L’HOMEOPATHIE ET L’ART

Posté par eurekasophie le 29 août 2009

 

deco.gifhplantes1.pngOMÉOPATHIE ET L’ART

Le choix d’une forme de médecine non académique est une réaction romantique au mécanisme du XVIII e siècle et au positivisme du XIX e siècle.

La société, qui colonise, est souvent colonisée à son tour par les nouvelles cultures acquises. Cela porte à la venue et à la redécouverte de remèdes naturels, propres aux prétendues sociétés primitives. Il ne faut pas oublier que souvent dans ces médecines, le principe actif est le thérapeute lui-même, encore plus que la substance prescrite.

hahneman03.jpg         Que signifie tout cela ? Ce n’est pas une démonstration d’efficacité, mais plutôt une considération. Pourquoi la classe intellectuelle cultivée se retourne-t-elle vers  cette méthode en la préférant à la médecine traditionnelle ? La réponse est la même qui pousse aujourd’hui vers les médecines diverses: déception au regard de la médecine actuelle, désir de dialogue, espérance d’une médecine où l’art médical prendrait le pas sur le mécanisme pharmacologique. S’il est vrai que l’artiste est le  » contraire « , l’opposé de la moyenne, il est vrai aussi qu’il devance souvent le temps. La médecine est   » art  » , art dans le sens latin de  » agere  » , c’est-à-dire faire avec les mains. A côté du savoir, il y a la connaissance du malade. La différence entre savoir et connaître est immense et ces deux mots sont loin d’être synonymes. Sans la somme de ces deux expressions, on n’obtient pas la guérison. La psyché est en dialogue permanent avec le corps. Cette alliance est fondamentale pour la connaissance de l’homme. Et c’est précisément ce devenir, la psyché, qui fait varier l’être et donc sa propre maladie. Cette alliance n’est pas un rapport fixe, c’est une stratégie qui s’adapte et se modifie selon les diverses cultures. Pour cela, la médecine n’est pas une science exacte. Elle n’est pas arithmétique. Le patient devra être examiné, étudié avec la subjectivité du médecin qui doit arriver à le connaître avec la totalité de sa culture.

LA MÉDECINE HOMÉOPATHIQUE S’OPPOSE À UNE MÉDECINE ACADÉMIQUE

hahneman7.jpg       Au début du XVIII e siècle, la médecine homéopathique s’oppose à une médecine académique. L’homéopathie reporte vers la nature, à travers le dialogue et une thérapie individuelle. Si, pour chaque malade, la finalité est la guérison sans se demander pourquoi, pour le monde intellectuel, c’est reprendre la dignité de l’individu. Nombreux sont ceux qui se tournent vers cette nouvelle thérapie. On a déjà dit que Goethedéfinissait Hahnemann comme le nouveau Paracelso. En lisant les oeuvres de Goethe, qui s’intéresse à la physique et qui est un observateur attentif de la nature, on ne s’étonne pas de ses capacités de jugement également sur la science.

BEETHOVEN SOIGNÉ

 

beethoven.jpg

 

En 1823, il semblerait qu’hahnemann ait également soigné Beethoven. Quand il rejoint Paris en 1835, l’homéopathie s’est déjà diffusée dans le Sud de la France et en particulier à Lyon, grâce à l’opération de propagation publicitaire du docteur De Guidi, un médecin napolitain, dont la femme avait été soignée etguérie par l’homéopathie.

En 1839, à l’occasion de sa soixante et unième année de doctorat, Hahnemann reçoit son buste sculpté par David.

A la fête était présent Kalkbrenner, le pianniste vers qui s’est tourné Chopin, à peine arrivé à Paris en 1831.

chopin.jpggeorgesand.jpg

Chopin et George Sand

Chopin précisément, sur les conseils de sa compagne George Sand ( une fervente homéopathe ) , s’en est remis à cette thérapie entre 1843 et 1848.

 Malade de tuberculose, il refuse les thérapies de l’époque ( saignées et diètes ) avec lesquelles il a vu mourir sa soeur Emilie.

Shumann également se tourne vers l’homéopathie, pour lutter contre la douleur insoutenable de son quatrième doigt de la main droite, qui l’empêche de donner des concerts. Clara Wieck , la femme de Schumann, écrit à Brahms de Londres en 1873 :  » ( … ) Lundi dernier, je réussissais à bouger seulement les doigts , mais pas à lever le bras. Pendant toute la semaine, j’ai eu besoin de compresses. Aujourd’hui, j’ai commencé avec l’homéopathie qui semble avoir des médicaments extraordinaires pour ce type de souffrance « .

À GÈNES, PAGANINI UTILISE L’HOMÉOPATHIE

Même chose pour Rossini à Paris avec ses multiples maladies psycho-sommatiques.

Parmi les littéraires à part George Sand dont j’ai parlé plus haut et qui est convaincue de l’efficacité de l’homéopathie, Dumas fils et Victor Hugo se sont également fait soigner par la nouvelle méthode.

victorhugo.jpg

Victor Hugo

Parmi les peintres : Pissaro, Manet et très probablement Van Gogh. La lecture d’un texte d’homéopathie pourrait bien être un des raisons qui porta Van Gogh à Auvers-sur-Oise chez le docteur Gachet, un médecin homéopathique, qu’il immortalisera d’ailleurs dans un de ses plus célèbres tableaux. Gachet qui avait appris l’homéopathie du dernier médecin de Chopin ( Simon ) était également le médecin de Pissaro , Manet et Degas.

pissarocamilleautoportrait.jpg

J.A.C. Pissaro autoportrait

L’homéopathie est donc très diffusée à cette époque. On dit également que la duchesse de Parme conserve une petite trousse de remèdes homéopathiques qu’elle garde toujours avec elle dans son carrosse. Des hôpitaux homéopathiques sont présents un peu partout dans le monde, en Europe ( y compris en  Russie ) , en Amérique et particulièrement aux Etats-Unis à Philadelphie, où un hôpital est spécialement dédié à Hahnemann, en Inde, en Afrique du Sud, où l’expansion coloniale anglaise diffuse l’homéopathie ainsi que dans tant d’autres régions.

Publié dans Christian Samuel Hahnemann: Fondateur de l'homeopathie, HOMEOPATHIE, NOS GRANDS HOMMES | 2 Commentaires »

if (typeof OA_show === "function") OA_show('b300'); // ]]> -->

L’ESSENTIEL DE L’OMEOPATHIE

Posté par eurekasophie le 28 août 2009

hahneman01.jpg 

 

LES 40 REMÈDES

les plus courants

Pharmacie homéopathique de base

Pour attaquer les petits soucis qui perturbent le quotidien, il est conseillé de se constituer une trousse homéopathique de base.

La plupart des pharmacies spécialisées vendent des boîtes de rangement étudiées pour les tubes de granules. On optera pour la taille qu’il convient selon ses besoins et l’on prendra soin de tenir ses médicaments loin de l’humidité, des odeurs fortes et des autres médicaments.

Dans ces conditions, on pourra conserver les remèdes pendant 5 ans sans le moindre problème.

hahneman01.jpg

Voici une sélection de 40 remèdes choisis parmi les 2000 de  » La Matière Médicale  » homéopathique.

Ils devraient suffire à couvrir la plupart des problèmes courants.

Peut-être même certains d’entre eux ne vous serviront jamais.

Vous pourrez commencer avec la moitié de cette sélection et vous ajouterez des produits

au fur et à mesure dans votre trousse, lorsque vous serez plus expérimenté.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifACONITUM NAPELLUS ( ACONIT)

Appelé aussi  » tue-loup bleu « , l’aconit provient des régions montagneuses d’Europe et d’Asie. Elle est le principal remède contre les fièvres élevées, les toux violentes et sèches et les faux croup.

alpha0639.gifALLIUM CEPA ( OIGNON ROUGE )

Bien connu dans nos régions, l’oignon rouge concerne les maladies des muqueuses du nez, des yeux et de la gorge. Il est le principal remède contre le rhume des foins et les rhumes en général.

alpha0639.gifANTIMONIUM TARTARICUM ( ANTIMOINE )

L’antimonium tartaricum est fabriqué à partir d’une substance chimique, le tartrate doublé d’antimoine et de potasse. Il est la principale indication pour les problèmes d’expectoration et concerne les muqueuses des poumons.

alpha0639.gifAPIS MELLIFICA ( ABEILLE )

Préparé à partir du venin d’abeille, Apis est utile pour soulager les piqûres et les morsures qui présentent des gonflements et des rougeurs.

alpha0639.gifARGENTUM NITRICUM ( NITRATE D’ARGENT )

Le nitrate d’argent utilisé en photographie est la substance de base de ce remède qui est efficace pour traiter un système nerveux perturbé. On l’utilise pour toutes les peurs, la nervosité et l’anxiété d’anticipation.

alpha0639.gifARNICA MONTANA ( ARNICA)

Bien connue des régions montagneuses, l’arnica est cette petite plante aux fleurs jaunes, qui constitue le remède idéal contre les traumatismes. Muscles douloureux, courbatures après l’effort, choc consécutif à un accident ne lui résistent pas .

alpha0639.gifARSENICUM ALBUM ( ARSENIC )

L’anhydride arsénieux est un poison connu. Utilisé en homéopathie, il ne présente pas de danger et il est souverain sur les systèmes digestif et respiratoire. Crampes abdominales, vomissements, intoxication alimentaire , rhume de cerveau avec écoulement nasal sont soulagés.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifBELLADONA ( BELLADONE )

Appelée aussi  » l’herbe au diable  » , la belladone, dont il faut éviter les baies toxiques, est utilisée comme remède contre la fièvre et les maux de tête avec battements intempestifs.

alpha0639.gifBRYONIA ALBA ( BRYONE BLANCHE )

Plante grimpante des haies d’Europe, la bryone blanche a de trèsgrosses racines qui emmagasinent une grande quantité d’eau. C’est à partir de la racine que l’on prépare le remède destiné à assécher les muqueuses et à calmer les douleurs articulaires.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifCALENDULA OFFICINALIS ( SOUCI DES JARDINS )

Très connu des herboristes, le calendula est un excellent remède pour soigner les plaies. On l’utilise en crème ou en teinture-mère. Il est parfait pour toutes les plaies coupées et infectées.

alpha0639.gifCANTHARIS ( CANTHARIDE )

Cantharis est un remède préparé à partir d’un insecte, en l’occurence la cantharide ou  » mouche d’Espagne  » de la famille des coléoptères. Ce remède traite le système urinaire, les cystites avec douleurs intenses et brûlantes, ainsi que les brûlures ou douleurs cuisantes en général .

alpha0639.gifCHAMOMILLA ( CAMOMILLE )

La camomille, que l’on rencontre à l’état sauvage dans toute l’Europe et l’Amérique du Nord, a une forte influence sur le système nerveux . Elle est considérée comme le remède le plus important pour le traitement des enfants: problèmes de dentition, coliques, sensibilité à la douleur, colère.

alpha0639.gifCOCCULUS ( COQUE DU LEVANT )

Préparé à partir de la coque du Levant, une plante qui pousse sur les côtes indiennes, Cocculus est un remède puissant sur le système nerveux, en particulier lorsqu’il est affaibli. Il soulage également les nausées et les vertiges associés au mal des transports.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifDROSERA ROTUNDIFOLIA ( DROSERA )

C’est une curieuse plante insectivore, la droséra, qui est à la base de ce remède. On l’utilise dans les affections du système respiratoire: toux caverneuse, toux spasmodique, tox suivie de vomissements.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifEUPATORIUM PERFOLIATUM ( EUPATOIRE )

On l’appelle aussi  » l’herbe à la fièvre « . C’est une plante qui pousse dans les marécages de l’Amérique du Nord. Très utilisée contre la grippe, Eupatorium soigne également les symptômes qui accompagnent l’état grippal : courbatures ou sensation d’avoir les os brisés.

alpha0639.gifEUPHRASIA OFFICINALIS ( EUPHRASIE OFFICINALE )

Nommée aussi  » casse-lunettes « , cette jolie petite plante des pâturages est connue comme remède des yeux. On l’utilise pour les yeux irrités, les larmoiements abondants, les rhumes des foins avec écoulements importants.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifFERRUM PHOSPHORICUM ( PHOSPHATE FERREUX )

Le phosphate ferreux, la substance de base de ce remède, est un minéral qui régit le fer et l’oxygène du sang. Il est indiqué pour les personnes affaiblies et anémiées.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifGELSEMIUM SEMPERVIRENS ( JASMIN JAUNE )

Le jasmin jaune ou jasmin de Virginie agit directement sur les muscles, les nerfs moteurs et le système nerveux. Il est parfait pour la fièvre avec sueurs, les maux de tête dans la région de l’occiput et se révèle un remède efficace contre la grippe.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifHEPAR SULFUR ( SOUFRE ET COQUILLE D’HUITRE )

Préparation de Samuel Hahnemann à partir de fleurs de soufre et de coquilles d’huîtres broyées, Hepar sulfur concerne le système nerveux et les problèmes respiratoires, ainsi que les infections des muqueuses et de la peau.

alpha0639.gifHYPERICUM PERFORATUM ( MILLEPERTUIS )

Préparé à partir du millepertuis, ce remède concerne les blessures sur les régions du corps richement innervées ( lèvres, oreilles, doigts, yeux, coccyx ). Il remplace avantageusement Arnica pour ces régions sensibles.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifIGNATIA AMARA ( FEVE DE ST. IGNACE )

La fève de St. Ignace ou graine de  » strychnos ignatii  » ( qui pousse en Asie du Sud-Est ) fournit la base d’ Ignacia. C’est par excellence le remède pour soulager les émotions fortes, la tristesse ou le chagrin suivant la perte d’un être cher.

