L’abbé Noîte …comme une ch’tite rosacée ….Hi hi ! BON, EUHH , Si ON PEUT PLUS RIGOLER !!!

Posté par eurekasophie le 29 janvier 2010

 Z’AVEZ CAPTÉ LE JEU DE MOTS ?

NANNNNNNNN , REVENNEZ QUAND VOUS SEREZ RÉVEILLÉ ALORS !

Hebergement d'images < Pôvre ch’tite Sophie….si jeune et si perturbée . Enfin, je lui prépare une potion qui devrait la remettre d’aplomb. On verra à l’usage …

                                                        Hebergement d'images

Benoîte commune

(Geum urbanum)

(Rosacées)

Comment lire une taxoboxBenoîte commune
 Geum urbanum
Geum urbanum
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Rosaceae
Sous-famille Rosoideae
Genre Geum
Nom binominal
Geum urbanum

Synonyme(s) français(s) : Benoîte des villes, Herbe à la fièvre, Herbe de Saint Benoît, Vraie benoîte

La benoîte commune ou benoite commune (Geum urbanum) est une plante de la famille des Rosaceae.

Elle se trouve dans toute la France et en Corse, particulièrement dans les endroits frais tels que les haies et les sous-bois. On peut la rencontrer également de façon très abondante près des décharges.

La benoîte commune ou benoîte des villes a pour nom scientifique geum urbanum ; c’est une plante vivace qui pousse dans les lieux ombragés, de préférence en sol riche et humide où elle peut devenir envahissante. Elle appartient à la famille des rosacées. La partie souterraine qui seule, subsiste en hiver, est un genre de rhizome à odeur de girofle.
Les parties aériennes sont couvertes d’un duvet un peu rude. La tige érigée, étroite mais solide, porte des ramifications, elle peut atteindre jusqu’à 60 cm environ.
Les feuilles sont divisées en folioles inégales, pennées et dentées. Celles de la base en comptent davantage que les autres. Le point d’insertion du pétiole s’accompagne de larges
stipules à l’aspect de feuilles.
A partir du mois de mai et durant l’été, la plante fleurit, mais de façon peu spectaculaire.
Les fleurs peu nombreuses sont portées par des pédoncules assez longs, munis de bractées à leur base. Le calice a des sépales qui se replient vers le bas après la floraison. Les 5 pétales jaunes sont arrondis et espacés, ils encadrent les étamines à anthères jaunes et le pistil volumineux à très nombreux
styles verts. Le fruit est constitué d’un ensemble d’akènes poilus, terminés par le reste du style, muni d’une sorte de crochet à l’extrémité ; ces akènes forment une touffe globuleuse.La benoîte commune est une plante médicinale aux effets astringents, fébrifuges et toniques.
Par ailleurs, les jeunes feuilles peuvent être consommées en salade ou comme légume, le rhizome colore en brun-orangé et remplace le clou de girofle dans les préparations culinaires ou les boissons (vins, bières).
Hebergement d'imagesIl existe d’autres espèces de geum, par exemple :
- geum reptans qui est rampante à grandes fleurs jaune vif
- geum rivale, la benoîte des ruisseaux à fleurs rosées au calice pourpre.
- geum chiloense originaire du Chili qui est très cultivée comme ornementale à fleurs rouges, orangées, simples ou doubles.

                                                                                                                    Hebergement d'imagesHebergement d'images                     Hebergement d'images

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NON, NON, LA BACOPA …..

Posté par eurekasophie le 4 novembre 2009

 

CE N’EST PAS UNE DANSE……

 

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MAIS UNE PLANTE .

En avez-vous entendu parler ?

Depuis 5 000 ans, la médecine ayurvédique utilise cette plante pour traiter divers états affectant l’intellect. Les scientifiques ne s’y sont intéressés que dans les années 60 et ont confirmé dès cette date : la bacopa stimule bien la mémoire, favorise la vigilance et la concentration. Depuis, ils lui ont découvert de nombreuses autres propriétés.

