LIS MARTAGON

Posté par eurekasophie le 8 octobre 2009

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Clique sur la tite photo siou plaît

Lis martagon


( Lilium martagon )

( Liliacées )

Synonyme(s) : Lis turban, Petit lis du calvaire

 Origine du nom français : lis : vient du latin lilium ou bien du mot celtique « li » qui signifie blanc.

Ceci est le Lis martagon mauve, l’un des Lis parmis les plus populaires. Cette vivace est aussi appelée Lis du Cape Turque. Elle est originaire de l’Europe et peut atteindre de 2-3 pieds de haut.La plante fleurie tard au Printemps jusqu’au milieu de l’Été. Les fleurs sont mauves, pendantes, et parfois jusqu’à 20 sur une tige. Les fleurs atteignent 2″ de diamètre. Les fleurs sont hermaphrodites, elles ont chacunes les organes mâles et femelles. Le feuillage, d’un vert moyen, meurt en Hiver. Les minces feuilles peuvent atteindre 6″ de long.

 Ce grand lis est emblématique des Alpes. Ses fleurs à six pétales sont roses, mouchetées de pourpre. A maturité, les pétales se recourbent vers le haut et laissent pendre six belles étamines orangées. Il pousse dans les prairies, les broussailles et les alpages. Il n’est pas rare de le rencontrer en compagnie de lis orangés. Cette fleur est rare bien que ponctuellement très présente.

 

Bois et prairies des montagnes, dans l’Est, le Centre et le Midi. Europe centrale et méridionale ; Caucase, Sibérie, Japon.

GERMINATION:

La germination est hypogée; les semences se développent en un bulbe à une température chaude, requérant par la suite une période de froid pour voir naître les premieres feuilles. Les bulbes ne sont jamais complètement dormant, ils doivent être manipulés délicatement. Plantez les semences à 1/4″ de profondeur dans un sol humide. Recouvrez le dessus du pot d’un sac de plastique transparent, de sorte à ce que l’humidité demeure élevée. Conservez au chaud, 70-75°F, pendant 9-12 semaines. Placez ensuite le pot au froid, au réfrigérateur, -4°C à 4°C, pendant 3 mois, pour ensuite le replacer à la chaleur. Les premières feuilles vont apparaître en 1-2 semaines. Les semences de Lys ne sont pas difficiles à cultiver à l’intérieur dans un bon éclairage. Le plus important est de choisir un sol procurant un bon drainage, mais retenant tout de même l’humidité. Utilisez une combinaison de sable, terreau, vermiculite, perlite, dans le but de créer un sol léger qui retient l’humidité.
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Légende:

Selon les légendes nordiques, chaque lis abrite un elfe qui naît et meurt avec lui.
Au Moyen Age, le lis Martagon, aux bulbes jaune d’or, était fréquemment utilisé en alchimie ; porté en talisman étroitement serré contre la poitrine, celui-ci déviait également les coups d’épée et les chevaliers avertis avaient pour habitude d’en emporter avec eux quand ils partaient guerroyer loin de leur belle.

Lis martagon
 Lilium martagon
Lilium martagon
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Liliidae
Ordre Liliales
Famille Liliaceae
Genre Lilium
Nom binominal
Lilium martagon

Utilisations officinales : le bulbe contient des substances anti-rhumatismales.

Utilisations autres : on attribuait autrefois des pouvoirs magiques au bulbe.

 

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Je voudrais rajouter ceci, c’est un commentaire de Tendresse et je vous invite à aller visiter son blog

http://douceurintemporel.unblog.fr/

“Nécessité pour cette fleur de trouver des endroits frais, abrités et peu ombragés, et surtout un sol calcaire. On prétend que les bulbes jaunes de ce lis jaunissent le lait et le beurre en les posant à côté !.
Dans la Suisse romande, on donnait ces bulbes à manger aux vaches pour obtenir une graisse jaune.Le terme Martagon vient de Mars.”

Merci Tendresse

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LAITUE DES ALPES

Posté par eurekasophie le 22 août 2009

 

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Laitue des Alpes

( Cicerbita alpina )

( Composées ou Astéracées )

 

Laitue des Alpes
 Cicerbita alpina
Cicerbita alpina
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Genre Cicerbita
Nom binominal
Cicerbita alpina

Synonyme(s) : Cicerbite des alpes, Laiteron des alpes

Altitude : de 1800 à 2300 m.

Taille : de 0,40 à 1 m.

Floraison : de juillet à août.

Répartition : france : Vosges, jura, Alpes, Massif central, Pyrénées.

Habitat : bois, bords des ruisseaux, prairies.

La laitue des Alpes est de hauteur variable pouvant dépasser deux mètres. Elle dispose de nombreuses fleurs bleu-violet à mauve en grappes.