alpha0639.gifIPECA ( IPECACUANHA )

L’ipecacuanha est un petit arbuste d’Amérique du Sud, dont on fabrique un remède actif sur les systèmes digestifs et respiratoire. La principale indication est la nausée sous toutes ses formes.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifKALI BICHROMICUM ( BICHROMATE DE POTASSIUM )

Le bichromate de potasssium est une substance chimique utilisée dans de nombreuses industries comme l’imprimerie ou la photographie. On utilise Kali bichromicum pour les affections des muqueuses respiratoires, la sinusite et les maux de tête localisés.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifLACHESIS MUTUS ( LACHESIS MUTUS )

Fabriqué à partir du venin du Lachesis mutus, un serpent d’Amérique du Sud, ce remède est destiné à soigner les maladies chroniques, les angines, les gorges douloureuses et les problèmes liés à la ménopause.

alpha0639.gifLEDUM PALUSTRE ( LEDON DES MARAIS )

Le lédon des marais est un petit arbuste qui pouss dans l’hémisphère nord. C’est à partir du lédon que l’on prépare ce remède d’urgence pour les blessures, plaies gonflées, ecchymoses, yeux injectés de sang.

alpha0639.gifLYCOPODIUM ( LYCOPODE )

Préparé à partir du lycopode, cette curieuse plante rampante qui aime les landes de bruyère, Lycopodium est prescrit pour les maladies chroniques, mais il est très utile aussi pour les troubles digestifs et les angines douloureuses.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifMAGNESIA PHOSPHORICA ( PHOSPHATE DE MAGNESIUM )

Le phosphore de magnésium est l’un des 12 sels minéraux contenus dans les tissus et il est un puissant antalgique. Il est recommandé pour les crampes violentes, les spasmes, les douleurs nerveuses et musculaires.

u Mercurius solubilis ( mercure liquide )

Préparé à partir du mercure liquide, ce remède est utilisé pour tous les problèmes infectieux aigus, les ganglions enflés et douloureux, les plaies suppurantes, les sueurs et sécrétions fétides.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifNUX VOMICA ( GRAINE DE VOMIQUIER )

C’est à partir des graines toxiques du vomiquier qu’est préparé le célèbre Nux vomica . Le remède est utilisé dans de nombreuses situations chroniques ou aiguës et il est vraiment très performant

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifPHOSPHORUS ( PHOSPHORE )

Le phosphore est constituant important des os. Il est employé pour des désordres constitutionnels, est efficace pour les troubles digestifs, les hémorragies mineures et est utile pour atténuer le vertige consécutif à une anesthésie.

alpha0639.gifPHYTOLACCA DECANDRA ( PHYTOLAQUE )

La phytolaque est une plante originaire de l’hémisphère nord. Elle sert de base à ce remède destiné au traitement glandulaire : gorge avec amydales enflées, angines douloureuses, troubles de la glande mammaire.

alpha0639.gifPULSATILLA ( ANEMONE PULSATILLE )

Egalement nommée  » herbe au vent  » , l’anémone pulsatille est indiquée pour les situations aiguës et les désordres constitutionnels. Elle convient aux personnes dont l’humeur est changeante. C’est aussi un excellent remède pour les jeunes enfants.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifRHUS TOXICODENDRON ( SUMAC)

Le remède est préparé à base de sumac, une plante vénéneuse d’Amérique du Nord. On l’utilise pour les entorses, les tendinites, les articulations douloureuses, les rhumatismes aigus, mais également pour soigner la varicelle ou le zona.

alpha0639.gifRUTA GRAVEOLENS (RUE FETIDE)

C’est l’un des plus anciens remèdes. Issu d’une plante vivace malodorante vivant dans les endroits secs, ce remède agit essentiellement sur les douleurs osseuses et les traumatismes des ligaments et des tendons. Il concerne aussi les yeux.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifSEPIA OFFICINALIS ( ENCRE DE SEICHE )

Préparé à partir de l’encre de seiche, Sepia convient aux sujets fatigués, déprimés, présentant des symptômes psychiques et émotionnels. Il agit également sur les bouffées de chaleur de la ménopause et les nausées de la grossesse.

alpha0639.gifSILICEA ( SILICE)

La silice est l’un des 12 minéraux contenus dans les tissus. Sa présence aide à éliminer les toxines. Silicea est destiné à renforcer les défenses naturelles contre les infections de tout ordre ( abcès chronique, pus ).

alpha0639.gifSPONGIA TOSTA ( EPONGE NATURELLE)

Préparée à partir de l’éponge naturelle torréfiée, Spongia a une action très efficace contre les troubles respiratoires ( toux sèche, toux spasmodique, toux sifflante, faux croup ). On la donne volontiers aux enfants.

hahnemannhomeo.jpg

alpha0639.gifVALERIANA ( VALERIANE)

Appelée aussi  » herbe aux chats  » parce que son odeur attire ces animaux, la valériane et un anti-spasmodique bien connu. Valeriana est l’un des principaux remèdes de l’insomnie et il est très utile lorsque l’esprit ne cesse de tourner en rond sans trouver le repos.

alpha0639.gifVERBASCUM THAPSUS ( BOUILLON BLANC)

Cette plante couverte de duvet blanc, à fleurs jaunes, poussant dans des lieux incultes, sert de base à ce remède destiné à combattre les maux d’oreille de toutes sortes.

On l’utilise sous forme de solution huileuse que l’on chauffe légèrement.

alpha0639.gifVIBURNUS OPULUS ( VIORNE OBIER)

La viorne obier ou  » boule de neige  » est très répandue dans les sous-bois frais de nos régions. Le remède est tiré de l’écorce de la viorne obier et il est très utile dans le cas de crampes spasmodiques, règles douloureuses et spasmes des muscles.

Publié dans HOMEOPATHIE, LES 40 REMEDES LES PLUS COURANTS, MEDECINES DOUCES | 5 Commentaires »

LES MALADIES PLUS COURANTES

Posté par eurekasophie le 28 août 2009

hahneman02.jpg 

 

 

accueil.gifLES REMÈDES CONTRE LES MALADIES COURANTES

decopunaise.gifTroubles ORL et Grippedecopunaise.gif

Le rhume est l’une des maladies les plus difficiles à soigner, mais l’homéopathie a des ressources intéressantes.

decopunaise.gif Au moindre coup de froid, une dose d’Oscillococcinum 200, suivie de 3 granules d’Aconit 9 CH toutes les heures feront l’affaire. Si le nez est bouché et sec, prendre 3 granules de Sambucus nigra 9 CH ou de Nux vomica 9 CH 3 fois par jour. Si le nez coule comme de l’eau, la solution sera 3 granules d’Allium cepa 9 CH 3 fois par jour.

decopunaise.gif En cas de RHINITE à répétition ( forme d’allergie ) : Natrium muriaticum 9 CH ( 3 granules , 3 fois par jour ) .

decopunaise.gif Pour lutter contre la SINUSITE , plusieurs remèdes sont à disposition. Pour la sinusite aggravée par le courant d’air : Hepar sulfur 9 CH ( 5 granules , 3 fois par jour).

Pour une SINUSITE avec écoulement jaune : Mercurius solubilis 9 CH ( 5 granules , 3 fois par jour ) .

Pour la SINUSITE sans nez bouché : Belladona 9 CH ( 5 granules , 3 fois par jour ).

decopunaise.gif L’homéopathie est efficace pour prévenir les ANGINES à répétitions . Une ANGINE rouge foncé avec douleurs irradiées jusqu’aux oreilles sera soignée avec Phytolacca 9 CH ( 5 granules, trois fois par jour ), tandis que pour une ANGINE avec points blancs, on donnera Mercurius solubilis 9 CH ( 3 granules, 3 fois par jour ).

decopunaise.gif Contre les MAUX DE GORGE , il faudra adopter Belladonna et Mercurius solubilis en 5 CH , en alternance 3 fois par jour à raison de 5 granules .

decopunaise.gif Une éventuelle INFECTION STREPTOCOCCIQUE nécessitera la prise d’un traitement antibiotique pour éviter les complications.

decopunaise.gif Contre les LARYNGITES , TRACHEITES ET BRONCHITES , on prendra systématiquement Arum triphyllum , auquel on pourra associer Bryonia en cas de TOUX SECHE , Hepar sulfur ( toux calmée par la chaleur ) , Chamomilla en cas de toux et Histaminum s’il existe une composante allergique ( en 5 CH à raison de 5 granules, 3 fois par jour ).

decopunaise.gif Contre l’ OTITE AIGUE , Aconit 9 CH ( 5 granules, 3 fois par jour ) sera d’un bon secours. Enfin, lorsque l’on a un RHUME ou que l’on a PRIS FROID , on a tendance à dire :  » j’ai la grippe  » . Ce n’est pas toujours vrai, car la grippe est due à un virus, dont les symptômes sont précis : fièvre élevée , maux de tête, douleurs musculaires. Si l’on veut éviter de se faire vacciner, on peut prendre pendant toute la durée hivernale 3 granules par semaine de Influenzinum 30 CH

decopunaise.gif En revanche, si LA GRIPPE est déjà là : une dose d’Oscillococcinum 200 , suivie 3 heures après d’une dose de Sulfur 30 CH , puis 3 granules de Gelsemium 9 CH , Rhus toxicodendron 9 CH et Eupatorium 9 CH en alternance.

decopunaise.gifProblèmes digestifs decopunaise.gif

 La médecine homéopathique est très précise pour toutes les circonstances de la vie digestive.

decopunaise.gif APRES UN BON REPAS , lorsque  l’on se sent lourd, le mieux est de prendre systématiquement Nux vomica 9 CH ( 5 granules, trois fois par jour ). Mais il faut savoir qu’à chaque aliment précis que l’on ne DIGERE PAS, il existe un remède adapté. Par exemple, Ferrum metallicum pour les OEUFS, Chinimum arsenicosum pour le POISSON ou ignatia pour le CAFE. Si l’on ne supporte pas l’odeur de la nourriture, il suffira de prendre 5 granules de Colchicum 9 CH.

decopunaise.gif En cas d’INTOXICATION ALIMENTAIRE, c’est Arsenicum album 9 CH qu’il faudra prendre 3 fois par jour, même longtemps après l’évènement.

decopunaise.gif Contre les CRAMPES D’ESTOMAC avec sensibilité : Nux vomica 9 CH. Contre l’aérophagie et les éructions : Carbo vegetalis 9 CH

decopunaise.gif Lorsque le ventre est gonflé d’air, on se sent BALLONNE . Les 3 médicaments les plus utilisés sont Carbo vegetalis, Lycopodium et China. On les utilisera en dilution 9 CH à raison de 3 ou 5 granules , 3 fois par jour.

decopunaise.gif Pour les TROUBLES DU FOIE, c’est Chelidonium majus , qui est le médicament le plus caractéristique.

decopunaise.gif En cas d’HEPATITE VIRALE, c’est vers Phosphorus 7 CH et 15 CH que l’on se tournera.

decopunaise.gif Pour apaiser les BRULURES D’ESTOMAC , une cure d’argile soulagera rapidement grâce à ses vertus adoucissantes et anti-inflammatoires. Le bon remède homéopathique sera Robina 9 CH , à prendre à raison de 5 granules 3 fois par jour.

decopunaise.gifPour combattre la constipation ou la diarrhéedecopunaise.gif

decopunaise.gif Un bon drainage du foie rétablit le transit. Une ampoule de jus de radis noir sera parfait pour stimuler l’évacuation de la bile et activer les contractions de l’intestin. Un masasge de l’abdomen à l’huile essentielle de marjolaine apportera une détente abdominale intéressante. Le bon remède homéopathique sera Bryonia 9 CH , à raison de 5 granules 2 fois par jour ou Platina 15 CH , 5 granules 3 fois par jour.

decopunaise.gif Pour calmer une diarrhée le charbon végétal aura des propriétés assainissantes et antiseptiques tout à fait efficaces, à condition de penser à réensemencer l’intestin avec des ferments naturels ( bifidus ou Ultra-levure ). Le bon remède homéopathique : Arsenicum album 15 CH et Podophyllum 15 CH , 5 granules, 3 fois par jour.

