ET L’EPINARD ALORS….

Posté par eurekasophie le 27 février 2009

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Comment lire une taxobox Épinard
Spinacia oleracea
Spinacia oleracea
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Caryophyllales
Famille Chenopodiaceae
Genre Spinacia
Nom binominal
Spinacia oleracea
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Caryophyllales
Famille Amaranthaceae
Floraison de l'épinardFloraison de l’épinard

 

L’épinard,  » balai  » de l’estomac

Légume minceur, l’épinard est aussi un légume-santé remarquable.

Mais attention, choisissez-le impérativement « bio » car si l’épinard concentre les nutriments, il absorbe tout

aussi facilement les pesticides !

De la famille des chénopodiacées, l’épinard est très reconnaissable à ses longues feuilles vertes, frisées ou plates suivant les variétés. Sans doute originaire d’Asie Mineure, il a été introduit en Europe à partir du VIII ème siècle lors des conquêtes arabes. Utilisé d’abord comme plante médicinale, l’épinard s’avalait sous forme de boulettes broyées pour soulager les aigreurs d’estomac. Ce n’est qu’à partir de la Renaissance que l’épinard a obtenu ses lettres de noblesse grâce à Catherine de Médicis. La « Florentine » avait rapporté dans ses bagages son légume préféré quand elle est venue d’Italie pour épouser le roi Henri II. Devenu mets de roi, l’épinard a confirmé sa réputation de légume digestif au point qu’on l’a surnommé le « balai de l’estomac ».

Et si ce légume, gloire de Popeye, était vraiment une source de bienfaits ?

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Les nutritionnistes ont noté que 200 g d’épinard cuit n’appporte que 50 kcal. C’est donc un légume-minceur à privilégier puisqu’en plus, ses fibres stimulent le transit intestinal. Les feuilles regorgent de minéraux et d’oligo-éléments: les teneurs en potassium (529 mg/ 100g), en calcium (104 mg/ 100g) et en magnésium (58mg / 100g) sont impressionnantes et celles en fer sont loin d’être négligeables. L’épinard contient aussi beaucoup de vitamines K, B1, B2, B6, C et E, de la chlorophylle, du carotène, des flavonoïdes et bien d’autres anti-oxydants comme la lutéine et la zéaxanthine. Avec ces composants réunis en un tel cocktail, l’épinard se comporte comme un véritable médicament naturel:

  • il protège les capillaires et favorise la circulation sanguine
  • il diminue les risques de maladies cardio-vasculaires
  • il retarde l’apparition de la DMLA et la cataracte
  • il stimule l’influx nerveux et l’activité musculaire
  • il favorise le transit intestinal
  • il augmente la résistance des globules blancs au stress oxydatif
  • il agit favorablement sur les cellules hépatiques
  • il augmente la résistance à l’effort physique.

Un aliment anti-cancer

Plusieurs études scientifiques récentes ont montré que la consommation régulière d’épinards ( au moins une portion de 125 g par semaine) diminuait significativement le risque de certains cancers et en particulier ceux du sein, du poumon et du côlon.

Exigez l’épinard bio !

Cultivé un peu partout en France ou en Belgique, l’épinard est présent sur les étals même en hiver. Systématiquement, lors des prélèvements pour analyse, l’épinard présente des records de concentration en phytosanitaires. Evitez donc de manger des épinards qui ne sont pas issus de l’agriculture biologique ! Si vous n’êtes pas sûr de leur provenance, préférez les surgelés avec un label AB.

Comment le préparer ?

L’épinard est fragile et perd rapidement ses vitamines. Vous choisirez des feuilles sombres, tendres et charnues. Evitez les feuilles jaunes, flétries ou trop humides. Lavez-les au moment de les préparer. Ne les conservez pas plus de 2 jours dans le bas du réfrigérateur. Avant de les déguster crues ou cuites, vous les équeuterez en enlevant la côte. Pour préserver au maximum les vitamines et les qualités nutitionnelles, préférez la vapeur douce (ou étuvée).