Selon la conception hindoue, le cerveau est le centre de l’activité créatrice. C’est la raison pour laquelle les Indiens ont dédié la bacopa, qu’ils appellent aussi Brahmi… à Brahma, créateur mythique du panthéon hindou, comme d’ailleurs tous les remèdes qui traitent les troubles mentaux.
Traditionnellement, les feuilles et les tiges étaient pressées pour en tirer le jus où elles étaient séchées et réduites en poudre. Ces matières premières étaient sucrées pour masquer le goût amer de la plante et utilisées ensuite pour la confection de décoctions, de boissons, de sirops. Les anciens écrits ayurvédiques la recommandaient pour l’anxiété, les troubles de la cognition, de l’attention, les troubles neurologiques, les convulsions épileptiques… Dans les années 60, les scientifiques indiens s’intéressent d’un peu plus près à ce tonique ayurvédique.

La bacopa en pratique

Les résultats de quatre essais publiés en Inde, indiquent que la bacopa peut améliorer les facultés cognitives et la mémoire chez des écoliers en bonne santé, des personnes atteintes de dysfonction intellectuelle et des enfants souffrant de trouble de déficit dû à l’hyperactivité. Au cours de l’un de ces essais, on a donné du sirop de bacopa à trente cinq sujets souffrant d’anxiété (un dosage équivalent à 12 g par jour de bacopa séchée) sur une durée de quatre semaines. Les auteurs ont rapporté une atténuation significative du degré de l’anxiété et de fatigue mentale ainsi qu’une augmentation de la mémoire.

En 2001, des chercheurs australiens ont montré, qu’au bout de douze semaines de traitement, l’extrait de bacopa (300 mg par jour) avait augmenté la vitesse de traitement de l’information, de même que la capacité d’apprentissage et la mémoire des patients traités, tout en atténuant leur anxiété. Dans un autre essai australien, les effets de la bacopa ont été comparés à ceux d’un placebo chez 76 adultes de 40 à 65 ans. On a noté une amélioration très significative de leur mémoire. D’autres études, toujours en cours, semblent aussi montrer une diminution de la fréquence des crises épileptiques chez certains patients.

Selon le prix Nobel de médecine/ physiologie 1998, Robert F. Furchott, la bacopa agit en accroissant la production de monoxyde d’azote (NO), un messager chimique d’une importance essentielle, car présent un peu partout dans l’organisme, à tel point qu’en 1992, le magazine américain Science a élu le NO, molécule de l’année… Dans des conditions de stress associées à la privation de sommeil, l’administration de bacopa permet de réduire les concentrations de glutamate et d’accroître celle de Gaba (acide gamma aminobutyrique) dans différentes zones cérébrales. Les niveaux d’anxiété seraient ainsi réduits d’environ 20 %, la fatigue mentale, diminuée et les niveaux de sérotonine (le neuromédiateur du sommeil) accrus.

Le fait que la bacopa permette d’influencer les fonctions psycho-neurologiques associées au comportement intellectuel ouvre des perspectives passionnantes. D’ailleurs, l’ancien Premier ministre indien Inder K. Gujral et le grand maître d’échecs Vishwanathan Anand ne s’y sont pas trompés : ils ont reconnu être des utilisateurs prosélytes de bacopa…

Adresse:


TANDEM SANTÉ
177, rue de Paris
95680 Molignon
Tél : 01 39 59 97 34
Email :
info@tandem-sante.com
Site : www.tandem-sante.com

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BUGLE DE GENEVE

Posté par eurekasophie le 17 septembre 2009

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                                     Bugle de Genève 
                                                               

                                                                  ( Ajuga genevensis )
                                                                 

                                                                 ( Labiacées ou Lamiacées )

 

bugle2.jpg

Hauteur de la plante : 10 à 40 cm.
Fleur : 12 à 15 mm.
Floraison : avril à juillet.
Altitude : 0 à 1500 m
.

Plante herbacée vivace, hermaphrodite, sans stolons (10-40 cm).

 C’est une plante assez commune dans le Centre et l’Est, mais rare ailleurs. Elle apprécie la lumière et les sols secs. La tige dressée, simple, est velue tout autour, de même que les feuilles qui sont dentées à trilobées dans l’inflorescence. Les fleurs, d’un bleu vif, sont groupées en épi. Les étamines sont très saillantes. Il ne faut pas confondre cette espèce avec le bugle rampant, Ajuga reptans Linné, qui possède des stolons, une tige velue sur deux faces opposées, des feuilles glabrescentes, des fleurs de couleur moins vive et des étamines moins saillantes.

