FLAGEOLET

Posté par eurekasophie le 21 août 2009

flageolets.jpg    Appétissant ce plat de flageolets …mais moins chouette à regarder que celui ci-dessous.

Enfin, peut-être que certains d’entre vous préfèrent le plat…– c’est une question de goût – Non ?

Iris des marais

( Iris pseudacorus )

( Iridacées )

Synonyme(s) : Iris faux_acore, Iris jaune, Flambe d’eau, Flageolet

Origine du nom français : iris : voir latin iris.

irisdesmarais2.jpg

Habitat:

L’iris des marais est commun en Europe, en Afrique du Nord et au Proche-Orient, dans les lieux humides: fossés, mares, étangs, marécages, cours

d’eau, ceinture de roseaux. Il est parfois associé aux laîches et carex, toujours en eaux peu profondes. Peu exigeant quant à son exposition, l’iris se

développe cependant mieux à la chaleur et à la lumière. Il est utilisé dans les systèmes de lagunage pour son pouvoir purifiant.

Iris des marais
 Iris pseudacorus
Iris pseudacorus
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Liliidae
Ordre Liliales
Famille Iridaceae
Genre Iris
Nom binominal
Iris pseudacorus

Description:  Il se différencie de l’iris de Sibérie (appeler aussi Orchidae du pauvre ou iris bleu) par ses feuilles beaucoup plus robustes et larges de 10 à 30 mm (contre 2 à 8 mm). Les feuilles renferment des substances toxiques qui restent même dans les feuilles séchées et qui peuvent causer des diarrhées chez le bétail.Floraison : mai-juin. La fleur jaune comporte trois grands pétales extérieurs, trois intérieurs de plus petites tailles et aussi trois très petits pédicelles ressemblants à des pétales.Les fruits sont mûrs en juillet/août et sont des capsules à trois compartiments: triloculaires, flottants et emportés par les eaux. Cependant, les graines ne peuvent germer qu’à la lumière. Les graines peuvent flotter durant 12 mois sur l’eau tout en gardant leur pouvoir germinatif.

La plante peut également se reproduire par leurs rhizomes qui sont par ailleurs riches en tanin et sont utilisés pour le tannage.

Commentaires : ramifiée.
Ce qui apparaît dans l’étendard de France sous le nom de Lys de Lorraine n’est pas un lys, mais c’est tout simplement notre iris, dont il est question ici.

On retrouve également cette fleur sur le blason de la Région de Bruxelles-Capitale et de la ville américaine de Louisville.

Utilisations officinales : le rhizome contient des substances astringentes, diurétiques et vermifuges.
Considerée la grande quantité de tanin que contient le
rhizome, il est principalement employé comme astringent. On le considérait jadis comme diurétique, éméto-cathartique (provoquant àla fois les vomissements et les selles) et vermifuge.

Utilisations autres : plante ornementale.

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LE FENOUIL

Posté par eurekasophie le 16 juin 2009

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Fenouil un nom vernaculaire ambigu désignant en français une multitude de plantes de genres divers, notamment de la famille des Apiaceae. Ce sont des plantes herbacées au feuillage aromatique, dont certaines sont consommables.

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HISTOIRE 

Du latin « foin », le fenouil est une plante originaire du bassin méditerranéen où on peut, encore aujourd’hui, le trouver à l’état sauvage au bord des routes ou de la mer. Apprécié dès l’Antiquité pour ses vertus médicinales et son utilisation condimentaire, il est ainsi passé entre les mains des Chinois, des Égyptiens, des Grecs et des Romains. Ce sont ces derniers qui l’introduisirent en Angleterre. Là-bas, les puritains mâchaient des « graines de réunion » durant les longues heures à l’église pour rafraîchir leur haleine. Fort épris de l’épice plutôt que du légume, ils l’emportèrent dans leurs bagages en Amérique lors de la colonisation.

C’est ensuite vers la fin du Moyen Âge que les Italiens commencèrent à le cultiver, avant tout pour fabriquer des solutions antiseptiques et amincissantes. A cette époque, il faisait partie des herbes sortilèges qui avaient le pouvoir d’éloigner les démons. Peu à peu, le fenouil prit place dans les cuisines de Toscane puis, au fil des siècles dans celles de France. Jamais toutefois il n’aura connu le même succès chez nous que de l’autre côté des Alpes, où la gastronomie lui réserve véritablement une place privilégiée, encore aujourd’hui.

Cette plante potagère, aromatique et ombellifère produit des fleurs, petites et jaunes, visibles de juin à septembre, qui sont disposées en ombelles à l’extrémité des tiges. La partie du fenouil que l’on consomme s’appelle le bulbe. Cela dit, il ne s’agit en aucun cas de l’organe souterrain de la plante mais, en fait, de la base charnue des feuilles, imbriquées les unes dans les autres. Blanc, rond et joufflu, il est surmonté de tiges vertes qui portent des plumets aux reflets bleuâtres, d’où se dégage un parfum anisé. Enfin, ses graines, une fois mûres, prennent une teinte brune.

