MARRONIER

Posté par eurekasophie le 19 juillet 2009

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Le marronnier commun (Aesculus hippocastanum L.) est un arbre de la famille des Sapindacées. Il a de nombreux autres noms communs tels que marronnier d’Inde, marronnier blanc, châtaignier de mer, marronnier faux-châtaignier ou marronniers (ou châtaignier) des chevaux.

Ses cousins nord américains sont nommés paviers. Ils ont des feuilles plus lisses et non dentelées, avec des fleurs qui rappellent celle du marronnier européen.

Le marronnier est très répandu dans les parcs publics et le long des avenues en Europe et Amérique du Nord.

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Le marronnier est prescrit comme antihémorragique, son écorce est astringente utile pour les hémorroides, varices, séquelles de phlébite, obésité, diarrhées.
Egalement : Ecchymose, congestion hépatique, congestion du bassin (bain de siège) engelure, couperose, fébrifuge.

Décoction de marronnier d’Inde, 40 g d’écorce de jeunes rameaux séchée pour 1 litre d’eau, bouillir 10 mn, 2 tasses par jour.

Bain tonifiant pour la circulation avec une décoction concentrée d’écorce à rajouter à l’eau du bain. 

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MONARDE

Posté par eurekasophie le 19 juillet 2009

 

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La monarde est originaire de l’Amérique du Nord. Les monardes sont des plantes aromatiques et à tige carrée. Les feuilles simples sont opposées dentées ovales, lancéolés et linéaires habituellement dentées, variant du vert moyen à un vert foncé ou légèrement pourpre avec des nervures marquées. En juillet août, les plantes produisent de magnifiques épis floraux, composés de bractées et de fleurs tubulaires, échevelées, de multiples couleurs, ses fleurs sont tubulaires s’ouvrant en verticille au sommet des tiges, elles sont blanches rouge, roses ou violettes, souvent avec des bractées colorées d’environ 60 à 75 cm de hauteur. Son port est ovale et étalé. Floraison intéressante en milieu d’été.

 Les anciennes variétés sont sensibles au blanc (oïdium) mais de nouveaux cultivars et hybrides résistants à la maladie ont été crées par plusieurs spécialistes.

.Les monardes sont de magnifiques vivaces et de plus elles sont comestibles. Elle est belle certes mais de plus elle a bon goût. Avec les feuilles fraîches et sèches vous pouvez vous préparer une bonne tisane

Une plante très populaire au Québec, mais à cause de sa sensibilité au blanc, on la boude pourtant si vous saviez comment choisir vos plants, vous l’adopteriez pour toujours, car depuis quelques années les producteurs nous offrent des hybrides résistant à cette maladie, vous ne pourrez plus vous en passer!.

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Les tribus amérindiennes utilisaient la monarde sous forme de décoction contre les rhumes, les maux de gorge, la fièvre. les feuilles séchées et réhumidifiées en cataplasme contre les brulures, la tige et les feuilles en bains fortifiants, la plante entière dans les afections broncho-pulmonaires, la racine en décoction comme analgésique dns les coliques abdominales et comme anthelminthique

 

La monarde est utilisée en cas de troubles de la digestion et des voies respiratoires.

Egalement : Fièvre, nausées, indigestions, flatulences, coliques, rhumes.


Et en usage externe sur les douleurs rhumatismales des articulations.

 

 

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MILLE-FEUILLE

Posté par eurekasophie le 19 juillet 2009

 

 

MILLE-FEUILLE

 

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Achillea Millefolium (Composées)

MILLE-FEUILLE dans NOMS COMMUNS :
Herbe aux charpentiers, Herbe de saint-jean, Herbe aux militaires, Herbe à la coupure, Sourcils de Vénus.
 CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
Huile essentielle (Oleum millefolli), alcaloïdes, achilléine, stychydrine, tanins et sucs amers.

PARTIES UTILISEES :
La sommité fleurie et la feuille.

UN PEU D’HISTOIRE :Achillea vient du nom grec d’Achille, Achillelos, qui apprit par le centaure Chiron les vertus de la plante et en fit usage; millefolium, la plante a de nombreuses découpures.