Fruit : tétrakène.

bugle3.jpg

Utilisations officinales : astringentes, vulnéraires et cicatrisantes.

Utilisations culinaires : la plante, jeune et tendre, est comestible et on la met dans la soupe avec les orties et le alIène.

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BRUYERE INCARNATE

Posté par eurekasophie le 17 septembre 2009

ericavivellii.jpgericavivellii.jpg

erica20carnea.jpg 

Bruyère incarnate 
 

Erica carnea , Erica herbacea )

( Éricacées )

Synonyme(s) : Bruyère couleur de chair

Formant un délicieux tapis de verdure qui se pare de fleurs blanches, roses ou rouges au cœur de l’hiver, la bruyère Erica brave les frimas jusqu’à percer le tapis de neige. C’est une plante originaire des Alpes, qui pousse bien dans tous les types de jardins en sols légers, même un peu calcaire. Sa croissance relativement lente permet de l’utiliser avec bonheur en bac ou en pot. Un choix judicieux de variétés vous offrira une floraison ininterrompue, patchwork de couleurs, de novembre à mai.

erica20carnea20schneeheide202.jpg

Erica carnea est une des plus jolies bruyères rustiques. Haute de quinze à trente centimètres, on la rencontre dans les Alpes où elle fleurit en grappes rouge pâle de janvier à avril. Le feuillage fin est vert tendre, bronze ou jaune d’or selon les variétés. Avec les autres bruyères d’hiver Erica carnea rivalise de couleurs jusqu’au printemps. Les fleurs ont d’infinies nuances roses, rouges ou blanches. Le feuillage est vert intense, parfois bronze ou doré. Une présence chaleureuse et colorée pour tous les jardins !

Elégantes au jardin avec graminées et vivaces hautes

Dans le jardin les Erica carnea doivent être plantées en touffes assez importantes afin d’obtenir un effet de masse. Vous pouvez les laisser filer entre les arbustes d’un massif et les laisser jouer les couvre-sol ou bien les placer en bordures le long des allées. Ces bruyères sont d’excellente compagnie avec les plantes vivaces assez hautes comme les rudbeckias, les asters ou les graminées qu’elles mettent bien en valeur.

Indispensables au balcon

En jardinière, les Erica carnea sont les parfaites complices des cinéraires maritimes, cyclamens, arbustes à fruits. Des choux décoratifs donneront une touche de modernité et d’originalité.
Cultivée en pot, la bruyère gagne à être rempotée au printemps, après la floraison. Ne brisez pas la motte sauf si elle est pourvue d’un chignon compact de racines. Démêlez alors cet écheveau ou coupez-en une petite partie, cela stimulera la reprise de la plante. Même conseil pour les jeunes plants nouvellement achetés, qui présentent souvent un système racinaire très développé.

Utilisations officinales : la plante contient des substances diurétiques remarquables, antiseptiques des voies urinaires et antirhumatismales.

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LE POIREAU DU CHIEN …..

Posté par eurekasophie le 11 septembre 2009

humour031.gif                                                                                      poireau2.gifBen oui, ceci est un poireau, j’ai pas trouvé mieux .

     Ça chauffe Sophie … 

 

Quel intérêt de vous écrire un article sur le chien qui fait joujou avec un poireau en plastique, ou à qui on a confié la garde d’ un

 carré de poireaux au potager ( au cas où …. ) …voire même ( mais alors là c’est vraiment tordu de chez tordu ) qui a comme

organe postérieur un poireau en guise de queue ! Non mais là , c’est pousser un peu loin la p’tite représentation

du poireau du chien …J’ai une imagination débordante et faut bien rigoler de temps en temps , mais je sens bien que vous

voudriez que j’en vienne au fait. Mais si, je sens bien que je commence à vous barber !! Bon , puisque c’est comme ça,

j’écris pas l’article na ! Je ne mets que des IMAGES et TOC !

chienpoireau.gif

Que fait le chien d’après vous ? Il est assis sur le poireau pour que personne ne vienne le piquer

gailuron2.gif< Quand je vous dis qu’il faut toujours être sur son dos pour éviter ÇA !

chien2.gif  < C’est dommage, elle était bien partie la ch’tite Sophie, mais là, je préconise une pause de 3 à 4 semaines, voire plus…avec hospitalisation si nécessaire . Qu’en pensez-vous ?