Parmi la dizaine de variétés de fenouil, trois dominent le marché :
- le doux : il est très renflé à la base et ses pétioles sont épais et blanchâtres
- l’amer : ses pétioles très verts partent de la base du bulbe
- le fenouil de Florence ou Finocchio : si les deux premiers sont appréciés en condiment, celui-ci est cultivé uniquement pour son bulbe car sa saveur est plus douce et plus sucrée. C’est le plus courant sur les étals.

Récolté toute l’année en Italie et en Espagne, il est produit en France avant tout entre juin et octobre, en Provence. C’est de décembre à avril que la consommation de ce légume est la plus élevée, sans toutefois excéder les 400 g par personne par an…

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 BIENFAITS

Contrairement à ce que sa forme de bulbe laisse croire, le fenouil est un légume feuilles. Et il est léger puisque son apport calorique n’est que de 25 kcal pour 100 g, soit autant que le chou ou l’asperge. Autre atout pour la ligne, sa richesse en fibres (3,3 g/100 g), très douces, qui activent le fonctionnement du transit intestinal.

Valeurs nutritionnelles
pour 100 g

Protides 2,7 g
Glucides 2,8 g
Lipides 0,3 g
Calories 25 kcal

Par ailleurs, le fenouil est un champion de l’apport vitaminique. Ainsi, il fournit une quantité très importante de vitamine C (52 mg/100 g), mais aussi de carotène (provitamine A) et de vitamine E, de précieux antioxydants, ainsi que de vitamine B9 ou acide folique, renfort du système immunitaire. Toutes agissent en synergie et se comportent en véritable bouclier des cellules, les protégeant du développement de certains cancers et maladies cardio-vasculaires.

De plus, ce bulbe joufflu est gorgé d’eau et de minéraux, à commencer par le potassium (430 mg/100 g) et le magnésium (40 mg/100 g). Tous deux sont bénéfiques pour combattre l’hypertension. Sa teneur en calcium est, elle aussi, très élevée. Il affiche également un taux de fer (2,7 mg/100 g) bien au-dessus de la moyenne des autres légumes frais. Très bien assimilé par l’organisme grâce à la présence de vitamine C, son action est davantage renforcée s’il est consommé avec de la viande ou du poisson.

Enfin, le fenouil renferme une petite quantité de lipides, qui sont toutefois des acides gras polyinsaturés, ceux-là mêmes qui combattent le mauvais cholestérol. Il est regrettable que le fenouil ait une petite place dans notre alimentation quotidienne, car c’est un véritable aliment santé. Sachez que certains modes de cuisson, le braisage notamment, atténuent son goût anisé. Place à la réconciliation.

Choisissez-le bien blanc, sans tâches et assez ferme. Les tiges au sommet du bulbe doivent être en bon état et le plumet de feuilles doit être bien vert.

Conservez-le jusqu’à une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Si l’odeur qu’il dégage vous paraît trop puissante, enfermez-le dans un récipient hermétique. Avant toute préparation, coupez les tiges et le plumet, mais ne les jetez pas. Une fois séchés, ils parfumeront court-bouillons et autres plats de poisson d’une note d’anis.

Consommez-le après avoir ôté les feuilles extérieures du bulbe (souvent coriaces) et l’avoir rincé sous l’eau. Il se déguste cru, en lanières à tremper dans une sauce (aïoli, anchoïade…) lors d’un apéritif anisé ou émincé pour composer une salade craquante. Melon, jambon, pommes fruit, pommes de terre, fromages frais et poissons fumés font partie de ses meilleures alliances. Essayez aussi de le râper sur un plat de pâtes, arrosées d’un trait d’huile d’olive, à la mode italienne.

Cuit une dizaine de minutes à la vapeur, il constitue une garniture idéale pour les poissons et les viandes telles que le veau et l’agneau. Il se marie aussi très bien aux carottes, céleri et oignons. On peut également le préparer en gratin ou encore le mixer pour en faire une savoureuse soupe. N’hésitez pas à lui ajouter de l’ail, ils font bon ménage.
Le fenouil se prépare aussi braisé, dans du beurre, avec un peu de sucre qui le fait doucement caraméliser. On peut le glisser dans les papillotes (en tapis sous du saumon ou du loup) ou le faire compoter avec de la tomate et de l’huile d’olive.

Saviez-vous qu’il est aussi délicieux que surprenant dégusté en dessert ? Réalisez ainsi une tarte originale ou incorporez-en des lanières à une salade de fruits, notamment l’ananas et l’orange. Enfin, confectionnez une confiture inoubliable, en le mariant au melon, relevée de quelques étoiles de badiane pour renforcer son arôme anisé.

Aussi bien légume qu’épice, les graines du fenouil, enfin, entrent dans la préparation de pains, de farces et parfument les saucisses et le chou. Elles doivent être légèrement chauffées à la poêle avant d’être pilées pour en exciter tout l’arôme.