On dit que joseph le Charpentier s’étant blessé, son fils Jésus alla quérir des feuilles dAchillée Millefeuille et pansa la blessure qui se cicatrisa rapidement.

Lorsque le bouillant Achille, au siège de Troie, fut mortellement blessé au talon par la flèche empoisonnée du beau Pâris, la déesse Aphrodite, en larmes, lui conseilla d’utiliser cette plante pour calmer ses souffrances. Ainsi naquit l’achillée, souveraine contre les blessures à l’arme blanche. De là viennent certains noms populaires de l’espèce – achillée et sourcils (ou souris, ou sourire) de Vénus.

Ces tendres parasols de fleurs blanches ou rosées, sur une sorte d’escalier de feuilles bleu-vert taillées en peignes (on dirait qu’il y en a mille…), forment pour ainsi dire le pansement individuel à la portée du militaire en campagne. Un ancien infirmier de la guerre de 1914-1918 a rapporté comment, faute de pharmacie, il avait soigné avec de l’achillée les blessures légères de dizaines de « poilus ».

DESCRIPTION : Le Millefeuille est une plante vivace à racines fusiformes, petites, blanchâtres. La tige, qui peut atteindre 1 mètre de hauteur, est sillonnée dans la longueur, un peu velue, rameuse vers le haut. Les feuilles, alternes, sessiles, longues et étroites, sont divisées en segments étroits, très fins, ce qui lui a valu son nom. Les fleurs, blanches, visibles de juin à octobre, sont disposées en capitules, l’ensemble forme un corymbe terminal. Le fruit est blanc, comme coupé à son sommet, un peu comprimé.

CULTURE ET RÉCOLTE :

Commun dans toute l’Europe, le Millefeuille peut pousser jusqu’à 2500 mètres d’altitude. Il aime les terrains secs ou sablonneux. Sa multiplication s’effectue par semis après l’été ou au printemps. Récoltez les sommités fleuries en pleine floraison, réunissez-les en bouquets, suspendez-les dans des endroits secs et aérés.

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millef3 USAGES : Stimulant de la circulation du sang, le Millefeuille est utile contre les varices, les hémorroïdes, pendant la période de ménopause, associé à d’autres plantes contre l’obésité et la cellulite.
Diurétique, il élimine les boues et le calculs rénaux.
Emménagogue, il facilite la venue des règles et en calme les douleurs, il active la digestion, lutte contre les gaz intestinaux.
Astringent, il facilite la cicatrisation des plaies de toute nature.

INDICATIONS :

- PREVENTION DES HEMMORRAGIES INTERNES,
- DIGESTION DIFFICILE, AEROPHAGIES,
- TROUBLES DE LA CIRCULATION SANGUINE,
- AIDE À LA CICATRISATION DES PLAIES EXTERNES.

 

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LE maïs

Posté par eurekasophie le 17 juillet 2009

 

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Le maïs (aussi appelé blé d’Inde au Canada) est une plante tropicale herbacée annuelle de la famille des Poacées, largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère. Le terme désigne aussi le grain de maïs lui-même, de la taille d’un pois.

Cette espèce, originaire d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud et d’Amérique du Nord, constituait la base de l’alimentation des Amérindiens avant l’arrivée en Amérique de Christophe Colomb. La plante fut divinisée dans les anciennes civilisations d’Amérique centrale et méridionale et était connue chez les tribus d’Amérique du Nord comme l’une des trois sœurs. Introduite en Europe au XVIe siècle, elle est aujourd’hui cultivée mondialement et est devenue la première céréale mondiale devant le riz et le blé. Avec l’avènement des semences hybrides dans la première moitié du XXe siècle, puis des semences transgéniques tout récemment, le maïs est le symbole de l’agriculture intensive.

Son nom vernaculaire le plus commun est maïs. Ce terme vient de l’espagnol maíz, emprunté lui-même à la langue des Taínos de Haïti qui le cultivaient. De nombreux autres noms vernaculaires ont été appliqués à cette céréale, notamment blé indien, blé de Turquie et blé de Barbarie. Désuets pour la plupart, ces noms témoignent de la confusion qui a longtemps régné en Europe sur l’origine de la plante.

