EUPATOIRE….

Posté par eurekasophie le 22 janvier 2010

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Eupatoire à feuilles de chanvre
 

( Eupatorium cannabinum )

( Composées ou Astéracées )

Synonyme(s) : Eupatoire, Eupatoire chanvrine, Chanvrine, Herbe de Sainte-Cunégonde, Cannabine, Pantagruélion aquatique

Origine du nom français : cette plante est dédiée à Mithridate Eupator, roi du Pont, qui en découvrit les vertus.

L’eupatoire à feuilles de chanvre ou Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum) est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées Autre dénomination commune : d’après Gaston Bonnier,l’eupatoire à feuille de chanvre porte également le nom de « pantagruélion aquatique » (héritant ainsi du nom donné par Rabelais à une plante proche du chanvre, citée à la fin du Tiers Livre).Étymologie : le terme eupatoire créé au XVe siècle, vient du latin impérial eupatoria (herba) identifié comme l’« aigremoine eupatoire »; le terme latin est lui-même emprunté au grec εὐπατόριον eupatôrion, à l’étymologie incertaine.papillons09.gif                                                                                                                                       eupatoire.jpg                    papillon57.gif                                          eupatoire4.jpg

Les feuilles  sont opposées, composées à palmées et dentées. Les inférieures ont souvent 5 folioles et sont pétiolées. Les moyennes et les supérieures sont en général trifoliées, à pétiole court ou nul. Les bractées de l’involucre sont peu nombreuses.

Les tiges  sont raides dressées, poilues, souvent teintées de pourpre ou de rouge.

Ce sont de petites fleurs, pourpres, rosâtres ou roses, rarement blanches, qui mesurent 2 à 5 mm de diamètre. Elles sont toutes tubulées avec 5 dents courtes et regroupées en larges capitules attirant les abeilles et les papillons. Les capitules sont eux-mêmes regroupés en large corymbe aplati.

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medecine.gifElle renferme notamment des lactones sesquiterpéniques, qui lui confère une activité antimicrobienne et des polysaccharides qui ont la propriété de stimuler l’immunité. Elle traite et prévient les infections à répétition, tels que les rhumes ou la grippe. Elle a aussi une action anti-inflammatoire sur le tractus respiratoire, notamment en cas de pharyngites ou de bronchites.

Utilisations officinales : les racines et les feuilles contiennent des substances apéritives, stimulantes, légèrement laxatives, cholagogues, diurétiques.

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EPERVIERE PILOSELLE

Posté par eurekasophie le 4 novembre 2009

 

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Épervière piloselle
 

( Hieracium pilosella )

( Composées ou Astéracées )

Synonyme(s) : Oreille de souris, Oreille de rat, Herbe à l’épervier, Petite auricule, Piloselle

La Piloselle (Hieracium pilosella) est une plante vivace du genre des Épervières et de la famille des Astéracées (ex Composées-Chicoracées). Elle est aussi appelée Épervière piloselle, « Oreille de souris », « Oreille de rat », « Piloselle de rat », « Herbe à l’épervier » ou Veluette.

Elle est commune sur les sols arides et pauvres. Elle contient des substances antibiotiques et diurétiques.

Hieracium dérive du grec ancien Hierax, épervier, en raison d’une croyance populaire qui voulait que ces oiseaux en buvaient le suc afin de fortifier leur vue. Selon G. Bauhin, le nom de Pilosella remonte à la fin du Moyen Âge et se rapporte aux nombreux poils dont la plante est revêtue.