 

1. INGREDIENTS


Fruits de fenouilPour une tasse de tisane de fenouil utilisez :

> 2 grammes (env. 1 cuiller à café) des *fruits séchés de fenouil (voir photo)

> Un mortier (utile pour faire sortir les huiles essentielles contenues dans le fruit de fenouil, voir ci-dessous)

> Environ 200 ml d’eau

* On peut trouver les fruits séchés de fenouil en vente au détail en pharmacie (aussi en droguerie en Suisse ou en herboristerie en France) ou on peut éventuellement récolter soi-même les fruits (ou semence) de fenouil dans la nature et les faire sécher.

 

2. PREPARATION

 

LE FENOUIL dans > La première étape, conseillée mais pas nécessaire, consiste à concasser les fruits séchés de fenouil dans un mortier (notre photo) avec un pilon, afin de libérer l’huile essentielle de fenouil se trouvant dans les fruits.

 

fenouil-tasse dans Mon repertoire des plantes les moins usitees> Ajoutez ensuite ces fruits concassés dans une tasse ou dans la partie supérieure de la tasse (notre photo).

> Chauffez l’eau à ébullition puis ajoutez cette eau bouillante aux fruits concassés de fenouil.

> Laissez infuser une dizaine de minutes (afin d’obtenir une dose efficace en substances actives)

> Filtrez éventuellement, au cas où il restait des fruits de fenouil dans la tasse


3. POSOLOGIE


> Buvez une tasse de tisane de fenouil une à trois fois par jour. Demandez conseil à votre pharmacien ou médecin pour une posologie plus personnalisée.

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LE FICAIRE

Posté par eurekasophie le 14 juin 2009

 

Le ficaire fausse-renoncule (Ranunculus ficaria) ou ficaire est une plante herbacée vivace de la famille des Ranunculaceae. Ficaire vient du mot latin ficus, figue, en

Ficaire fausse-renoncule
Ficaire
Ficaire
Classification classique
Règne Plantae
Classe Magnoliopsida
Ordre Ranunculales
Famille Ranunculaceae
Genre Ranunculus
Nom binominal
Ranunculus ficaria
L., 1753
 FleurFleur

raison de ses racines en forme de petites figues. C’est une espèce très commune, rencontrée dans les prairies, les forêts, talus et lisières.

C’est une plante basse, aux feuilles cordiformes, aux fleurs jaunes brillantes comportant de 8 à 12 pétales assez allongés. Elle referme ses fleurs par temps couvert. Ses tubercules crus sont toxiques. La sous-espèce bulbilifer produit de petits bulbilles à la base des pétioles des feuilles.
Les fruits sont peu utiles à la plante car elle produit rarement des graines. La ficaire se multiplie plutôt de façon végétative grâce aux bulbilles et aux tubercules.


  • Ranunculus ficaria L. subsp. ficaria des lisières et clairières vivaces médioeuropéennes, eutrophiles, mésohygrophiles
  • Ranunculus ficaria L. subsp. bulbilifer Lambinon des sous-bois herbacés médioeuropéens, basophiles, hygrophiles
  • Ranunculus ficaria L. subsp. ficariiformis Rouy & Foucaud des lisières et clairières vivaces médioeuropéennes,

 

LE FICAIRE dans

 

magnify-clip dans Mon repertoire des plantes les moins usitees

Les ficaires forment souvent des communautés importantes dans les sous bois des forêts caducifoliées d’Europe tempérée et qui sont visibles lors de leur floraison au printemps alors que les arbres n’ont pas encore leurs feuilles

 

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Fleurs jaunes de Ficaire

 

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Ficaire

 

APPLICATION

 

EXTERNE

 

Herbe aux hémorroïdes

Tout le monde connaît cette renonculacée, ou petite chélidoine, qui pousse sur les sols humides.

C’est l’une des premières fleurs, après l’hiver, à épanouir ses pétales jaune vif ressemblant à des étoiles.

Sa modeste hauteur, 10cm environ, et ses feuilles rondes et épaisses, sont reconnaissables dans les lieus où elle pousse souvent en colonies.

Attention, sa tige contient un suc irritant.

Mais ses racines cachent des bulbes blanchâtres, radicaux contre les hémorroïdes en application externe.

Broyez les racines fraîches récoltées au printemps ou à l’automne.

Mélangez avec du beurre.

Faites reposer cette pommade une semaine dans un verre. Réchauffez et passez dans un tissu fin.

Vous aurez ainsi un onguent souverain à appliquer localement.

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LE FRAMBOISIER

Posté par eurekasophie le 14 juin 2009

 

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Le framboisier (Rubus idaeus L.) ou ronce du mont Ida est un arbrisseau de la famille des Rosacées ( tribu des Rubae ), couramment cultivé pour ses fruits, les

Framboisier
 Rubus idaeus
Rubus idaeus
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Genre Rubus
Nom binominal
Rubus idaeus
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
 FruitsFruits

framboises.

Nom commun : framboisier, ronce du mont Ida. de : Himbeere, en : raspberry, es : frambueso, chordón.

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 MIEUX CONNAITRE

Indigène en France, la framboise pousse toujours à l’état sauvage dans les sous-bois montagneux : Pyrénées, Massif Central… Sa culture est pourtant très récente puisqu’elle ne débuta qu’au XXe siècle. Tout comme les fraises, les framboises peuvent être remontantes : fournissant une première récolte en juin, elles continuent de fleurir et de fructifier jusqu’aux premières gelées, début octobre. En France, elles sont principalement cultivées dans les régions Rhône-Alpes, Val de Loire, Limousin et Ile de France.