 

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 Ensilage du maïs par les Aztèques (codex florentin fin XVIè siècle                                                                             Centeolt, dieu du maïs chez les Aztèques

 

La maïs est une plante herbacée annuelle, de taille variable (de 40 cm jusqu’à 5 m, généralement entre un et trois mètres pour les variétés couramment cultivées).

 

LE maïs  dans

 

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Inflorescence femelle

 

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Plantules de maïs émergeant du sol

 

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Inflorescence mâle

 

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Coupe transversale d’un épi

La tige unique et de gros diamètre est pleine, lignifiée et formée de plusieurs entrenœuds d’une vingtaine de centimètres séparés par autant de nœuds. Au niveau de chaque nœud est insérée une feuille alternativement d’un côté et de l’autre de la tige. Les feuilles, typiques des graminées, mais de grande taille (jusqu’à 10 cm de large et un mètre de long), ont une gaine enserrant la tige et un limbe allongé en forme de ruban à nervures parallèles. À la base du limbe se trouve la ligule qui a quelques millimètres de haut. Contrairement aux autres graminées, le pied de maïs ne talle pas, toutefois on voit parfois des tiges secondaires, de taille limitée, à la base de la tige principale.

Le système racinaire comprend un très grand nombre de racines adventives qui naissent sur les nœuds situés à la base de la tige, formant des couronnes successives, tant sur les nœuds enterrés que sur les premiers nœuds aériens, dans une zone où les entrenœuds sont très courts. Ces racines forment un système fasciculé qui peut atteindre une profondeur supérieure à un mètre[1].

Les fleurs, autre caractéristique qui distingue le maïs des autres graminées, sont unisexuées et regroupées en inflorescences mâles et femelles composées d’épillets de deux fleurs.

Les fleurs femelles sont groupées en épis insérés à l’aisselle des feuilles médianes (les plus grandes). L’axe de l’épi, appelé rafle, porte 10 à 20 rangées de fleurs femelles. Une seule fleur par épillet est fertile. Il est entouré de feuilles modifiées, les spathes, desséchées à maturité. À l’extrémité supérieure, les spathes laissent dépasser les stigmates filiformes ou soies. Un épi peut contenir environ 500 grains à maturité, parfois mille. Un pied donne naissance à trois ou quatre épis, mais un seul atteint généralement un développement complet.

Les fleurs mâles sont groupées dans une panicule terminale qui apparaît après la dernière feuille. Cette panicule est constituée d’épillets regroupant chacun deux fleurs à trois étamines.

Le grain de maïs est en fait un caryopse, formé de trois parties d’origines différentes :

  • l’embryon, couramment appelé « germe », situé à la base du grain qui comprend l’embryon proprement dit ou « gemmule » et le scutellum, c’est-à-dire le cotylédon, organe de réserve dans lequel la plantule puise son énergie initiale ; l’embryon est issu de l’œuf formé à la suite de la fusion du noyau d’un spermatozoïde et de l’oosphère ;
  • l’albumen, tissu de réserve, essentiellement composé de grains d’amidon, sauf la couche périphérique située sous le péricarpe qui contient des grains d’aleurone riches en protéines ; ce tissu est issu de la fusion du noyau d’un spermatozoïde et des deux noyaux de la cellule centrale (c’est donc un tissu à 3n chromosomes) ;
  • l’enveloppe extérieure, fine membrane translucide et fibreuse, issue du péricarpe de l’ovaire (donc en réalité une partie du fruit et non pas de la graine).

L’amidon de l’albumen se présente sous deux formes : l’amylose, polymère linéaire du glucose, et l’amylopectine, polymère formant une molécule ramifiée. Selon le mode d’assemblage de ces molécules, il se forme de l’amidon farineux, à structure friable, situé plutôt au centre, ou de l’amidon corné, ou vitreux, à structure dense et compacte, situé en périphérie et qui contribue à maintenir la forme extérieure du grain. La proportion variable de ces deux formes d’amidon permet de distinguer diverses races. C’est l’amidon corné qui donne sa couleur au grain de maïs, généralement jaune, mais aussi blanc, rouge, noir, alors que l’amidon farineux est toujours blanc.

