CAMPANULE RAIPONCE , non pas réponse …raiponce

Posté par eurekasophie le 11 janvier 2010

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Campanule raiponce
 

( Campanula rapunculus )

( Campanulacées )

Cette campanule possède une très grande tige raide et droite. Ses feuilles sont très petites et étroites, disposées dans le bas de la tige. Ses fleurs sont profondément divisées et bien ouvertes. Cette plante est beaucoup plus rare que sa cousine la campanule fausse-raiponce et se rencontre dans les clairières et les talus de basse et moyenne altitude.

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La racine est charnue et fusiforme.
La partie aérienne très variable est glabre ou pubescente.
La tige dressée, en général peu ou pas ramifiée, peut atteindre et dépasser les 100 cm.
Les feuilles alternes sont lancéolées et sessiles vers le haut de la tige.

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Les nombreuses fleurs en forme de cloche, dirigées vers le haut, ont une couleur bleue, lilacée ou rarement blanche. Elles sont groupées en une longue grappe étroite, généralement peu ou pas ramifiée.

Le fruit est une capsule dressée.

Utilisations culinaires : autrefois, elle était cultivée comme légume dans les potagers. Ses racines, tendres et charnues, sont consommées crues ou cuites à la façon des carottes. Les feuilles peuvent être servies en salade.

Utilisations autres : plante ornementale.

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CERFEUIL D’âne

Posté par eurekasophie le 21 novembre 2009

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( Anthriscus sylvestris , Chaerophyllum sylvestre )

( Ombellifères ou Apiacées )

Synonyme(s) : Cerfeuille sauvage, Anthrisque sauvage, Anthrisque des bois, Persil d’âne

Cette espèce est commune dans presque toute la France, en bordure des routes et des chemins, dans les prés, les haies et les bois clairs. Elle apprécie les sols frais et humides. La tige creuse, cannelée, porte des feuilles deux à trois fois complètement divisées. Les segments terminaux sont aigus et dentés. Les ombelles de cinq à quinze rayons n’ont pas d’involucre. Les involucelles sont composés de cinq à sept bractées réfléchies, larges et ciliées sur les bords. Les pétales sont entiers, parfois terminés par une petite pointe recourbée vers le haut, ou très légèrement échancrés. Les fruits étroits sont lisses et mesurent moins de dix millimètres. Anthriscus nitida (Wahlenb.) Hazlinsky est une espèce très voisine.

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FEUILLAGE


forme alterne, limbe 2 à 3 fois penné, pubescent en-dessous, pétiole engainant partiellement la tige. Les feuilles ont l’apparence des fougères
couleur vert    

couleur blanches

période: du 05 au 08

fruits lisses, ovoîdes à oblongs (7 à 10 mm) à bec très court,
formés deux
akènes se séparant à maturité

parfum Non

 

Utilisations officinales : sa racine contient des substances abortives.

 

 

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CAREX DES SABLES

Posté par eurekasophie le 23 octobre 2009

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Laîche des sables
 

( Carex arenaria )

( Cypéracées )

Synonyme(s) : Salsepareille d’Allemagne, Carosse, Carex des sables, Salsepareille des pauvres

Laîche des sables
 Carex arenaria
Carex arenaria
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Commelinidae
Ordre Cyperales
Famille Cyperaceae
Genre Carex
Nom binominal
Carex arenaria

 

En anglais :  Sand Sedge 

La laîche des sables (Carex arenaria) est une espèce de plantes de la famille des Cyperaceae qui pousse dans les dunes et les pelouses sablonneuses du littoral européen (plante psammophyte). Elle est naturalisée en Amérique du Nord.

Taille : 10 à 40 cm.

Floraison : de mai à juin.

Cycle de vie : vivace.

Répartition : france : Manche, Atlantique, rare en Méditerranée.

Habitat : sables maritimes, dunes fixées, interdunes sèches, pelouses rases, landes, souvent sur sols nus et remaniés.

Fleurs : fleurs réunies en un épi terminal constitué d’épillets écailleux.

Feuilles : feuilles alternes, étroites (3 mm), rugueuses. La base de la feuille est insérée dans une gaine brunâtre.