A noter

L’épinard, à cause de sa richesse en oxalates et en vitamines K, est contre-indiqué aux personnes souffrant de coliques néphrétiques ou qui prennent des médiacments anti-coagulants.

Blinis à l’italienne au jambon de Parme, épinards frais et tomates

Quand on pense blinis, on pense Russie, crème aigre et saumon fumé. Voici une variante de ces petites crêpes épaisses traditionnelles russes mises à l’heure italienne. Pour la note italienne rien de mieux que du parmesan dans la pâte, et pour l’accompagnement le jambon de Parme s’impose. Voici, une fois de plus, une recette de mes classeurs, que vous pouvez bien sur décliner suivant vos envies.

Blinis à l’italienne, jambon de Parme, épinards frais et tomates

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Les ingrédients pour 4 personnes :

90 g de farine de blé
90 g de farine de maïs
20 cl de lait
5 g de levure du boulanger
3 oeufs
80 g de parmesan râpé
4 tranches de jambon de Parme
250 g de jeunes pousses d’épinards (j ‘en ai mis moins )
4 tomates
50 g de parmesan
1 gousse d’ail
1 c à s de vinaigre de Xérès
Sel et poivre
Des olives violettes

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Faire tiédir le lait et délayer la levure dans 1 c à s de lait tiède.
Mélanger les farines avec le reste de lait, ajouter les oeufs battus, la levure, saler et poivrer et laisser reposer 30 mn.
Préchauffer le four à 180°. Laver et couper les tomates en quartiers. Les mettre sur une plaque, saler et poivrer, arroser d’huile d’olive et parsemer d’ail haché. Cuire 30 mn. Si elles cuisent trop vite baisser la température du four.

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Ajouter le parmesan râpé à la pâte et cuire les blinis dans une poêle à blinis huilée.
Laver et équeuter les épinards, les arroser de vinaigre et réserver.
Dans les assiettes, mettre un blinis, le recouvrir d’épinards, de jambon de Parme, de tomates cuites et de copeaux de parmesan. Recouvrir d’un second blinis et accompagner d’olives violettes. Servir.

J’ai remplacé les olives violettes par des olives de Nice.
C’est une façon originale de présenter les blinis, je dirais juste que 2 blinis par assiette, pour moi c’est beaucoup, mais tout dépend des appétits de chacun!

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ESCHSCHOLTZIA …..Mais non je n’éternue pas Lol !

Posté par eurekasophie le 11 février 2009

PLANTE: le pavot de Californie ou eschscholtzia

fleur de pavot de Californie en Juin

 

Une plante de la famille des papaveracées.Elle est originaire d’Amérique du Nord (bord de mer de l’Ouest des USA).

Nom botanique: eschscholtzia californica.

C’est une vivace annuelle au feuillage caduc sous nos climats.

Sa taille se situe autour de 50 centimètres.
Toute la plante est toxique sauf les graines comestibles.

C’est une plante non rustique au gel mais ses graines le sont.

On peut le planter en massifs, talus, bordures, rocaille ou pots.

fleur de pavot de Californie en Juin

La fleur

La floraison a lieu en juin, Juillet et Août.
Les fleurs sont oranges et plus rarement jaunes ou blanches.
Il existe de nos jours des croisements à fleurs doubles, à fleurs parfumées, à fleurs rouges, crème, citron…

Plantation et multiplication

Le pavot de Californie aime un terrain léger et drainant, souvent pauvre. On ajoutera du sable à la plantation.
Cette plante aime le plein soleil.
Le semis se réalise au printemps (en Avril) sur place.

Culture et entretien

Cette plante est peu exigeante et ne demande pas de soins particuliers.
On peut enlever les fleurs fanées pour prolonger la floraison et ne garder que la plus belle capsule pour garder les graines.

Ennemis et maladies

Le grand ennemi du pavot de Californie est l’ excès d’eau à son pied et les champignons apparaissent.