UN PEU D’HISTOIRE

Selon la légende, la framboise, appréciée des dieux de l’Olympe, serait née sur les pentes du Mont Ida, d’où son appellation « Rubus idaeus » : ronce de l’Ida. Il est beaucoup plus probable qu’elle est originaire des zones montagneuses d’Europe (et il en existe encore à l’état sauvage dans les Alpes du Dauphiné, dans les Vosges ou le Massif Central). Dès la Renaissance, elle sera cultivée dans les jardins familiaux. Largement améliorée par des siècles de sélection, elle réjouit les gourmets les plus exigeants. Mais sa récolte exige beaucoup de soins et de main d’œuvre, elle est fragile et délicate : c’est pourquoi la framboise reste un fruit relativement coûteux, dont il ne faut pas manquer la (courte) saison. Selon la légende, la framboise, appréciée des dieux de l’Olympe, serait née sur les pentes du Mont Ida, d’où son appellation « Rubus idaeus » : ronce de l’Ida. Il est beaucoup plus probable qu’elle est originaire des zones montagneuses d’Europe (et il en existe encore à l’état sauvage dans les Alpes du Dauphiné, dans les Vosges ou le Massif Central). Dès la Renaissance, elle sera cultivée dans les jardins familiaux. Largement améliorée par des siècles de sélection, elle réjouit les gourmets les plus exigeants. Mais sa récolte exige beaucoup de soins et de main d’oeuvre, elle est fragile et délicate : c’est pourquoi la framboise reste un fruit relativement coûteux, dont il ne faut pas manquer la (courte) saison.

Petit fruit délicat et parfumé, la framboise nous séduit par ses grandes qualités gustatives. Mais aussi par ses atouts nutritionnels réels : une grande « discrétion » énergétique (38 calories aux 100 g), qui en fait un des fruits vedettes des menus minceur des beaux jours ; une haute densité minérale
(en particulier pour le magnésium, le calcium et le fer) ; une bonne teneur en vitamine C (25 mg aux 100 g). Ses fibres sont abondantes (près de 7 g aux 100 g) et efficaces pour lutter contre une tendance à la constipation. Mais en cas de fragilité intestinale, il est préférable de consommer la framboise sous forme de coulis tamisé (ce qui permet d’éliminer les « grains » indésirables).
Les framboises que nous connaissons le mieux sont rouge vif ou rouge violacé. Mais il en existe de couleur rouge-brun, d’autres jaune clair « Sucrée de Metz ». Certaines sont dorées « Surprise d’automne », et on trouve même des variétés de framboises blanches, pratiquement dépourvues de pigments colorés « Merveille des quatre saisons blanche ».
Jadis, on attribuait à la framboise des vertus toniques et fortifiantes : au XVIème siècle, on recommandait son sirop pour ses qualités « analeptiques » (propres à rétablir les forces). Un peu plus tard, son usage sera conseillé « à ceux dont l’estomac ne peut garder les aliments, et que tourmentent des vomissements » (G. Bauhin, Historia plantarum, 1651). Le « sirop de vinaigre framboisé » était traditionnellement utilisé pour soigner les angines, en boisson ou en gargarisme. Aujourd’hui, la framboise sert à l’obtention de suc et sirop officinaux (à vocation essentiellement aromatisante).

 

Ne vous laissez pas influencer par la couleur des framboises, celles-ci se nuancent de différentes teintes de rose et de pourpre en fonction des variétés.
La fraîcheur des fruits s’affichent mais vérifiez-la en observant le dessous des barquettes transparentes. Après les avoir achetées, vous veillerez à bien placer les barquettes de fruits sur le dessus de votre panier pour leur éviter les chocs.

Comment conserver


Si vous ne consommez pas les framboises aussitôt après les avoir achetées, vous pouvez les conserver, dans leur emballage et dans le bac à légumes du réfrigérateur, mais pas plus de 2 jours, délicatesse oblige. la congélation convient par contre très bien aux framboises, leur conservant tenue et qualité gustative. 

 

RECETTES

Une salade de fruits
Associez framboises et pêches, abricots, fruits rouges, agrumes…. À essayer avec quelques rondelles de kumquats. Salade de menthe, de framboises, de pêches, nappée d’un filet d’huile d’olive, agrémentée de morceaux de réglisse !
En soupes
Banyuls doucement chauffé avec de la cannelle, un zeste de citron, et versé chaud sur des framboises. À savourer glacé avec quelques feuilles de menthe poivrée pour parfumer.
Vin rouge sucré à la cassonade, mêlé d’eau de fleur d’oranger, versé sur les fruits.
Des soufflets
Purée de framboises (350 g) un peu citronnée mêlée de maïzena (2 cuillère. à soupe.),3 jaunes d’œufs, 100 g de sucre glace, 5 blancs d’œufs en neige. Cuisez 10 min au four à 220° C (th 6/7).
Des gelées, du coulis, du sirop
Framboises (1 kg) passées à la moulinette, grille fine, mélangée à 550 g de sucre en poudre, mises à cuire à petits bouillons 6 à 7 min.
Framboises (600 g), sucre en poudre (400 g), le tout mixé avec le jus de 2 citrons et légèrement chauffés .Framboises (350 g), sucre (500 g), 25 cl d’eau cuits 10 min. On les cuit encore 10 min avant de les laisser tiédir. Passez le tout dans un tamis et cuisez le sirop 5 min.
Et encore
Pastilla : framboises confites dans un demi verre de Chinon sucré et réduit, placées en alternance avec de la crème anglaise, entre des feuilles de brick.
Compote : oignons (1 kg) mixés, revenus , poudrés de vergeoise, nappés de 4 cuillère à soupe. de vinaigre, de vin (40 cl), mêlés de framboises (200 g), cuisson : 40 minutes.
Carpaccio de saumon frais et framboises.