Commentaires : plante traçante.
Cette plante possède sur le même
épi 3 types de fleurs ; au sommet des épillets à fleurs staminées (mâles), des épillets hermaphrodites au milieu et à la base des épillets à fleurs pistilées (femelles).

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                                    Inflorescence

Utilisations officinales : la souche contient des substances diurétiques et sudorifiques

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CARDAMINE DES PRES

Posté par eurekasophie le 15 octobre 2009

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( Cardamine pratensis )

( Crucifères ou Brassicacées )

Synonyme(s) : Cressonnette, Cresson des prés, Cresson élégant

Cardamine des prés
CARDAMINE DES PRES  dans
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Brassicales
Famille Brassicaceae
Genre Cardamine
Nom binominal
Cardamine pratensis

 La Cardamine ou cresson du pauvre    

Peut être avez vous déjà rencontré  La cardamine des près au cours d’une promenade le long d’un ruisseau. La cardamine,  du latin cardamine pratensis est une plante vivace très commune dans les prairies , les fossés des talus, les sous bois clairsemés et les bords des ruisseaux . Elle égaye les près humides de ses fleurs violettes, lilas, roses ou blanches que l’on découvre avec bonheur chaque début de printemps de fin Mars à fin Avril.Ce sont des plantes qui ont la faculté de pouvoir s’adapter à des conditions extrêmes .La Cardamine fait partie des Brassicacées,elle à une taille d’environ 30 à 40 cm , sa tige est dressée et creuse. Les feuilles de la base composées de 3 à 8 folioles arrondies et asymétriques sont disposées en rosette. Les fleurs forment une grappe terminale , les quatre pétales typiques des crucifères encadrent des étamines à anthères jaunes.Les fruits sont des siliques dressées, de 3 à 5 cm de long qui une fois mûres,s’ouvrent en s’enroulant sur elles mêmes capables de projeter les graines aux alentours. Littéralement, le nom allemand de la Cardamine est « l’écume des près« , une image qui fait référence ,à son abondante dissémination dans les prairies et à sa poétique floraison. Plusieurs noms populaires lui sont attribués, ceux par exemple de « cresson sauvage », »cresson élégant », »cressonnette », « lilas des près »….Une croyance dans certaines régions de France, interdisait aux enfants de cueillir la Cardamine prétextant qu’ils se feraient immanquablement mordre par un reptile dans l’année, une interdiction qui avait surtout pour but d’éviter les mauvaises rencontres dans les prairies humides , là où l’on trouve ses plantes. cardaminefleurs.jpg

Les Cardamines sont des plantes qui trouvent une application aussi bien dans le domaine alimentaire que médicinal . Elles étaient déjà consommées à la préhistoire. Ce sont des plantes connues pour leur amertume, que l’on cultivaient autrefois en montagne et qui sont toujours consommées de nos jours en salades printannières. On l’utilise tout comme le cresson son cousin, soit à l’huile , soit cuite en potage mais pour que celle ci soit le meilleur possible, il faut mieux récolter ses feuilles juste avant la floraison car elles sont beaucoup plus tendres.Cette cueillette est possible dès Mars.

Utilisations officinales : toute la plante contient des substances  toniques, antiscorbutiques, sédatives, antirhumatismales.

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Utilisations culinaires : les jeunes feuilles et les pousses printanières peuvent être mêlées à la salade pour en corser la saveur.

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CALTHA OU…..SOUCI D’EAU

Posté par eurekasophie le 12 octobre 2009

 

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Caltha
 

( Caltha palustris )

( Renonculacées )

Synonyme(s) : Populage des marais, Souci d’eau, Caltha des marais

Populage ou souci des marais
 Caltha palustris
Caltha palustris
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Magnoliidae
Ordre Ranunculales
Famille Ranunculaceae
Genre Caltha
Nom binominal
Caltha palustris

Le souci d’eau avec ses fleurs ressemblant au bouton d’or est une des premières fleurs du bassin au printemps. Les fleurs commencent à apparaitre alors que le feuillage commence seulement à se développer

Une plante de la famille des renonculacées.
Elle est originaire d’ Amérique du Nord, Europe et Asie.
Nom botanique: caltha palustris appelé aussi souci d’eau.
C’est une plante à feuillage semi-persistant épais et luisant.
Elle se plait les pieds près de l’eau.
Sa taille se situe autour de 20-30 centimètres.
Cette plante est extrêmememt rustique.
On peut la planter en bordure d’étang, sur berge de bassin.