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 C’est une espèce montagnarde qu’on rencontre à l’est d’une ligne qui va des Vosges à l’Ariège, sauf dans la région méditerranéenne. Elle croît dans les bois et les mégaphorbiées. La tige, d’un pourpre plus ou moins foncé, est glanduleuse dans le haut. Les feuilles, embrassantes, sont découpées en segments très inégaux, en particulier le terminal qui est beaucoup plus grand que les autres. Les capitules de fleurs violettes sont groupés en grappe d’abord dense, puis qui s’allonge. Les bractées de l’involucre sont garnies de poils glanduleux bruns à pourpres, de même que le pédoncule.

Utilisations culinaires : ses feuilles à saveur amère peuvent être consommées en salades, potages ou légumes cuits.

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VOILA LE LAITIER !!

Posté par eurekasophie le 7 août 2009

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Meuuuuuuuuu non pas celui-là , hi hi ! L’autre en dessous

 

Polygala commun

( Polygala vulgaris )

( Polygalacées )

Synonyme(s) : Polygale vulgaire, Herbe au lait, Laitier, Polygalon, Fleur d’ambrevale

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Le polygala commun ou polygala vulgaris est une plante vivace qui pousse surtout en sol calcaire, dans les bois, les terrains vagues, les prés ras, les bords de chemins ou les dunes ; il appartient à la famille des polygalacées.

La partie souterraine est souvent lignifiée et ramifiée.
Les tiges, de 10 cm à 30 cm, un peu couchées et dressées sont assez grêles ; leur partie supérieure peut être teintée de pourpre.
Les feuilles sessiles, linéaires à lancéolées, sont disposées de façon alterne.

Les fleurs sont groupées en grappes serrées, leur couleur est généralement bleu sombre mais elles peuvent être parfois roses, mauves ou blanches.
Chacune possède une architecture particulière : une courte bractée membraneuse est située à sa base , le calice comprend 5 sépales très inégaux dont deux très visibles puisqu’ils ressemblent à des pétales veinés faisant penser à des ailes.
La corolle est aussi originale, elle est formée de 3 pétales soudés en tube dont un seul, bien développé est terminé par des franges.

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Le fruit est une capsule aplatie en forme de coeur.

Cette plante jouit depuis l’antiquité d’une réputation de plante médicinale ; les grecs lui attribuaient le pouvoir d’augmenter la sécrétion de lait ( poly= plusieurs, beaucoup ; gala=lait). Depuis, on lui a découvert d’autres propriétés, en particulier, c’est un fluidifiant des sécrétions et expectorant préconisé dans les rhumes et la toux.

Il existe de nombreuses autres espèces de polygala dont :
- polygala chamaebuxus qui est un très petit arbuste à fleurs jaunes et pourpres
- polygala amarella aux rosettes de feuilles amères et aux fleurs bleues, violettes, roses ou blanches
- polygala mytrifolia qui est un arbuste décoratif originaire d’Afrique du sud, aux grandes fleurs pourpre violacé.

Utilisations officinales : toute la plante contient des substances émétiques, astringentes et expectorantes, toniques, liquéfiantes des catarrhes, emménagogues.

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LAITERON COMMUN

Posté par eurekasophie le 7 août 2009

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Laiteron commun

( Sonchus oleraceus )

( Composées ou Astéracées )

Synonyme(s) : Laiteron maraîcher, Laitue de lièvre, Lait d’âne, Chardon blanc, Luceron

Fichier Fleurs jaunes, capitules peu nombreux, longuement pédonculés en corymbe, à pédoncules hispides-glanduleux ainsi que l’ involucre. Plante dioïque.
Fichier Feuilles inférieures disposées en rosette. Feuilles échancrées lobées, dents dirigées vers la base, épineuses mais non piquantes, glabres, pennatipartites ou pennatifides, à segments peu nombreux, espacés. Feuilles caulinaires embrassantes, à oreillettes courtes, arrondies.
Fichier Tige creuse et sillonée, renfermant du Latex d’où son nom.
Fichier Fruit contenant les graines : Akène
Fichier Le lait qui s’écoule de la tige cassée évite la confusion avec le chardon. La racine torréfiée peut être utilisée comme de la chicorée.
Racine pivotante.
Plante mellifère
Fichier hébergé par Archive-Host.com Le suc laiteux est utilisé contre la goutte. La racine torréfiée peut être utilisée comme de la chicorée.

Commentaires : comme le laiteron des champs, mais ne dépasse pas 1 m.
A racine
pivotante.

Famille : Famille du pissenlit – Cichoriaceae (Compositae)

Utilisations officinales : toute la plante contient des substances stomachiques, dépuratives et cholagogues.

Utilisations culinaires : ses feuilles sont consommées en salade.