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BATON ROYAL …HI HI !

Posté par eurekasophie le 11 septembre 2009

asphodle2.jpg

 

Asphodèle blanc
 

( Asphodelus albus )

( Asphodelacées )

Synonyme(s) : Bâton royal, Poireau de chien

Asphodèle blanc
 Asphodelus albus
Asphodelus albus
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Liliidae
Ordre Liliales
Famille Liliaceae
Genre Asphodelus
Nom binominal
Asphodelus albus

L’Asphodèle blanc (Asphodelus albus) est une espèce de plantes herbacées vivaces. Elle appartient à la famille des Liliaceae selon la classification classique, ou à celle des Asphodelaceae (ou optionnellement à celle des Xanthorrhoeaceae lato sensus) selon la classification phylogénétique.Elle est également appelée « Poireau de chien », « bâton royal » ou «  bâton blanc ». C’est une espèce pyrophyte, c’est-à-dire qui résiste aux incendies.C’est une fleur remarquable de nos campagnes….Mais ne l’aimez pas trop quand même… Vous pourriez le regretter éternellement !

En effet, on avait coutume aux temps anciens d’utiliser des bouquets d’asphodèles pour fleurir la tombe de nos chers défunts. L’origine de cette coutume remonte à la grèce antique : les grecs nommaient une partie des enfers « le pré d’asphodèle » ou « la plaine des asphodèles ». Il s’agissait du lieu ou séjournent les fantômes des morts…
Hum… Voilà qui n’est pas très gai… Mais rassurez-vous, l’asphodèle a beaucoup de qualités, tant décoratives qu’utilitaires.

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Présentation

L’asphodèle blanc est une liliacée de très grande taille puisque sa tige peut atteindre facilement la respectable hauteur d’un mètre cinquante. Elle commence à pousser vers la fin mars, ses feuilles d’un beau vert brillant, lancéolées, sortant alors de terre en laissant pousser au centre une tige drue de fort diamètre couronnée d’un énorme bouton marron bientôt strié de noir et de blanc .

asphodelusalbusinflorescences.jpg

Cette tige va alors, pendant les semaines suivantes, pousser et embellir jusqu’à atteindre sa taille nominale, entre soixante dix centimètres et un mètre cinquante.
Il faut noter que les feuilles, à ce stade, s’étalent au sol sur un rayon de trente centimètres, tandis que la tige peut se ramifier, ou rester unique, probablement selon la vigueur de la plante.
La floraison débute par le bas du bouton, et se poursuit pendant presque un mois jusqu’en haut de la tige, les fleurs situées en bas se fanant au fur et à mesure que les suivantes s’ouvrent. Ce sont des fleurs à six pétales (en fait il y a trois sépales et trois pétales absolument identiques) de quatre centimètres environ, blanches et ornées d’une unique ligne longitudinale. Les étamines sont couronnées d’anthères orange foncé.

Utilisations officinales : les tubercules contiennent des substances émollientes, diurétiques et vulnéraires.

Autre usage :

Les tubercules sont utilisées en usage externe contre la gale. Elles ont été autrefois consommées, après cuisson à plusieurs eaux. Les relieurs et les cordonniers s’en servaient pour faire de la colle

Protection : cueillette départementale réglementée.

 

asphodleblancfleurs1.jpgasphodle4.gifasphodle2.jpg

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LA BERGERE ….

Posté par eurekasophie le 2 août 2009

bergre.jpg Non non, je ne veux pas vous parler de la bergère qui garde ses moutons …Mais de celle ci-dessous.  Oh peuchère !

 

petitepervenche4.jpgPetite Pervenchepetitepervenche5.jpg

Vinca minor )

( Apocynacées )

Synonyme(s) : Pervenche à petites fleurs, Herbe des sorciers, Violette des serpents, Provence, Bergère.

petitepervenche.jpg

La  « petite pervenche «  du nom latin « vinca »vient de vincere qui signifie « vaincre », la plante conserve ses feuilles durant l’hiver;minor « petit » , à petites fleurs.