Dans son livre « Traditions et propriétés des plantes médicinales », Loïc Girre rapporte que c’est sainte Hildegarde, abbesse bénédictine du monastère de Saint-Rupert, près de Bingen, qui a fait au xiie siècle la promotion de la piloselle. Avec brio : depuis cette époque, feuilles et fleurs sont traditionnellement prescrites comme antigrippal et diurétique

Description

 Plante de taille modeste (30cm au plus), à pédoncule dressé issu directement de la base. Feuilles entières oblongues-lancéolées ou ovales élargies dans le haut, feutrées de blanc sur le revers, hérissées de soies sur les 2 faces, toutes en rosette à la base. Stolons allongés et munis de feuilles plus ou moins espacées rapidement décroissante. Involucre à bractées velues souvent glanduleuses, étroites (0.5-1.5mm de large), aiguës. Floraison de mai à septembre, ligules jaunes, les extérieures lavées de pourpre sur le revers.
La fleur reste mi-close par temps de pluie – les graines restent sur la plante jusqu’à la fin de l’hiver

Comment elle agit

La présence de flavonoïdes et d’acides organiques expliquerait un effet diurétique, qui est retrouvé dans plusieurs études.

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Utilisations officinales : la plante contient des substances diurétiques, dépuratives du sang (uricémie et azotémie).

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L’EPILOBE EN QUESTION …

Posté par eurekasophie le 20 mai 2009

 

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Le célèbre ethnobotaniste François Couplan et le cuisinier non aligné et novateur Marc Veyrat, son complice, n’hésitent pas à intégrer l’épilobe dans la longue liste des plantes sauvages susceptibles de réintroduire la biodiversité dans notre alimentation. Leurs recommandations diététiques et culinaires se rapportent à l’espèce Epilobium angustifolium Linné, mieux connue sous les noms français de : chamerion, épilobe en épi, épilobe à feuilles étroites, laurier-de-Saint-Antoine, osier feuri, ou encore … thé russe. (Ce nom de « thé russe » évoque les infusions traditionnelles que les Slaves préparent avec les feuilles de cette plante).

Les fleurs de l’épilobe, très mellifères, fleurissent en juillet-août dans les coupes et sur les lisières forestières, dans les landes, les prairies humides (lorsqu’elles ne sont pas fauchées systématiquement!) et sur les talus ensoleillés. La hampe florale peut mesurer de 60 à 180 cm de hauteur et domine souvent les autres herbacées parmi lesquelles elle pousse.

Selon les deux compères en biodiversité précités, ce ne sont pas seulement les belles petites fleurs purpurines ou rosées détachées des épis qui peuvent être consommées, mais également les jeunes pousses printanières, cuites comme un légume, ou encore la moëlle des tiges.

En Suède, depuis longtemps, on consomme les bourgeons et les jeunes pousses d’épilobe préparés à la manière des asperges. (Récolter des cimes non écloses d’environ 20 cm et faites les cuire à la vapeur!)  

L’intérêt alimentaire de l’épilobe, outre son goût agréable et décalé, réside notamment dans les propriétés astrigentes et émollientes qu’il possède. Il est riche en vitamines A et C et contient significativement un des 4 macro-éléments dont notre organisme a un besoin journalier quantitatif important : le magnésium. (C’est par excellence, l’anti-stress dont nous ne pouvons pas nous passer dans la vie trépidante qui est le sort de la plupart d’entre nous!) Si les aliments contenant du magnésium ne manquent pas, ils sont aussi généralement fort riches en calories. (Oui, oui,  c’est aussi au chocolat que je pense!). C’est pourquoi l’épilobe, négligeable en valeur calorique, peut offrir une alternative intéressante à ceux qui se soumettent à un régime hypocalorique strict.

Les botanistes ont identifié et décrit une 60aine d’espèces d’épilobes de par le monde. Parmi celles qui poussent dans nos régions, outre l’épiloble en épi, les curieux pourront également observer :

l’épilobe hérissé (ou épilobe à grandes fleurs) (Epilobium hirsutun Linné),

l’épilobe à petites fleurs (Epilobium parviflorum Schreb.), à la saveur plus piquante et une peu âcre, dont Maria Treben a vanté les vertus de l’infusion pour combattre les affections de la vessie et l’hypertrophie de la prostate.Cette espèce doit être considérée davantage comme plante médicinale que comme légume, et être utilisée avec plus de parcimonie dans vos salades.

l’épilobe à feuilles lancéolées (Epilobium lanceolatum Seb. et Mauri),

l’épilobe des montagnes (Epilobium montanum Linné),

l’épilobe des collines (Epilobium collinum C.C. Gmel),

l’épilobe rosé (Epilobium roseum Schreb.),

l’épilobe cilié (Epilobium ciliatum Rafin.)

l’épilobe des marais (Epilobium palustre Linné),

l’épilobe vert foncé (Epilobium obscurum Schreb.),

l’épilobe à tige carrée (Epilobium tetragonum Linné), et

l’épilobe à feuilles de romarin (Epilobium rosmarinifolium Haenke).