 

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LE frêne

Posté par eurekasophie le 15 février 2009

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Comment lire une taxobox Frêne élevé
Fraxinus excelsior
Fraxinus excelsior
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Scrophulariales
Famille Oleaceae
Genre Fraxinus
Nom binominal
Fraxinus excelsior
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Lamiales
Famille Oleaceae

 

 

UN PEU D’HISTOIRE :Les anciens Germains lui attribuaient des pouvoirs magiques; convaincus qu’un de ses spécimens géants soutenait le toit du Monde, ils l’avaient dédié au dieu Thor et c’est à son ombre que leurs prêtres sorciers accomplissaient les sacrifices humains destinés à leurs nombreuses divinités; ils utilisaient son bois pour fabriquer des lances qui devaient les rendre invincibles (il est curieux de noter que, selon Homère, le javelot d’Achille était aussi en frêne).

Ailleurs, il passait pour l’antiserpent par excellence. On affirmait que si l’on en portait une feuille sur soi ou si l’on en suspendait des branches dans les étables, aucun reptile ne pourrait vous mordre ou s’attaquer au bétail. Matthiole dit qu’il sert de contrepoison aux morsures de serpents, desquels il est tant ennemi que, ni le matin ni le soir, jamais le serpent n’approchera son ombre, en quoi Nature se montre bien mère, car avant que les serpents sortent de terre, elle fait fleurir le frêne et lui maintient les feuilles jusqu’à ce que le froid renvoie les serpents manger de la terre en leurs trous, croyance qui est certainement à l’origine d’un remède populaire encore en vigueur en certaines régions contre une morsure de vipère : boire une infusion de 250 g de feuilles de frêne et appliquer leur marc sur la plaie… On déclarait aussi – Dioscoride ayant été le premier à le signaler – que « ses feuilles pilées en vin amaigrissent peu à peu ceux qui sont trop gras » et que sa semence provoque à la luxure ou rend l’homme plus vaillant envers les dames.

DESCRIPTION :Le Frêne est un grand arbre à racine pivotante très profonde. La tige, (4 à 25 mètres), est droite et couverte d’une écorce grisâtre, elle se divise en rameaux. Ceux-ci portent des bourgeons noirs et des feuilles opposées, grandes, qui présentent neuf à treize folioles ovales, lancéolées, longuement dentées, en pointe à l’extrémité. Les fleurs, verdâtres, qui naissent avant les feuilles en avril, mai, sont groupées en panicules opposées, munies de bractées, penchées après la floraison. Les fruits sont allongés, arrondis à la base, groupés en grappes pendantes.CULTURE ET RÉCOLTE :

Commun dans les régions tempérées de l’Europe, le Frêne aime les terres fraîches, argileuses et profondes. Sa propagation s’effectue par semis à l’automne et repiquage en place au printemps. Récoltez les jeunes feuilles vers les mois de mai et juin, lorsqu’elles laissent suinter une substance gommeuse et visqueuse, choisissez l’automne pour ramasser l’écorce. Laissez-les sécher dans des endroits secs et aérés.

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frene3.jpg USAGES :L’étude chimique de la composition chimique révèle le présence d’un flavonoïde, le rutoside, aux propriétés anti-inflammatoires. L’activité diurétique est due au mannitol et aux sels de potassium présents dans la feuille. Les mucilages, quant à eux, ont un effet laxatif mécanique très doux. La combinaison de ces deux actions permet de stimuler les fonctions d’élimination de l’organisme. Les feuilles de frêne, anti-inflammatoires et diurétiques sont donc toute indiquées pour soigner les rhumatismes, l’arthrose, la goutte, les problèmes de rétention d’eau et d’œdème. On a découvert récemment que le mannitol présent est un capteur de radicaux libres et que les polyphénols sont antioxydants. Cette propriété permettrait d’utiliser ces substances comme protecteur tissulaire des articulations, évitant ainsi leur vieillissement.

INDICATIONS :- GOUTTE,
- DOULEURS ARTICULAIRES,
- ARTHROSE,
- ARTHRITE.