EN PHYTOTHÉRAPIE 
Le maïs soulage les inflammations de la vessie, il empêcherait la formation de calculs rénaux et soulagerait la douleur causée par les calculs déjà formés.

En décoction une poignée dans un litre d’eau faire bouillir 10 minutes boire à volonté.

En infusion, 30 g de stigmates séchés pour 1 litre d’eau bouillante; 5 tasses par jour entre les repas.

 

ET PUIS N’OUBLIONS PAS ….LE FAMEUX MAÏS ÉCLATÉ OU POP-CORN…….sucré, salé, caramélisé. 

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LA MYRTE

Posté par eurekasophie le 15 avril 2009

Comment lire une taxobox Myrte
Myrtus communis
Myrtus communis
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Myrtales
Famille Myrtaceae
Genre
Myrtus
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Myrtales
Famille Myrtaceae

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Myrtus communis

myrte, myrte commune, true myrtle

La myrte est cultivée autour du bassin Méditerranéen depuis des siècles. C’est un arbuste pouvant atteindre 4,5m, mais qui garde des proportions plus réduites lorsqu’il est conduit en buisson. C’est un arbuste très odorant, qu’il s’agisse des feuilles, petites et vert-franc, des fleurs blanches, ou des petites baies pruineuses et comestibles.

La myrte commune est un arbuste très attrayant, assez résistant au froid, et qui mérite une place dans un jardin d’amateur d’exotiques, pour par exemple lui donner un aspect Méditerranéen.

Les feuilles de Myrtus communis sont petites et persistantes, très odorantes lorsqu’on les froisse.

Les fleurs de la myrte sont blanches, et apparaissent au printemps. Elles sont très parfumées, et très caractéristiques de la famille des Myrtacées.

Le fruit de la myrte est de couleur noir-bleuté. C’est une baie comestible, souvent consommé transformée (par exemple en confiture)

Myrtus communis requiert les expositions suivantes : mi-ombre,lumière,soleil

Les myrtes préfèrent un sol bien drainé, frais si possible. Ce sont des plantes qui résistent bien à la sécheresse. Un excès d’eau leur est par contre néfaste.

Dans l’Ancien Testament, les filles d’Israël portaient des branches en guirlande pour leurs noces. C’est l’emblème des amants heureux et du pouvoir.

Propriétés médicinales


Antiseptique, antidiarrhéique, astringente, balsamique, émolliente.
D’odeur fraîche et fleurie, elle est utilisée dans le traitement des voies respiratoires et en cosmétologie. Elle est obtenue par distillation à la vapeur d’eau des feuilles fraîches.

Question cuisine


Indigène dans tout le maquis méditerranéen, la myrte est surtout utilisée en Corse, en Sardaigne et en Sicile pour aromatiser le gibier et les viandes grasses.

    Les feuilles

    Les feuilles sont appréciées pour leur goût proche de celui du genièvre et de celui du romarin. Elles assaisonnent le mouton, le boeuf, les volailles, les poissons gras.
    Dans les confitures, la poudre de feuilles de myrte donne une note originale au goût de résineux.Les rameaux au parfum balsamique étaient jadis brûlés comme encens. En cuisine, les branches ajoutées aux braises répandent une odeur très agréable qui s’infiltrent dans la chair des pièces de viande rôties. 

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    Les baies

    Elles aromatisent les salades de fruits, les tartes, relèvent les marinades et les sauces.

    Les boutons floraux et les jeunes bourgeons


    Séchés, on les utilise comme le poivre. Ils relèvent les farces, les charcuteries, les sauces, et les légumes.

Liqueur de myrte


Elle est produite exclusivement par la distillation des baies de myrte qui embaument le maquis Corse. Elle exhale ce parfum subtil dont l’empereur gardait la nostalgie à Ste Hélène, « La Corse …tout y était meilleur », disait-il et l’odeur du maquis lui eût suffit pour la reconnaître les yeux fermés. Versée dans la glace pilée, c’est la boisson savoureuse et rafraîchissante des étés méditerranéens.
Ingrédients: sirop pur sucre, alcool, extraits de baies de myrte Corses.