 

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LIVECHE

Posté par eurekasophie le 15 juillet 2009

 

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Livèche
Levisticum officinale
Levisticum officinale
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Levisticum
Nom binominal
Levisticum officinale

La livèche, ou ache des montagnes, (Levisticum officinale) est une plante herbacée de la famille des Apiaceae, cultivée pour ses feuilles et ses graines utilisées comme condiments alimentaires.
La livèche est une robuste plante vivace, herbacée, qui forme une rosette de feuilles d’où émerge un hampe florale pouvant atteindre deux mètres de haut. La racine pivotante est longue et charnue.

Les feuilles découpées rappellent celles du céleri.

La tige, cylindrique, est creuse et cannelée extérieurement.

L’inflorescence est une ombelle composée, dense, comportant de 12 à 20 ombellules.

Les fleurs, petites sont de couleur jaunâtre.

Les graines, comestibles, brunes, mesurent 5 à 7 mm de long.

Livèche
Levisticum officinale
Levisticum officinale
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Levisticum
Nom binominal
Levisticum officinale

 

 

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Une question ? Quelque chose vous chagrine? 

 

Non franchement, moi je ne vois rien de spécial 

 

 

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Le pot à pharmacie  peut être ….

Bon, je continue …………….

 

Avec tout ça, moi je suis déconcentrée …De quoi parlons nous déjà ? Ha oui la livèche !

HISTORIQUE

Livèche
Levisticum officinale
Levisticum officinale
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Levisticum
Nom binominal
Levisticum officinale

 

La livèche, probablement originaire d’Asie Mineure, où il existe une forme voisine à l’état spontané qui a été découverte en 1892 dans les montagnes du sud de l’Iran. C’est un aromate cultivé depuis toujours.
Elle était connue des Grecs et surtout des Romains qui mâchaient ses fruits pour faciliter la digestion. Apicius, le célèbre cuisinier gastronome, la mettait pratiquement dans toutes ses sauces chaudes ou froides. A moins que le ligusticum de Pline ne soit une autre plante, rien nous permet de trancher…

Cultivé depuis très longtemps en Europe Centrale, la livèche est introduite en France vers 820 par des moines bénédictins.
Rapidement, elle devint une plante très appréciée au Moyen âge qui figure en bonne place dans la liste des plantes du Capitulaire de Villis et dans les inventaires des jardins impériaux de Charlemagne, souvent mentionnée aussi, par Hildegarde au XIIe siècle puis peu à peu tombée dans l’oubli en France tout au moins.
Au de la du Rhin et du Jura, cet aromate est toujours utilisé : c’est le maggikraut, élément de base du bouillon ‘Maggi’.

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 Racines de livèche 

 CROYANCES ET COUTUMES


  • Europe : Les vertus aphrodisiaques que l’on supposait à la livèche sont signalées par ses noms anglais  » lovage  » et allemand  » liebstöckel « , love et liebe signifient dans ces langues  » amour « .
  • Autriche, lors de la fête-Dieu, on bénis des bouquet de livèche pour se protéger des démons, des orages, etc. A la Saint-Jean, on en donne aux troupeaux dans du lait, on la déposait aux coins des champs pour éloigner les esprits malfaisants…
  • Serbie : la racine béni protége les jeunes filles
  • Slovénie : sa racine sert à attirer l’aimé…
  • En Pologne, selon la croyance populaire il faut, pour séduire un homme, lui faire une soupe contenant de la livèche. La tradition populaire veut donc que la mère d’une future mariée en offre à l’heureux élu, qui sera bien entendu séduit et restra sa vie durant au côté de sa compagne.
  • Sèche et chaude au troisième degré – d’après le Livre des simples médecines

livecheracine.gif    Poudre de racine de livèche

 

VERTUS


  • Digestif (graines, partie aeriennes)
  • Puissant diurétique.
  • Stomachique, Carminatif
  • Emménagogue.
  • Sudoripare.
  • Antiseptique

La livèche est utilisée en cas de météorisme, affection rénale, insuffisance hépatique, règles insuffisantes, arythmie cardiaque, oedèmes . Egalement : Flatulence, diurétique En infusion 1 cuillère à café pour 1 tasse d’eau bouillante, laisser infuser 10 à 20 minutes ; 2 à 3 tasses par jour.

En macération 1 cuillère à café pour 1 tasse d’eau tiède, laisser infuser 2 à 3 heures ; 2 à 3 tasses par jour.

 

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LYSIMAQUE NUMMULAIRE ….ben oui, ça existe !

Posté par eurekasophie le 8 avril 2009

 

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Lysimaque nummulaire

( Lysimachia nummularia )
( Primulacées)

Lysimaque nummulaire

Lysimachia nummularia

Autres noms: Chasse bosse, Herbe aux écus, Herbe aux cent maux, Monnayère, tue-moutons..

Altitude : jusqu’à 1500 m.

Taille : de 10 à 60 cm.

Floraison : de mai à juillet.

Répartition : france : tout le territoire.

Habitat : forêts humides, fossés, berges, prairies.