 

decopunaise.gifAffections cutanéesdecopunaise.gif  

L’homéopathie fait merveille dans bon nombre de maladies de la peau.

decopunaise.gif Pour soigner l’ACNE JUVENILE , on a recours à Kalium bromatum 9 CH.

decopunaise.gif Contre BOUTON DE FIEVRE ou L‘HERPES , le meilleur remède est Rhus toxicodendron 9 CH , qui est également un bon remède de rhumatismes et de grippe.

decopunaise.gif Pour calmer L’IRRITATION et le bourgeonnement de CICATRICES disgracieuses, Graphites 9 CH fait des merveilles, aussi bien en granules qu’en pommade.

decopunaise.gif Contre les PRURITS et toutes les DEMANGEAISONS de type parasitaire, il faut choisir Dolichos pruriens 9 CH ( 5 granules , 3 fois par jour ).

decopunaise.gif Dans le cas du PSORIASIS, le médicament le plus utile en homéopathie est dérivé de l’arsenic : Arsenic album 9 CH .

decopunaise.gif Pour lutter contre L’ URTICAIRE, qui est une manifestation allergique très désagréable, on a coutume d’utiliser Urtica urens 9 CH . C’est le médicament qui a le plus de chance de calmer le patient.

decopunaise.gif Enfin lorsque l’on a affaire à des INFECTIONS DE LA PEAU du type ABCES , MYCOSE, PANARIS ou IMPETIGO , la solution est d’utiliser la teinture -mère de Calendula en badigeon ou en compresse.

decopunaise.gifMaux de tête decopunaise.gif

En médecine classique, lorsque l’on a mal à la tête, on prend de l’aspirine. En homéopathie, le médicament sera choisi d’après différents critères de cause, de localisation, de sensation et de symptômes concomitants.

decopunaise.gif Ainsi , pour un MAL DE TETE apres une fatigue oculaire, on choisira Onosmodium 9 CH tandis qu’on choisira Natrum muriaticum 9 CH après une contrariété.

decopunaise.gif Si le MAL DE TETE est situé à l’arrière du crâne, on prendra Gelsemium sempervirens 9 CH , mais s’il se trouve plutôt au sommet du crâne, c’est vers Actea racemosa 9 CH que l’on se tournera.

decopunaise.gif Au niveau des sensations, si l’on ressent les PAUPIERES LOURDES, le remède sera Gelsemium sempervirens 9 CH , mais si l’on a mille petits marteaux qui battent et tapent sur le cerveau, Natrum muriaticum 9 CH sera la solution.

decopunaise.gif Enfin, si le MAL DE TETE s’accompagnent de symptômes concomitants, comme par exemple des LARMOIEMENTS , on prendra Pulsatilla 9 CH.

decopunaise.gif Si le visage est CONGESTIONNE , on devra avoir recours à Melilotus 9 CH . La liste peut au premier abord paraître longue, mais il est important de ne pas négliger ces symptômes, qui peuvent être déterminants dans le processus de guérison. On notera que Natrum sulfuricum est très utile aux migraineux, surtout lorsqu’ils ont un mauvais fonctionnement biliaire. Lorsque l’on est atteint de vertiges au moindre mouvement ou en remuant les yeux, la panacée reste Bryonia alba 9 CH.

decopunaise.gifDouleurs rhumatismalesdecopunaise.gif

Entre arthrose, arthrite, douleur articulaire, lumbago et autre sciatique, on s’y perd un peu.

decopunaise.gif Dans le cas de RHUMATISMES déclenchés par l’humidité, on utilise très fréquemment Dulcamara 9 CH ( 5 granules, 3 fois par jour). La localisation de la douleur aura une importance capitale dans le traitement . Ainsi pour une douleur à l’épaule, on prendra Ferrum metallicum 9 CH. Pour une douleur à la cheville, c’est Apis 9 CH que l’on choisira. Mais par contre, pour les trois premières vertèbres dorsales, Actea racemosa 9 CH sera particulièrement indiquée.

decopunaise.gif Pour la SCIATIQUE accompagnée d’engourdissement : Gnaphalium 9 CH ( 5 granules, 3 fois par jour ), tandis que pour une sciatique avec des douleurs en éclair, on préférera Magnesia phosphorica 9 CH.

decopunaise.gifLes CRAMPES MUSCULAIRES sont le lot de beaucoup d’entre nous. D’abord, un geste local peut soulager lorsque l’on est saisi d’une crampe. Ensuite, on n’hésitera pas à employer Colocynthis 9 CH , si l’on constate une amélioration de la crampe par pression forte ou à la chaleur. Pour les crampes localisées dans les doigts des mains ou des pieds, Cuprum 9 CH ( 3 granules, 3 fois par jour ) sera d’un bon secours.

decopunaise.gifContre les bobos de la bouchedecopunaise.gif 

Lorsque l’on est prédisposé aux aphtes, aux boutons de fièvre et aux gingivites, l’homéopathie est d’un grand secours.

decopunaise.gif Contre les APHTES , il suffit debadigeonner avec des teintures-mères de Calendula , Phytolacca et Hydrastis. Parmi les médicaments : Borax 5 CH et Mercurius 5 CH à raison de 5 granules toutes les deux heures. Pour prévenir un bouton de fièvre, 2 comprimés de vitamine C et un badigeonnage de la lésion avec de l’huile essentielle de citron seront efficaces.

decopunaise.gif Si les GENCIVES SAIGNENT et gonflent après les repas : Carbo vegetalis 5 CH ; si la douleur diminue sous l’effet du froid : Apis 5 CH et si les gencives sont très rouges : Belladonna 5 CH.

 

decopunaise.gifAllergiesdecopunaise.gif 

Les allergies se manifestent à des endroits différents de l’organisme et correspondent à un terrain allergique. Au contact d’une substance à laquelle il est particulièrement sensible, l’organisme va libérer de l’histamine, responsable des symptômes ressentis. Le but de l’homéopathie est de ramener cette hyper réactivité à une réactivité normale.

decopunaise.gif Dans le cas du rhume des foins, déclenché par le pollen des plantes fourragères et de certains arbres, on pensera à Sabadilla 9 CH , un bon remède des muqueuses respiratoires. La rhinite allergique a la même définition que le rhume des foins, si ce n’est qu’elle se déclenche à n’importe quel moment de l’année et qu’elle peut être provoquée par des allergènes autres que les pollens de fleurs ou d’arbres ( poussière, acariens, produits chimiques ou matières synthétiques). L’asthme est également une maladie allergique.

En présence d’une substance que l’on ne tolère pas, il se produit une réaction anormale ( oreillers en plume, présence d’un chat dans la maison ) . Dans ce cas, comme dans le cas d’allergie aux aliments, aux produits de soin de la peau ou aux odeurs, c’st vers les causes elles-mêmes, les modalités et les sensations que l’on devra se tourner.

decopunaise.gifOrganes génitaux et voies urinairesdecopunaise.gif 

decopunaise.gif Beaucoup de femmes se plaignent de DOULEURS AIGUES  au moment de leurs REGLES. L’homéopathie peut les aider sensiblement avec par exemple Sabina 9 CH ( douleurs dans le sacrum ) , Chamomilla 9 CH ( douleurs très fortes ) ou Belladona 9 CH ( pesanteur dans le bas-ventre).

decopunaise.gif Pour les messieurs, dont la PROSTATE est volumineuse et congestionnée, on peut améliorer les petits ennuis satellites ( uriner trop souvent, en particulier la nuit ) avec Sabol composé X ( 10 gouttes, 3 fois par jour ). Contre l’inflammation de l’urètre, on conseille généralement Patroselinum 9 CH.

decopunaise.gif On peut aussi éliminer certains CALCULS par les voies urinaires. En cas de colique néphrétique, il suffit de mettre dans un grand verre d’eau 5 granules d’Arnica, Belladona, Berberis, Calcarea carbonica, Lycopodium, Ocimum canum et Pareira brava. Puis agiter et prendre une cuillerée à café du mélange toutes les 15 mn ou toutes les 30 mn selon l’intensité des douleurs.

decopunaise.gif Enfin pour une INFECTION URINAIRE , le traitement homéopathique est assez efficace. Hepar sulfur 9 CH ( 5 granules, 3 fois par jour) et 2 ampoules de serum anticolibacillaire par jour seront la base du traitement. On pourra ajouter Formica rufa ( 10 gouttes, 3 fois par jour) ou Cantharis 9 CH ( 3 granules, 3 fois par jour ) en cas de crise violente.

decopunaise.gif Dans le cas de CYSTITES à répétition, l’homéopathie est d’un excellent secours. Les remèdes les plus souvent prescrits sont : Terebinthina 5 CH conttre les brûlures, les spasmes et les envies pressantes; Cantharis 5 CH pour les brûlures intenses lors de la miction; Pareira brava si l’on doit faire des efforts pour vider la vessie; Staphysagria 5 CH , si la cystite se déclare après un rapport sexuel; Formica rufa si les urines sont troubles et malodorantes.

decopunaise.gifAffections neurologiquesdecopunaise.gif 

Les nerveux , les anxieux, les insomniaques sont de plus en plus nombreux autour de nous. L’homéopathie se propose de lever les tensions intérieures, qui empoisonnent l’existence de beaucoup d’individus.

decopunaise.gif  Selon le degré d’ANXIETE , les modalités, les causes, les sensations ressenties, on soignera de façon différente. Pour une anxiété avec sensation de malaise imminent, le remède sera Moschus 9 CH , mais si elle s’accompagne d’oppression dans la poitrine, on utilisera plutôt Ignatia 9 CH.

decopunaise.gif Pour l’individu PRESSE et STRESSE , le remède miracle, c’est Argentum nitricum 9 CH , le premier médicament de la vie moderne. Si le malade a le moral en berne, qu’il ressent le stade juste avant la dépression, on pensera à Ignitia 9 CH qui combat les idées noires, la sensation de boule dans la gorge et toute la cohorte de sentiments négatifs.

decopunaise.gif Lorsque l’on est dans le CREUX DE LA VAGUE , il arrive que l’on soit particulièrement irritable ou impulsif. Le remède : Nux vomica 9 CH

decopunaise.gif Enfin, l’ANXIETE se traduit également par des périodes d’INSOMNIE, que l’on peut tout à fait combattre, en faisant une petite cure de Coffea 9 CH

decopunaise.gifContre les vertiges decopunaise.gif

L’homéopathie est très souvent efficace dans les sensations vertigineuses. Cinq remèdes se détachent parmi d’autres:

Conium pour les vertiges qui apparaissent en position allongée;

Bryonia, lorsque le vertige est aggravé par le mouvement;

Cocculus contre les vertiges des transports;

Nux vomica, pour lutter contre des vertiges qui surviennent après un repas et qui sont aggravés par le bruit et la lumière

Tabacim , lorsque les vertiges apparaissent en voiture.

Ces remèdes sont prescrits en 5 CH , à raison de 4 granules à sucer 3 fois par jour.

decopunaise.gifEn préparation à l’accouchementdecopunaise.gif 

Les médicaments homéopathiques de préparation à l’accouchement sont absolument sans risque pour la mère comme pour l’enfant. Ils sont sans effets secondaires et ils sont très efficaces.

Avant la naissance du bébé:

Actaea racemosa 9 CH et Caulophyllum 9 CH à raison de 5 granules matin et soir, 10 jours avant l’accouchement.

Le jour de l’accouchement :

Gelsemium 15 CH contre l’angoisse, Ignatia 15 CH en cas de crises de tétanie, Pulsatilla 15 CH contre l’excès d’émotivité et Nux vomica 15 CH pour apaiser la nervosité.

Il suffira de prendre une dose d’un ou deux remèdes dès le début du travail et une autre 3 heures après.

Pendant les suites des couches:

Arnica 15 CH et Staphysagria 9 CH en cas d’épisiotomie ( 5 granules par jour pendant 8 jours ).

 

decopunaise.gifEtat géneral decopunaise.gif

Lorsque l’on ressent une fatigue générale, on a besoin de recharger ses batteries pour se sentir performant.

decopunaise.gif En cas de FATIGUE intense après une maladie infectieuse par exemple, on aura recours à Pulsatilla 9 CH

decopunaise.gif Après un ACCOUCHEMENT, Sepia 9 CH fera des merveilles.

decopunaise.gif Gelsemium 9 CH sera souverain après L’ANNONCE d’une mauvaise nouvelle

decopunaise.gif Pour accélérer l’arrêt de la CIGARETTE ou de l’alcool, l’homéopathie a recours à des préparations à partir du propre produit incriminé. Ainsi, on peut faire préparer un isothérapique 9 CH à partir de sa cigarette et il suffit d’en prendre 3 granules, dès que l’envie de fumer se manifeste. Il arrive un moment où la cigarette n’a plus degoût et où l’on cesse définitivement sans difficulté. C’est la même chose avec l’alcool. L’isothérapique est une préparation spéciale à partir d’une substance considérée comme toxique pour le malade.

decopunaise.gif Pour finir, un problème crucial : LE POIDS. C’est souvent un problème complexe et l’embonpoint fait souvent écran à des problèmes intérieurs profonds. C’est pourquoi l’homéopathie met en avant le fait que le problème du poids est plus que tout celui de l’équilibre.

decopunaise.gifTroubles chez l’enfant decopunaise.gif

L’homéopathie est très bien tolérée chez les enfants dès leur plus jeune âge. Car les petites granules sont facilement assimilables, même chez le nourrisson. Les maladies infectieuses de l’enfance ne sont que les éliminations de virus et de toxines de l’organisme.

decopunaise.gif Lorsque la maladie s’est déclarée, on utilisera en cas de ROUGEOLE : Sulfur, Morbillinum et Belladona

          decopunaise.gif VARICELLE : Antimonium tartaricum, Sulfur et Rhus toxicodendron

               decopunaise.gif OREILLONS: Sulfur, Mercurius solubilis et Pulsatilla

                    decopunaise.gifCOQUELUCHE : Coccus cacti

                       decopunaise.gif RHINO-PHARYNGITE : Agraphis nutans 9 CH, qui est indiqué également en cas de végétations avec complications aux oreilles.

Le tout en 9 CH à raison de 3 granules, 3 fois par jour.

decopunaise.gif Certains enfants deviennent nerveux au contact de l’ambiance familiale, si celle-ci est tendue. Pour les aider, Chamomilla 9 CH sera parfait, en particulier s’ils sont grognons et capricieux.

                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans HOMEOPATHIE, MALADIES COURANTES ET SES REMEDES, MEDECINES DOUCES | Pas de Commentaire »

LES BASES DE L’OMEOPATHIE

Posté par eurekasophie le 28 août 2009

hahneman011.jpg

 

 

L’ HOMÉOPATHIE EN QUESTIONS

Voici les réponses aux 10 questions que l’on se pose à propos de l’homéopathie

1) Pourquoi choisir l’homéopathie pour se soigner ?

Lorsque les mécanismes d’adaptation de l’organisme sont déréglés et que celui-ci est agressé par des agents externes ou internes, on tombe malade. Pour régulariser la situation, il faut utiliser des médicaments qui agissent à des doses semblables à celles que l’organisme secrète pour fonctionner normalement. Le médicament homéopathique aura pour rôle de  » huiler  » les mécanismes déréglés de l’organisme.