Cette plante, qui a inspiré j.j Rousseau et à séduit de nombreux poètes y compris Georges Brassens, était déjà conseillée au XVII ème siècle par Mme de Sévigné qui , en 1684 écrivait à sa fille, Mme Grignan, en ces termes: »Enfin, ma bonne , quoi qu’il en soit, consolez vous et guérissez-vous avec votre bonne pervenche, bien verte et bien amère, mais bien spécifique à vos maux et dont vous avez senti de grands effets:rafraîchissez en cette poitrine enflammée. »

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DESCRIPTION :La Petite Pervenche est une plante vivace à rhizome rampant, blanchâtre. Les tiges sont de deux sortes: les unes stériles, sarmenteuses, longues de 40 à 80 centimètres, étalées ou grimpantes ; les autres florifères, dressées, de 30 à 40 centi-mètres. Les feuilles, opposées, sont pétiolées, ovales, luisantes, d’un vert foncé persistant. Les fleurs, bleues, visibles de février à juin, sont portées sur des pédoncules solitaires à l’aisselle des feuilles. Le fruit est composé de deux follicules cylindriques qui renferment un grand nombre de graines.

CULTURE ET RÉCOLTE :

Commune dans les régions chaudes et tempérées de l’Europe, les haies, les bois, les bords des ruisseaux, la Petite Pervenche ne pousse pas au-dessus de 1200 mètres d’altitude. Sa multiplication s’effectue au printemps par division des touffes, ou semis des graines. Récoltez les feuilles avant la floraison, faites-les sécher à plat dans des endroits secs et aérés

 Vive la vincamine !


C’est dans ses feuilles luisantes et d’un vert foncé persistant même en hiver que la petite Pervenche concentre ses principes actifs : les alcaloïdes. Parmi eux, la vincamine se révèle bénéfique pour la circulation sanguine au niveau du cerveau. A tel point qu’elle entre dans la composition de véritables médicaments. Son mode d’action est triple :
• Elle protège les vaisseaux car elle augmente la résistance des parois capillaires et diminue leur perméabilité.
• Elle active la circulation en favorisant la dilatation des vaisseaux. Elle permet donc une augmentation du débit sanguin.
• Elle favorise l’oxygénation des tissus. Qui dit amélioration du débit sanguin dit aussi meilleure irrigation des tissus dont l’apport en oxygène devient optimal. Ainsi, les neurones peuvent « fonctionner » correctement.
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Une cure de jouvence pour le cerveau

La petite Pervenche est tout particulièrement indiquée aux seniors car ses effets sur la circulation et l’oxygénation du cerveau permettent de lutter contre le vieillissement de cet organe ô combien indispensable. Attention !

Ce remède n’est pas une solution « miracle » mais il contribue à améliorer les désagréments induits par une insuffisance circulatoire cérébrale :
• Les troubles de la mémoire
• Les difficultés de concentration
• Certains troubles de la vision et de l’audition liés au vieillissement
• Les problèmes d’équilibre et de vertiges.
phytotherapieplantesmedicinales.jpg
Comment utiliser la petite Pervenche ?

La petite Pervenche est disponible à l’officine sous forme de gélules contenant soit de la poudre séchée préparée à partir de la feuille dans son intégrité, soit de l’extrait sec.
Les doses moyennes journalières vont de 200 g pour les extraits secs à 900 mg pour les poudres sèches. La durée du traitement dépend bien sûr des troubles concernés. En auto-médication, une cure d’un mois est conseillée dans un premier temps. Ensuite, un traitement préventif au long cours pourra être mis en place.
Dans tous les cas, n’oubliez pas de demander conseil à votre pharmacien ou à votre médecin.

Attention !
Avant d’avoir recours à la petite Pervenche, il faut éliminer la présence au niveau cérébral d’une pathologie grave relevant d’une autre thérapeutique. Une tumeur (heureusement rare) pourrait même augmenter plus rapidement, en raison de la meilleure irrigation sanguine.
•Si aucune amélioration n’apparaît au bout d’un mois de traitement, une consultation médicale s’avère indispensable.
• La petite Pervenche peut compléter certains traitements médicamenteux prescrits en cas de vertiges. Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
• En aucun cas, la petite Pervenche ne peut améliorer la mémoire déficiente d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer.