Utilisations officinales : toute la plante contient des substances vulnéraires et fébrifuges

Lysimaque nummulaire est réputée pour ses vertus médicinales depuis le Moyen-Age où elle était considérée comme la solution à tous les maux.

La lysimaque nummulaire mesure de 20 à 60 cm de haut environ. Sa tige est rampante avec des feuilles opposées et ovales. Les fleurs jaune vif sont composées de 5 pétales et s’épanouissent du mois de juin jusqu’en août. Elle est constituée de tanin, de mucilage, de sels minéraux.

En phytothérapie, la plante entière est récoltée durant les mois d’été. Le séchage doit être effectué à l’abri de la lumière.

PRESENTATION: La lysimiaque nummulaire tire son surnom du latin « nummulus » signifiant « petite monnaie », à cause de la forme ronde de ses feuilles. Celles-ci sont à limbe simple, à pétiole court. Elles sont petites, d’un beau vert tendre, et réparties, opposées en croix, le long d’une tige rampante pouvant atteindre 50 cm de long. Les fleurs solitaires et pédonculées, ont une corolle jaune d’or, gamopétales à cinq lobes. Elles se répartissent aléatoirement à l’aisselle des feuilles supérieures de la plante. Leur pollinisation est très rare, aussi, la multiplication de la plante se fait elle surtout par les tiges qui, capables de prendre racine, peuvent se séparer de la plante mère.

CUEILLETTE: La lysimiaque présente ses fleurs jaune d’or au début de l’été. Elle est protégée dans certaines régions de France.

PROPRIETES: Astringente, vulnéraire.

Constituants: mucilage, saponide, tanin, sels minéraux ( sillicium, potassium). Les bergers allemands soignaient leurs brebis de la phtisie avec la plante utilisée en pulvérisation.

Anecdote: Son nom lui viendrait d’un médecin grec, Lysimachos, qui aurait découvert les vertus de la plante.

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LE LIN

Posté par eurekasophie le 7 avril 2009

lin.jpg Champ de lin

Comment lire une taxobox Lin cultivé
Linum usitatissimum
Linum usitatissimum
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Linales
Famille Linaceae
Genre Linum
Nom binominal
Linum usitatissimum
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Malpighiales
Famille Linaceae

 

Parmi deux cents espèces, la plus cultivée est Linum usitatissimum L. (signifie « lin usuel » au superlatif).

Le lin est originaire du Moyen Orient (Egypte, Perse) et s’est adapté à de nombreuses régions. Les communautés néolithiques du Levant le cultivaient déjà sept mille cinq cents ans avant J-C, avec les premières céréales et légumineuses domestiques, pour des usages textiles. On en retrouve trace en France depuis plusieurs millénaires (cités sub-lacustres du Jura) sous forme de fragments de toile. Les archéologues ont également trouvé des peignes à tisser et à serrer les trames, des pelotes de fils, des aiguilles, des fuseaux de bois utilisés pour le filage du lin.

Pline l’Ancien a consacré un volume de son Histoire naturelle à cette plante qui fournit des fils d’une « blancheur et d’une finesse remarquable … ». Les voiles de la flotte d’Alexandre Le Grand sont fabriquées avec cette fibre ; « les Gaules toutes entières tissent des voiles ». Les techniques détaillées par Pline sont, dans leurs grandes lignes, toujours celles utilisées actuellement.

Le lin : un puissant protecteur du coeur

Le lin possède 50% des acides gras bénéfiques pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. « Il s’agit de la graine contenant le plus d’acides gras 3-omega qui, consommés de façon régulière, réduisent l’agrégation plaquettaire : un phénomène pouvant induire la formation de coagulât et donc augmenter le risque d’infarctus » explique le Dr. Tavella, chercheur à la Commission de Recherche Scientifique et Technique (Conicet) et directeur du Programme de prévention de l’infarctus en Argentine (Propia). Celui-ci s’est réuni avec les représentants de l’Institut National de Technologie Agricole (INTA) de Paraná, Entre Ríos et de l’Université Adventiste de La Plata, afin de mettre en marche un projet original : remonter la chaîne agro-alimentaire du lin et introduire ces petites graines dans les aliments de consommation massive.

Observons le lin d’une façon plus générale

La culture du lin est particulièrement délicate. En effet, planté au printemps, le lin pousse en « 100 jours ». Cette courte période végétative rend difficile tout rattrapage en cas d’incident (mauvaise levée, conditions climatiques défavorables…). Le lin doit pousser suffisamment pour avoir un rendement satisfaisant, mais pas trop sinon il est trop fin. Plus il grandit, plus il devient sensible à la verse. Parfois pour limiter la croissance et favoriser la solidité des fibres, on utilise des produits chimiques appelés « régulateurs ».

Le lin, ayant une racine pivot, doit être planté dans une terre finement préparée. Cette préparation de terre puis le semis nécessite des conditions climatiques optimales, et un réel savoir-faire de la part de l’agriculteur. Surtout qu’un loupé peut compromettre la récolte.