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LE FRAGON OU FAUX HOUX

Posté par eurekasophie le 6 février 2009

Comment lire une taxobox Fragon faux houx
Ruscus aculeatus
Ruscus aculeatus
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Liliidae
Ordre Liliales
Famille Liliaceae
Genre Ruscus
Nom binominal
Ruscus aculeatus
L., 1753
Classification phylogénétique
Clade Angiospermes
Clade Monocotylédones
Ordre Asparagales
Famille Ruscaceae
cladodes et fruits cladodes et fruits

 DESCRIPTION

Petit arbrisseau de 20 à 50 cm toujours vert.
Tiges vertes, glabres, cylindriques, cannelées, ramifiées, garnies de rameaux élargis en forme de feuilles fermes terminées par une pointe piquante.
Ces organes sont accompagnés en dessous d’une petite feuille caduque et par-dessus d’une fleur reliée par un pédoncule axillaire soudé au rameau jusqu’au tiers de sa longueur.
Le fruit est une baie rouge de la grosseur d’une cerise.
Racine blanchâtre, longue, noueuse, garnie du côté inférieur d’un grand nombre de radicules.
Odeur de térébenthine.

HABITAT

Plante assez commune dans les bois et les haies. Rare dans le nord et l’est, ne dépasse pas 600 m.

– Remarques envoyées par des internautes –
Alexis (flowers-83@neuf.fr) : Chez moi dans la région paca (hyères) on trouve quelque plants dans les « forêts » de chez nous, appellées à tord « faux houx ». A bientôt

MEDECINE
Il a des propriétés apéritives. On l’utilise en décoction, 300g de rhizome coupé en morceaux, bouilli dans 1l d’eau. Passer. Prendre un verre avant chaque repas.
*Fait partie des 5 racines apéritives, et diurétiques. Mélangé à parts égales avec fenouil, ache, asperge, persil, il s’utilise en infusion à raison de 20 g par litre.
Le petit houx est un excellent contracturant des muscles lisses de la vessie. Il tonifie la paroi veineuse.
*En décoction, le fragon est un excellent remède contre les hémorroïdes. Faire bouillir
15 mn 20 à 40 g de racine par litre d’eau.
Toxicité : les baies écarlates sont toxiques.

CULINAIRE

On peut manger ses jeunes pousses en salade, ainsi qu’en omelette à la place des fines herbes.

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LA FUMETERRE

Posté par eurekasophie le 14 novembre 2008

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                                                                                                                       La fumeterre

Son étrange nom lui vient de ce que « son jus fait pleurer les yeux comme la fumée » (Olivier de Serres).

D’autres disent que ses fleurs roses ou rouges et ses feuilles gris argent, qui viennent en gros massifs indécis, font songer à quelque fumée d’incendie dans la plaine ……..La fumeterre est encore baptisée fiel de terre, fleur de terre, pisse-sang, herbe à la jaunisse, pied de géline, chausse rouge ou lait battu.

C’est une grande plante annuelle ou bisannuelle, qui orne les champs, les décombres et les vieux murs de ses feuilles plusieurs fois redivisées et de ses fleurs un peu pareilles à des pieds de chaussettes (avecun éperon à l’arrière), dotées de 4 pétales.

L’espèce, partie des contrées tempérées de l’Ancien Monde, a désormais colonisé le globe…….

Les Grecs Galien et Dioscoride recommandaient la fumeterre contre les affections du foie, et d’abord contre la jaunisse.

Au XVIème siècle, l’Italien Matthiole y voyait un purgatif et un fortifiant général des organes de l’abdomen.

Il faut reconnaître à la plante des qualités hépatiques, non seulement contre la jaunisse, mais encore contre tous les troubles nés du mauvais fonctionnement du foie (digestion difficiles, renvois bilieux, dartres, maladies chroniques de la peau).

Je me souviens d’un homme souffrant de dartres très disgracieuses soigné grâce à un traitement d’attaque au suc et à l’infusion de fumeterre et qui guérit en un mois. A d’autres, la plante était administrée comme calmant et recommandée en cure dépurative annuelle.

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Récolte

Cueillez la fumeterre de la fin du printemps à l’automne, en choisissant les plus beaux plants du massif– les plus feuillus et plus superbement garnis de fleurs. Toute la plante est utilisable. Faites-la sécher sur un drap ou en petits bouquets pendus au plafond.

Préparation et emploi

Infusion ou décoction

comme tonique et dépuratif, notamment en cure annuelle d’été: comptez une demi-poignée de plante fraîche ou une bonne poignée de plante sèche par litre d’eau. (Une tasse un jour sur deux en temps ordinaire. Une tasse avant chaque repas, pendant 8 jours, pour la cure d’été.)

Macération

laissez reposer une petite branche de fumeterre pendant 24 heures dans un verre de vin, de cidre, etc.; filtrez. ( Un verre par jour.)

Suc frais

5 à 6 cuillerées à soupe par jour, dans du miel ou dans du lait. (Contre les affections du foie.)

Bains de mains et de pieds

comptez une bonne poignée de plante fraîche ou 3 à 4 poignées de plante sèche par litre d’eau. ( Un bain par jour, comme calmant, dépuratif, et contre les maladies du foie.)

                                                                                   

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FOUGERE mâle…….