En cuisine

Les graines peuvent être utilisées en boulangerie et patisserie.

En médecine

Son latex est utilisé en phythothérapie pour soigner la toux, l’insomnie, les maux de tête…
Il contient des alcaloïdes qui ont des propriétés analgésiques, sédatives, antispasmodique et anxiolytique.

fleurs blanches à coeur jaune de pavot de Californie en Mai

fleurs roses de pavot de Californie en Mai

Précautions d’emploi

ESCHSCHOLTZIA .....Mais non je n'éternue pas Lol !  dans

MISES EN GARDE :
RESERVE A L’ADULTE.
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
PRECAUTIONS D’EMPLOI :
Grossesse : il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal. En clinique aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées est insuffisant pour exclure tout risque. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
shim dans Mon repertoire des plantes les moins usitees
Posologie

shim

Voie orale. RESERVE A L’ADULTE.
2 gélules par jour, à prendre avec un grand verre d’eau.
shim
Grossesse et allaitement

shim

Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour.
Toutefois, le suivi de grossesses exposées est insuffisant pour exclure tout risque.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse

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L’ ECHINACEE

Posté par eurekasophie le 6 février 2009

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Nom : Echinacée

Nom scientifique : Echinacea purpurea

Résumé : L’Echinacée est l’une des plus importante plante médicinale.
Description : Plante à fleurs pourpres.
Habitat et culture : Originaire d’Amérique du Nord, on la cultive ausi en Europe.

Parties utilisées : Fleur, racine

Constituants : Alcamides, Esters de l’acide caféique, polysaccharides, huile essentielle, échinolone, bétaïne.

Historique : Les Indiens Commanche l’utilisaient contre les maux de dents et gorge alors que les Sioux l’utilisaient contre la rage et les morsures de serpent.

Informations : En raison de sa stimulation des défenses immunitaires de l’organisme, elle est étudiée dans le cadre des recherches sur le VIH et le sida.

Usages : Utilisée en cas d’affections chroniques (suite à une infection virale par exemple), les engelures, les rhumes, la grippe, les affections respiratoires; soulage aussi les angines.

Effets : Stimulant des défenses immunitaires, anti-inflammatoire, antibiotique, désintoxicant, favorise la transpiration, cicatrisant, antiallergénique.

Mises en garde : L’échinacée peut provoquer des nausées à forte dose.

Préparation : Infusion, décoction, teinture, gargarisme à base d’infusion en cas d’angine.

L’usage de plante médicinale n’est recommandée qu’avec avis professionnel et personnalisé

Vous voulez en savoir plus? Procurez vous ce livre : livre24.jpg L’échinacée

BOUTIQUE LIVRES ET MULTIMEDIA        http://astore.amazon.fr/medicherb-21

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L’ELEUTHEROCOQUE ….mais oui !

Posté par eurekasophie le 2 février 2009

 

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ÉLEUTHÉROCOQUE

 

Eleutherococcus senticoccus (Araliacées

NOMS COMMUNS :
Ginseng de Sibérie.
CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
Éleuthérosides.

PARTIES UTILISEES :
La racine.

UN PEU D’HISTOIRE :Il constitue, comme le Ginseng de Corée, cette magie qui donne de l’énergie aux organismes les plus fatiguées.

DESCRIPTION : Ressemblant à un buisson, l’Éleuthérocoque est originaire de Sibérie, où il en existe d’immenses réserves.CULTURE ET RÉCOLTE :

On récolte la racine d’Eleuthérocoque à l’automne. Lavée, coupée, elle est mise à sécher dans des endroits secs et aérées.