2) Quels sont les avantages d’un médicament homéopathique ?

Le médicament homéopathique est atoxique. Il n’y a aucun risque de potentialiser ou d’annuler l’action du médicament, comme avec un médicament classique. Le médicament homéopathique agit sur les mécanismes de l’organisme, qui sont les causes des troubles. Enfin, avec une bonne indication, il agit de façon très efficace au stade du début de la maladie.

3) L’homéopahie est-elle une thérapeutique individuelle ?

C’est une thérapeutique de la personne dans sa globalité, mais il n’y a pas de médicament personnalisé pour chaque individu. C’est une thérapeutique de groupes réactionnels. Selon les types morpho-psychologiques, les modes réactionnels sont souvent identiques.

4) Faut-il prendre des précautions particulières à l’emploi des médicaments ?

On évitera de surchauffer les tubes contenant les granules et on ne laissera pas traîner ses doses en plein soleil, car la chaleur intense peut modifier l’action thérapeutique du médicament. On éloignera ses granules ou ses globules de substances telles que le camphre, l’éther ou les parfums. On prendra ses médicaments homéopathiques à une certaine distance des repas ( 20 à 30 minutes suffisent ).

5) L’homéopathie, ça met du temps à soigner. VRAI ou FAUX ?

C’est à la fois vrai etfaux. C’est vrai dans le cas de maladies chroniques qui sont souvent très anciennes et qui durent depuis des mois, voire des années. L’amélioration ne sera sensible qu’au bout d’un certain temps.

En revanche, c’est faux, car une fois équilibrés, beaucoup de malades suspendent leur traitement sans problème et ne le reprennent que si des symptômes déséquilibrants devaient réapparaître.

6) Un médicament dilué est-il nécessairement homéopathique ?

Bien sûr que non ! Ce n’est pas parce qu’il contient une dose infinitésimale d’une substance qu’il est homéopathique. Le principe essentiel de l’homéopathie réside dans l’application du principe de similitude, l’utilisation de la faible dose n’étant que la conséquence logique de cette loi.

7) Comment peut-on décider du choix de la dilution ?

C’est généralement le problème de l’homéopathe et non celui du patient. Mais il faut savoir cependant que les dilutions ne se raisonnent pas en termes arithmétiques, mais en terme de niveau d’analogie.

Une dose de 5 CH n’est pas trois fois moins active qu’une dose de 15 CH . Plus l’analogie entre le tableau clinique d’une maladie et le tableau expérimental d’une substance est nette, plus la dilution sera haute.

8) Qu’est-ce que le terrain ?

En médecine classique, le terrain est une certaine prédisposition à contracter des maladies. Il est composé du type morpho-psychologique et des antécédents héréditaires et personnels qui peuvent le modifier.

En homéopathie, le terrain s’exprime en plus par la réaction individuelle du malade ( RIM ).

9) Qu’est-ce que la RIM ?

Lors de la consultation, l’homéopathe pose parfois à son patient des questions qui lui semblent éloignées de sa maladie. L’intérêt deces questions, c’est précisément de pouvoir définir les modalités d’aggravation ou d’amélioration de l’état du patient.

La connaissance de ces particularités va mettre le praticien sur la piste des médicaments de terrain de son patient.

C’est ce que l’on appelle la réaction individuelle du malade ( RIM ) .

10) Pourquoi utilise-t-on des noms latins en homéopathie ?

Parce que c’est la dénomination scientifique du médicament et que c’est le plus sûr moyen de faciliter la compréhension de la prescription aux quatre coins de la planète.

 

Publié dans HOMEOPATHIE, L'HOMEOPATHIE EN QUESTIONS, MEDECINES DOUCES | Pas de Commentaire »

COMMENT LE MEDICAMENT EST-IL FABRIQUE ?

Posté par eurekasophie le 28 août 2009

decovisage42.gif hahneman04.jpg

 

 

homeopathieth1.jpghahnem1851.jpg hahneman012.jpg

S. Hahnemann

Les médicaments homéopathiques ont la particularité de ne pas devoir être touchés avec les doigts.

On les dépose sous la langue à l’aide d’un petit doseur qui obture le tube.

Le médicament devra fondre lentement et l’on fixera sa prise en dehors des repas.

langue.gif

A partir de la souche chimique, animale ou de la teinture-mère, on prépare la dilution, qui exige de nombreuses garanties. L’opération doit se faire en milieu non pollué, dans un laboratoire où l’air est filtré, car la moindre trace de substances toxiques en suspension pourrait former des produits bien élognés de la prescription initiale. Elle doit être réalisée dans une enceinte à flux laminaire où l’air est filtré à moins de 100 particules pour 30 l d’air. Bien entendu, le solvant et le matériel utilisés doivent être à l’abri de tout soupçon. Les flacons utilisés doivent être stérilisés.

 

media364.jpg

 

C’est la dilution hahnemanienne ( CH) qui est la plus couramment utilisée ( au 1 100 e ).

Elle est composée d’une partie de la substance de base et de 99 parties de solvant. Après   » dynamisation  » du mélange

( on secoue le flacon ) , on obtient la première centésimale hahnemanienne ( 1 CH ). Une partie de cette centésimale est alors

mélangée à 99 parties de solvant, puis dynamisée pour obtenir la 2 CH. Et ainsi de suite.

On utilise aussi la dilution décimale hahnemanienne ( DH) qui est une dilution au 1/10 e.

Si la souche est insoluble dans l’eau et l’alcool, on pratique également  la  » trituration « . Dans un mortier, on

mélange une partie de substance de base, avec 99 parties de lactose.

On obtient alors la 1 CH trituration. En renouvelant l’opération, on obtient la trituration  2 CH, puis 3 CH,

et ainsi de suite. A partir de la trituration, on peut obtenir une dilution liquide en dissolvant une partie de la

trituration dans 100 parties de solvant. Les médicaments homéopathiques sous forme de granules ou de globules

sont imprégnés par la dilution choisie. L’enrobage est réalisé dans des turbines conçues spécialement à cet effet.

Depuis 1961, le procédé de triple imprégnation a permis d’améliorer la stabilité du médicament.

lignebarre.gif

 

 

ponctuation29.gif

Comment se présente-t-il ponctuation29.gif

Les médicaments à usage homéopathique se présentent le plus souvent sous forme de :

 

GRANULES

Ce sont des grains sphériques qui ressemblent à de grosses têtes d’épingles.

On prend en général 5 granules à la fois.

 

GLOBULES

Ce sont des grains minuscules destinés à constituer des  » doses « .

Présentée en tube-dose de 1 g ( environ 200 globules ), la dose doit être absorbée en une prise.

GOUTTES

Elles existent toutes prêtes dans des formules composées, mais on peut aussi les faire préparer en

suivant l’ordonnance du médecin.

— poudres. Elles sont réservées à la dilution des produits solides. 

Publié dans HOMEOPATHIE, L'HOMEOPATHIE EN QUESTIONS, MEDECINES DOUCES | 12 Commentaires »

L’HOMEOPATHIE …la pharmacie Desmet

Posté par eurekasophie le 6 août 2009

 J’y viens enfin à cette médecine très douce qu’est l’homéopathie.

Qui n’a pas au moins une fois dans sa vie, eu besoin de ces petites granules blanches, à faire fondre sous la langue, comme 

ARNICA MONTANA  ou bien OSCILLOCOCCINUM ….

Étymologiquement, “homéopathie” signifie souffrance semblable. Non pas parce que cette médecine fait souffrir ses patients mais parce qu’elle est fondée sur la loi de similitude. Hahnemann dans le 24e chapitre de l’ORGANON DE L’ART DE GUÉRIR définit ainsi l’homéopathie: “c’est une thérapie qui vise à chercher parmi tous les médicaments dont l’action pharmacodynamique sur l’homme sain est bien établie, celui qui possède la faculté de produire une maladie artificielle la plus ressemblante à la maladie naturelle qu’on a sous les yeux. Ce médicament est dirigé contre l’ensemble des symptômes d’un malade déterminé en tenant compte de la cause si elle est connue et des circonstances concomitantes de l’affection dont il souffre.” Pour ce faire, Hahnemann expérimenta méthodiquement toutes les substances pouvant devenir des médicaments. Il fut ainsi le premier à expérimenter l’action pharmacodynamique des médicaments. Avant l’homéopathie, tout cela était fait empiriquement, pour ne pas dire au petit bonheur malchance!

homeoint07.jpg

 

Homéopathie – Médecine globale

L’homéopathie accorde une importance essentielle à l’homme dans sa globalité, dépassant ainsi le simple cadre de la maladie. Le malade est considéré dans sa totalité par l’homéopathe, qui intégrera l’ensemble de ses symptômes physiques et psychiques.

Homéopathie – Médecine personnalisée

Dans une maladie donnée, deux individus peuvent présenter des symptômes spécifiques différents. Ainsi, deux enfants atteints d’une même maladie infectieuse avec un état fébrile auront parfois des signes d’accompagnement différents suivant leur propre réaction individuelle (soif ou non, transpiration ou non, abattement ou agitation). L’homéopathie tient compte de ces réactions personnelles: à chaque individu, son remède pour un moment donné.

Homéopathie – Médecine de terrain

Chaque individu malade possède un terrain pathologique permanent à soigner. Ce terrain est particulier à chacun et s’étudie par la recherche de signes précis bien spécifiques. L’homéopathie prend donc en charge le passé personnel et héréditaire du malade, sa morphologie, son tempérament, enfin son comportement.

Nature des médicaments

L’homéopathie utilise des substances de diverses origines appartenant aux trois règnes de la nature et ayant fait l’objet d’une expérimentation précise.
En voici quelques exemples:


Origine végétale:La BELLADONE, l’ACONIT

Origine animale: APIS (abeille), SEPIA (encre de seiche)

Origine minérale:Simple: SOUFRE – PHOSPHORE ou Complexe: SULFATE DE SOUDE – CARBONATE DE CHAUX
Ces substances sont macérées dans l’alcool ou réduites en poudre (pour celles d’origine minérale), puis diluées et
dynamisées. Elles sont disponibles pour le patient sous forme de granules, de doses-globules ou de gouttes. La forme la plus courante et la plus pratique est le tube de
granules.

homeoint03.jpghomeoint11.jpg
LOIS ET PRINCIPES1. Principe de SimilitudeToute substance, susceptible de provoquer chez un individu sain un ensemble de symptômes caractéristiques, est capable, à faible dose (ou infinitésimale) de faire disparaître ces mêmes troubles chez un individu malade.
Exemple: Coffea cruda, nom latin du café.
Le café, à forte dose, provoque chez le sujet sain une insomnie avec excitation intellectuelle. Cette même substance, une fois diluée, devient un remède d’insomnie.


Le principe de similitude reste le fondement de la théorie homéopathique. Il consiste à trouver chez un malade le remède qui, donné à un homme sain lors de l’expérimentation pathogénésique, provoquerait les mêmes symptômes que ceux constatés chez le malade. Exemple: L’IPECA est un vomitif. En dilution homéopathique, il sert à soigner les vomissements chez un malade qui présente des nausées persistantes, une salivation abondante.
 

2. Principe de globalité ou d’individualisation

Là où la médication traditionnelle s’arrête, à savoir le traitement symptomatique, l’homéopathie va plus loin et considère pour un individu donné, l’ensemble des trois éléments suivants:

  • la constitution ou morphologie de l’individu
  • la diathèse : mode réactionnel ou la façon dont la maladie évolue dans le temps
  • le tempérament: la manière d’agir

3. Principe d’infinitésimalité

.Administration d’une substance à très faible dose.
Parmi ces trois principes, le principe de similitude apparaît comme le plus important. La recherche du “Similimum” est primordiale

DISCIPLINES LIÉES A L’HOMEOPATHIE  

1. Biothérapie (nosodes)Produits non chimiquement définis (sécrétions, excrétions pathologiques ou non, certains produits d’origine microbienne), préparés à l’avance (Pharmacopée française, Xe édition).
Les biothérapiques sont délivrés à partir de la 4e CH et se retrouvent dans les catégories suivantes: vaccin, champignons et souches d’origine virale ou bactérienne. Certains biothérapiques constituent de grands remèdes de terrain.

 

2. IsothérapieLes isothérapiques sont des biothérapiques, mais ils sont préparés extemporanément à partir de souches fournies par le malade lui-même (Pharmacopée française, VIIIe édition).
Hétéro-Isothérapiques ou Allergènes. Prélèvement d’un allergène dans l’environnement proche de l’individu, comme la peinture, le vernis, les savons, les textiles synthétiques, la poussière de maison, les poils d’animaux, les médicaments, etc.

3. Lithothérapie

Les souches lithothérapiques sont constituées par des roches et des minerais d’origine naturelle.

Thérapeutique de drainage, les dilutions lithothérapiques sont prescrites habituellement en gouttes. On utilise par exemple le grès rose pour la constipation, le calcaire de Versailles pour l’ostéoporose et le conglomérat pour les problèmes de peau.

Il ne faut pas confondre lithotérapie et oligothérapie, cette dernière n’ayant n’a rien à voir avec l’homéopathie, même si les doses d’oligo-éléments prescrites sont extrêmement faibles, elles sont tout de même pondérables et loin d’être infinitésimales. Mais, malgré leurs conceptions théoriques et leurs applications pratiques bien différentes, ces deux disciplines thérapeutiques sont parfaitement compatibles et souvent complémentaires.