Utilisations autres : usage ornemental.

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BETTE MARITIME

Posté par eurekasophie le 2 août 2009

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Bette maritime

( Beta maritima )

( Chénopodiacées )

Synonyme(s) : Betterave sauvage

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Étymologie :


Les Romains lui auraient donné le nom de Béta par analogie à la lettre grecque de la forme prise par la tige inclinée de la plante chargée de graines

Historique :


Les premières traces archéologiques semblent prouver que les Celtes l’avaient domestiquée 2000 ans avant JC. On retrouve sa trace chez les Grecs, les feuilles de Blette figurant parmi les offrandes du sanctuaire de Delphes. La plante est commune, on trouve sa description chez Pline, Dioscoride, Celse, Apicius .Ils citent également ses formes cultivées déjà nombreuses. La blette figure sur la liste des herbes du potager de l’empereur Auguste.
Charlemagne en prescrit la culture, avec quelques dizaines d’autres légumes, dans les fermes de l’empire en 812 par le capitulaire De villis. Elle deviendra vraiment populaire au haut Moyen Age en prenant au fil du temps un grand nombre d’appellations régionales différentes…
La betterave aurait été sélectionnée en Allemagne au XVème siècle, puis introduite en Toscane au début du XVIème avant de passer en France. C’est à partir de là que les 3 formes de betteraves seront développées : potagère, sucrière, fourragère.
La betterave sucrière prendra son essor au moment des guerres napoléoniennes alors que le blocus interdisait au sucre de canne provenant des Antilles d’atteindre la métropole

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Propriétés :

Médicinales :
Émolliente, rafraîchissante, laxative.

Diététique :

elle est riche en vitamine A et C et en éléments minéraux (Potassium, Magnésium, Calcium, Soufre, Fer). Riche en Nitrates le recours aux engrais azotés devra être prudent.

Contient également : saponine ,bétaïne ,asparagine ,raphanol et un glycuramide.

Utilisation :

Phytothérapie :
les indications sont la constipation et l’inflammation des voies urinaires. En utilisation externe, les feuilles écrasées en cataplasme sont utilisées pour soigner les croûtes de lait et les dartres.

Alimentaire :
son utilisation est fréquente dans de nombreuses recettes par l’utilisation des feuilles et des côtes dans le cas de la bette. Dans la betterave potagère c’est essentiellement la racine qui est consommée bien que les feuilles soient comestibles. Le jus de betterave est conseillé en cure d’un mois à raison d’un verre tous les matins pour ses apports en vitamines et sels minéraux.
Il est préférable de consommer leurs cardes que le limbes des feuilles

Décorative :
des formes décoratives de la plante ont été développées aux feuilles très colorés (vertes, rouges, orangées) destinées à l’ornementation des jardins.

Toxicité :
Attention elles contiennent aussi des oxalates. L’utilisation journalière et prolongée risque de provoquer des calculs urinaires.

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BENJOIN OU…….

Posté par eurekasophie le 1 août 2009

phytotherapieplantesmedicinales4.jpgbenjoin1.jpg 

 

Peucédan impératoire

( Imperatoria ostruthium , Peucedanum ostruthium )

Comment lire une taxoboxImpératoire
 Peucedanum ostruthium
Peucedanum ostruthium
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre Peucedanum
Nom binominal
Peucedanum ostruthium
(L.) W.D.J.Koch, 1824
Classification phylogénétique
Ordre Apiales
Famille Apiaceae

                                                           ( Ombellifères ou Apiacées

Synonyme(s) : Benjoin, Impératoire, Benjoin français

 Référence : La Grande Flore Illustrée des Pyrénées
Description : Plante vivace à racine tubéreuse, de taille moyenne (70cm au plus) à tige creuse, striée, rameuse dans le haut. Les feuilles d’un beau vert une à trois fois divisées en folioles ovales, dentées en scie, sont caractéristiques. Fleurs blanches ou roses, en ombelles composées assez grandes. Chaque ombelle dépourvue d’involucre, à involucelles caducs, compte de 20 à 40 rayons. Chacune des 2 graines est bordée par une aile large et arrondie, échancrée aux 2 bouts.
Dans les Pyrénées : Prairies et rochers humides, bords des sources et des torrents (caractéristiques des mégaphorbiaies), sur silice de préférence, au centre et à l’Est de la chaîne.