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USAGES :
L’éleutherocoque, abondant en Sibérie, est rencontré aussi dans certaines provinces de Chine et de Corée. Appelé « plante secrète des Russes », il est très prisé en U.R.S.S. Sa racine renferme des éleutherosides, auxquels elle doit ses propriétés. Elle est « adaptogène », c’est-à-dire qu’elle va agir sur l’organisme en favorisant son adaptation harmonieuse à diverses situations. L’éleuthérocoque est, par exemple, utilisé par les cosmonautes russes auxquels il apporte une meilleure adaptation à l’espace.
La racine d’éleutherocoque facilite aussi l’effort physique, augmente la capacité de résistance et améliore la récupération après l’effort. Elle est utilisée depuis longtemps par les athlètes russes dont on connaît les performances a tous les Jeux Olympiques. Cette racine est vitalisante : c’est un bon tonique masculin. Son effet stimulant et vitalisant serait expliqué par un contrôle hormonal sur les organes concernés, par l’intermédiaire de l’hypophyse et de l’hypothalamus. L’éleuthérocoque facilite aussi la concentration intellectuelle. Le renforcement de la résistance de l’organisme va être constant et soutenu dans le temps, même après l’arrêt du traitement. L’éleutherocoque est un allié de choix des traitements homéopathiques. puisqu’il stimule les réactions de défense sans se substituer a elles.

INDICATIONS :

- FATIGUE PHYSIQUE OU INTELLECTUELLE (SURMENAGE),
- PREPARATION AUX COMPETITIONS SPORTIVES,
- TONIQUE MASCULIN,
- RENFORCEMENT OU TERRAIN,
- PRERARATION AUX EXAMENS SCOLAIRES,
- CONVALESCENCE.

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L’ESTRAGON

Posté par eurekasophie le 13 novembre 2008

estragon1.jpgMa grand-mère Louise en mettait partout; sitôt que j’avais le hoquet, elle m’envoyait au jardin en cueillir un morceau, et me le faisait mâcher: c’était souverain. De même, quand elle soupçonnait que j’avais des vers, c’est au « petit dragon », comme elle l’appelait, qu’elle recourait aussiôt: je n’ai jamais eu à m’en plaindre.

Les vertus de l’estragon (ou dragonne ou encore serpentine); sont fort nombreuses, et je vous les recommande de toutes les façons possibles: dans vos salades, sur vos biftecks, avec votre poulet, évidemment. N’oubliez pas d’en ajouter un brin dans vos conserves de cornichons, de petits oignons et de légumes au vinaigre: il atténuera l’acidité de ces mets, et leur donnera un parfum délicieux.

L’estragon nous vient des grandes plaines infinies de Sibérie et de l’ouest de l’Amérique du Nord. C’est une plante de la famille des composées, comme le pissenlit ou la marguerite, mais qui appartient au genre des armoises, tout comme l’absinthe. Il se caractérise par sa grande taille, souvent plus d’un mètre , par ses jolies feuilles du plus beau vert, et par ses fleurs minuscules, réunies en petites boules. Il a été introduit en Europe occidentale au temps de la croisade, et c’est de l’arabe tharchoûm que dérive le mot « estragon ».

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Végétal recommandé essentiellement comme apéritif t comme ami de l’estomac. Il est capable de redonner le goût de manger aux plus faibles, aux convalescents, aux névrosés, aux angoissées, aux neurasthéniques. Il combat les mauvaises digestions, les ballonnements, les aigreurs d’estomac, l’aérophagie et les fermentations intestinales. De plus il se révèle diurétique ( utile en cas de goutte, de rhumatisme, de rétention d’urine, de paresse des reins et de la vessie). Son action contre les rhumatismes et l’arthrose des vieillards est particulièrement intéressante. Il est encore capable de régulariser le cycle des femmes. Il est vermifuge. Et il calme la douleur, notamment les rages de dents.

Récolte

Vous ne trouverez guère d’estragon dans la nature, sinon à proximité de quelques jardins d’où il se sera échappé. Cultivez-le dans une bonne terre profonde: il se multiplie par rejets de souche. Récoltez les branches au fur et à mesure de vos besoins.

Préparation et emploi:

Infusion:

Jetez 3 à 4 branches d’estragon frais dans un litre d’eau. ( 2 à 3 tasses par jour, surtout après les gros repas.)