Pour en savoir plus sur l’oligothérapie et les oligo-éléments, cliquez sur le bouton ci-dessous :

button23.jpg

4. Organothérapie

L’organothérapie consiste à administrer de faibles doses d’organe total, après dilution et dynamisation. L’organe animal agit sur l’organe homologue humain dont le fonctionnement est perturbé.
Les matières premières sont constituées par des organes frais, des glandes et des tissus prélevés chez l’animal sain. Les organes sont broyés et lyophylisés (congélation de la solution ou de la substance hydratée puis élimination complète de l’eau par sublimation sous vide poussé). Les prélèvements d’organes se font sur différentes espèces animales telles que le cheval, le mouton etc. Des contrôles pharmaceutiques sont réalisés tout au long de la fabrication.

5. Sels de Schuessler

Les sels de Schuessler sont des substances chimiques, individualisées par Schuessler comme indispensable à la minéralisation du corps humain.

6. Fleurs de Bach

En phytothérapie, les fleurs de Bach ou fleurs guérisseuses sont considérées comme un outil de haute valeur pour tout individu cherchant à la fois le bien être du corps et de l’esprit.

Nous avons développé un dossier spécial consacré aux Fleurs de Bach dans la zone conseil de ce site. Pour le consulter, cliquez sur le bouton ci-dessous :

button3b.jpg

7. Gemmothérapie

La gemmothérapie est une thérapeutique qui utilise des extraits de bourgeons végétaux ou autres tissus embryonnaires en voie de croissance (radicelles, jeunes pousses, jeunes feuilles). Ces jeunes organes sont plus riches en principes actifs et font apparaître de nouvelles indications.

Fabrication :
Macération pendant 21 jours dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine.
 La masse des macérats de base ainsi obtenue est égale à 20 fois celle de la matière première utilisée (masse de matière première sèche). Le macérat est ensuite dilué au 1/10e dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine.

Prescription/conseil :
La gemmothérapie est une thérapeutique de drainage, qu’il faut faire plusieurs fois par jour, pendant plusieurs semaines ou même plusieurs mois.

Posologie habituelle: de 30 à 75 gouttes par prise. Diluer les gouttes dans un peu d’eau et les garder sous la langue avant d’avaler.(Unique dilution délivrée: 1DH)

Produits courants en gemmothérapie :

Abies Pectinata
Acer Campestre
Aesculus Hippocastanum
Alnus Glutinosa
Alnus Incana
Ampelopsis Weitchi
Betula Pubescens
Betula Pubescens (plante)
Betula Verrucosa (bourgeons)
Carpinus Betulus
Castanea Vesca
Cedrus Libani
Cercis Siliquastrum
Citrus Limonum
Cornus Sanguinea
Corylus Avellana
Crataegus Oxyacantha
Fagus Silvatica
Ficus Carica
Fraxinus Excelsior
Ilex Aquifolium
Juglans Regia
Juniperus Communis
Ligustrum Vulgare
Lonicera Nigra
Olea EuropaOlea Europa
Pinus Montana
Platanus Orientalis
Populus Nigra
Prunus Amygdalus (plante)
Prunus Amygdalus (bourgeons)
Quercus Pedonculata
Ribes Nigrum
Rosa Canina
Rosmarinus Officinalis
Rubus Fructicosus
Rubus Idaeus
Secale Cereale
Sequoia Gigantea
Seve de Bouleau
Sorbus Domestica
Syringa Vulgaris
Tamarix Gallica
Tilia Tomentosa
Ulmus Campestris
Vaccinum Vitis Idaea
Viburnum Lantana
Viscum Album
Vitis Vinifera
Zea Mais

 

       

  Je vous présente la pharmacie Desmet :

Nous sommes situés à Wezembeek-Oppem sur la chaussée de Malines entre Zaventem et Tervuren à proximité des Quatre Bras et de la ville de Bruxelles.

Nous avons décidé de privilégier des aspects pour nous essentiels du métier de pharmacien : l’écoute, le conseil, le service et l’information.

Notre pharmacie fait également partie de DYNAPHAR, le premier groupement belge de pharmaciens indépendants.

DYNAPHAR poursuit les mêmes buts que les nôtres, mais à l’échelon national.
 

Ses membres s’engagent à se former régulièrement, à sélectionner pour vous des produits de qualité et à fournir un conseil approprié pour que votre pharmacien soit toujours votre partenaire santé.

pharmacie.jpgdynalogo85.jpg


Coordonnées

 

 

 

 

  • Adresse : Chaussée de Malines, 157
                  1970 Wezembeek-Oppem
     
  • TEL : 02/731.04.76
  • FAX : 02/731.69.70
  • Mail : info@healthcenter.be 
Heures d’ouverture
 
  • Van lundi au vendredi :
    9H00 – 12H30 en 14H00 – 19H00

 
 
 

desmet.jpg

 

 
 
  Responsables
 

desmet2.jpg
 

Philip Desmet

Notre équipe

desmet0.jpg

DESMET Philip

Pharmacien titulaireHoméopathie
Phyto- & aromathérapie Préparations magistrales

desmet00.jpg

TILLEUIL Caroline

PharmacienCosmétiques
Phyto- & aromathérapie
Préparations magistrales

desmet000.jpg


DE MEERLEER Christel

PharmacienCosmétiques
Phytothérapie
Aromathérapie
Préparations magistrales

desmet0000.jpg


EUPHROSINE Nathalie

PharmacienHoméopathie
Phytothérapie
Aromathérapie
Préparations magistrales

 


POSOLOGIE, REGLES ET FORMES D’ADMINISTRATION

1. Règles générales de posologie:

Pour les maladies aigües, les prises du médicament seront répétées 2 à 6 fois par jour. On espacera les prises dès l’amélioration des symptômes.
On continuera les prises 2 fois par jour 24 heures après l’arrêt des symptômes.
Pour les maladies chroniques, la posologie sera indiquée par le thérapeute
.

2. Règles générales de prescription:

L’homéopathie a son efficacité dans les maladies les plus diverses. Les troubles fonctionnels sont justiciables de cette approche médicale. Seules les lésions irréversibles ou dégénératives ne peuvent être guéries par l’homéopathie. Mais même dans ces derniers cas, elle aura un rôle non négligeable à jouer. En permettant un soutien tant physique que psychique, elle aide l’organisme dans sa défense contre la maladie.

Les remèdes dilués utilisés par l’homéopathie ne peuvent pas occasionner des troubles de nature toxique ou allergique. Mais dans certains cas, il est possible d’observer une aggravation passagère des symptômes pouvant durer un maximum de deux ou trois jours, mais qui sont d’ailleurs des signes bénéfiques en faveur d’une bonne réaction.

Précaution: Ni les granules, ni les globules ne doivent être touchés avec les doigts. Utilisez le bouchon doseur qui ferme les tubes pour compter visuellement le nombre de granules à prendre!!!

3. Différents types de dilutions et leurs indications:

Les teintures-mères (TM) et les dilutions de 1CH à 3CH sont utilisées comme remèdes d’élimination; les dilutions de 4CH à 6CH (basses dilutions) sont utilisées pour traiter les symptômes locaux et les maladies aigües. Les dilutions de 7CH à 12CH (moyennes dilutions) sont utilisées lors de signes généraux (exemples: fièvre avec frissons, la fatigue). Les dilutions de 15CH à 30CH (hautes dilutions) sont prescrites pour traiter les symptômes psychiques et les maladies chroniques.

  • Les médicaments homéopathiques (granules et globules), doivent rester quelques secondes sous la langue. Cette zone fortement irriguée, favorise le transport rapide de la substance active à travers l’organisme. Les gouttes sont prises dans un peu d’eau.
  • Pour une meilleure efficacité du traitement, il faut prendre les médicaments un quart d’heure avant ou une heure et demi après le repas.
  • Lors d’un traitement, il est préférable de réduire la consommation de café, de tabac ou d’alcool. Toute substance fortement mentholée présente l’inconvénient de diminuer l’effet de certains médicaments homéopathiques.

On définit par dilution le procédé de fabrication des médicaments, particulier à l’homéopathie, qui consiste  à déconcentrer des principes actifs, végétaux, minéraux ou animaux. Les divisions successives se font selon la méthode hahnemannienne: au 1/10ème ou Décimale (DH); au 1/100ème ou Centésimale (CH). Chaque médicament homéopathique comporte le nombre de dilutions successives dans sa dénomination. Exemple: Arnica 5CH ou 7CH signifie que le produit de base a été déconcentré 5 ou 7 fois au centième.

On définit par élimination la méthode thérapeutique qui consiste à relancer le fonctionnement des organes ou  des systèmes en favorisant l’élimination des toxines.

homeoint09.jpg homeoint10.jpg

4. Les formes posologiques excipients:

Les médicaments homéopathiques se présentent souvent sous des formes posologiques différentes des médicaments allopathiques traditionnels:

  • GRANULES: Petites sphères blanches de saccharose et de lactose. Les granules neutres
     deviennent médicamenteux par imprégnation du principe actif à la dilution choisie.
     Ils sont présentés en tubes de 80 granules. La posologie habituelle est de 3 ou 5 granules par prise à laisser fondre sous la langue.
  • GLOBULES : Les globules sont de plus petites sphères également constitués d’un mélange de lactose et de saccharose. Un tube = 1 g environ. Les granules et les globules sont constitués d’un agglomérat de microparticules dans les interstices desquelles la dilution peut pénétrer jusqu’au cœur.
  • COMPRIMÉS : Mélange de lactose et de saccharose ou de dextrine et saccharose. Les comprimés ont une masse de 250 mg.
  • GOUTTES BUVABLES : Les gouttes buvables, de la 1CH à la 30CH, sont délivrées dans l’alcool (20%).
  • TEINTURES MERES : Les teintures-mères végétales sont obtenues par macération pendant 21 jours
     de la plante fraîche dans un mélange d’eau et d’alcool. La teinture-mère est filtrée
     et conservée dans des conditions particulières de températures.
  • CRÈMES ET POMMADES : Les excipients utilisés sont la CÉTALINE pour les crèmes et la LANOVASELINE pour les pommades (beaucoup plus gras que la cétaline). 

 


HISTOIRE DE L’HOMEOPATHIE

470-400 A.C : Hippocrate :

Le père de la médecine qui écrit qu’il y a deux méthodes pour guérir: les semblables et les contraires. Il développe aussi l’idée d’une médecine globale.

1493-1541 : Paracelse :

Médecin allemand qui met l’emphase sur la loi de similitude et  l’expérience pratique.

1790 : Samuel HAHNEMANN (1755-1843)

Hahnemann naquit à Meissen (Saxe) le 10 avril 1755. Son père était peintre à la manufacture royale de porcelaine.  C’est un enfant studieux.
Il s’attire l’estime de son maître Muller, qui  lui fait obtenir une bourse à l’École royale
 de Saint-Afra. Diplômé, il part en 1775 pour Leipzig, où il fera ses études de médecine. Pour les payer, il fait déjà des travaux de traductions scientifiques d’ouvrages anglais et français. Un peu déçu par la faculté de Leipzig, il fait un stage de 9 mois à Vienne chez un célèbre médecin, le professeur Quarin, puis, devient bibliothécaire chez le baron Von Bruckenthal à Hermannsdadt.
Il va profiter abondamment de la richesse  des livres qui sont à sa disposition. C’est en 1779, à Erlanger, qu’il soutient sa thèse de doctorat: “Considérations sur les causes et le traitement des états spasmodiques”.

En 1780, Hahnemann exerce à Hettstadt, puis à Dessau utilisant les moyens du temps, très “moliéresques”: saignées, clystères, purges, qui ne lui donnent guère de satisfaction. Il étudie également l’alchimie et s’initie même à la préparation des remèdes en fréquentant l’officine du pharmacien Haeseler. Il gardera toujours un certain scepticisme sur la façon dont sont préparés les médicaments. En 1783, il épouse la fille d’Haeseler, Henriette Kuchler avec qui il aura 11 enfants. C’est alors que déçu par la médecine  de son temps, il interrompt l’exercice de sa profession. Pour faire vivre sa famille, parlant couramment français, il reprend un travail de traduction scientifique.

Mais, c’est en 1799, pleine époque de la Révolution, que travaillant sur le livre “Materia Medica” d’un médecin écossais alors réputé, Cullen, que son attention fut attirée par l’article sur le quinquina dans les fièvres: “l’écorce de quinquina agit par la vertu fortifiante qu’elle exerce sur l’estomac”. Or, Hahnemann avait contracté en Transylvanie où il avait séjourné, une fièvre pernicieuse. Il s’était soigné par des quantités importantes de poudre de quinquina, déjà utilisé à l’époque comme fébrifuge. Loin de lui fortifier l’estomac, la drogue lui avait occasionné de violentes brûlures. Cullen s’était donc trompé. Hahnemann se résout à refaire l’expérience sur lui-même. Pendant plusieurs jours, il prit matin et soir un peu de poudre de quinquina. Il éprouva une série de malaises bien typés: refroidissement des extrémités, fatigue profonde, angoisse, tremblements et surtout soif et sensation de chaleur brûlante interne évoluant par cycle. Tous ces symptômes évoquent une fièvre intermittente dont le diagnostic sera posé sans le secours du thermomètre, à peine inventé, et pas encore d’usage courant. Donc le quinquina déclenchait sur Hahnemann, bien portant, une fièvre analogue aux fièvres paludéennes contre lesquelles il était utilisé avec succès.

Hahnemann est frappé de cette coïncidence: “des substances qui provoquent une sorte de fièvre coupent les diverses sortes de fièvres intermittentes”. Autrement dit: “la fièvre guérit la fièvre”. Similia similibus curentus. “Les semblables sont guéris par les semblables”. Hahnemann continue son auto-expérimentation sur de nouvelles substances, et s’élevant du particulier au général, conçoit combien ce nouveau principe est de portée universelle. Dès 1796, il énonce: “pour guérir radicalement certaines affections chroniques, on doit chercher des remèdes qui provoquent ordinairement dans l’organisme humain une maladie analogue et le plus analogue qui est possible”.  

