LA MYRTILLE

Posté par eurekasophie le 15 novembre 2008

myrtille3.gifJ’aime à voir les enfants manger des myrtilles: ils s’en barbouillent joliment les mains et les lèvres, heureux du régal que leur offre la montagne en fête….et heureux de se tirer mutuellement une langue que le jus de ces fruits sombres a teintés de violet….Je sais alors qu’en plus du plaisir qu’ils ont pris à déguster les baies délicieuses du petit arbrisseau, ils ont fait provision d’énergie pour de longues semaines.

myrtille2.jpgLes myrtilles, que l’on appelle encore raisins des bois, airelles myrtilles, myrtilles noires, brimbelles, raisins de bruyères, maurettes, pouriots, morets, ambroches, aires, loutrets, etc., sont des cousines de la bruyère. Elles croissent en immenses colonies enchevêtrées dans les forêts de montagnes et dans le Nord, sur des terrains riches en silice.

Leurs rameaux anguleux et leurs feuilles ovales les font aussi sûrement reconnaître que leurs fruits arrondis, d’abord verts, puis rouges, enfin violets noirâtres et recouverts d’une fine poussière blanche à maturité. De ces baies, que l’on récolte soit à la main soit au « peigne » entre juillet et septembre, on fait de savoureux desserts (au sucre, au vin), des tartes, des confitures, de la gelée, du sirop, des marmelades, de la limonade, et même du vin….

Je vous recommande d’utiliser non seulement les fruits de l’espèce, mais encore ses feuilles et ses racines. Les feuilles sont toniques, diurétiques, antiseptiques et antidiabétiques. Elles contribuent au bon fonctionnement de tou les organes, et se montrent particulièrement efficaces contre la toux, les vomissements, les douleurs d’estomac, la paresse intestinale, les diarrhées, le mauvais fonctionnementde la vessie et le « pipi au lit » des enfants. Elles désinfectent les voies digestives et urinaires. Elles font tomber les taux de sucre dans le sang, ce qui les rend précieuses pour les diabétiques. A l’extétieur, elles sont utiles contre les infections de la bouche et de l’arrière-bouche ( en gargarismes), contre les inflammations des yeux ( en collyres), contre les maladies de la peau, les ulcères et les brûlures (en lotions, compresses et bains locaux). Les racines servent surtout à désinfecter les plaies et à hâter leur cicatrisation.

Les fruits ont d’autres propriétés encore. Leur jus violet, riche en carotène (la provitamine A, la vitamine des yeux), amélioe la vision: ce n’est pas pour rien que les aviateurs dégustent force tartelettes aux myrtilles; les myopes et les presbytes auraient intérêt à en faire autant. Les myrtilles sont en outre rafraîchissantes. Comme les feuilles de la plante, elles se révèlent toniques et diurétiques. Leurs vertus antidiabétiques sont extrêmement précieuses. Leurs qualités antiseptiques et digestives les font particulièrement recommander dans tous les cas d’infections de l’intestin, et notamment contre la colibacillose chez les enfants. Je les conseille en outre comme diurétiques et comme désinfectants du système urinaire. A l’extérieur, elles servent à préparer d’excellents bains de bouche, des gargarismes (utiles contre les aphtes, les gingivites, les angines), des compresses (contre les hémorroïdes), des lotions ( contre les maladies de la peau), des douches vaginales (contre les pertes blanches), des lavements (contre les désordres intestinaux: diarrhées, etc.), des bains de pieds et de mans (contre l’eczéma), etc. La décoction des baies, aspirée par le nez, est souveraine contre le rhume de cerveau.

myrtille1.jpg                                                                      RECOLTE

Ramassez les baies de la myrtille lorsqu’elles sont bien mûres, en été; les racines doivent être extraites en automne, et les feuilles cueillies au printemps, à la montée de la sève. Si vous fréquentez la montagne ou les forêts du Nord, vous n’aurez aucune peine à découvrir des champs entiers de l’espèce au hasard de vos promenades en forêt. 