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LA MYRRHE

Posté par eurekasophie le 14 avril 2009

myrrhersine.jpg 100 G de résine de myrrhe 

La Myrrhe est une gomme résineuse qui suinte naturellement du tronc de l’arbre, de la famille des Burseracées. Elle est ensuite distillée en huile essentielle. Elle fut utilisée par les Egyptiens sous forme de masque faciaux rajeunissants aussi bien que dans les processus de l’embaument. C’est une huile à base d’hormones et on prétend que c’est un tonique sexuel. On la mentionne dans l’Histoire Ancienne (vers 1700 avant J-C). Quand Joseph fut vendu par ses frères à la caravane des Ismaélites, leurs chameaux transportaient de la gomme, du baume et de la myrrhe vers l’Egypte.

Se mélange bien avec : le Camphre, la Lavande.

La distillation de la gomme donne une huile couleur jaune orangé, peu fluide, largement utilisée en parfumerie et cosmétique. Son parfum est agréable, camphré, épicé et chaud comme une odeur animale. L’H.E. extrêmement onéreuse, est fréquemment falsifiée avec du myristate qui la rend plus liquide. Lorsque l’H.E. tire vers le rouge brun, il y a de grandes chances que la gomme ait été distillée avec un solvant.

La variété Commiphora Myrrha donne également une H.E. à l’odeur plus médicinale et qui ne doit pas être utilisée pendant la grossesse.

myrrhearbre.jpg Arbre à myrrhe

 

Propriétés :

Tonique, stimulante, énergétisante, cicatrisante, antiseptique, antispasmodique, antiphlogistique (contrecoups), balsamique, pectorale, expectorante, astringente, anti-inflammatoire, vulnéraire, antiputride, sédative.

A une puissante action calmante et réconfortante sur l’âme et l’esprit.

Indications :

  ♣Circulatoire : hémorroïdes. 
  ♣Digestive : diarrhée, flatulence, maque d’appétit. 
  ♣Règles : leucorrhée. 
  ♣Tête : mauvaise haleine, ulcères de la bouche, muguet, aphtes, gingivites. 
  ♣Respiratoire : tous types d’excrétions, calme l’appareil respiratoire. Tuberculose, bronchites, toux. 
  ♣Peau : rafraîchissante, anti-inflammatoire, régénérante, ulcères, plaies, brûlures, vieillissement, mycoses. 
  ♣Divers : hémorragies utérines, accouchement (stimule les contractions).

Conseils d’utilisation :

Voie Externe : en massages, masques de beauté, fumigations, rinçages de la bouche, etc.

Autres propriétés :

D’après Mgr. C-R Payeur : La Myrrhe est en correspondance avec la Lune, pour certains Soleil-Saturne. Sa résine provient de plusieurs espèces d’arbrisseaux dont le plus commun est le balsamier, Balsomodendron Myrrha, originaire d’Arabie. Très recherchée par les anciens (Egyptiens, Grecs et Romains entre autres). En raison de son rapport étroit avec la Lune, les sages de la tradition judéo-chrétienne ont également accordé à la Myrrhe une place de choix, en l’associant le plus souvent à l’Oliban pour former un véritable couple aromatique aux propriétés complémentaires. L’Evangile selon saint Matthieu y fait allusion :  » Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa Mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors et lui offrirent en présent l’or (symbole de l’esprit), de l’encens (symbole du corps) et de la myrrhe (symbole de l’âme). « 

Du point de vue mystique, la Myrrhe favorise l’éveil intérieur de toutes les dispositions féminines, une expérience de réconciliation avec la mère et développe une plus grande sensibilité aux forces de la Vie qui circulent en soi.

Sur un plan psychologique, elle accentue la sensibilité et la permanence tout en éveillant en chacun de profonds sentiments maternels. Elle invite à protéger et à chérir toute vie et incite à la tendresse et à la disponibilité. Elle agit sur le système sympathique et sur toutes les fonctions psychiques involontaires. Elle est également renommée pour ses propriétés psychiques surtout en raison de son action sur la circulation de tous les fluides et plus particulièrement du sang et de la lymphe. Elle facilite ainsi les exercices de détente et de relaxation en augmentant l’efficacité des exercices spirituels où la force féminine de l’imagination est nécessaire.