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Utilisations officinales : le rhizome contient des substances carminatives, aromatiques amères, stimulantes des fonctions digestives, carminatives (elle prévient la formation des gaz dans l’intestin), adoucissantes et expectorantes, excitantes et sudorifiques.

Utilisations autres : elles est cultivée comme plante ornementale.

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Benjoin Appelé aussi gomme benzoïque, c’est un baume naturel produit par le styrax-benjoin (ou aliboufier), arbre sacré qui croît dans la péninsule indochinoise ainsi qu’à Sumatra, en Malaisie et en Thaïlande. La chaleur fait fondre le benjoin qui brûle en répandant une odeur très agréable; aussi le mélange t’ont à l’encens des églises. Le benjoin est un antiseptique. Ses propriétés cicatrisantes et expectorantes le font entrer dans de nombreuses préparations pharmaceutiques. On l’emploie aussi pour traiter les douleurs rhumatismales, par projection de quelques fragments sur des charbons ardents; la fumée est recueillie dans un morceau de flanelle dont on se sert ensuite pour faire des frictions. Son odeur très suave agit sur l’intellect et le rend plus subtil. Il purifie l’esprit et le psychisme, augmente les pouvoirs mentaux.

Les musulmans l’appellent djaoui mekkaoui (« benjoin de Singapour ») et l’utilisent très fréquemment dans leurs rites divinatoires et sacrés. Le grand pouvoir antiseptique, cicatrisant et purifiant du benjoin intervient dans la composition de nombreux encens pour leur apporter équilibre et efficacité.

Le benjoin purifie l’atmosphère et possède des vertus purificatrices plus générales. Son odeur très fine développe les qualités intellectuelles. Il favorise traditionnellement une meilleure compréhension des choses et combat, comme le musc, les intoxications sanguines et les malaises chroniques, les éruptions, les rhumatismes et autres lumbagos. Le benjoin de Siam est plus blanc et plus cher que celui de Sumatra. Son odeur est légèrement vanillée.

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BAUME D’EAU ?

Posté par eurekasophie le 1 août 2009

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PLUS CONNUE SOUS LE NOM DE MENTHE AQUATIQUE

potpharmacie9.jpgmenthaaquatica.jpgpotpharmacie9.jpg

Menthe aquatique

( Mentha aquatica )

( Labiacées ou Lamiacées )

Synonyme(s) : Menthe blanche, Baume d’eau

Menthe aquatique
 Mentha aquatica
Mentha aquatica
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Mentha
Nom binominal
Mentha aquatica
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae

On la trouve souvent près des ruiseaux (fossés).

Lieux humides.

La menthe, famille des Lamiacée est originaire d’Europe Méridionale. Plante vivace rustique à port rampant et au feuillage aromatique, la menthe vit au moins trois ans, sa saison est de mai à octobre. Nombreuses variétés, la menthe verte, poivrée au feuillage pourpré, menthe ananas au feuillage panaché, menthe citron à l’odeur citronnée, menthe pouliot aux petites feuilles de couleur cendrée. Les feuilles entières, souvent lancéolées (terminé en forme de lance) et dentées, sont opposées sur les tiges aux traits fortement prononcés. Les fleurs de couleur rose, lilas ou blanche, sont regroupées en inflorescences (mode de groupement) très denses souvent verticillées (disposé en groupe circulaire). Leur odeur caractéristique et leur goût frais et rafraîchissant sont dus au menthol (alcool terpénique).

Comme toutes les menthes elle a des propriétés aromatiques ( toniques, fortifiantes) et des propriétés digestives (combattre les lourdeurs, les ballonnements, les gaz).Mais traditionnellement elle est surtout à usage externe d’où son nom de baume vert.

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Quantum SCIO |
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