs l’appelaent. Chez les Latins, il était consacré au plus puissant des dieux, à Jupiter lui-même (le nom de Juglans, que les botanistes lui donnent encore, est la contraction de Jovis glans, « gland de Jupiter »).

Il est inutile de revenir sur la description de cet arbre admirable, haut parfois de 25 m, tout couvert de vastes feuilles composées, qui fleurit en avril-mai et dont les fruits mûrissent en automne. On sait que les noix sont entourées, à leur chute, d’une épaisse enveloppe verte et brune, qui tache les mains et qu’on appelle brou de noix.

Mais comme chantait Charles Trenet,  » qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix, qu’est-ce qu’on y voit?  » On y voit une amande formée de quatre parties à la surface ridée…….noyer3.jpg

Cette amande est fort riche en substances nutritives. On la consomme soit encore verte, en la cernant au couteau ( d’où son nom de cerneau), soit juste mûre: elle a alors la même valeur alimentaire qu’un bon fromage; elle contient beaucoup de vitamines B , des protéines, des matières grasses et des sucres assimilables, peu dangereux pour les diabétiques. La noix sèche est beaucoup moins digeste, car sa concentration en matières grasses s’accroît avec le temps; vieille, elle devient irritante pour le tube digestif. L’huile qu’on en tire, malheureusement devenue trop chère aujourd’hui, est excellente pour la cuisine. Mangez des noix! Mettez-en dans vos salades, dans vos gâteaux. Mais mangez-les fraîches: c’est alors qu’elles ont le plus de parfum et qu’elles agressentle moins les estomacs délicats.

noyer2.jpg On appelle encore le noyer goguier, noguier, écalonnier ou calottier. Mais quel que soit le nom qu’on lui donne, il est utile au phytothérapeute. Ses feuilles, son écorce, ses chatons, sa sève, ses bourgeons et son brou sont utiles. Sa sève, très sucrée, peut s’employer comme dépuratif. Ses bourgeons servent à préparer un onguent efficace contre la chute des cheveux et les pellicules. Ses chatons resserrent les vaisseaux sanguins capillaires: ils sont particulièrement actifs contre les saignemnts, les coupures, les hémoragies, les règles trop abondantes, les hémorroïdes, les diarrhées et les dysenteries. L’écorce est vermifuge. Les feuilles et le brou (l’enveloppe de la noix) possèdent, qant à eux, un très large éventail de vertus. Leur amertume et leurs propriétés astringentes les font recommander dans les même cas que les chatons (hémorragies, diarrhées, etc.). A l’extérieur, ils nettoient les plaies, évitent les infections et hâtent la cicatrisation. Les feuilles, fraîches ou en infusion, chassent les insectes parasites ou indésirables (puces, punaises, mites, poux, fourmis, etc.). Elles sont toniques. Elles combattent les ulcères, les eczémas, les infections des yeux, les aphtes, les suppurations, les abcès. Elles comptent parmi les meilleurs remèdes connus contre les pertes blanches. Elles sont merveilleusement vermifuges. Elles aident à la guérison de la tuberculose. Et elles abaissent le taux de glucose dans le sang ( cette action antidiabétique a été maintes fois vérifiée).

noyer1.jpg                                                                    RECOLTE

Détachez l’écorce des rameaux de noyer et recueillez leur sève au printemps, lorsque la nature parait renaître. C’est également l’époque à laquelle vous pouvez détacher les chatons et faire sécher les bourgeons.

noyerchatons.jpgChatons de noyer

Pour les feuilles, attendez le mois de juillet: ouvertes au grand soleil, elles ont alors mille vertus. Le brou doit être ramassé à la chute des fruits, nettoyé et mis à sécher à l’ombre (il noircit en vieillissant).

PREPARATION ET EMPLOI

Décoction

d’écorce: jetez deux poignées d’écorce fraîche ou sèche dans un litre d’eau. (2 tasses par jour, comme vermifuge.)

de feuilles sèches (usage interne: rachitisme, diabète, lymphatisme): jetez 8 à 10 feuilles par litre d’eau. ( 2 tasses par jour.) 

usage externe (bains, lotions, compresses): comptez une bonne quinzaine de feuilles par litre d’eau.

Tisane

de chatons: jetez une poignée de chatons dans un litre d’eau (usage interne : contre les diarrhées, les dysenteries, etc.).

usage externe: 2 poignées dans un litre d’eau ( lotions, compresses contre les saignements, les hémorroïdes; douches vaginales, lavements, etc.).

Sève

fraîche: une cuillerée à café par jour, le matin, à jeun, comme dépuratif.

Onguent

contre la chute des cheveux et les pellicules: dans une livre de saindoux, faites cuire une poinée de bourgeons frais pendant 1/2 heure; conservez l’onguent dans des pots de terre ou de porcelaine. ( En applications directes sur le cuir chevelu.)

Infusion

de feuilles fraîches ou sèches (usage interne) : jetez quatre grandes feuilles de noyer dans un litre d’eau .( 2 tasses par jour, 4 comme vermifuge.)

Décoction de brou

(usage interne): jetez une poignée de brou concassé par litre d’eau. (2 tasses par jour.)

(usage externe): comptez deux poignées par litre.

Bains de mains et de pieds

jetez 2 à 3 poignées de feuilles fraîches ou sèches, ou de brou, ou de mélange, par litre d’eau.

Poudre

de brou (tonique, désinfectante, cicatrisante): 2 cuillerées à café, à prendre dans une tisane. (2 tasses par jour.)

en usage externe: 4 cuillerées à café, en lotions ou en compresses, dans une décoction d’achillée millefeuille ou d’arnica.

Sirop

de feuilles fraîches: laissez macérer un poids égal de feuilles fraîches et d’alcool pendant 48 heure; ajoutez du sucre jusqu’à obtenir un sirop épais. (Une cuillerée à soupe avant les repas.)

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