Les élèves d’Hahnemann exporteront l’homéopathie dans le monde entier, à commencer par les Etats-Unis. Dans l’Europe en guerre, les médecins militaires de l’armée autrichienne diffusèrent l’homéopathie en Autriche, mais aussi en Italie et en France. Mais c’est surtout l’épidémie de choléra, venue des Indes via la Russie, qui fit la réputation de l’homéopathie.
De Saint-Petersbourg à Londres, de Berlin à Paris, tous se demandent quel est cet homme de 77 ans qui bat la campagne, quelle est cette médecine qui guérit les cholériques? Hahnemann avait sauvé l’homéopathie du néant, elle pouvait dorénavant vivre sa vie …

1870 : Constantine Hering :

Médecin qui essaya de démontrer la fausseté de l’homéopathie et qui, en étudiant le sujet, se trouva fort intéressé et devint un homéopathe renommé. C’est à lui que l’on doit le développement de l’homéopathie en Amérique. Il fit plusieurs pathogénésies telles Lachesis, le venin d’un serpent. Il établit la loi de la guérison.

1877 : James Tyler Kent :

Un grand homéopathe qui développe l’utilisation des hautes dilutions et qui fut l’auteur du Répertoire de matière médicale publié en 1877.
 

homeoint02.jpg
Hippocrate
homeoint04.jpg
Paracelse
homeoint05.jpg
Hahnemann
homo.jpg
Hering

 

 


TROUSSE D’URGENCE

1. Remèdes préventifs (Immunostimulation

  • Echinacea T.M.(teinture-mère) 30 gouttes 3x/jour (5 jours sur 7).

  • Oligo Cu-Au-Ag (cuivre-or-argent) 1 tablet/jour sucer sous la langue.

2. Remèdes curatifs
 

Aphtes  Borax  5CH    Aesculus 5CH  Hémorroïdes 
Crampes  Cuprum metal 5CH    Allium cepa 5CH  Rhume 
Céphalées  Iris versicolor 5CH    Aloe 5CH  Diarrhée 
Constipation  Alumina 5CH    Alumina 5CH  Constipation 
Diarrhée  Aloe 5CH    Apis 5CH  Piqûres d’insectes 
Douleurs dentaires  Chamomilla 5CH    Arnica 5CH  Traumatismes 
Douleurs rhumatis.  Rhus tox. 5CH    Arum triph. 5CH  Enrouements 
Enrouement  Arum triph. 5CH    Belladona 5CH  Fièvre 
Fatigue  Phosphoric acid 5CH    Borax 5CH  Aphtes 
Fièvre  Belladona 5CH    Chamomilla 5CH  Douleurs dentaires 
Hémorroïdes  Aesculus 5CH    Cuprum metal 5CH  Crampes 
Indigestion  Nux vomica 5CH    Drosera 5CH  Toux sèches 
Insomnies  Passiflora 5CH    Euphrasia 5CH  Irritations oculaires 
Irritations oculaires  Euphrasia 5CH    Gelsemium 5CH  Trac 
Jambes lourdes  Hamamelis 5CH    Hamamelis 5CH  Jambes lourdes 
Maux de gorge  Mercurius sol. 5CH    Ignatia amara 5CH  Nervosité 
Nervosité  Ignatia amara 5CH    Ipeca 5CH  Toux grasses 
Piqûres d’insectes  Apis 5CH    Iris versicolor 5CH  Céphalées 
Rhume  Allium cepa 5CH    Nux vomica 5CH  Indigestion 
Toux grasses  Ipeca 5CH    Mercurius sol. 5CH  Maux de gorge 
Toux sèches  Drosera 5CH    Passiflora 5CH  Insomnies 
Trac  Gelsemium 5CH    Phosphoric acid 5CH  Fatigue 
Transport (mal)  Tabacum 5CH    Rhus tox. 5CH  Douleurs rhumatis. 
Traumatismes  Arnica 5CH    Tabacum 5CH  Transports (mal) 
Verrues  Thuya 5CH    Thuya 5CH  Verrues 

 

 


CONSEILS PAR PATHOLOGIE

LES MALADIES INFANTILES

La plupart des maladies infantiles présentent des manifestations éruptives. Il s’agit de réactions d’éliminations toxiniques; dans certains cas, le médecin peut souhaiter favoriser la sortie de l’éruption.Nous nous limiterons à vous donner quelques conseils.
Coqueluche
Oreillons
Rougole
Rubéole
Scarlatine
Varicelle
Vaccinations
 

COQUELUCHE
La coqueluche est une maladie sévère et contagieuse, surtout chez le nourrisson. Il y a lieu d’être également attentif aux petites quintes de toux à répétition que l’on peut observer chez des enfants vaccinés : consulter le médecin pour le traitement adéquat.

 

OREILLONS
La phase éruptive est remplacée par une inflammation des glandes salivaires et des parotides. Consulter le médecin.
En attendant, alterner toutes les deux heures 3 à 5 granules des unitaires suivants:
MERCURIUS SOLUBILIS 5CH,
PULSATILLA PRATENSIS 5CH, et
PHYTOLACCA DECANDRA 5CH.
Ajouter
OLIGEtherapie CUIVRE.
Pour un enfant de moins de trois ans, donner une unidose par jour.
Pour un enfant au-delà de trois ans, donner une unidose matin et soir.

 

ROUGEOLE
Cette maladie très contagieuse peut être traitée par homéopathie. Le médecin a, en effet, à sa disposition des médicaments destinés à favoriser la sortie de l’éruption, mais aussi à faire face aux suites possibles.
Retenons pour le catarrhe oculo-nasal,
EUPHRASIA OFFICINALIS 5CH : si l’écoulement oculaire est brûlant et les conjonctives rouges, l’écou-lement nasal, lui, n’ irrite pas;
ALLIUM CEPA 5CH : si l’écoulement nasal est irritant.
Ajouter
OLIGO CUIVRE.
Pour un enfant de moins de trois ans, donner une unidose par jour.
Pour un enfant au-delà de trois ans, donner une unidose matin et soir.

 

RUBEOLE
Cette maladie serait sans problème si elle n’était responsable de malformations du foetus lorsqu’elle est contractée au cours de trois premiers mois de la grossesse. L’isolement du malade est à assurer, les personnes ayant été en contact avec l’enfant, sont à prévenir et le personnel scolaire sera informé. Consulter le médecin.

 

SCARLATINE
Cette maladie est sévère, elle relève de la seule compétence de votre médecin.

 

VARICELLE
C’est une maladie éruptive de type herpétique. Son virus étant commun au zona, les adultes seront bien intentionnés de prendre les précautions d’usage en matière de contagion. L’éruption est marquée par l’apparition de petites vésicules, le plus souvent à la face, avant de gagner tout le corps. Le contenu des vésicules, transparent au départ, s’opacifie pour céder ensuite la place à une petite croûte. Les démangeaisons sont intenses; si l’enfant se gratte, les vésicules s’infectent et laissent, après guérison, de petites cicatrices. Veiller à éviter tout grattage intempestif et consulter le médecin.
En attendant,
alterner :
RHUS TOXICODENDRON 5CH et
MEZEREUM 5CH, 3 à 5 granules, deux à quatre fois par jour de chaque. 
Ajouter
Oligo CUIVRE
Si, suite à un grattage intempestif, on observe de petites cicatrices, prendre sans tarder ANTIMONIUM TARTARICUM 5CH; 3 à 5 granules matin et soir jusqu’à amélioration, et masser les lésions avec la Pommade au CALENDULA
.

 

VACCINATIONS
La vaccination consiste à injecter l’agent responsable de la maladie sous forme atténuée. Le sujet étant controversé, vous vous en remettrez à votre médecin pour établir un calendrier des vaccinations.
Pour réduire le plus possible les effets secondaires de ces injections, prendre LEDUM PALUSTRE 5CH, 3 à 5 granules le soir, au cours des dix jours qui suivent la vaccination.
Après cette période de dix jours et sur l’avis du médecin, une dose-globule du vaccin en 200K peut être administrée afin d’assurer l’élimination des toxines injectées, l’immunisation étant, à ce moment, acquise.
Il y a également lieu d’être très attentif à tout ce qui survient au cours du mois qui suit une vaccination, qu’il s’agisse d’une modification de l’appétit, de tout épisode infectieux ou d’autres manifestations. Avertir sans tarder le médecin.
La toux grasse
En cas de toux grasse, la première mesure est d’ordre préventif : c’est la suppression du tabac, facteur d’inflammation. La seconde sert à stimuler la défense immunitaire :
MUCOCOCCINUM, un comprimé-dose à sucer de douze en douze heures, pendant au moins trois jours, associé à IPECA composé, à raison de 2 à 5 gouttes selon l’âge, trois à quatre fois par jour.
En l’absence de ce draineur, à MUCOCOCCINUM, vous ajoutez parmi les unitaires de votre trousse, les deux remèdes qui correspondent le mieux aux modalités, à raison de 3 à 5 granules deux à trois fois par jour de chaque. 
Espacer les prises avec l’amélioration.
KALIUM BICHROMICUM 5CH : si la toux favorise l’expectoration d’un mucus épais, collant, filant, jaune-vert, avec sensation d’écoulement dans l’arrière-gorge le matin et besoin de détacher les mucosités adhérentes par une toux volontaire;
IPECA 5CH : si la toux est spasmodique avec difficultés d’expectorer les mucosités accumulées dans les bronches, présence de nausées réflexes et d’une langue peu chargée;
COCCUS CACTI 5CH : si la toux est coqueluchoïde avec émission le matin au réveil, de mucosités et de glaires accumulées au cours de la nuit, le brossage des dents peut déclencher la toux;
ANTIMONIUM TARTARICUM 5CH : si la toux est très grasse, la poitrine est encombrée de mucus, la langue est chargée et le malade est affaibli;
MERCURIUS SOLUBILIS 5CH : si la toux est aggravée la nuit à la chaleur du lit, avec émission d’un mucus jaune-vert, irritant. Par atteinte de la base du poumon droit, le sujet ne peut se coucher sur ce côté. La langue porte sur ses bords l’empreinte des dents. L’haleine est fétide.
Dans tous les cas, le recours au médecin s’impose mais, en cas de bronchite asthmatiforme, on peut en l’attendant, alterner toutes les dix minutes 3 à 5 granules d’ IPECA 5CH et d’ ANTIMONIUM TARTARICUM 5CH.

FIEVRE ET GRIPPELa fièvre est un symptôme à ne pas négliger : elle correspond à la période d’invasion d’une maladie, qu’il s’agisse d’une maladie infantile, d’une affection respiratoire ou de la grippe.
A chaque fois que les modalités sont identiques, la fièvre appelle les mêmes remèdes.
Nous verrons donc successivement « les remèdes de fièvre et d’invasion de la grippe sans douleurs généralisées » et « les remèdes de fièvre et d’état de la grippe avec douleurs généralisées ».
La FIEVRE est un symptôme qui témoigne d’une réaction de l’organisme à une agression d’origine virale ou bactérienne. Elle reflète la mobilisation glandulaire et l’augmentation des combustions métaboliques. La fièvre est donc un bon signe qui est à surveiller et qu’il y a lieu de respecter tant qu’elle reste dans les limites du raisonnable.
Sachons :
- qu’une température de 38°C favorise la réaction de défense. En effet, l’organisme en augmentant sa température, empêche le virus de se multiplier;
- qu’une très forte température doit être maîtrisée car elle provoque maux de tête, sueurs abondantes, fatigue. Cela peut aller jusqu’à la défaillance cardio-vasculaire;
- qu’une brusque montée de température chez le jeune enfant peut être responsable de convulsions;
- que la fièvre prolongée peut entraîner de la déshydratation liée à la transpiration et à la perméabilité de la peau à l’évaporation.
En conséquence, nous recommandons :
- de donner beaucoup à boire et plus que la soif ne l’exige car la boisson est avant tout destinée à compenser l’eau transpirée mais aussi à assurer une fonction satisfaisante des reins, voie privilégiée d’élimination des toxines métaboliques et microbiennes;
- de maintenir la température dans des limites raisonnables en veillant à ce que la température de la chambre soit proche de 20°C, en donnant des bains d’un quart d’heure à une température inférieure d’un degré à celle du corps et en refroidissant l’eau progressivement jusqu’à 37°C;
- de placer des humidificateurs aux radiateurs et d’ajouter à l’eau d’ AROMA: aromatherapie (eucalyptus rad, pinus sylvestris).
- de recourir à l’avis du médecin, ainsi qu’aux médicaments fébrifuges en cas de nécessité.
La GRIPPE est due à des virus contre lesquels notre organisme s’immunise momentanément car ces virus ont la particularité de se modifier au cours du temps.
Les remèdes de fièvre et d’invasion de la grippe sans douleurs généralisées:
Dès les premiers symptômes,
Prendre :
OSCILLOCOCCINUM, sucer une dose-globules, répéter éventuellement deux à trois fois à six heures d’intervalle, puis de douze en douze heures pendant deux à trois jours.
Espacer les prises avec l’amélioration.
ACONITUM NAPELLUS 5CH : si la fièvre est élevée, à début brusque avec frissons, peau sèche et soif, le vent du nord et les gelées doivent y faire penser. L’angoisse du malade peut être communicative au point de justifier l’appel au médecin vers minuit. Si le malade se réchauffe et que des sueurs surviennent, l’indication d’
ACONITUM NAPELLUS cesse au profit le plus souvent de BELLADONNA;
BELLADONNA 5CH : si la fièvre est élevée, à début brusque avec transpiration des parties couvertes, la figure congestionnée irradie la chaleur; le mal de tête est battant. Le sujet réclame le calme car il est hypersensible au bruit, à la lumière, aux secousses. Présence d’abattement et de petits spasmes;
APIS MELLIFICA 9CH : si la fièvre est à début rapide, vers 15 heures, la peau sèche et chaude alterne avec des transpirations. Absence totale de soif. C’est le remède des maladies aiguës survenant au retour d’un séjour à la mer. En cas de céphalées intenses, de douleurs à la nuque, appeler le médecin sans tarder;
FERRUM PHOSPHORICUM 5CH : si l’apparition de la fièvre est insidieuse, en général chez un enfant pâle, fatigué, l’enfant poursuit ses jeux et ce sont des rougeurs passagères aux joues qui alertent la maman. La température oscille aux environs de 37,5°C – 38,5 °C, au plus. Ce sont des enfants sujets aux otites, aux saignements de nez. Possible récidive passagère d’énurésie qu’une petite toux sèche peut provoquer.
Autres remèdes de fièvres, selon la périodicité ou la cause:
CHINA SUCCIRUBRA 7CH : ce remède reproduit la fièvre du paludisme; indiqué si la fièvre est intermittente souvent un jour sur deux et jamais la nuit. Frissons, chaleur, sueurs avec soif se succèdent;
NUX VOMICA 5CH : si en se découvrant, la fièvre est accompagnée de frissons donnant la chair de poule; indiqué aussi en cas d’indigestion fébrile;
CHAMOMILLA 5CH : si la fièvre est à la période de la dentition et pour autant qu’une joue rouge et l’autre pâle soient observées au lever et que l’agitation soit calmée si l’enfant est bercé, porté.
Les remèdes de fièvre et d’état de la grippe avec douleurs généralisées:
En période d’état, si le traitement homéopathique n’a pas encore été instauré, prendre :
OSCILLOCOCCINUM, sucer une dose-globules, répéter éventuellement deux à trois fois à six heures d’intervalle, puis de douze en douze heures pendant trois jours, et
OLIGO Cuivre, 3 unidoses réparties sur la journée pendant trois jours. Le goût métallique assez prononcé résulte de la teneur en oligo-élément Cuivre, teneur nécessaire à l’activité antigrippale.
Pour les douleurs et les courbatures, sucer un comprimé d’ ANTI GRIPPE Unda, toutes les deux heures. Au fur et à mesure de l’amélioration, espacer les prises à 3 ou 4 comprimés par jour, pour terminer par un comprimé par jour pendant deux jours.En l’absence de ces remèdes, si vous disposez d’unitaires dans votre trousse d’urgence, vous ajoutez à OSCILLOCOCCINUM l’unitaire ou en alternance, les deux unitaires qui correspondent le mieux aux modalités, à raison de 3 à 5 granules deux à trois fois par jour de chaque.Espacer les prises avec l’amélioration.