Plantation et multiplication

Le caltha palustris se plante au printemps à proximité de l’eau en terre argileuse.
Il aime le plein soleil .
La multiplication s’effectue par division des touffes pendant la période végétative.

Culture et entretien

Fumure d’automne pour obtenir une floraison abondante.

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Utilisations officinales : toute la plante contient des substances révulsives.

Utilisations culinaires : dans certaines régions, les boutons floraux étaient autrefois confits dans du vinaigre.

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CHENOPODE-BON-HENRI……..OU……

Posté par eurekasophie le 23 août 2009

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 Chénopode-Bon-Henri
 

( Chenopodium bonus-henricus )

( Chénopodiacées )

Chénopode Bon-Henri
 Chenopodium bonus-henricus
Chenopodium bonus-henricus
Classification classique
Règne Plantae
Sous-embr. Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Caryophyllidae
Ordre Caryophyllales
Famille Chenopodiaceae
Genre Chenopodium
Nom binominal
Chenopodium bonus-henricus

Epinard sauvage

Chenopodium bonus-henricus

CARACTÉRISTIQUES

Rusticité : rustique
Composition du sol : normal, riche en humus
Humidité du sol : normal
Exposition : soleil, mi-ombre
Utilisation en jardin : potager
Couleur feuille : vert
Feuillage : caduc
Période de plantation : toute l’année hors gel

Le nom vient du grec chên : oie et podion : patte en raison de la forme des feuilles. La personnification est due à la présence de ces plantes au voisinage de l’homme.
Ces plantes de 20 à 60 cm souvent regroupées en touffes drues. Les feuilles d’un vert franc ont une forme en fer de lance et sont alternes. Les fleurs forment des épis au sommet de la tige. Elles ont 5 sépales verdâtres. Le fruit contient des graines en forme de rein.
Elle est indiquée contre l’anémie car riche en fer. Les feuilles hachées et appliquées sur les abcès et les furoncles les font mûrir par l’action du mucilage. Les graines ont une action laxative légère et sans danger :
utiliser 10 g de semence par tasse en infusion.
Les cymes peuvent être consommées bouillies comme des épinards et assaisonnées au beurre ou à la crème. Les pousses peuvent se manger comme des asperges. Cette plante est contre-indiquée à ceux qui souffrent des reins et des rhumatismes.

 

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COULEUVRE ….

Posté par eurekasophie le 10 août 2009

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HI HI …… BEAU SPECIMEN NON ! Pour ceux qui sont fan de reptiles …Euh moi c’est pas trop mon truc, je préfère les chats ou les chiens , les oiseaux

enfin bref ! des animaux qui ne me font pas froid dans le dos dès que j’en vois la simple photo …J’y peux rien, je suis comme ça. Bon, nous allons écarter le

sujet des reptiles…..doucement sans réveiller la belle sur son petit rocher et en venir au fait. J’ai eu l’occasion de vous présenter

la renouée persicaire , voici sa soeur jumelle : la renouée bistorte.

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Renouée bistorte
 

( Polygonum bistorta )

( Polygonacées )

Synonyme(s) : Serpentaire, Couleuvre,  Feuillotte, Serpentaire rouge, Bistorte, Andresse, Couleuvrée, Langue de bœuf, Faux épinard

La renouée bistorte (Bistorta officinalis) est une plante herbacée vivace de la famille des Polygonacées.

Renouée bistorte
 Bistorta officinalis
Bistorta officinalis
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Polygonales
Famille Polygonaceae
Genre Bistorta
Nom binominal
Bistorta officinalis

Persicaria bistorta (L.), Bistorta officinalis Delarbre, Polygonum bistorta L.

Polygonum : du grec « polus » = beaucoup, et « gonu » = genou : tiges très noueuses; Bistorta : du latin « bistortus » = deux fois tordu (forme de la racine).