Posté par eurekasophie le 14 novembre 2008

fougre10.jpgLa fougère mâle….a été ainsi baptisée non pas parce que l’espèce ne compte que des pieds mâles, mais parce que sa souche est extraordinairement puissante. Elle croît dans la plupart des forêts du monde, avec une nette prédilection pour les bois de hêtres au sol riche et orientés au nord. Sa grande feuille de 0,50 à 1,50 m de hauteur, se distingue par son axe épais et garni d’écailles rousses à la base, par ses  » branches » deux fois divisées, et par ses amas de spore (au dos) en forme de reins.

fougres2.jpg Les anciens médecins grecs — Théophraste, Dioscoride, Gallien — recommandaient déjà l’espèce contre les parasites intestinaux ( racine + miel contre les vers solitaires; racine + vin + orge contre les vers ronds). On lui a ensuite attribué des propriétés diverses, certaines partiellement fondées ( elle est capable d’arrêter le sang et de cicatriser les plaies; elle peut provoquer des avortements), d’autres parfaitement fantaisistes (cueillie dans la nuit de la Saint-Jean, elle était réputée apte à rendre invisible!!….emoticone ).

Il faut surtout retenir les qualités vermifuges des parties souterraines de la plante ( les jeunes feuilles printanières, joliment enroulées en crosses, sont également actives), et les propriétés calmantes de ses feuilles entières ( en bain de mains et de pieds, contre les rhumatismes, la goutte, la sciatique, les lumbagos, les crampes, etc.). Mais il faut mettre en garde celles et ceux qui abuseraient de ces drogues: à doses massives, la fougère mâle est très capable de provoquer la cécité.

fougres3.jpg

Récolte

Cueillez les feuilles de fougère mâle au printemps, quand elles sont encore très jeunes, enroulées en crosses ou à peine déroulées. (En Norvège et en Suède, on les mange comme des asperges.)

Extirpez la racine (le rhizome) à l’automne.

Préparation et emploi

Infusion

jetez 10 à 20 petites tranches de racine dans un litre d’eau. ( Une tasse le matin à jeun, comme vermifuge. Pour les enfants, ne dépassez pas 10 tranches par litre.)

Pulpe au miel

de racine (vermifuge): pour les enfants, la valeur de 2 cuillerées à café par jour, à jeun, miel à volonté. Pour les adultes, la valeur de 4 cuillerées à soupe de pulpe.

Infusion et décoction

de jeunes feuilles (calmantes et vermifuges): jetez un petit bouquet de crosses fraîches dans un litre d’eau. (Une petite tasse par jour pour les enfants. 2 à 3 tasses pour les adultes.)

Bains de mains et de pieds

comptez 10 tranches de racine et un petit bouquet de jeunes feuilles par litre d’eau.

 

Lit de fougère mâle

 

pour les rachitiques et les rhumatisants: confectionner chaque soir un lit de fougères mâles, ou d’osmonde royale fraîche; la recette est aussi efficace que simple.

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LE FRAISIER

Posté par eurekasophie le 14 novembre 2008

fraisedesbois2.jpgJe ne parlerai pas ici de la fraise de culture , sélectionnée, aseptisée, manipulée, dénaturée, gorgée d’engrais chimiques, qu’on peut importer du Cap en hiver, et qui n’a plus, en fait de goût, qu’une vague saveur sucrée……

Seule l’adorable, la délicieuse, l’élégante fraise des bois m’intéresse; c’est la parure vermillon des buissons d’ombre verte; c’est la larme de sang pur des coteaux et des forêts enchantés au joli mai frémissant.

Quoi de plus ravissant que ses feuilles à trois lobes du vert le plus tendre ? que ces fleurs rosacées à 5 sépales et à 5 pétales immaculées, avec un buisson d’étamines d’or au centre ? que ces fruits (ses faux fruits, en vérité, les vrais étant constitué par les « graines » superficielles de la fraise) rouges comme les lèvres des jeunes filles? Le fraisier, sous ses airs modestes, se multiplie activement, non seulement par ses graines, mais encore végétativement, à coups de stolons, tiges qui partent d’un pied, s’enracinent à quelque distance, et donnent bientôt une nouvelle plante. L’espèce, de la sorte, à très ingénument colonisé la Terre…..

Le fraisier sauvage, dit encore capron, caperonnier, majaufe ou breslingue, était à l’évidence déjà connu de nos ancêtres des cités lacustres (en témoignent de nombreuses graines fossiles). Les Anciens l’estimaient, du médecin grec Théophraste aux poètes latins Ovide et Virgile. Au Moyen Age, la plante était considérée comme magique, et c’est seulement au XVI ème siècle que les médecins ont recommencé de s’y intéresser de près. Ils l’ont dite alors propre à guérir les plaies et les ulcères, les coliques, la dysentrie, les maladies de la rate, les inflammations du foie, les infections des reins et de la vessie, enfin les affections de la bouche et les dents branlantes. Le grand botaniste suédois Linné lui-même, un peu plus tard, jurait s’être soigné de la goutte par une véritable  débauche de fraises, et l’écrivain français Fontanelle, qui mourut centenaire, leur attribuait sa verdeur…… Madame Tallien, quant à elle, s’en servait pour préparer ses bains de beauté: la recete n’a pas été perdue; il est une femme merveilleuse qui entretient la fraîcheur de son teint par la seule application de rondelles de fraises des bois.