EUPATORIUM PERFOLIATUM 30K : si les courbatures sont généralisées, musculaires et osseuses. Sensation que les os sont douloureux. Le mouvement des yeux fait mal et la pression aggrave. Le sujet a soif;
GELSEMIUM SEMPERVIRENS 7CH : s’il y a sensation d’abattement, d’abrutissement, les jambes sont flageolantes. Des tremblements sont ressentis à l’intérieur du corps. Mal de tête et absence de soif caractérisent ce remède;
RHUS TOXICODENDRON 30K : s’il y a des douleurs aux articulations que le mouvement améliore un court moment, le malade se tourne et se retourne dans son lit. La soif est vive et il frissonne dès qu’il se découvre. L’apparition de boutons de fièvre recommande son utilisation, indiqué également pour les suites d’humidité dues au temps, dues aux vêtements imprégnés de sueur refroidie;
BRYONIA 30K : si la fièvre est d’apparition progressive avec soif de grands verres d’eau froide espacés, le malade se couche sur le côté douloureux; il reste immobile. La céphalée est frontale;
ARNICA MONTANA 30K : si le lit paraît trop dur, le malade cherche sa place comme s’il avait des courbatures, mais rien ne l’améliore. Il a le corps froid, le nez froid, mais la tête est chaude. Il demande à être seul et préfère ne pas parler.

En cas de complications au niveau des voies respiratoires, se reporter aux rubriques adéquates et consulter le médecin
 

 

 

METHODE DE FABRICATION Depuis l’adoption par la CEE d’es directives européennes  92/73/EEC and 92/74/EEC en 1992, les producteurs de médicaments homéopathiques sont soumis à des règles de fabrication (GMP (Good Manufacturing Practices)) que nous respectons dans notre unité de production.1. HOMEOFLOW  A côté du design du produit fini et du respect des règles d’hygiène, la qualité de l’air ambiant dans l’aire de préparation est d’une importance capitale.Nous utilisons pour cela , dans notre officine, un flux laminaire « Homeoflow » qui respecte les spécifications  » US Fed.Std. 209E-class 100″. Ce flux laminaire contient un système LAF-BCR exclusif (Laminair Flow-Based Clean Room System). 

En placant un collecteur spécifique au sommet de l’Homeoflow, nous obtenons un système de tri d’aspiration qui collecte une fraction réglable de l’air aspiré à partir d’une pièce adjacente ou de l’intérieur du labo. Cet afflux d’air extérieur crée une surpession réglable (+- 20 Pa) maintenant ainsi un niveau de très bas de petites particules dans les fractions d’air circulantes.


homeo01.jpg

Laminar Flow « Homeoflow »

L’inté de préfiltration possède une capacité de rétention de 98 % à 5µm. Le filtre te  très haut niveau (HEPA) a une efficacité de 99,997% pour des particules de 0,3µm. 
2. DYNAMISATION Le dynamiseur agite cent fois les dilutions en exactement deux secondes.

homeo02.jpg

homeo03.jpg
3. IMPRÉGNATION « Impregmat I-Tronic »
Nous utilisons un appareillage de petite taille qui peut imprégner les grains de sucre neutres, comprimés et autres poudre de lactose via des procédure manuelles incluant : Boîtes de Petri, Micropipettes, balance de précision, remplisseurs de tubes de verre pour les conditionnements de granules, etc… L’imprégnation des granulés homéopathiques par l’IMPREGMAT I-TRONIC est une opération complètement automatique dont la caractéristique principale est l’utilisation d’un système de contrôle électronique assisté par un puissant micro-processeur  couplé à une configuration hardware-software. Une attention toute particulière est aussi apportée au respect des GMPs standarts.
L’imprégnation des dilutions (ex. ARNICA MONTANA 5 CH) sur les granulés est réalisée à l’aide d’un atomiseur en téflon, DILU-JET auquel sont attachés les flacons contenant les dilutions spécifiques. Afin de préparer les utilisations suivantes, le Dilu-Jet est neutralisé après chaque imprégnation dans un four tournant à une température de 120 °C. (Passivation)Après atomisation et répartition des dilutions sur le lot de granules incriminés, la préparation est séchée automatiquement par un flux d’air thermostatique.Ce processus (atomisation -  impregnation – séchage) est répété autant de fois que nécessaire puis est arrêté automatiquement. homeo05.jpg

homeo04.jpg      homeo07.jpg  

4. PASSIVATION « Thermocenter ». La passivation est opérée sous un four tournant élaboré selon un concept résolument neuf et s’opère à 120°C
 

 

Je remercie infiniment la pharmacie Desmet pour m’avoir permis de poster cet article .

Publié dans HOMEOPATHIE, MEDECINES DOUCES | 14 Commentaires »

LA MESOTHERAPHIE OU MESODILUTION

Posté par eurekasophie le 27 juillet 2009

mesocellulite.jpg                                                                        mesotherapie.jpg                                                     

 

Qu’est ce que la Mésothérapie ?

Ce sont des injections locales de médicaments de la pharmacopée française, faites à travers la peau, très superficielles et peu douloureuses. Ces injections peuvent être intra-épidermique, intradermiques superficielles ou profondes entre 1 et 13 mm).
• Avec des aiguilles de 4 à 13 mm de longueur
• A l’aide de matériel à usage unique : technique « manuelle » avec seringue et aiguille ou technique « assistée » avec l’aide d’un injecteur électronique.

Que met-on dans les seringues ?

Toujours des produits utilisés en Médecine Générale, disponibles en Pharmacie mais en injections multiples et en très faible quantité : décontracturants, antioedémateux, anti-inflammatoires, vasodilatateurs, calcitonines, poly vitamines, etc. Jamais de cortisone.

Est-ce dangereux pour la santé ?

Toutes les précautions d’antisepsie sont systématiquement prises. Aucun risque d’hépatite virale et d’HIV. Les effets secondaires sont peu fréquents et le plus souvent bénins.

Que peut-elle soigner ?

• Les douleurs de l’arthrose, le « mal de dos », les douleurs rhumatismales.
• Les névralgies, les céphalées et migraines.
• Les troubles de la circulation sanguine (jambes lourdes).
• Les traumatismes sportifs (entorses, tendinites, élongations, contractures).
• Les troubles dermatologiques (chute de cheveux, cicatrices fibreuses).

Qui soigne t’elle ?

• Tout le monde à priori.
• Les enfants.
• Les adultes.
• Les personnes âgées, notamment celles qui utilisent beaucoup de médicaments, qui veulent et peuvent essayer une autre voie d’administration des médicaments.

 HISTORIQUE

La mésothérapie est une technique qui consiste à injecter de faibles doses de médicaments dans la peau, à l’aide d’ une aiguille stérile à usage unique de 4 à 13 mm de long et de 0,3 à 0,4 mm de diamètre au plus près de la lésion, soit manuellement ou assistée d’un pistolet injecteur électronique. C’est le Docteur Michel Pistor (Fr.,1924-2003) qui l’a mise au point en 1952.

LA MESOTHERAPHIE OU MESODILUTION   dans MEDECINES DOUCES Pistor

- 1953, Mario Lebel met au point une aiguille creuse de 3 mm de longueur.

- 1958, le Docteur Pistor proposa le nom de « mésothérapie ».

- De 1960 à 1965, le Docteur Pistor enseigne à l’école vétérinaire de Maison-Alfort.

- 1961, le Docteur Pistor publie son premier livre: « La Mésothérapie ».

- 21 avril 1964, le Docteur Pistor crée la Société Française de Mésothérapie et M. Lebel en est le premier président.

- Mai 1968, le Docteur Pistor présente un mémoire devant l’Académie nationale de médecine:
  « Mésothérapie, technique polyvalente ».

- Les premiers enseignements pratiques de mésothérapie ont lieu dans les années 1970.

- 1974, le Docteur Pistor publie son livre « Le défi thérapeutique ».

- 1980, création du premier Cercle d’Etudes et de Recherche en Mésothérapie (CERM) en France sous
   l’égide de la Société Française de Mésothérapie.

- 16 juin 1987, l’Académie nationale de Médecine confirme que la mésothérapie fait partie intégrante de la médecine classique.

- 1988, création du diplôme universitaire de Marseille.

- 1996, création du diplôme universitaire (DU) de mésothérapie de Bordeaux.

- 2002, création du diplôme interuniversitaire (DIU) de mésothérapie (à Bordeaux, Marseille et Paris).

- 2003, création des DIU de mésothérapie à Clermont-Ferrand et Dijon.
  Reconnaissance du DIU de mésothérapie par le Conseil Nationale de l’Ordre des Médecins.

- 2005, publication de la nouvelle classification commune des actes médicaux (CCAM) incluant l’acte
  de Mésothérapie dans le traitement de la douleur.

- 2006, création de la rubrique Mésothérapie dans les Pages Jaunes de l’Annuaire réservée aux
  médecins titulaires du DIU de mésothérapie

MATÉRIEL

L’utilisation de matériel stérile à usage unique est indispensableArt.71 du Code de déontologie: «  le médecin doit veiller à la stérilisation et à la décontamination des dispositifs médicaux qu’il utilise… 

Y A-T-IL DIFFÉRENTES TECHNIQUES DE MÉSOTHÉRAPIE ?

OUI : En gros deux : 1) La technique intra dermique, superficiel, en nappage, à moins de 2 mm, fait à la main, indolore, un peu « agaçant » tout au plus, efficace dans la majorité des indications. Et la technique épidermique (du Dr Jean-Jacques Perrin), à moins de 0,5 mm, qui est une variante très superficielle, et ne produit aucun saignement ni aucune douleur à l’injection.2) L’injection intradermique profonde ciblée, « coup par coup », véritables injections séparées, un peu douloureuses quand elles sont faites à la main ou sur certaines zones enflammées. La profondeur des injections varie beaucoup, en fonction des zones traitées et de la technique employée, de 4 mm à 6 ou 13 mm (MPS du Dr MREJEN).
Elle peut génèrer quelques effets secondaires comme des petits hématomes, des sensations de chaleur.
Elle est indiquée en général en rhumatologie, en pathologie sportive.

De nouveaux matériels tels que les pistolets injecteurs électroniques sophistiqués permettent des injections assistées à des profondeurs personnalisées et pratiquement sans douleurs.

Les multiinjecteurs, les anciens pistolets, les seringues en verre et les aiguilles à stériliser sont à reléguer au musée de la mésothérapie ! Il faut savoir, d’ailleurs, que la Société Française de Mésothérapie a demandé à ses adhérents en 1992 d’abandonner ce type de matériel, et même interdit l’emploi pour certains appareils, jugeant qu’ils ne donnaient plus de garanties suffisantes de sécurité d’emploi pour le patient, et pour le praticien.