  PREPARATION ET EMPLOI

Infusion et décoction

de feuilles fraîches ou sèches: jetez une poignée de feuilles dans un litre d’eau. ( 2 à 3 tasses par jour.) Contre le diabète, mélangez une poignée de feuilles de myrtille et une poignée de feuilles de fraisier, toujours pour un litre d’eau. ( 2 tasses par jour.)

Décoction

de feuilles pour l’usage externe: jetez 2 poignées de feuilles fraîches ou sèches dans un litre d’eau. (Gargarismes, lotions, lavements, etc.)

de racines (usage externe): jetez une poignée de racines dans un litre d’eau.

Bains de mains et de pieds

de feuilles: mêmes proportions que pour la décoction précédente.

Tisane de fruits ( usage interne): comptez quatre poignées de fruits frais par litre d’eau. (2 à 3 tasses par jour, jusqu’à 6 tasses en cas d’infection intestinale.)

Mixture

de fruits (usage externe: dysenterie, hémorroïdes): comptez un petit bol de fruits frais par litre d’eau.

Suc frais

de fruits: n’hésitez pas à en boire 3 à 4 verres par jour, en saison.

Vin de myrtilles

utilisez des fruits desséchés à l’air, faites-en cuire deux poignées dans un peu d’eau, ajoutez 1/2 litre de vin rouge après 1/4 d’heure, et laissez encore à feu doux pendant 5 minutes. ( 2 à 3 petits verres par jour.)

Poudre

de fruits secs: prenez-en 4 pincées toutes les 3 heures, pendant 2 jours, avec un peu de miel ou de lait.

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LA MARJOLAINE

Posté par eurekasophie le 15 novembre 2008

C’est l’un des plus puissants calmants de la phytothérapie: insomnies dues au stress….ou à la passion amoureuse, nerfs en pelote, exitation fébrile, sensation « qu’on est prêt à exploser », etc…., elle se charge fort élégamment de ce genre de symptômes!!

Origan vulgaire

              flchebas3.gif

origan.jpg

Il faut se garder de confondre deux espèces voisines de marjolaines: l’une, sauvage, est l’origan vulgaire;  l’autre, toujours cultivée sous nos climats ( elle est originaire d’une contrée qui s’étend de la Libye à l’Inde), est la ……………………………..marjolaine vraie

                                                                                                                                                                                     

                                                                                                                                                                                      

                                                                                                                                                                                                              

                                                                                                                                                                                                                                                

C’est à tort qu’on l’appelle parfois aussi origan, notamment les Italiens, qui ne manquent jamais d’en ajouter une pincée sur leur pizzas.

C’est elle qu’il faut employer: l’autre est trop stupéfiante.

L a marjolaine vraie, encore baptisée marjolaine des jardins ou marjolaine à coquilles, a plus d’un titre de noblesse. Cette cousine de la sauge, de la menthe et du thym (famille des labiées), aux minuscules  fleurs blanches ou rosées cachées dans de petites pelotes sphériques vert tendre, était dédiée au dieu Osiris dans l’ancienne Egypte. 

Il faut cultiver la marjolaine au jardin. Elle est recommandée d’abord comme calmant des nerfs…. En second lieu, la marjolaine toute parfumée, aide l’estomac et l’intestin à accomplir leur travail. Elle est tonique, diurétique, et provoque une sueur salutaire lorsque l’organisme est encombré de toxines. Elle nettoie les voies respiratoires bouchées par toutes sortes de mucosités: prise en fumigations, ou en inhalations sous un linge, elle constitue le meilleur remède que je connaisse contre les rhumes, les refroidissements, les angines, les bronchites et l’asthme. En  usage externe, elle se révèle efficace contre les maladies de la bouche: les aphtes, les infections de la langue et les autres  » bobos » similaires peuvent être traités par des gargarismes à bas de marjolaine.