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Rien n’est plus agréable que de boire un thé de fraises, confectionné avec les feuilles et les racines de la plante. Rien n’est plus utile aussi, car le breuvage est trèspropre à purger le sang, à stimuler tous les organes et à calmer le nerfs. (L’infusion de racines donne une couleur rougeâtre aux urines, mais elle est absolument sans danger.) A l’aide des feuilles pilées du végétal, on fabrique des cataplasmes fort efficaces contre les ulcères et les plaies infectées. La décoction de feuilles et de racines sert en bains de mains et de pieds ou en lavements contre les diarrhées, en lotion contre les mauvaises gerçures, et en gargarismes contre les maux de gorge.

La fraise en elle-même– le fruit rouge et délicieux de cette espèce que les dieux ont bénie–, est fort nutritive, apéritive, rafraîchissante, purgative et calmante. Cure intensive recommandée à tous ceux qui souffrent de paresse intestinale, aux malades du foie, aux goutteux, aux rhumatisants, aux nerveux, aux anémiques et à tous les convalescents (car elle est reminéralisante, grâce à son fer, à son phosphore, à son calcium, à sonbrome, etc.). Son suc frais, appliqué sur la peau, nettoie, entretient et embellit cent fois mieux cette dernière que toutes les lotions chimiques (dangereuses) que certaines publicités imposent aux femmes.

La fraise n’a qu’un inconvénient: certains sujets sensibles, après en avoir absorbé une certaine quantité, réagissent en développant une forte crise d’urticaire. Ceux-là devront évidemment s’abstenir d’y avoir recours–encore que j’aie vu infiniment plus de crises d’urticaire imputables à des fraises  » industrielles  » qu’à des fraises sauvages……D’ailleurs, il n’est pas sûr que la fraise soit la cause d’allergies véritables: il serait bon de penser que les boutons et les rougeurs, lorsqu’ils apparaissent, sont le signe de l’expulsion brutale des toxines contenues dans le corps–expulsion due à l’effet purgatif des délicieux fruits rouges.

Récolte

Cueillez les fraises des bois quand elles sont bien mûres: la saison dépend en vérité du lieu où vous vous trouvez (dès avril en Provence, jusqu’en août à 1500 m d’altitude dans les Alpes)…. N’oubliez pas de rapporter de votre promenade une provision de racines et de feuilles du végétal. Quand à la fraise de culture, au jardin, elle fera vos délices….et votre santé, à condition que vous l’entreteniez sans insecticides ni engrais chimiques.

 

Préparation et emploi:

 

Infusion

de racines et de feuilles: comptez une poignée de plante fraîche ou sèche par litre d’eau. (A volonté.)

Thé

de racines et de feuilles: procédez comme pour un thé normal, après avoir soigneusement lavé les racines. (A volonté.)

Décoction

de racines et de feuilles (usage externe: lotions, bains de mains et de pieds, gargarismes, etc.): comptez une poignée et demie de plante par litre d’eau.

Dentifrice

de fraises: réduisez en poudre une poignée de feuilles et de racines de fraisier, et mêlez-les à de la craie également pulvérisée; frottez vos dents et vos gencives à la brosse, à sec, et rincez. Je vous certifie que vos gencives se renforceront, et que l’émail de vos dents sera bien moins attaqué que par n’importe quel dentifrice.

Lait de beauté

à la fraise: recueillez le suc frais des fruits mûrs, et mélangez-le à un peu de lait; laissez plusieurs heures, voire toute la nuit sur votre visage, avant de rincer à l’eau de rose.

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LES FOUGERES

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

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Il existe à travers le monde des dizaines d’espèces de fougères.

Quatre au moins sont utilisées en phytothérapie: l’osmonde royale, la fougère mâle, la fougère femelle et le polypode vulgaire.

L’osmonde royale ou encore herbe de saint Christophe, est incontestablement la plus élégante de toutes les fougères d’Europe. Elle atteint aisément 1,50 à 1,80 m de hauteur.

L’osmonde royale:

Elle est purgative, diurétique, tonique et propre à arrêter les saignements. C’est sa racine (en vérité l’ensemble de ses racines et de sa tige souterraine ou rhizome) qu’il convient d’employer dans les cas d’embarras du sang, de rhumatismes, de faiblesse générale, et en pansements contre les blessures superficielles.

Récolte

Extrayez du sol la racine de l’osmonde en automne, quand elle s’est hargée au maximum de substances nutritives et actives pour passer l’hiver. Faites-la sécher à l’ombre: elle se conserve fort bien.

 

Préparation et emploi

 

Infusion et décoction

jetez 10 pincées de racine râpée par litre d’eau. (2 à 3 tasses par jour.)

Bains de pieds et de mains

comptez 20 pincées de racine râpée par litre d’eau.

Décoction

pour pansements: hâchez 20 à 30 pncées de racine dans un litre d’eau.

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