Par ailleurs, le lin est une plante exigeante pour les terres, d’autant plus que toute la plante, racine comprise, est récoltée, exportant beaucoup de matières organiques hors des champs. Les rotations de lin doivent donc être très lentes, au minimum 5-6 ans entre deux cultures sur une même parcelle.

Itinéraire technique :

Le liniculteur choisit la variété de lin textile suivant les caractéristiques de chacune d’entre elles et les particularités de ses parcelles.

En fonction des conditions climatiques, les semis ont lieu entre le 1er mars et le 15 avril. 120 kilos de semences certifiées sont alors semées par hectare pour obtenir un peuplement d’environ 1.800 plantes au mètre carré. Cette densité assure le meilleur rapport entre le rendement, la résistance à la verse et les qualités de fibres.

Le lin est une culture qui demande peu d’engrais et peu de produits phytosanitaires. A ce titre sa culture contribue pleinement à la préservation de l’environnement.

Son cycle végétatif est rapide avec une centaine de jours seulement.

Six semaines après les semis, le lin mesure déjà une hauteur de 10 à 15 cm. Capable d’une croissance de plusieurs centimètres par jour dans des conditions optimales, la plante atteint alors 70 à 80 cm en une quinzaine de jours. Cette période correspond à l’élongation des fibres et au remplissage des cellules fibreuses.

LE LIN dans

Capsules de lin en juillet

La floraison intervient autour du 15 juin, les champs se parent alors d’une subtile couleur bleue pendant à peu près une semaine. Les fibres ont alors atteint leur longueur maximale. Les capsules contenant les graines vont se former au cours des 15 jours suivant la floraison.

La récolte commence vers le 15 Juillet, les lins, trop difficiles à couper, vont d’abord être arrachés, ce qui préserve les fibres les plus longues, et déposés au sol sous forme d’andains par les arracheuses.

Rapidement, après l’arrachage, les lins vont être écapsulés. Les ecapsuleuses-batteuses vont reprendre les andains afin de récupérer les graines de lins. Après avoir été triées et traitées, ces graines serviront de semences pour l’année suivante ou exploitées (huile, aliment…).

En fonction des conditions climatiques, des caractéristiques des lins semés et des parcelles, les lins vont rester au sol entre 2 semaines et 2 mois pour le rouissage.

Favorisée par l’alternance de la pluie et du soleil, une action enzymatique dégrade les pectines qui lient les fibres à la paille. Les liniculteurs vont alors retourner les pailles en cours de rouissage pour obtenir un résultat homogène.

A la fin du rouissage, lorsque les pailles sont suffisamment sèches, elles vont êtres enroulées puis elles seront stockés chez le liniculteur avant leur passage au teillage pour séparer mécaniquement les pailles et la fibre.

 Une fibre de Lin

Les fibres sont des cellules situées dans la tige entre l’écorce et le bois. Les fibres forment des massifs (ou faisceaux) disposés en un arrangement circulaire autour du bois. Dans la direction longitudinale, les fibres sont collées les unes aux autres, très fortement soudées par un ciment interstitiel de telle sorte que les faisceaux fibreux présentent une longueur sensiblement égale à celle de la tige. Dans la section complète de la tige, on compte 20 à 40 faisceaux composés chacun de 20 à 40 fibres. La longueur des fibres varie entre 10 et 100 mm, leur diamètre varie de 20 à 40 microns. A maturité des plantes, les fibres représentent environ 25% de la masse sèche des tiges

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Les fibres ont une structure tubulaire à faible élasticité (allongement à la rupture de 1 à 2%) et à forte ténacité (l’une des fibres naturelles les plus solides) qui assure la protection de la plante contre les intempéries, les micro-organismes mais aussi les insectes et les herbivores.

A maturité, les cellules fibreuses sont complètement remplies de différentes couches de parois. De l’extérieur vers l’intérieur on distingue la paroi primaire PI, puis les trois couches S1 à S3 de parois secondaires.

Les parois secondaires qui assurent l’essentiel des propriétés mécaniques des fibres sont composées de microfibrilles de cellulose unidirectionnelles entourées de polysaccharides matriciels appelés pectines ou hémicelluloses.

La cellulose est un homopolysaccharide composé d’unités β-D-glucose liées entre elles par une liaison . Les différentes chaînes de cellulose sont reliées par des liaisons Hydrogène reproduites de façon très régulières entre les groupements OH des différentes chaînes. Les pectines sont les polysaccharides les plus importants avec la présence de galactanes et de rhamnogalacturonanes de type I. Les hémicelluloses sont essentiellement des β-1-4 glucanes mais également des glucomannanes, galactomannanes …

Le rôle des pectines est, d’une part, d’assurer la cohésion entre les faisceaux de fibre en se complexant avec les ions calcium et, d’autre part, dans la paroi secondaire de faire une matrice enrobant les microfibrilles de cellulose. Les fibres comportent également d’autres polymères chargés négativement et des protéines (notamment riche en glycine). La composition des fibres varie selon l’origine et la variété de la plante.