Elle est également souveraine contre les embarras et les affections du nez: un bon tampon imbibé d’infusion de marjoline guérit le rhume des foins. Enfin elle agit contre la migraine (suc frais aspiré par le nez), contre les enflures de toutes sortes (dues par exemple à des foulures, des luxations, des entorses: à appliquer en lotions), et elle sert à préparer d’excellents dentifrices.

marjolaine21.jpg       flche3.gif         Marjolaine vraie

 

Récolte

Ne vous donnez pas la peine de rechercher dans la campagne de l’origan sauvage: ménagez-vous plutôt un petit carré de marjolaine cultivée au potager. Au Moyen Age, toutes les maîtresses de maison avaient l’habitude d’en planter quelques pieds dans un bac à fleurs, sur leur fenêtre. La marjolaine est extrêmement fragile au froid: elle ne supporte pas les hivers rigoureux du nord de la France, mais elle tient fort bien si on la rentre à temps: d’où l’avantage de la cultiver en pots ou en bacs. Choisissez, au jardin, le coin le plus sec et le plus ensoleillé que vous pourrez trouver: la terre doit y être légère. Plantez les graines à l’automne: à la saison suivante, l’espèce se reproduira d’elle-même végétativement, en rejetant de nouvelles pousses. Récoltez la plante entière sans ses racines, à la floraison, c’est-à-dire en août-septembre, par temps très sec et après la rosée du matin. Faites-la sécher en petites touffes, pendues à une corde, dans un endroit très bien aéré.

Préparation et emploi

A fortes doses, mais moins que l’origan sauvage, la marjolaine se révèle dangereuse: elle se comporte alors comme une drogue. Aussi ne faut-il jamais en abuser, et s’en tenir strictement aux proportions indiquées dans les recettes.

Infusion

calmante : jetez 5 à 10 pincées de la plante séchée dans un litre d’eau. ( Une tasse, le soir au coucher, vous procurera une nuit calme.)

tonique: jetez 30 pincées de plante séchée dans un litr d’eau. ( 2 tasses, le matin, au réveil, ouaprès les repas, pour stimuler la digestion et l’excrétion, ou encore avant les repas pour exciter l’appétit.)

Bains de mains et de pieds

comptez une demi-poignée de marjolaine par litre d’eau . ( Une demi-poignée pour calmer, une poignée comme tonique.)

Huile

de marjolaine ( usage externe, contre les traumatismes, les foulures etc.) : jetez deux poignées de plante séchée dans 1/2 litre de bonne huile d’olive; faites bouillir le tout pendant 1/2 heure au bain-marie; passez dans un linge fin. (En massages.)      

Gargarismes

( contre les maladies de la bouche) : servez-vous d’une infusion à une poignée par litre d’eau.

Suc frais

passez le jus de la marjolaine fraîche écrasée à travers un linge fin. Usage interne: une cuillerée à café, comme tonique des organes et pour les chanteurs aphones, le matin, dans un sirop ou avec du miel. Usage externe: aspirez le suc par le nez et rejetez-le par la bouche; c’est le meilleur moyen de faire cesser les rhumes et les migraines les plus rebelles.

Dentifrice

si vous voulez conserver à la fois vos dents et vos gencives en bonne santé, préparez-vous un dentifrice très simple, composé de feuilles de marjolaine séchées et réduites en poudre.

INFUSION SPECIALE

contre l’artériosclérose: chaque soir, une pincée de marjolaine dans un bol d’eau bouillante.

contre la sciatique : comptez  , pour un litre d’eau, 2 pincées de marjolaine, 2 pincées d’anis vert, 2 pincées de menthe et 2 pincées de romarin.

Enfin, noubliez pas la façon la plus agréable de prendre la marjolaine, dans la cuisine, pour saupoudrer la pizza, relever un poulet, une charcuterie, un pâté…….                                                  

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LA MOUTARDE NE FAIT PAS QUE……..MONTER AU NEZ !