Eh oui, quelle richesse dans la biodiversité! Cette énumération d’espèces n’a rien d’exhaustif. Pratiquement, retenez que toutes ces espèces d’épilobes sont comestibles.

Attention! Ne pas confondre les épilobes avec les tiges fleuries de digitale pourpre, plante d’une toxicité redoutable. Et j’en profite pour vous rappeler qu’il faut toujours être prudent et bien renseigné au sujet de la comestibilité d’une plante sauvage. Si vous en doutez tant soit peu, référez-en à une personne avertie et compétente. Aucune question n’est stupide en soi; la vraie stupidité, ce serait de ne pas la poser!

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EPILOBE PARVIFLORUM

Posté par eurekasophie le 20 mai 2009

 

Nom scientifique : Epilobium parviflorum Schreber

 

 

 

 

 

 


Synonyme(s) du nom scientifique : Epilobium molle Lamarck, Epilobium villosum Leysser, Epilobium pubescens Roth. Classification : Onagracées, Dicotylédones

Nom commun : épilobe à petites fleurs

Synonyme(s) du nom commun : épilobe-mollet

Noms communs dans d’autres pays : DE (cliquer sur les drapeaux) » name= »Répartition et écologie (cliquer sur les drapeaux)« >: garofanino minore ; PT : ; EN : hoary willowherb ; NL : viltige basterdwederik ; DK : dunet dueurt

Type biologique : Vivace

 

 

 

 

 

 


Photo_semencePhoto_semence Description de la semence :   

 

 

 

 

 

 

 


Description de la plantule : – Plante se propageant essentiellement par voie végétative ( rhizomes …) ; les germinations sont exceptionnelles.  

 

 

 

 

 


Photo_plante_adulte Description de la plante adulte : – Hauteur: 20 à 80 cm.  

- Tige dressée à ascendante, le plus souvent simple, arrondie, hérissée de longs poils.

- Feuilles inférieures disposées en rosette de petite taille ; feuilles opposées, oblongues, lancéolées, à peine denticulée, sessiles. Feuilles alternes vers le haut, à poils doux ou feutrés, arrondies à la base, sessiles, plus longues que larges.

- Fleurs violet pâle, isolées à l’ aisselle des feuilles qui rapetissent vers le haut, de 6 à 9 mm de diamètre, à pétales de 3 à 9 mm de long, à sépales mesurant 2 tiers de la longueur des pétales. Stigmates à 4 lobes en croix.

- Fruit: capsule de 3,5 à 8 cm de long, couvert de petits poils articulés et étalés.

- Plante usitée comme émolliente et astringente. Espèce rare dans les cultures en France.

Plante Médicinale avec un effet sur la prostate, par exemple lors d’hyperplasie bénigne de la prostate, se présente sous forme de tisane.

 

EFFETS / INDICATIONS
Effets de l’épilobe :
> Antiphlogistique, action sur la prostate

Indications de l’épilobe:
> Contre l’hyperplasie bénigne de la prostate

EFFETS SECONDAIRES / CONTRE-INDICATIONS / INTERACTIONS
Effets secondaires de l’épilobe : aucun connu
Contre-indications de l’épilobe : aucune connue
Interactions de l’épilobe : aucune connue

Epilobium parviflorum

Epilobium parviflorumEpilobium parviflorumEpilobium parviflorumEpilobium parviflorumEpilobium parviflorum 

Epilobium parviflorumEpilobium parviflorumEpilobium parviflorumEpilobium parviflorum
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Deutschlands Flora in Abbildungen (1796)

EPILOBE PARVIFLORUM dans

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EPILOBE ANGUSTIFOLIUM

Posté par eurekasophie le 20 mai 2009


 


Épilobe à feuilles étroites (Epilobium angustifolium)


Épilobe à feuilles étroites
© Thomas G. Barnes @ USDA-NRCS PLANTS Database

Un délice des dieux

Le miel d’épilobe est si recherché que, durant la floraison, des apiculteurs transportent leurs ruches, en auto ou en avion, dans des champs où l’épilobe pousse en abondance.