Elle possède des propriétés purificatrices. En réalité, elle agit de manière toute particulière sur les énergies négatives issues de nos propres activités psychiques. Donne plus de densité aux pensées et aux émotions.

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LA MUSCADE

Posté par eurekasophie le 14 avril 2009

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Cette petite famille botanique comprend peu de genres et 380 espèces d’arbres
des forêts tropicales, surtout dans la région indo-malaise, le Sud-est asiatique et la Papouasie Nouvelle-Guinée.

Ce sont des arbres au feuillage toujours vert, aromatiques et possédant une sève colorée rose ou rouge. Le muscadier provient de l’est des Iles Moluques en Indonésie (Banda, Amboine).

La noix de muscade était déjà connue des Grecs et des Romains; les Arabes assuraient son commerce vers l’Europe moyen-âgeuse, en cachant soigneusement son origine géographique, de même que les Portugais puis les Hollandais qui essayèrent de garder le monopole de sa récolte. C’est seulement au début du 19 ème siècle que se sont développées des plantations industrielles en Malaisie, à Sumatra, à Grenade et dans les îles de l’océan Indien.

Le muscadier aime les sols volcaniques fertiles et les climats tropicaux sans saison sèche marquée; sa culture se confine actuellement à l’Indonésie et à Grenade aux Antilles.

Le fruit est une drupe de la taille et de la forme d’un gros abricot, constitué de plusieurs parties à usage distinct:

  • la chair, le péricarpe, s’ouvre en deux valves à maturité montrant à l’intérieur la noix de muscade proprement dite,
  • la noix est entourée d’un réseau charnu découpé, rouge orangé brillant, c’est le macis,
  • enfin une coque ligneuse peu épaisse protège l’amande c’est-à-dire la noix.

 COMPOSITION CHIMIQUE ET PROPIETES

La teneur en huile essentielle du macis varie selon l’origine géographique, de 8% à Grenade à 12-13% en Indonésie; elle est majoritairement constitué de carbures terpéniques .

La chimie du macis est complexe: composés phénoliques (dérivés de l’eugénol), dérivés de la myristicine (fragransol, myristicanol), composés furaniques (fragransine).

L’huile essentielle de l’amande (5 à 15% du poids) est également composée de carbures terpéniques (sabinène, pinène, limonène), en faible quantité d’alcénylbenzènes (myristicine et élémicine 5 à 7ù) et d’eugénol (1 à 2%).

On trouve aussi un corps gras solide à température ordinaire, le beurre de muscade, riche en myristicine, qu’on extrait par pression à chaud.
L’huile essentielle est antibactérienne, antiaggrégant plaquettaire (voir lexique)(anti-inflammatoire). On pense que ces propriétés sont principalement dues à l’eugénol et l’isoeugénol ainsi qu’aux carbures terpéniques. La myristicine (voisine de l’apiol du persil) est toxique, stupéfiante, provoquant des troubles graves de type atropinique mais sans le myosis.
L’extrait méthanolique du macis est anti-inflammatoire.

UTILISATIONS 

La noix de muscade est d’abord une épice, à très faible dose, on en gratte un peu pour aromatiser les cocktails, la pâtisserie, certains plats cuisinés, elle présente alors des qualités stomachiques et carminatives (voir lexique);
Le macis est très utilisé en charcuterie et dans l’élaboration de sauces industrielles.
On se sert peu de la muscade en médecine occidentale; en aromathérapie, pour ses propriétés antibactériennes et une efficacité supposée dans la lithiase biliaire, on la propose dans les cholécystites aiguës et chroniques:
1 à 2g d’HE de muscade dans 125 ml d’alcool à 60 degré, 30 à 60 gouttes 3 fois par jour.

Traditionnellement on la prescrivait pour combattre le choléra, les vomissements, l’entérite et les menaces d’avortement (sic), mais plusieurs cas d’intoxication ont été décrits par ingestion de quantités pourtant faibles de noix
(5 à 15g).
La médecine Chinoise l’utilise également comme stomachique et antidiarrhéique.
La médecine ayurvédique emploie le macis pour ses propriétés digestives, carminatives et expectorantes (voir lexique).