Bains de mains et de pieds:

Un petit bouquet de plante fraîche dans une cuvette d’eau.

Cataplasmes:

(notamment contre les maux de dents et les rhumatismes): à appliquer frais sur la partie douloureuse.

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L’EGLANTIER

Posté par eurekasophie le 13 novembre 2008

glantier1.jpgglantier2.jpgTout est curieux dans  » la version champêtre de la reine des fleurs »– et d’abord le nom latin : Rosa canina ou « rosier des chiens »; il ne vient pas de ce que nos amis à quatre pattes se prélassent volonters parmi les rameaux bardés d’aiguillons, mais de l’ancienne croyance selon laquelle la racine du végétal guérit la rage. S’il existe des dizaines d’espèces de roses sauvages (Marcel Proust vantait « la soie unie de leur corsage rougissant qu’un souffle défait »), celle-ci est la plus commune. On la trouve en épais nuages verts, dans les sous-bois d’ombre claire ou au coeur des haies confuses: c’est là qu’elle épanouit le mieux, entre des panaches de feuilles à cinq ou sept folioles dentées, les larges coupes de ses fleurs immaculées ou rose pâle, au creux tout frisotté d’étamines…..

Les feuilles de la plante, comme ses semences d’ailleurs, n’ont jamais servi que de succédané au thé: mais il n’est recommandé à personne d’essayer( à forte dose, lesdites semences exercent une action néfaste sur la moelle épinière et le coeur). Les pétales, en décoction ou en infusion, ont un léger effet laxatif. Mais de l’églantier, ce qu’il faut avant tout retenir, c’est d’une part le bédégar, et de l’autre le fruit.

L’éponge de rose, ou bédégar (le mot nous vient de Perse par le canal des plus grands médecins arabes), désigne cette sorte de tête chevelue pourpre vert, que l’on trouve à l’extrémité de certaines tiges, et qui est une galle due à la piqûre d’un insecte voisin de l’abeille(hyménoptère): le cynips de la rose. Il s’agit d’un excellent tonique , d’un astringent ( il hâte la cicatrisation des plaies et brûlures à bord décollé), d’un produit actif contre la sueur (il fait merveille en cas de fièvre), et d’un diurétique efficace (certains calculs urinaires même ne lui résistent pas). L’infusion et la décoction en sont simples à préparer, mais quelques phytothérapeutes en tirent aussi par distillation une eau propre à soigner les yeux malades.

Le fruit, ce globe ovoïde rouge-orangé que l’on récolte aux premiers frimas, est en fait, pour les botanistes, un faux fruit, comme la fraise, la framboise et la figue. On le baptise scientifiquement cynorrhodon, mais on lui préfère évidemment ses appellations populaires de gratte-cul, gargouillou ou gratte-chat. Il est tout empli de semences enrobées dans un charmant duvet argenté, que les joyeux drilles connaissent pour le meilleur des poils à gratter. Plaisanterie à part, le cynorrhodon se consomme en infusion, en décoction, en poudre, en sirop, en marmelade, en confiture ou en liqueur. Il est souverain contre les diarrhées, les crampes d’estomac, les nausées et les digestions difficiles. Aux qualités du bédégar ( tonique, astringent, actif contre la sueur et diurétique) il ajoute les siennes propres: c’est un vermifuge énergique; c’est aussi un laxatif et un dépuratif efficace( vidé de ses semences et conservé sec dans un lieu aéré pendant l’hiver, nul n’est plus propre que lui, au printemps, à nettoyer le sang des toxines de la mauvaise saison); c’est enfin, par son exceptionnelle richesse en vitamines (provitamine A ou carotène, vitamine C , vitamine D), un ami des yeux, un antiscorbutique de premier plan et un antirachitique.( 100 g de cynorrhodonscntiennent autant de vitamine C qu’un kilo de citron….)