Aire de distribution
L’épilobe à feuilles étroites croît partout au Canada ainsi que dans le nord des États-Unis. Cette plante vivace, qu’on appelle aussi bouquets rouges et laurier-de-Saint-Antoine, est souvent la première plante à se réinstaller sur des terres dévastées par un incendie, voire par une éruption volcanique.

Histoire et usages traditionnels
Autrefois, les Amérindiens faisaient cuire les racines de l’épilobe et préparaient des emplâtres, pour soigner les ébouillantements et d’autres affections cutanées. Ils préparaient aussi des infusions pour soigner les bronchites et les troubles gastro-intestinaux. Les colons européens venus s’établir en Amérique du Nord connaissaient déjà cette plante, puisque plusieurs espèces sont communes en Europe. Ils ont donc rapidement adopté la variété nord-américaine.

L’épilobe a aussi des propriétés culinaires. On peut manger les jeunes pousses à la manière des asperges et ajouter les feuilles aux salades.

Résultats récents et nouvelles possibilités
L’épilobe contient des composés anti-inflammatoires et antiseptiques (qui inhibent la croissance microbienne). Une entreprise canadienne a breveté un de ces composés, l’œnothéine-B, qu’elle vend sous forme d’extraits entrant dans la fabrication de produits anti-irritants et anti-inflammatoires.

Des chercheurs étudient les propriétés apaisantes de l’épilobe contre l’acné. On croit aussi que cette plante contribuerait à réduire l’hyperplasie bénigne de la prostate, et cette propriété fait présentement l’objet d’études cliniques.

Dans les jardins canadiens
Avec ses deux mètres de haut, l’épilobe à feuilles étroites a tout pour plaire aux amateurs de plantes spectaculaires. De la mi-juin à la fin de l’été, ses longues tiges se couvrent d’une multitude de fleurs roses. Cette plante vivace croît rapidement et abondamment. Pour éviter qu’elle envahisse nos jardins, il faut la planter dans un sol sec et pauvre, couper la fleur avant qu’elle ne monte en graine et, parfois, la diviser.

Culture commerciale et récolte
Au Canada, l’épilobe est principalement récolté à l’état sauvage, et la plante n’est pas encore menacée d’extinction. Il y a quelques producteurs, dont les récoltes servent surtout à des projets de remise en état des terres ou de stabilisation des terres. On vend très peu d’épilobes à des fins médicinales.

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ESTRAGON

Posté par eurekasophie le 24 mars 2009

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Comment lire une taxobox Estragon
Artemisia dracunculus
Artemisia dracunculus
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Genre Artemisia
Nom binominal
Artemisia dracunculus
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Asterales
Famille Asteraceae

HISTOIRE

Originaire de Russie et plus précisément des grandes steppes de Sibérie, l’estragon doit son nom au latin « dracunculus » qui signifie petit dragon. Une croyance populaire voulait en effet qu’il soit la panacée contre les morsures de serpent. Il fut introduit en Europe au Moyen Âge, époque à laquelle il figure par ailleurs dans le Capitulaire de Charlemagne en tant que remède contre les maux de dents. Cette plante aromatique vivace et persistante de la famille des astéracées (composées) n’aime pas les hivers rudes ni les sols trop humides. Ses tiges raides portent des feuilles allongées, épaisses et très odorantes. C’est au mois d’août qu’elle laisse éclore ses jolies fleurs blanches. Les rameaux, eux, sont récoltés pour leur utilisation en cuisine.On dénombre plus de 300 variétés d’estragon. Parmi elles, les deux plus courantes sont :
- l’estragon russe : cultivé par semis, il est robuste mais son goût et son parfum sont peu prononcés.
- l’estragon français : il est reproduit par division de touffes et possède un goût très parfumé et aromatique.