Posté par eurekasophie le 3 octobre 2008

Moutarde blanche
Sinapis alba
Sinapis alba
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Capparales
Famille Brassicaceae
Genre Sinapis
Nom binominal
Sinapis alba

Comme la majorité des plantes de la famille des crucifères, la moutarde (ses feuilles) est antiscorbutique, à cause notamment de sa très grande richesse en vitamine C. C’est en effet grâce aux barils de choucroute que les capitaines au long cours avaient eu l’intelligence de charger à bord avant le départ que les équipages survivaient au scorbut. Et n’allez pas croire que cette maladie n’existe plus à notre époque et dans nos pays riches! Selon de nombreux experts, beaucoup d’entre nous se trouvent sans le savoir dans un état préscorbutique, lié à une carence en vitamine C. D’ailleurs, en Chine, on considère les feuilles de moutarde comme un bon tonique printanier et un bon dépuratif et, durant cette saison, elles figurent régulièrement au menu. Mangez donc vos feuilles de moutarde crues ou lactofermentées aussi souvent que possible.

En Chine, on emploie les feuilles en cataplasme pour soigner les abcès de l’anus.

Le bain à la moutarde (1/2 tasse de moutarde mélangée à de l’eau froide, puis le tout est ajouté à l’eau du bain) est excellent contre les refroidissements et les frissons. Il stimule l’ensemble de l’organisme.

La mouche de moutarde fait tellement partie de notre folklore qu’il paraît superflu d’en parler. Et pourtant, nombreux sont ceux qui n’en ont jamais expérimenté les bienfaits. On l’a employée bien sûr pour soigner la bronchite, le rhume et diverses autres affections respiratoires, mais également les maladies rhumatismales, les névralgies ainsi que la congestion céphalique ou utérine (pour les crampes menstruelles, notamment), ou pour soulager les raideurs dans la zone des épaules et de la nuque et y rétablir la circulation. Révulsive, elle produit un afflux de sang dans la région du corps où on l’applique, ce qui permet ainsi de décongestionner l’organe visé par le traitement. Selon qu’on voulait préparer un cataplasme ou un sinapisme, on mélangeait la farine obtenue par broyage des graines à de la farine de lin et de l’eau tiède, ou on l’employait seule, délayée avec de l’eau tiède. On enduisait ensuite un tissu de cette préparation, on le repliait afin d’éviter le contact direct de la farine avec la peau et on appliquait le tout sur la poitrine ou le dos, en ne dépassant pas, pour le sinapisme, qui est beaucoup plus révulsif que le cataplasme, les 10 ou 15 minutes. Plus que cela et les sujets à peau fragile se voyaient couverts de cloques se transformant en plaies parfois graves, voire en gangrène. On ne rigole pas avec la moutarde!

On a longtemps prescrit les graines par voie interne pour soigner divers problèmes (dyspepsie, atonie de l’estomac ou des intestins, chlorose, gaz, constipation). C’était, soi-disant, un traitement divin contre la paralysie. Toutefois, comme l’administration par voie interne est assez délicate et peut provoquer une intoxication, cette pratique a été abandonnée.

On extrayait jadis par distillation, et après macération dans l’eau, une huile des graines de la moutarde noire. Plus pratique que la poudre, elle était employée de la même manière et pour les mêmes indications, après avoir été diluée dans 60 parties d’alcool.

Évidemment, le premier hiver, à moins d’avoir fait des réserves de graines à l’automne, il vous faudra en commander chez un grainetier, mais dès l’année suivante, la campagne sauvage ou cultivée vous approvisionnera en abondance. Ce sera d’ailleurs le moment idéal pour solliciter vos copains jardiniers qui vous donneront volontiers tous les plants que vous voudrez à la condition que vous les ramassiez vous-même. Sans marcher dans les plates-bandes, par contre! Faudrait pas tout bousiller, là!

Sinon, on en trouve un peu partout en campagne, particulièrement dans les champs récemment labourés ou travaillés.

La plupart des grainetiers ont des prix spéciaux pour les achats de semences en quantité. Par contre, il est impératif de s’assurer que ces semences n’ont pas été traitées à l’aide de produits chimiques, pratique courante dans l’industrie et qui a pour but d’éviter que les graines ne pourrissent quand on les plante en sol frais et humide. Si vous avez un petit coin de jardin au soleil, vous pourrez y implanter toutes les variétés dont il est question ici. Laissez quelques pieds au jardin et ils se ressèmeront d’année en année, vous fournissant feuilles et graines en abondance. Assurez-vous toutefois que vous les appréciez vraiment, parce qu’une fois que ces plantes seront établies dans votre jardin, vous serez pris avec elles jusqu’à la fin de vos jours.