Traitement des fibres

 Rouissage

À maturité le lin est arraché, et non pas fauché, et couché dans le champ en andains. Commence alors la période de rouissage.

Le rouissage est la dissociation des parties fibreuses de la plante en éliminant la pectose qui soude les fibres (filasse) à la partie ligneuse sous l’action combinée du soleil et de la pluie.
Le rouissage nécessite suffisamment d’eau pour que la sève et les résines qui collent les fibres entre elles disparaissent, mais pas trop pour que les fibres soient intactes.

Le rouissage est une opération très importante de la production de lin. C’est lui qui fait en grande partie la qualité du lin. Il existe plusieurs techniques de rouissage. Traditionnellement en Belgique et en France le rouissage s’effectuait en rivière où l’on faisait tremper les bottes, donnant à l’eau une couleur rousse et une odeur nauséabonde provoquées par la décomposition bactérienne ; cette technique est interdite par l’Union Européenne pour des raisons environnementales. Le rouissage à l’eau en cuve quant à lui a quasiment disparu depuis les années 1980. Le rouissage à l’eau donnait une toile plus blanche et un résultat moins aléatoire que le rouissage à l’air (sur champ).

Pour l’anecdote, dans l’Oise, on rouissait le lin dans des bassins creusés dans le sol, qui s’appelaient en patois « Poc à Lin » (Poche à lin). Ce nom a donné celui de Poclain, célèbre constructeur aujourd’hui disparu de pelleteuses hydrauliques au Plessis-Belleville.

On est alors revenu à la technique la plus simple, le rouissage sur champ où le lin est étendu sur le champ pendant plusieurs semaines. Mais il est tributaire du temps qu’il fait. Si le lin est trop roui, il est brûlé dans le champ (obligatoire, car les fibres pourrissant difficilement et donc lentement, favorisent des maladies pour la culture suivante). Si le lin n’est pas assez roui, il est non teillable et donc invendable.

Le vent est encore un ennemi du lin au rouissage. Quand il souffle trop, on retrouve le lin en paquet, emmêlé en bout de champ.

Toutes ces difficultés font que la production de lin est limitée à certaines régions et très hétérogène d’une parcelle à l’autre (un orage localisé suffit pour changer la qualité). Comme pour le vin, on parle souvent de cru et de terroir pour le lin.

La forte probabilité d’une mauvaise récolte (on parle d’une bonne récolte tous les 10 ans) voire la possibilité de tout perdre font du lin une culture peu intéressante d’un point de vue purement économique. Par contre, le lin est une tête de culture qui permet une terre de meilleure qualité pour avoir de meilleures récoltes sur des plantes plus faciles.

 Teillage

L’étape suivante est le teillage. Le teillage est la séparation des fibres du bois de la plante. Le mot vient de tilleul, le teil, instrument manuel à levier utilisé pour briser le bois et extraire les fibres.

Lors du teillage, les graines de lin sont récupérées, puis la tige est battue pour enlever le bois. Les morceaux de bois récupérés sont appelés les « anas ». La fibre ainsi récupérée est séparée en fibre longue et en fibre courte (les « étoupes »).

PROCÉDÉ DU TEILLAGE :

Après la récolte les pailles de lin sont travaillées tout au long de l’année dans les usines de teillage. Cette première transformation de la paille a pour but d’extraire les fibres des tiges rouies.

Arrivées à l’usine, les pailles sont déroulées et étalées sous forme d’une nappe. Le travail de l’opérateur est très important pour obtenir une nappe bien régulière, dont la densité est d’environ 2 kg par mètre linéaire.

Les tiges passent dans un égaliseur pour être parallélisées.

Lors de l’étirage, l’épaisseur de la nappe diminue progressivement en passant entre une série de disques dentés. Durant cette phase, sa vitesse linéaire est multipliée par 8 par le diviseur.

Les pailles sont ensuite broyées par des cylindres cannelés, à grosses dentures au début puis à fines dentures par la suite. Elles passent sous la cannelures des rouleaux avec un angle proche de 90° pour rendre le broyage plus efficace. Cette opération se fait alternativement coté pied, le bas de la tige, et coté tête, le haut de la tige. Les fragments de pailles, appelés anas, sont récupérés par aspiration.

Lors de l’écangage, les fibres sont nettoyées par des tambours, munis de lames de faible épaisseur. Elles frottent les tiges à une vitesse proche de 200 tours/min. Cette vitesse est adapté en fonction des caractéristiques de chaque lot de paille. L’opération est effectuée successivement côté pied et côté tête.

Les fibres courtes ou étoupes, moins résistantes, sont récupérées par aspiration sous la teilleuse. Le restant des anas est décollé en même temps.