BIENFAITS

Depuis les siècles, on apprécie l’estragon pour ses vertus médicinales. Si une vieille croyance populaire lui attribue avant tout le pouvoir de guérir les morsures de serpent, on lui a aussi découvert celui de mettre fin au hoquet. Il suffit ainsi de mâcher ses feuilles pour profiter de cet atout, qui permet également de garder une haleine fraîche. De plus, en infusion, cette plante est un excellent antispasmodique, capable de détendre le système nerveux et de combattre l’insomnie. Elle parvient aussi à soulager les contractures musculaires et les douleurs dues à l’arthrose.Enfin, l’estragon est un stimulant général et digestif, grâce à sa grande richesse en vitamine C. Consommer ses feuilles fraîches ciselées permet de retrouver l’appétit tout en favorisant une bonne digestion. Également diurétique et vermifuge, il assure le bon fonctionnement du transit intestinal, qu’il purifie

DEGUSTATION

Choisissez-le bien frais, avec des feuilles d’une jolie couleur et une tige ferme. Il se cueille tout au long de l’année. Conservez-le sur tige dans un verre d’eau ou dans un sachet en plastique perforé en bas du réfrigérateur. Ciselé, vous pouvez le congeler dans un bac à glaçons recouvert d’eau, sans réelle perte d’arômes. Mieux encore : incorporé à du beurre pommade, sa saveur survit davantage lors de la congélation.
En dernier recours, vous pouvez le faire sécher la tête en bas dans une pièce chaude et aérée puis le garder dans un bocal hermétique à l’abri de la lumière pendant toute une année.
Consommez-le de préférence frais ou congelé, car il perd beaucoup de saveur lors du séchage. Toujours dans un souci de pleine saveur, incorporez-le plutôt ciselé que haché. Ses arômes anisés parfument très fortement les plats : utilisez-le avec parcimonie. Enfin, bien qu’il résiste à la cuisson, incorporez-le seulement à la fin.

Les Chinois sont très friands de l’estragon, mais c’est surtout dans la cuisine française que cette herbe occupe une place de choix . Il fait d’ailleurs partie des « fines herbes » (comme la ciboulette, le cerfeuil, le persil…) et on peut en mettre dans le bouquet garni des pot-au-feu et des ragoûts.
Souvent associé au poulet, il se glisse sous la peau de toutes les volailles où il peut développer ainsi tout son arôme. Il est idéal pour farcir le ventre des poissons blancs. Il relève également les oeufs et les fruits de mer.

Si l’estragon parfume très bien la moutarde et les cornichons, c’est dans les sauces qu’il est vraiment inoubliable. Il est ainsi indispensable à la fameuse béarnaise, mais il donne aussi une touche agréablement anisée et poivrée aux sauces gribiche, tartare, ravigote et rémoulade. Dans une salade, il permet de remplacer allègrement le sel et le poivre.

Glissé dans une bouteille de vinaigre avec une échalote grise, l’estragon l’aromatise délicieusement. Il est également à la base d’une liqueur de ménage appréciée (un litre d’eau-de-vie, un bouquet d’estragon frais, 400 g de sucre et un bâton de vanille).

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L’EUPHRAISE

Posté par eurekasophie le 23 mars 2009

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Euphraise de Rostkov
Euphraise des près
Euphraise des près
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Asteridae
Ordre Scrophulariales
Famille Scrophulariaceae
Genre Euphrasia
Espèce Euphrasia officinalis
Sous-espèce
Euphrasia officinalis subsp. pratensis
Schübler & G.Martens
Références
ITIS : tsn 33588 (en)
Références
Tela Botanica 26255
Classification phylogénétique
Ordre Lamiales
Famille Scrophulariaceae

 

 