Plante de 20 à 80 cm, presque glabre.
Tige simple portant à la base des feuilles pétiolées, vertes dessus, grises en dessous, à bords rudes. Les autres feuilles ont la forme de fer de lance.
Au sommet de la tige, les fleurs sont regroupées en un épi rose très épais de 3 à 5 cm de long.
Les étamines sont plus longues que les pétales.
Souche épaisse et contournée, d’où le nom : deux fois tordue.

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Utilisations officinales : très riche en tanin, le rhizome contient des substances astringentes, antihémorragique et décongestionnant.

Utilisations culinaires : au printemps, les feuilles de la base peuvent être cuites et incorporées à des potages ou des légumes. Les jeunes pousses, on salade

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 SOINS PARTICULIERS

*Les feuilles écrasées agissent comme hémostatique sur les blessures et améliorent la cicatrisation.
*Le rhizome macéré et utilisé en bains de bouche lutte contre les gingivites, les angines, les aphtes.
*La poudre de racines prise par le nez arrête les saignements.
*Vin de bistorte :
Faire macérer 100 g de racines coupées dans 25 cl d’alcool dédoublé pendant 24 h. Ajouter 1 l de vin rouge, remuer et filtrer. Prendre un verre à vin avant les repas contre les maux de ventre.

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EN CUISINE

Plante comestible. La racine renflée a la consistance du navet. Les feuilles peuvent être utilisées en potage

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COULEUVREE …oui y’a 2 oeufs ( pppfffffff 2 « E E  » ) …et non j’me suis pas trompée ! couleuvrée valaaaa

Posté par eurekasophie le 10 août 2009

 Rhum rhum…… J’ai pu constater que les plaisanteries les plus courtes étant les meilleures, je ne vais pas vous refaire le coup de la

 couleuvre….d’abord parce que, d’une part, ça ferait un peu « plat réchauffé », et d’autre part, je n’en ai …..pas …du …tout …..envie voilà !

J’ai été contrariée par Zoya il y a 5 minutes et je ne suis plus du tout d’humeur NA!

Ha ben oui évidemment, j’ aurais pu vous scotcher sur l’article un serpent qui bouffe une rave….ou un diable qui cultive ses navets …j’suis pas à cours 

d’imagination ….Mais j’ai pas envie NA! Donc, on passe directement au plat principal qui lui n’est pas réchauffé. 

 

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Feuilles et fleurs mâles

Bryone dioïque
 

( Bryonia dioica )

( Cucurbitacées )

Synonyme(s) : Rave de serpent, Navet du diable, Couleuvrée, Fausse coloquinte

Bryone dioïque
 Fleurs femelles
Fleurs femelles
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Violales
Famille Cucurbitaceae
Genre Bryonia
Nom binominal
Bryonia dioica

La Bryone dioïque (Bryonia dioica) (du grec ancien βρὐον / brúon, « fleur ») est une plante herbacée vivace par sa racine, de la famille des Cucurbitacées.

Autres noms communs : bryone, navet du diable, couleuvrée, vigne-blanche, herbe de feu, rave de serpent, mandragore grimpante… de : Zaunrübe, en : red bryony, es : brionia, it : brionia, barbone.

PRESENTATION:

La bryone, commune dans les haies de toute la France, surtout dans les régions calcaires, est une plante herbacée vivace, entièrement hérissée de poils raides, à tiges grêles grimpantes portant des vrilles opposées à des feuilles à 3-5 lobes rappelant un peu celles de la vigne. Ses fleurs sont dioïques, c’est-à-dire que les pieds portent soit des fleurs mâles à étamines, soit des fleurs femelles n’ayant qu’un style, ici divisé en trois parties. Les fleurs mâles ont 3 étamines dont 2 paraissent doubles de la troisième (il y a, en réalité, 5 étamines dont 4 soudées deux à deux par leur filet). La corolle, jaune verdâtre, est constituée de 5 pétales à peine soudés entre eux à la base. Fleurs mâles et femelles sont réunies en petits bouquets à l’aisselle des feuilles, les premières sur un long pédoncule commun, les secondes presque sessiles. Ces dernières donnent des baies charnues, globuleuses, de 5-8 mm, longtemps jaunâtres, puis rouges à maturité, à 3-6 grosses graines aplaties. La racine est un énorme tubercule cylindrique, vertical, plus ou moins ramifié, à chair blanchâtre.
La seule autre Cucurbitacée française, l’Ecballium elaterium L., concombre sauvage, momordique, est une plante très hérissée-rude à tiges couchées, épaisses, charnues, sans vrilles, des terrains vagues et des décombres de la basse région méditerranéenne et du Sud-Ouest littoral. Ses fruits, sortes de cornichons de 4 à 5 cm, très hérissés, ont la curieuse propriété de projeter leurs graines à distance, quand ils sont mûrs. C’est une plante vénéneuse, purgative drastique de l’ancienne médecine, rarement employée de nos jours.
Les Cucurbitacées nous donnent un certain nombre de légumes: melons, courges, concombres, cornichons, et les très décoratives coloquintes.

bryone2.jpg Fruits de brione

PROPRIÉTÉS MÉDICINALES


Qualifiée par Thore, botaniste et médecin à Dax en 1803, de « médicament féroce », la bryone demande à être maniée avec prudence. Ses noms populaires de navet du diable, feu ardent, vigne du diable disent bien que nous n’avons pas affaire à une plante à tisane! La racine, employée fraîche dans la majorité des cas, est, à l’intérieur, selon les doses, principalement purgative, diurétique, antiinflammatoire, expectorante; à l’extérieur, résolutive. Cette racine profonde, souvent perdue dans les broussailles, est d’arrachage difficile. On la récolte à l’automne ou au début du printemps, pour le séchage. La couper alors en tranches minces (de préférence avec des gants car elle peut irriter la peau) que l’on étale sur des claies ou que l’on suspend en guirlandes. Comme la dessiccation lui fait perdre une partie de ses propriétés, il est préférable de la conserver l’hiver à la cave, dans du sable. Dans la pratique, en cas de besoin, il suffit de prendre une pelle et une pioche et d’aller la déterrer. On doit éloigner les enfants des fruits dangereux de la bryone, susceptibles de causer de graves accidents gastro-intestinaux. 

 

• Usage interne  Il doit être prudent et progressif (voir le N.B. plus bas). Les anciens médecins ont souvent prescrit la bryone dans les constipations opiniâtres, les obstructions intestinales, les grandes rétentions séreuses ; mais cette plante est ici à exclure de la médecine domestique, les doses un peu élevées devenant vite drastiques et vomitives. Pour une purgation plus douce, mais assurée, une méthode fort en usage autrefois dans les campagnes consistait à creuser le soir, dans une racine fraîchement récoltée, une cavité qu’on remplissait de sucre; on obtient, le lendemain matin, un sirop dont on prend 2 cuillerées à soupe par jour (de préférence dans une infusion) et qui purge, assure-t-on, sans excès …
Diurétique puissante, sudorifique, la bryone s’indique en particulier dans les infiltrations séreuses associées ou non à un état inflammatoire : hydropisies, œdèmes, pleurésie.
On peut employer ici le vin de bryone : faire macérer 50 g de racine fraîche, écrasée, dans 1 litre de vin blanc; passer ; filtrer ; 2 fois 1/2 verre à 2 verres à liqueur par jour.
C’est surtout comme anti-inflammatoire qu’on prescrit de nos jours la bryone. Elle convient aux rhumatismes, dont le rhumatisme articulaire aigu, aux maladies pulmonaires aiguës, aux grippes. La « teinture-mère » (pharmacies) permet un dosage sûr: 5 à 10 gouttes dans un peu d’eau, 3 fois par jour.
En pratique domestique, il est sage de réserver la bryone aux bronchites, toux, grippes, coryzas, où elle se montre calmante et expectorante tout en combattant l’inflammation. L’oxymel suivant est de confection aisée :
racine de bryone sèche pilée : 45 g vinaigre : 750 g
miel: 500 g.
Bouillir pendant une demi-heure ; passer ; 1 à 2 cuillerées à café de 2 heures en 2 heures ou 2 à 3 cuillerées à soupe par jour.
N.B. : La bryone est rigoureusement contre-indiquée dans les cas d’inflammation des voies digestives et urinaires, dans l’artériosclérose, les états congestifs, la grossesse. A proscrire chez l’enfant