En bout de ligne, les opérateurs font un tri afin d’homogénéiser les lots. Le lin teillé ou fibres longues est conditionné en balles ou en rouleaux d’environ 100 kg.

Ces fibres longues représentent 20 à 25 % de la plante. Un hectare de lin produit en moyenne entre 1 200 et 1 400 kg de lin teillé.

Les anas et les étoupes sont ensuite séparés par un secoueur.

 Peignage

Le peignage est la seconde transformation du lin. C’est une préparation du lin teillé pour la filature. Les faisceaux de fibres vont être divisés et parallélisés.

L’opérateur forme une nappe à partir du lin teillé. Celle-ci doit être la plus régulière possible pour que le peignage se réalise dans de bonnes conditions.

Les peignes sont garnis d’aiguille de plus en plus fines, ils sont supportés par des tabliers rotatifs.

Les fibres vont être divisées de plus en plus finement au cours de leur avancée.

Le peignage des pieds se réalise en premier puis dans un deuxième temps celui des têtes.

En sortie de peigneuse, les fibres sont présentées en poignées grâce à l’action du séparateur situé entre le travail des pieds et des têtes.

Une pince les saisit et les dépose de manière à ce qu’elles se chevauchent sur une étaleuse.

Des barres munies de pointes appelées gills permettent de maintenir les fibres parallèle et de contrôler leur masse pendant qu’elles ont étirées par un rouleau en bois.

Un ruban de lin peigné est ainsi formé.

Les pots de ruban pressés aussi appelés bumps d’une longueur de 600 m à un kilomètre, selon les spécifications des clients, sont identifiés et conditionnés pour être expédiés en filature.

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LIMETTE

Posté par eurekasophie le 5 avril 2009

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Fiche technique de la Limette

 

Nom latin : Citrus limetta

Noms usuels : Citron vert

Famille : Rutacée

Les limettes ou limes  sont les cousines à peau verte du citron. Les limettes de Tahïti, d’un beau vert clair, sont les plus vendues. Leur saveur piquante est légèrement moins acidulée que celle du citron. La limette accompagne parfaitement les délices de l’été : marinades, viandes et fruits de mer grillés, boissons, salades et desserts.

Cela n’est pas surprenant en sachant que la limette est un ingrédient essentiel des cuisines tropicales des pays du sud-est de l’Asie, de l’Amérique latine et des Îles du Pacifique. Comme le citron, la limette est d’une incroyable polyvalence culinaire. Son jus et son écorce ajoutent un petit goût acidulé à toute une gamme de plats et, à l’instar du sel, elle peut relever la saveur des aliments qu’elle accompagne. La limette est une excellente source de vitamine C.

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Propriétés et utilisations de la Limette

PROPRIÉTÉS DE LA LIMETTE

Stimulante, tonique neuro-endocrinien, tonique du coeur, bactéricide, vermifuge, tonique digestif, antiseptique

UTILISATIONS DE LA LIMETTE

Insomnies, asthénies, maladies infectieuses, parasites intestinaux, flatulences, vieillissement.

En usage interne et externe

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LE LOTIER

Posté par eurekasophie le 3 avril 2009

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Comment lire une taxobox Lotier corniculé
Lotus corniculatus
Lotus corniculatus
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Genre Lotus
Nom binominal
Lotus corniculatus

 Voici enfin une belle plante qui n’est pas une mauvaise herbe. Comme elle pousse bien sur les terrains pauvres et comme elle contient beaucoup de protéines, on a intérêt à la cultiver.

C’est une plante basse, plutôt couchée, aux feuilles à 5 folioles, ovales, les basales ressemblant à des stipules.

Les fleurs jaunes ou jaune-orangé sont en petites têtes.

Lotier vient de lotos, un mot qui désignait plusieurs plantes chez les Anciens Grecs, dont le lotier corniculé. Corniculé vient de cornu qui signifiait corne, une allusion aux fruits de la plante qui ressemblent à de petites cornes.

Le lotier est une plante médicinale à action sédative, c’est un antispasmodique et en usage externe, un anti-inflammatoire.
On en tirait autrefois une teinture jaune

Parmi les écrivains français du XXe siècle, Marie Noël est l’un des meilleurs guides que l’on peut choisir pour une excursion au pays de ces fleurs des champs qui, pour elles, sont plus familières que sauvages. Voici le début d’un conte sur le lotier, appelé aussi sabot d’or.

«Connais-tu la fleur de lotier qu’on appelle aussi le « Sabot d’Or » ou le « Sabot de la Mariée » ? C’est une douce petite fleur jaune. Mais dans un champ de mon pays, sa corolle est tachée de rouge. J’ai demandé pourquoi à mon père, le botaniste. Il n’a pas su me le dire. Alors ma nourrice est venue et elle m’a raconté cette histoire

Dans le grand champ abandonné, derrière le mur du cimetière, celui où ne poussent plus que la folle herbe, l’oseille sauvage, le bâton du diable et les oreilles d’âne, un soir que la pie criait sur la tête ébranchée d’un saule, une mendiante qui passait par là fut prise des douleurs. Elle mit au monde une petite fille. Elle l’enveloppa dans son jupon, la coucha dans l’herbe et, comme elle était très fatiguée, elle pencha la tête et mourut.