NOMS COMMUNS :
Casse-lunettes, Herbe aux myopes, Luminet, Délice des yeux
CONSTITUANTS PRINCIPAUX :
Des tanins, une huile essentielle, des iridoïdes, des flavonoïdes, des résines

PARTIES UTILISÉES :
Les parties aériennes

Plante de 5 à 30 cm à tige raide, rougeâtre se ramifiant sur la partie inférieure.
Feuilles et bractées plus larges que longues à dents aiguës souvent prolongées en arêtes.
Fleurs blanc-bleuté de 1 à 1,5 cm de diamètre groupées en épis à l’extrémité des tiges. Lèvre supérieure en forme de casque, lèvre inférieure divisée en 3 lobes à la base desquels se trouve une tache jaune plus foncée vers le milieu.

L’euphraise (casse-lunettes) est connue depuis longtemps pour le traitement des problèmes oculaires, conjonctivite, blépharite.

Aussi prescrite en cas de rhumes, catarrhes, pharyngites, sinusites.
Egalement
: Insuffisance hépatique, stomatite.
Et en usage externe : Blépharite, kératite.
En infusion : 15 g pour un litre d’eau ; 3 tasses par jour.

Décoction pour compresses en usage externe : 40 g pour un litre d’eau, bouillir 10 minutes.Bains de bouche tièdes, 4 fois par jour avec une décoction ; 30 g de plante pour 1 litre d’eau, bouillir 10 mn, ne pas avaler.

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EPIAIRE OFFICINALE

Posté par eurekasophie le 23 mars 2009

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Comment lire une taxobox Épiaire officinale
Stachys officinalis
Stachys officinalis
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Stachys
Nom binominal
Stachys officinalis
(L.) Trévis., 1842
Classification phylogénétique
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae

OU BETOINE

Voir donc à BETOINE pour les caractérisques et les indications

thérapeutiques

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EPHEDRA

Posté par eurekasophie le 23 mars 2009

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Comment lire une taxobox Ephedra
Ephedra distachya
Ephedra distachya
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Gnetophyta
Classe Gnetopsida
Ordre Ephedrales
Famille Ephedraceae
Genre
Ephedra
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Ephedrales
Famille Ephedraceae

Non scientifique : Ephédra distachya, E. sinica, E. equisetina, E. intermedia (ces plantes sont toutes de proches cousins).Autre nom : Raisin de mer.

L’éphédra est de la famille des Ephedraceae

L’éphédra est aussi connue sous son nom chinois de Ma Huang.

C’est un arbrisseau trapu et dioïques (il y a des mâles et des femelles) avec des rameaux fins et cylindriques. A chaque ramification, il présente une gaine (feuille modifiée) de forme allongée et bilobée.

Les fleurs sont de couleur jaune ou verte et les fruits sont des akènes (un fruit à graine unique) qui ressemblent à des baies ou à des grains de raisins.

L’éphédra est originaire d’Asie centrale, mais certaines variétés se retrouvent dans la toundra Russe (E. sinica) ou dans le nord de l’Europe et de l’Amérique. A noter certaines espèces d’éphédra ne contiennent pas d’éphédrine, la substance active que contiennent l’éphédra sinica et ses cousins.

Une seule espèce est présente en France. On la retrouve sur les zones sablonneuses sur la côte océanique, c’est l’Ephédra distachya, aussi appelé raisin de mer en raison de la couleur rouge du fruit.
En phytothérapie, on utilise les rameaux. Les jeunes tiges principalement, qui sont récoltées au printemps.L’éphédrine était extraite de ces rameaux. Maintenant que cette substance est interdite, il n’est plus possible de trouver d’éphédrine, mais il est toujours possible de trouver des suppléments à base des tiges d’éphédra.
Voici la liste des propriétés de l’éphédra en phytothérapie, ces propriétés sont principalement dues à l’éphédrine, mais celle-ci n’est plus en vente libre. Seule la plante complète peut être achetée maintenant.- Action hypertensive ;
- Broncho-dilatateur ;
- Favoriser la lipolyse (fonte du tissu adipeux) ;
- Favoriser la thermogenèse (aide à brûler plus calories) ;
- Favoriser la perte de poids si associée à de la caféine et un régime hypocalorique ;
- Réduit la sensation de faim, si associée à de la caféine ;
- Soigner les oedèmes ;
- Stimulant du système nerveux ;
- Traiter les congestions nasales dues aux rhumes, aux allergies, à la rhinite et à la sinusite ;
- Traiter la bronchite ;
- Traiter l’asthme léger ;

A noter que l’éphédrine est parfois utilisée en intraveineuse pour éviter les chutes de tension lors des accouchements difficiles.