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.• Usage externe

La pulpe de racine fraîche, pilée, a servi à traiter les douleurs de la goutte, les rhumatismes, les épanchements de synovie, les engorgements glandulaires, les contusions; elle se montre calmante et puissamment résolutive. Toutefois, comme ces applications peuvent irriter violemment la peau, elles doivent être légères, peu fréquentes, et associées à des émollients comme le son ou la guimauve. L’onguent obtenu en mêlant à parts égales pulpe de bryone, saindoux et soufre serait excellent contre la gale.

SUPERSTITIONS
La bryone, dont la racine contrefait parfois grossièrement la forme humaine, était chère aux sorciers qui l’utilisaient pour fabriquer un substitut de mandragore, petit monstre dont la possession assurait chance et richesse (la vraie mandragore est une Solanacée vénéneuse proche de la belladone). Un rituel macabre était lié à cette opération magique, que le Grand Albert décrit en détail
.

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COUCOU….COUCOU……

Posté par eurekasophie le 10 août 2009

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BEN OUI COUCOU C’EST MOI SOPHIE…..

Bon et alors ……..me direz-vous …

coucoupendule.gif

L’est chouette ce coucou non …mais bon, on ne va pas passer la journée à attendre que le petit oiseau sorte ….d’autant plus

que l’oiseau n’est pas là , mais là …ben oui en dessous …

 

 oiseaucoucou.jpg

Je ne sais pas où va atterrir ce coucou  …tout ce que je sais c’est qu’il faudrait bien que de mon côté j’atterrisse en douceur pour vous parler

de ce COUCOU LÀ  LOL !!!

 

Que de chemins détournés au bord desquels vous trouverez peut-être cette plante dont je veux vous parler maintenant

Primevère officinale

( Primula veris , Primula officinalis )

Primevère officinale
 Primula veris
Primula veris
Classification classique
Règne Plantae
Classe Magnoliopsida
Ordre Primulales
Famille Primulaceae
Genre Primula
Nom binominal
Primula veris
L., 1753


                                                                 ( Primulacées )

Synonyme(s) : Coucou, Herbe de Saint Paul, Coqueluchon, Primerolle

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La primevère officinale, ou Primevère vraie, ou Coucou (Primula veris) est une plante herbacée vivace de la familles des Primulacées.

La primevère officinale ou plus communément appellée coucou est courante dans l’ouest et le centre de la France ou on peut la rencontrer dans les bois clairs, dans les prairies ou en bordure des routes. Elle produit au début du printemps une hampe terminée d’une ombelle de fleurs jaunes odorantes. En pot ou au jardin , elle se ressemera toute seule. Regroupez-les pieds pour un meilleur effet.

Quand la rencontrer ?
Le nom de genre Primula vient du latin primus qui signifie premier. Les primevères font partie des premières fleurs du printemps. Ses fleurs apparaissent du mois de mars au mois de mai.
C’est une espèce largement répandue en Europe.

Les botanistes en distinguent plusieurs sous-espèces :

  • Primula veris veris
  • Primula veris canescens en Europe centrale
  • Primula veris collumnae en Europe du sud
  • Primula veris macrocalyx en Russie

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Utilisations officinales : toute la plante contient des substances expectorantes antispasmodiques et antirhumatismales.
Grâce à ses propriétés
antispasmodiques, expectorantes et antirhumatismales, la primevère est indiquée pour soigner les bronchites, les toux quinteuses, les céphalées et les migraines, les rhumatismes, la goutte, les vertiges et les manifestations hystériques.

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CORAIL DE MER

Posté par eurekasophie le 10 août 2009

corailgorgone.jpg

Non , ce corail appelé gorgone n’a aucun rapport avec la plante que je vais vous présenter ….aucun rapport, sauf le milieu salin

dont l’un comme l’autre ont besoin pour vivre. 