On attribue traditionnellement des vertus aphrodisiaques à la noix et surtout au macis, exemple: liqueur du parfait amour du Dr J. VALNET :
2 litres d’eau de vie + 15g de cannelle + 40g de zeste de citron + 30 macis + sirop de canne;
laisser macérer 1 mois; 1 verre à liqueur par jour.

D’autres espèces de Myristica :
M. malabarica de l’Inde,
M. argentea de Papouasie
sont parfois vendues à la place de la vraie noix de muscade,
ils n’en possèdent ni l’odeur ni le goût.

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MUGUET

Posté par eurekasophie le 11 avril 2009

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Comment lire une taxoboxConvallaria majalis
Convallaria majalis, le muguet de mai
Convallaria majalis, le muguet de mai
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Liliidae
Ordre Liliales
Famille Liliaceae
Genre Convallaria
Nom binominal
Convallaria majalis
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Asparagales
Famille Ruscaceae

 

 

Nom Commun : Muguet des bois, Lis des vallées

Allemand…………… Maiglöckchen 
Anglais…………….. Lily of the valley 
Espagnol………….. Lirio del valle 
Italien…………….. Muguet 

PRINCIPAUX CONSTITUANTS

- Des glucosides très Cardioactifs : Convallatoxine, Convalloside, Locundioside…
 
PARTIES UTILISEES

- Plante entière : racine, feuilles et fleurs
 
PROPRIETES

Usage Interne :

- Tonicardiaque
- Diurétique
- Antispasmodique
- Emétique
- Purgatif
- Sternutatoire

INDICATIONS

Usage Interne

- Insuffisance cardiaque
- Angine de Poitrine
- Palpitations
- Néphrites chroniques
- Goutte

N.B.

Ne pas conserver de Muguet dans les chambres à coucher : Provoque maux de têtes, spasmes, convulsions, délire…

L’ingestion de feuilles, de baies, ou même de l’eau dans laquelle les tiges de la plante ont trempé provoque des empoisonnements : Nausées, Vomissement, Diarrhées, Vertiges, Hypersécrétion d’urine, etc…
Mieux vaut donc éviter d’utiliser le muguet, sans avoir au préalable consulté un médecin.


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Histoire :

On l’appelle parfois lis des vallées, mais aussi gazon du Parnasse, car la légende dit qu’il fut créé par Apollon, dieu du mont Parnasse, afin que les neuf muses qui l’entouraient puissent fouler ce tapis vert sans blesser leurs pieds délicats.
On dit qu’au moment de la création du monde, cette fleur ornait les deux côtés de la porte du paradis et que ses clochettes tintaient chaque fois qu’un brave homme passait. C’est que le muguet était doué pour identifier les vertus et les bonnes consciences…
Dans la Rome antique, les célébrations en l’honneur de Flora, déesse des Fleurs atteignaient leur apogée le 1er mai.

Chez les Celtes, le muguet avait pris une importance mystérieuse : il portait bonheur.

 En Europe, on érigeait des arbres de Mai : des mâts enrubannés devant la porte d’une personne, en signe d’honneur, d’amour ou de dérision, suivant la nature du feuillage choisi et souvent on le décorait avec du muguet et des aubépines.

Au moyen âge, le mois de mai était celui des « accordailles » ; on en accrochait au-dessus de la porte de la bien-aimée.

Le 1er mai 1561 Charles IX instaura la tradition d’offrir du muguet le 1er mai en guise de porte-bonheur.

 Au XVIe et au XVIIe siècles, le muguet demeure la fleur de la chance par excellence.

L’origine du mot « muguet » : la forte odeur de muscade qui se dégage de la fleur lui a tout d’abord valu le nom de « mugade », « muguette », et enfin, « muguet ».

http://www.2travelandeat.com/France/1er.mai.mois.du.muguet.html

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Magie et Sorcellerie :
Genre : Masculin

Planète : Mercure

Elément : Air

Déités : Apollon,Asclépios

 Propriétés Magiques :
Le Muguet est utilisé pour améliorer la mémoire et la vivacité d’esprit. Et lorsqu’il est placé dans une pièce, ses fleurs réjouissent le coeur et chassent les esprits qui se trouvent dans la pièce.