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La mélisse

Posté par eurekasophie le 3 octobre 2008

melisse2.jpgmelisse1.jpg

NOMS COMMUNS :
Mélisse citronnelle, citronnelle, citronne, herbe au citron, mélisse des boutiques, piment des abeilles ou des ruches, Céline, ponchirade, thé de France.
CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
Acides phénols, flavonoïdes, huile essentielle.

PARTIES UTILISEES :
La feuille.

UN PEU D’HISTOIRE :Elle a beaucoup de points communs avec le mélilot : elle aussi a des fleurs qui attirent spécialement les abeilles; elle aussi doit son nom à un mot grec (mélissa signifie abeille); elle aussi a joui d’un grand renom dans le passé; enfin, elle aussi est antispasmodique, digestive et calmante.

Les médecins arabes ont été les premiers à vanter les vertus de la mélisse (Avicenne disait qu’elle « rend le coeur joyeux et content, et affermit les esprits vitaux») et leurs confrères français leur emboîtèrent le pas en la prescrivant dans une gamme impressionnante de maladies – entre autres l’apoplexie, l’épilepsie, la léthargie, la mélancolie, la manie – surtout sous forme d’une eau distillée dont la réputation comme élixir de jouvence égalait celle de l’eau de la Reine de Hongrie .

Les apiculteurs savent que frotter une niche avec une grosse poignée de fleurs fraîches de Mélisse attirera de nouvelles abeilles et permettra une récolte de miel beaucoup plus importante. En Alsace, il était d’usage pour les jeunes mariés de laisser tremper toute une nuit dans une bouteille de vin une tige de Mélisse; au matin, chacun la tirait par un bout et celui qui en conservait la plus grande part était sur de porter la culotte dans le ménage.

Nos grand-mères faisaient amplement usage de la plante séchée ou de son alcoolat connu depuis plus de trois siècles sous le nom d’eau des Carmes.

CULTURE ET RECOLTE :
Commune en Europe dans les lieux frais et ombragés, la Mélisse est rare en altitude. Sa multiplication se pratique par semis en février, et repiquage deux mois après en pleine terre. La récolte s’effectue la deuxième année après la plantation, juste avant la floraison en mai, juin. Une deuxième récolte peut éventuellement se faire en septembre. Détachez les feuilles des branches, faites-les sécher à l’ombre dans des endroits secs et aérés

USAGES :Originaire de l’Asie Mineure, la mélisse a été introduite en France au Moyen-Age. Elle est utilisée pour ses feuilles. Quand on les froisse elles dégagent une odeur très douce due à l’huile essentielle et qui a su charmer l’écrivain Colette. La mélisse a une action sédative et soigne les troubles qui ont une origine nerveuse : spasmes intestinaux et digestifs, colites, crampes d’estomac, émotivité, anxiété, palpitations et insomnie Une étude menée en 1990 par des médecins a montré l’efficacité de l’association mélisse-passiflore dans le traitement de l’anxiété.

La mélisse améliore également les états dépressifs. Son action calmante sur le système digestif est complétée par un effet anti-inflammatoire et spasmolytique. En favorisant la sécrétion biliaire, elle contribue à une digestion harmonieuse Elle est aussi conseillée dans les vomissements dus à la grossesse et a une action bénéfique sur les bourdonnements d’oreille qui sont des sensations auditives désagréables.

INDICATIONS :- COLITES SPASMES INTESTINAUX,
- CRAMPES D’ESTOMAC. DIGESTION DIFFICILE,
- EMOTIVITE, ANXIETE,
- ETATS DEPRESSIFS,
- BOURDONNEMENTS D’OREILLE,
- NAUSEES EN CAS DE GROSSESSE

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