 

 

 

coraildemer.jpg 

Salicorne ligneuse

( Arthrocnenum fructicosum )

( Chénopodiacées )

Synonyme(s) : Salicorne arbrisseau, Corail de mer, Sarcocorne ligneuse

Taille : 0,30 à 1 m.

Floraison : d’août à septembre.

Répartition : france : Atlantique, Méditerranée.

Toxicité : comestible.

Habitat : haut schorre, limite supérieure des prés salés, marais salants.

Aussi appelée « Corail de Mer », ou « Cornichon de Mer », la Salicorne est une plante vivace ligneuse formant un sous-arbrisseau de quelques dizaines de centimètres, fortement enraciné. Les renflements successifs qui la constituent se terminent par un mamelon saillant dit « corne de sel ». Elle pousse dans les prés salés, les marais salants…, successivement couverts et découverts par la Mer au gré des marées, ce qui lui donne son goût salé. Si les conditions sont idéales, elle forme de vastes tapis denses et homogènes, donnant lieu à des paysages spectaculaires.

 La salicorne naît dans les anfractuosités des rochers, au cœur des vases littorales de l’Atlantique, de la Méditerranée ou de la Manche. On la trouve encore dans des mares salées, notamment en baie de Somme où se concentre l’essentiel de sa production organisée. On en trouve aussi autour de mines de sel en Alsace et en Lorraine, ou encore en Camargue. C’est une plante protégée dans le Nord-Pas-de-Calais.
Elle colonise les vases salées que le jeu conjugué des dépôts alluvionnaires et du dessèchement par le soleil a suffisamment stabilisées pour permettre son enracinement. Lors des grandes marées, la salicorne est parfois recouverte pendant plus de trois heures par l’eau de mer.
La salicorne comestible est une plante annuelle (les variétés vivaces sont très amères), une herbacée qui, sous nos latitudes, naît dès la fin de l’automne et végète tout l’hiver jusqu’aux premières chaleurs. Les premières ramifications se forment et, au milieu du printemps, la plante mesure de 6 à 8 centimètres. A maturité, elle devient ligneuse (seules les extrémités des rameaux sont encore tendres) et peut atteindre 30 centimètres.
Vers la fin d’août, de petites fleurs apparaissent de part et d’autre des tiges et la salicorne prend des allures de bruyère. Puis, les graines se forment, la plante se dessèche. Après germination, les premières plantules apparaîtront durant l’hiver et végèteront jusqu’au réchauffement du printemps.
Les tiges tendres de la salicorne jeune, récoltée en mai/juin, peuvent se déguster crues, nature ou en vinaigrette. Plus tard, la salicorne devient un peu amère et il est préférable de la blanchir. Quelques minutes dans l’eau bouillante suffisent à lui ôter son amertume et le sel en excès. Elle sera alors cuisinée comme l’épinard, à la vapeur, à l’eau (non salée !) ou revenue à la poêle. La salicorne fraîche, très fragile, ne se garde pas plus de deux jours au réfrigérateur.
Accompagnement ou aromate, la salicorne s’accorde bien évidemment à merveille avec tous les produits de la mer mais apporte aussi une touche typée aux viandes blanches, voire rouges. Elle se déguste aussi en soupe, quiche ou omelette. Elle devient condiment et aromatise sauces, moutarde, mayonnaise… La congélation est déconseillée car la salicorne, gorgée d’eau, se ramollit considérablement à la décongélation. En revanche, elle se conserve dans du vinaigre auquel on ajoute une poignée de gros sel, du poivre en grain, du thym, du laurier et du clou de girofle. Ainsi confit, ce « cornichon de mer » relève à merveille poissons et viandes froides, charcuteries ou salades composées.

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Buisson de salicorne ligneuse dans un tapis d’obione

buisson de salicorne ligneuse dans un tapis d’obione

Récolte :


La Salicorne est récoltée à la main avec maintes précautions pour ne pas abîmer la plante. Toute la science de la cueillette consiste à sélectionner les jeunes pousses, tendres et charnues, pour délaisser les vieilles souches.

Utilisations officinales : plante contenant des substances digestives, dépuratives et diurétiques.

Utilisations culinaires : la plante est parfois confite au vinaigre, consommée en salade.

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