La pie criait. Une vieille femme vint alors avec sa chèvre et elle s’arrêta dans le champ pour faire de l’herbe. La chèvre broutait de-ci de-là, et la vieille arrachait avec son couteau les séneçons et la traînasse. Sous le saule, elle trouva la morte et la petite qui pleurait. « Voilà du malheur, dit-elle. Pour la mère, le Bon Dieu et le fossoyeur s’en chargeront. » Mais elle emporta l’enfant dans son tablier.»Marie Noël, Contes, Stock, Reproduction canadienne, Paris 1944.

L’enfant grandira dans la pauvreté du corps et du coeur. Puis, dans une quête désespérée d’amour, pour rejoindre un passant qui ne l’a pas remarquée, elle marchera jusqu’à en mourir, ses sabots ensenglantés.

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LISERON

Posté par eurekasophie le 3 avril 2009

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 NOMS COMMUNS :
Grand liseron, Liset, Manchette de la Vierge ou de Notre Dame, Gobelet de Notre Dame, Clochette de la Vierge, Grande vrillée.
PRINCIPAUX CONSTITUANTS :
Tanins, glucosides (Jalapine), mucilages, sels minéraux, résine.
PARTIES UTILISEES :
La racine, les feuilles et sommités fleuries.

 DESCRIPTION :

Le Liseron est une plante herbacée au rhizome charnu et rampant donnant naissance à des tiges volubiles, atteignat 3 métres de longueur. Les feuilles sont ovales-triangulaires à sagitées, vert sombre sur le dessus, plus claires sur le dessous. A leur aisselle apparaissent, portées par de longs pédoncules, de grandes fleurs isolées, largement ouvertes en entonnoir, elles sont de couleurs blances, rosées ou bleues. Le fruit est une capsule globuleuse contenant 3 à 4 graines. C’est également une excellente plante mellifère et pollinifère. Commun en Europe, le Liseron abonde dans les brousailles humides, les fourées ripuaires, de la plaine à la montagne, jusqu’à 1500 métres.

CULTURE ET RÉCOLTE :

On le multiplie par les semences au printemps ou par repiquage des drageons. On récolte les feuilles et les sommités fleuries sur la plante à l’époque de la pleine floraison. On les fait sécher à l’ombre dans un lieu bien aéré, voire en séchoir à une température maximale de 40°C. Les racine se récoltent en automne. Les parties actives sont inodores et d’un goût âcre.

UN PEU D’HISTOIRE :

Convolvulus vient de convolvere, «s’enrouler», il s’enroule facilement sur des supports; sepium, «des haies».
On a surnommé la racine du Liseron le Boyau du diable tant elle s’enfonce profondément. Et cette mauvaise herbe fait souvent le desespoir des jardiniers, les plus avisés pourtant en récoltent les graines qu ‘ils bourrent dans leur oreiller. C’est, paraît-il un chasse-cauchemars très efficace.

Il est amusant de rapprocher et de comparer ce que deux médecins ont dit, à plusieurs siècles d’intervalles, à son sujet :
Pour Matthiole : « il semble que ce soit le coup d’essai de la Nature lorsqu’elle commençait à faire le Lis ».
Pour Georges Duhamel : « C’est un personnage terrible, sans scrupule; il rampe, il grimpe, il étouffe ceux dont il se sert ».

Ces deux jugements semblent mettre en avant le peu de sympathie dont cette plante jouissait. Néanmoins, elle aussi, peut être bénéfique à l’homme.

Dioscoride connaissait déjà ses énergiques propriétés laxatives et purgatives. Vous ne verrez d’ailleurs jamais un paysan machonner entre ses dents une fleur de Liseron : il sait ce qu’il l’attendrait.

Les médecins arabes du Moyen-âge employait ses racines contre la jaunisse. Un auteur du XIè siècle y voyait un remède contre les fièvres putrides et bilieuses.

Au cours d’expériences sur le Liseron, Brisemorel et Chevalier relevèrent la présence d’une matière résineuse fortement purgative.

USAGES :

En usage interne, le Liseron est surtout recommandé quand la constipation est la résultante de l’insuffisance hépatique. Le Liseron possède également des propriétés diurétiques et fébrifuge. Cependant, les effets drastiques font qu’il demeure aujourd’hui peu employé. En usage externe, pour mûrir « un clou », écraser quelques feuilles de Liseron entre les doigts et les appliquer sur le furoncle, il percera alors rapidement

INDICATIONS :- CONSTIPATION,
- TRANSIT INTESTINAL,
- FURONCLES

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