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MERYANTHE

Posté par eurekasophie le 11 avril 2009

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Fiche technique du Méryanthe

Nom latin : Menyanthes trifoliata

Noms usuels : Trèfle des marais, Trèfle d’eau

Famille : Ményantacées

Le nom de Ményanthe vient du grec « mên », qui signifie « mois » et de « anthos » qui veut dire « fleur ».

Le Ményanthe est une plante vivace qui peut mesurer jusqu’à 40 cm de haut. Il possède une grosse tige qui rampe dans la vase. Ses feuilles sont grandes et constituées de 3 folioles avec de longs pétioles. Les fleurs sont blanches avec une nuance de rose et réunies en grappe. Elles s’épanouissent dès le mois d’Avril et jusqu’en Juin.

Le Ményanthe est constitué de vitamine C, d’iode, de glucoside.

En phytothérapie, les parties utilisées sont les feuilles récoltées au printemps. Le séchage doit être réalisé à l’abri de la lumière.

Il est également employé comme plante d’ornement pour les jardins.

On trouve le Ményanthe en Europe de l’ouest. C’est une plante aquatique qui se plaît dans les étangs, les mares, les fossés…

Propriétés et utilisations du Méryanthe

PROPRIÉTÉS DU MERYANTHE

Emménagogue, antiscorbutique, fébrifuge, stomachique, tonique, dépuratif, apéritif.

UTILISATIONS DU MERYANTHE

Fièvre, asthme, problèmes digestifs

PHYTOTHÉRAPIE

Consultez votre pharmacien ou votre médecin pour toute médication

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LE MOURON DES OISEAUX ….

Posté par eurekasophie le 10 avril 2009

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Mouron des oiseaux
Stellaria media
Stellaria media
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Caryophyllidae
Ordre Caryophyllales
Famille Caryophyllaceae
Genre Stellaria
Nom binominal
Stellaria media

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La stellaria media ou mouron des oiseaux est une plante annuelle extrêmement répandue, elle pousse dans les terrains cultivés où elle constitue une mauvaise herbe, sur les sols nus, les décombres,, les bords de routes, etc. Elle fait partie de la famille des caryophyllacées.

Les tiges fragiles et un peu élastiques sont dressées ou traînantes, elles portent une ligne de poils qui se décale d’un certain angle à chaque entre-noeud. Cette plante basse forme rapidement un tapis, si la place libre le lui permet.
Les feuilles opposées sont de petite taille, de forme ovale et à extrémité pointue.
Celles de la base sont munies d’un pétiole, les autres sont
sessiles.

La floraison peu voyante a lieu presque toute l’année, les fleurs blanches qui ne dépassent pas 1 cm de diamètre sont groupées en cymes lâches, elles ont 5 sépales pubescents et 5 pétales profondément divisés en deux, ne dépassant pas les sépales.
Les pédoncules floraux sont légèrement collants.

Le fruit est une capsule qui ne dépasse guère les sépales, le pédoncule qui le porte est alors courbé vers le bas.

Cette plante adventice à croissance rapide possède un fort pouvoir invasif et résiste à plusieurs types d’herbicides.

Cette stellaire est une plante comestible pour les animaux, ses tiges feuillées sont riches en vitamine C, calcium, et magnésium ; les graines sont appréciées des oiseaux, surtout de ceux qui sont en captivité.
Elle est également comestible pour l’homme en salade ou dans un potage mais elle contient de la saponine qui pourrait peut être, à la longue, devenir nocive.
Par contre, le mouron des oiseaux est une plante médicinale qui, en usage externe, soigne la peau et en usage interne, possède des propriétés toniques,
diurétiques et antirhumatismales.

Il existe d’autres plantes désignées sous le nom de mouron ; ce ne sont pas des stellaires mais des anagallis à fleurs rouges, roses, bleues ou blanches (les feuilles dans ce dernier cas sont arrondies et épaisses), elle
s n’ont évidemment pas les mêmes propriétés.

Le Mouron des oiseaux tient son nom de la forte prédilection de certains oiseaux pour ses graines, qui étaient d’ailleurs distribuées aux oiseaux en captivité.

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