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Récolte

Cueillez les feuilles et les fleurs de l’églantier au printemps, les secondes lorsqu’elles sont encore en boutons. Vous trouverez certainement des bédégars en été. Pour les fruits, il vous faudr attendre la fin de l’automne et le début de l’hiver: c’est alors seulement qu’ils sont bien murs.

Préparation et emploi:

Infusion et décoction

de pétales: jetez une demi-poignée de pétales dans 1 litre d’eau bouillante. (3 à 4 tasses par jour.)

Infusion

de bédégar: jetez une poignée de bédégar dans 1 litre d’eau bouillate. (2 à3 tasses par jour.)

de cynorrhodons: jetez une poignée de cynorrhodons vidés de leurs semences et de leurs poils dans 1 litre d’eau; laissez 10 mn. (3 à 4 tasses par jour.)

 

Décoction prolongée

de cynorrhodons : jetez une poignée de cynorrhodons vidés dans 1 litre d’eau, et faites réduire de moitié (ou laissez infuser 1 heure). Diurétique très efficace. (Plusieurs fois par jour.)

Poudre

de cynorrhodons: râpez très fin les fruits vidés et desséchés. (Antiscorbutique: une petite pincée par jour.)

 

Sirop

de cynorrhodons: faites macérer l’écorce des fruits pendant 2 à 3 jours dans du vin rouge; passez et ajoutez une quantité égale de sucre; ne faites pas cuire, cela détruirait la vitamine C.

Marmelade

de cynorrhodons: cueillez les fruits après les premières gelées; ôtez les graines et le duvet; hachez menu; ajoutez un poids égal de sucre et brassez longuement; ici encore, toute la vitamine C reste intacte.

Confiture

de cynorrhodons: prenez des fruits bien mûrs, mais qui n’ont pas gelé; videz-les; coupez-les en petits morceaux; arrosez-les de vn rouge et laissez-les macérer 24 heures dans un endroit frais; pilez le tout au mortier; faites passer le mélange au tamis pour recueillir la pulpe; dès lors, pour 500 g de pulpe, comptez 750 g de sucre; faites cuire le sirop de sucre seul, et délayez-y la pulpe hors du feu, de façon à conserver le maximum de vitamine C; mettez en pots. (Préparée de façon « ordinaire », la confiture de cynorrhodons reste excellente au goût, mais perd trop de ses qualités médicinales.

Liqueur

de cynorrhodons: dans 3 litres d’eau-de-vie, faites macérer pendant 15 jours à 1 mois 1kg de cynorrhodons et 500g de sucre candi; fitrez et additionnez d’eau pure, selon votre goût. (Excellent tonique, recommandé particulièrement, à petites doses, aux personnes du troisième âge.)

 

Bains de pieds et de mains

comptez une poignée de plante par litre d’eau, soit de fruits, de pétales et de boutons (contre les calculs urinaires), soit de pétales et de boutons (contre les palpitations cardiaques, la tachycardie, la nervosité, les angoisses), soit de graines broyées (contre l’hyperacidité et les douleurs de l’estomac).

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L’EUCALYPTUS

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

Eucalyptus
Fleurs d’Eucalyptus

Son nom

Avec un nom comme ça, on se serait attendu à une définition pour le moins mythologique, voire ésotérique et « arcanique ». Eh bien non ! « Eucalyptus » vient du grec eu « bien » et kaluptos « couvert »; par allusion au fait botanique, apparemment assez rare tout de même, que le calice reste fermé jusques après la floraison. Quand à son nom vernaculaire d’« arbre à la fièvre », il témoigne de ses puissantes propriétés médicinales. On l’appelle aussi parfois « gommier bleu ».