L’éphédra permet une perte de poids si elle est associée à de la caféine. L’éphédra seule ou la caféine seule n’ont pas la même d’efficacité. Il est aussi possible de prendre de l’éphédra associée à une plante contenant de la caféine (noix de kola, guarana, yerba mate).
Pour une utilisation dans le cadre d’un régime, consommer entre 70mg et 90mg d’éphédrine associés à 190mg – 240mg de caféine.L’éphédra est généralement dosé à 1.3 % : 13 mg éphédrine par gramme d’éphédra. Mais le dosage varie suivant les plantes et les fournisseurs. Pour le dosage ci-dessus, il faut donc consommer environs 5-6 gr d’éphédra associés par exemple à 2-3 tasses de café ou 3-4 gr de guarana.

En plus de cette consommation sous forme de poudre, il est possible de consommer l’éphédra sous deux autres formes, principalement pour traiter l’asthme ou les congestions nasales :

- Teinture (1:5) prendre 6 à 8ml par jour ;
- Infusion : faire infuser 1.5 gr de tiges séchées dans une tasse d’eau bouillante pendant 10 à 15 min. Renouveler trois fois par jour.

Dans tous les cas, ces dosages en éphédra / éphédrine doivent être répartis en plusieurs prises sur la journée. Il est conseillé par la Commission Européenne de ne pas dépasser 30mg d’éphédrine par prise (soit 2-3 gr d’éphédra) et de ne pas dépasser la dose totale de 300 mg d’éphédrine par jour.

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L’épine-vinette

Posté par eurekasophie le 22 mars 2009

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Comment lire une taxobox Épine-vinette
Berberis vulgaris
Berberis vulgaris
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Ranunculales
Famille Berberidaceae
Genre Berberis
Nom binominal
Berberis vulgaris
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Ranunculales
Famille Berberidaceae

Le « berberis vulgaris », ou plus joliment « épine-vinette », est un arbuste épineux qui peut atteindre deux mètres de hauteur. En automne, il se couvre de petits fruits verts puis rouges.

Originaire d’Europe, il en a été pratiquement éradiqué parce qu’il était vecteur de « rouille », champignon qui contamine et détruit les céréales. Il s’est ensuite acclimaté dans l’Est des Etats-Unis.

 

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Il a toujours été reconnu pour ses vertus bactéricides, anti-inflammatoires, multi-digestives, et même curatives des cirrhoses d’origine hépatiques, ce dont je doute un peu, malgré le sérieux de mes sources. Les Egyptiens faisaient macérer les baies avec des graines de fenouil et utilisaient ce remède pour faire tomber la fièvre. L’écorce, vendue en herboristerie se consomme en tisanes. Plus tard, les fruits furent conservés comme des câpres ; ils entraient dans la composition de la moutarde et on en fit également une boisson fermentée qui tenait lieu de vinaigre. A ce jour, la confiture d’épine-vinette reste une spécialité française.

Les Iraniens et les Afghans qui cultivent cette plante à plus de mille mètres d’altitude en font une consommation courante comme condiment dans des omelettes aux herbes, ou simplement pour relever le riz traditionnel.

Sous le nom persan de « Zereshk » elle fait un retour en force avec la vogue de l’aigre-doux et l’attrait des cuisines étrangères et trouve sa place, tout naturellement, comme la canneberge et l’airelle.

Ses fruits se consomment séchés et leur couleur fonce avec le temps. Vous les rincerez et les ferez rapidement revenir au beurre avant de les utiliser comme des raisins secs (très) acidulés

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