L’eucalyptus, donc…

-Eh ! Attendez un peu là ! L’eucalyptus n’est pas indigène au Québec, à ce que je sache ?
-Tout juste. L’espèce est originaire d’Australie et de Tasmanie.
-Alors comment il se fait qu’on en parle dans une chronique portant sur les plantes indigènes du Québec ? C’est de la fausse représentation, j’exige qu’on me rembourse !
-Écoutez, espèce de macro-organisme génétiquement modifié, si j’ai choisi l’eucalyptus, c’est pour vous offrir un petit répit en plein coeur de l’hiver, histoire, notamment, de vous éviter de vous les geler à -15 ºC et pire. Faudrait savoir apprécier, tout de même ! Et puis, l’eucalyptus fait partie de nos vies de Québécois depuis toujours. Pensez-y, déjà en 1890, les soeurs de la Providence en faisaient une longue et élogieuse description dans leur traité de Matière médicale. On ne peut pas le nier, il y a un peu de nous dans les petits pots de Vick’s Vaporub®.

Et ça se mange?

« Ab-so-lu-ment ! » de crier en choeur la noble assemblée des koalas, ces marsupiaux en forme d’ours qui, chaque année, engloutissent des tonnes de feuilles d’eucalyptus, lesquelles constituent leur nourriture la plus importante.

Oui, sauf que nous ne sommes pas des marsupiaux, ce qui fait que, non, la feuille d’eucalyptus ce n’est pas notre tasse de thé. C’est-à-dire que oui, on peut en faire un thé, mais non, ce n’est pas une boisson au sens où on l’entend habituellement. Ah ! Et puis zut ! Mangez-en donc si ça vous plaît !

Par contre, l’eucalyptus fournit un nectar abondant que les abeilles transforment en un délicieux miel, à la saveur résolument camphrée.

Encore faut-il en trouver!

Si ce n’est pas possible, on peut toujours essayer de se concocter un miel maison, un peu à la manière du miel rosat .

Et ça soigne quoi?

Excellent insecticide, on peut s’en frotter la peau pour éloigner les moustiques et autres indésirables, et en frictionner la fourrure des animaux domestiques pour éloigner les puces.

Pour désinfecter une pièce à l’air vicié, on fait bouillir des feuilles à petits bouillons dans un récipient ouvert. D’ailleurs, la simple présence d’un plant en pot dans la pièce contribuerait à en purifier l’air.

Astringent hémostatique, fébrifuge désinfectant, antispasmodique, c’est un des meilleurs stomachiques contre la dyspepsie atonique ainsi que contre l’inflammation chronique de la muqueuse gastrique ou de la muqueuse intestinale.

On soulageait autrefois avec ce remède les vomissements et indigestions dus à la présence de la sarcine, une bactérie pathogène. On l’employait aussi en prévention contre la formation de parasites intestinaux.

En outre, l’eucalyptus soulage les bouffées de chaleur, les gaz et les palpitations chez les femmes en ménopause.

On l’a administré avec succès en cas de faiblesse consécutive à des maladies graves.

De façon générale, c’est un puissant antiseptique des voies respiratoires et, à ce titre, il soigne les bronchites, la grippe, la tuberculose pulmonaire, la gangrène pulmonaire et l’asthme. De plus, il fluidifie les expectorations. On l’a utilisé en cigarettes contre l’asthme.

La teinture, l’infusion et l’eau distillée sont employées comme désinfectant pour laver les plaies, y compris les brûlures et les ulcères de peau.

Excellent antiseptique des voies urinaires, il soigne les infections diverses de cet appareil, notamment la colibacillose, ainsi que l’inflammation de la vessie. Toutefois, il ne faut pas en abuser, car il peut devenir irritant pour les reins.

On lui a attribué des propriétés antidiabétiques sans n’avoir jamais pu démontrer cet effet. Par contre, en application externe, il agit véritablement sur les rhumatismes et peut soulager certaines migraines.

Pour préparer l’infusion, il suffit de mettre 3 ou 4 feuilles dans une tasse d’eau, de faire bouillir une minute et de laisser infuser 10 minutes. On peut boire jusqu’à 3 tasses par jour. La teinture se prépare en faisant macérer une partie de feuilles dans cinq parties d’alcool. On en prend de 1 ml à 10 ml par jour.

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