CONSIGNES DE SÉCURITÉ

                                                  

Votre médecin vous a interrogé, examiné et vous propose un traitement par Mésothérapie.
Il vous a informé des éventuels effets secondaires indésirables du traitement et avec votre accord, il vient de réaliser une première séance de traitement.
Pour votre sécurité, tout le matériel utilisé est stérile et à usage unique, et, conformément aux recommandations de la Société Française de Mésothérapie dont il fait partie, votre médecin a effectué une désinfection rigoureuse de la peau de la région à traiter.
Pour éviter les risques de surinfection locale après la séance, il vous est demandé de respecter rigoureusement les consignes de sécurité suivantes :1) Avant la séance de mésothérapie
- Signalez éventuellement les allergies ou réactions anormales apparues après un traitement médical ou une séance de mésothérapie antérieure.
- Si vous prenez un médicament quelconque, même banal, signalez-le à votre médecin.
- Ne prenez pas d’aspirine, ni d’anti-inflammatoire dans les 48 heures qui précèdent la séance.
- Nettoyez votre peau au savon de Marseille.

2) Le jour de la séance
- Pas de pommade, ni lait corporel, ni fard sur la zone traitée.
- Evitez les ceintures, bas, gaines, jeans trop serrés.
- Signalez les périodes de règles et éventuellement les maladies en cours et leur traitement.

3) Après la séance
- Evitez le contact avec la poussière.
- Pas de massages, sauna ou hammam pendant 24 heures.
- Evitez les bains en piscine ou baignoire pendant 24 heures.
- Evitez l’exposition au soleil pendant 48 heures.
- Evitez de porter des vêtements neufs ou trop serrés, au contact direct des zones traitées.
- Pas de pommade, ni lait corporel, ni fard sur la zone traitée pendant 48 heures.
- Pas de ionisations sur les zones traitées pendant 3 jours.


 

QUELLES SONT LES MALADIES LES MIEUX TRAITÉES PAR MÉSOTHÉRAPIE ?

Du fait de l’injection locale dans la peau, la mésothérapie s’adresse avant tout aux problèmes localisés.
En RHUMATOLOGIE :  

Très souvent utilisée pour :
    - L’ARTHROSE, qu’elle soit du cou, des lombaires, de la hanche, du genou, du poignet, de l’épaule, des doigts, etc.
    – Les TENDINOPATHIES de l’épaule, de hanche, mais aussi
    - Les NÉVRALGIES, sciatiques ou cervico-brachiales.
    – Les LOMBALGIES.
En MÉDECINE DU SPORT :

De plus en plus demandée par les sportifs pour :
Les traumatismes des tendons et des muscles: tendinopathies, élongations, entorses… les sportifs le savent bien !

En PATHOLOGIES CIRCULATOIRES :

    – Les douleurs de l’INSUFFISANCE VEINEUSE (mais les varices ne disparaissent pas, bien sûr !)
    - Les MIGRAINES en complément des traitements classiques 

LES KITS DE MÉSOTHÉRAPIE

LE KIT SMP
kit1.jpg Le kit SMP comprend:

  • un stabilisateur de peau (ou mire).
  • un lot de 4 cales détachables (permettant l’ajustement de la profondeur de pénétration de l’aiguille sur le PISTOR 4).

Le Kit SMP peut être utilisé avec les pistolets de mésothérapie PISTOR 5, PISTOR 4 et MESO BASIC.Conditionnement : Carton de 100 kits

  

LE KIT MP410
kit2.jpg
Le kit MP410 comprend :

  • une seringue 3 corps de 10 ml cône luer centré.
  • une aiguille de mésothérapie de 4×0,30 mm (30G).
  • un stabilisateur de peau.
  • un lot de 4 cales détachables (permettant l’ajustement de la profondeur de pénétration de l’aiguille sur le PISTOR 4).
  • une aiguille perce bouchon 40×12 mm

Le Kit MP410 peut être utilisé avec les pistolets de mésothérapie PISTOR 5, PISTOR 4 et MESO BASIC.Conditionnement : Carton de 100 kits

  

LE KIT MESOPERFUSION
kit3.jpg
Le kit MESOPERFUSION comprend:

  • une pieuvre à 4 branches (longueur = 1,42 m).
  • quatre aiguilles de mésothérapie 13×0,30 mm (30G)

Le Kit MESOPERFUSION peut être utilisé avec les pistolets de mésothérapie PISTOR 5 et PISTOR 4 .Conditionnement : Boîte de 25 kits pieuvres et boîte de 100 aiguilles.

  

UNE LARGE GAMME D’AIGUILLES ET DE SERINGUES

Nous vous proposons une large gamme d’aiguilles pour la mésothérapie qui s’adaptent parfaitement à tous les pistolets de mésothérapie :

kit4.jpg

Les seringues qui s’adaptent parfaitement à nos pistolets de mésothérapie doivent être avec un cône Luer centré :

kit5.jpg
Référence Désignation Gauge Marque
0AMESO4 Aiguille de mésothérapie 4×0,30 mm luer 30G MESORAM®
0AMESO6 Aiguille de mésothérapie 6×0,30 mm luer 30G MESORAM®
0AMESO13 Aiguille de mésothérapie 13×0,30 mm luer 30G MESORAM®
0AMESO3 Aiguille de mésothérapie 4×0,40 mm luer 27G MESORAM®
0AMESO134 Aiguille de mésothérapie 13×0,40 mm luer 27G BD MEDICAL
0SERIN10 Seringue 3 corps 10 ml cône luer centré PIC®

Les aiguilles et les seringues de mésothérapie sont conditionnées par boîtes de 100. Elles sont stériles et à usage unique.

Société Française de Mésothérapie

Accès direct :  

Espace GRAND PUBLICEspace MEDECINS NON ADHERENTS

15 rue des Suisses – 75014 PARIS
Tél. : 01 42 16 11 49
Web : www.sfmesotherapie.com
Mail : contact@sfmesotherapie.com

Publié dans MEDECINES DOUCES, MESOTHERAPIE | Pas de Commentaire »

L’HYDROTOMIE ….PAR LE Dr François Epineuze

Posté par eurekasophie le 26 juillet 2009

 

 

L’hydrotomie  percutanée à l’eau  de mer.

           

image1.gif  

Cette méthode qui consiste en l’injection sous cutanée de Quinton est en fait une réactualisation de ce que faisait le docteur René Quinton avant la première guerre mondiale.

Comme toujours, rien de vraiment nouveau sous le soleil, mais ça vaut qu’on s’arrête un moment sur cette merveilleuse technique qui va permettre très vraisemblablement de résoudre définitivement et sans aucun danger tous les problèmes de dos.

Il faut surtout bien comprendre ce qu’est l’hydrotomie et ainsi savoir exactement à quelle pathologie précise elle s’adresse afin de la proposer à ceux qui seront améliorés voire très souvent guéris à coup sûr et ne pas embarquer dans des espoirs vains n’importe qui.

Pour comprendre pourquoi cette méthode s’adresse en priorité aux discopathies rachidiennes, c’est-à-dire au mal de dos, voyons comment un dos se met à faire mal.

Le dos c’est des vertèbres qui sont empilées les unes sur les autres et entre lesquelles existent une sorte de petit coussin qui sert d’amortisseur : les disques intervertébraux. Au milieu de cette pile de vertèbres passe la moelle dans un canal, appelé canal rachidien, qui est constituée au dépend des corps vertébraux à leur partie postérieure et de cette moelle sortent, à travers la paroi latérale des vertèbres, des nerfs qui sont en fait des racines nerveuses qui vont aller innerver tous les organes du corps ainsi que tous les muscles.

Ces racines nerveuses sortent de chaque coté des vertèbres et pour cela doivent franchir un trou latéral prévu à cet effet de chaque coté des vertèbres. Il y en a un à gauche et à droite et la hauteur de ces trous n’est pas fixe, c’est bien là le problème, mais dépend de la hauteur de chaque disque rachidien et donc de l’intégrité de ces disques intervertébraux.

Si la hauteur d’un disque, entre 2 vertèbres, diminue pour des raisons variables selon les malades elle va automatiquement diminuer le diamètre des 2 trous correspondants, également nommé trous de conjugaison, et alors on comprend très bien que le diamètre diminuant, la racine nerveuse qui passe par ce trou va se trouver serrée, comprimée et c’est ça qui fait mal.

Le schéma qui suit indique comment les disques sont disposés par rapport aux vertèbres dans le cas, bien entendu, où tout est normal et où le sujet n’est pas encore atteint de pathologie discale.

image2.gif

Donc ce qui est la cause du mal de dos c’est le mauvais état du ou des disques intervertébraux qui, en diminuant de hauteur, provoquent une compression de racine(s) nerveuse(s) qui à son tour déclenche une sensation de douleur et même parfois en plus génère une paralysie.

Là il m’apparaît important d’introduire remarques et commentaires sur la façon dont on doit nécessairement traiter ce mal de dos.

Comme je viens d’en donner l’explication il s’avère clairement que le mal de dos est entièrement d’origine mécanique et que, en toute logique, à un problème d’ordre mécanique seule une réponse d’ordre mécanique sera appropriée.

On voit déjà combien le fait de donner des anti-inflammatoires dans le mal de dos est idiot puisqu’au lieu de répondre de façon mécanique on traite une inflammation qui n’existe pas !

De même la réponse chirurgicale, qui consiste à aller enlever un morceau du disque intervertébral qui comprime la racine nerveuse, peut de prime abord paraître logique et adaptée mais ne fait en réalité qu’aggraver le problème à moyen terme, même si il y a un soulagement à court terme du fait qu’on supprime immédiatement la compression mécanique de la racine nerveuse mais on ne résout pas le fait que le disque s’est affaissé et bien sûr va continuer à le faire ce qui rendra cette opération inutile car bien incapable d’empêcher le processus d’affaissement du disque de continuer. Sans compter que cette intervention, si près de la moelle épinière, est particulièrement risquée et se termine trop souvent par le fauteuil roulant à vie !

En médecine il faut, ou plutôt il faudrait, toujours garder le simple bon sens ; on sait que le mal de dos est d’origine mécanique car un ou plusieurs disques intervertébraux vont avoir tendance à s’affaisser progressivement et un jour cela aboutira à la compression d’une ou de plusieurs racines nerveuses source de douleur.

Soit….

Alors essayons de comprendre pourquoi ces fameux disques ne gardent pas leur hauteur et ont cette fâcheuse tendance à s’affaisser créant compression et douleur.

Comme l’a expliqué notre ami Michel Dogna dans le numéro 47 de Vérités Santé Pratique, de récents travaux ont démontré que si les disques intervertébraux avaient tendance à s’affaisser c’est parce qu’ils se déshydrataient, ce qui reste tout à fait dans la logique d’une cause d’ordre mécanique.

Donc, là aussi la logique de la maladie veut que si la déshydratation des disques intervertébraux soit la cause des douleurs de dos, le traitement sera donc la réhydratation de ces mêmes disques.

Il fallait dès lors trouver simplement le moyen de réhydrater les disques atteints afin de leur redonner l’épaisseur et la hauteur qu’ils avaient perdu et qui fut la cause de la survenue du mal de dos.

C’est ça l’hydrotomie percutanée à l’eau de mer, c’est la réhydratation des disques intervertébraux déshydratés, réhydratation qui redonne la hauteur perdue au cours du lent processus de déshydratation.

Maintenant, et pour être tout à fait complet dans mon exposé, il me faut expliquer comment se déroule cette méthode révolutionnaire.

L’eau de mer en question c’est le plasma de Quinton sous forme injectable, c’est-à-dire isotonique et non hypertonique comme la forme buvable connue depuis fort longtemps.

image3.gif

Quinton isotonique disponible chez Source Claire

En effet, si l’on savait exister cette très intéressante propriété du Quinton, il fallait toutefois en trouver qui soit injectable, grâce à la société Source Claire c’est dorénavant chose faite et on peut s’en procurer autant qu’il en faudra.

Donc on utilise un flacon de 250 cc de Quinton injectable que l’on fait diffuser au niveau de la région du dos que l’on veut traiter grâce à une tubulure de perfusion un peu spéciale que l’on a surnommé « pieuvre » à cause de sa terminaison qui aboutit à 12 aiguilles sous-cutanées. Ces aiguilles sont disposées au niveau de la région du dos à traiter, lombaire dorsale ou cervicale, de chaque coté de la colonne vertébrale, 6 aiguilles à gauche et 6 aiguilles à droite environ à 2 ou 3 cm du milieu du dos et espacées en hauteur de 3 à 4 cm. Au total 12 aiguilles sous-cutanées sont ainsi disposées à chaque séance.

image4.gif

Quant ceci est terminé il reste à ouvrir le robinet sur la tubulure de perfusion qui relie le flacon, accroché à un pied spécial de perfusion, aux aiguilles sous-cutanées installées comme je l’ai expliqué. On règle le débit à une goutte/seconde et on attend patiemment que les 250 cc d’eau de mer s’écoulent, ce qui prend au moins 45 mn.I

l faut cependant savoir que la durée de la première, et parfois de la deuxième séance peut être nettement plus courte surtout si les disques étaient très déshydratés.

En effet les 250 cc du flacon d’eau de mer peuvent être passés en 15 à 20 mn seulement au tout début du traitement.

Quand c’est fini on enlève les aiguilles et le tout est jeté car c’est bien entendu à usage unique.

L’effet est en général assez rapide à se faire sentir et parfois même dès la fin de la première séance il y a un mieux.

Comme c’est un produit entièrement naturel il n’y a aucune contre-indication.

Pour être le plus rapidement efficace possible il est souhaitable de ne pas espacer les 4 premières séances de plus d’une semaine, la bonne fréquence est donc une séance/semaine au début, puis on peut ensuite espacer à tous les 15 jours ou même 3 semaines à partir de la cinquième/sixième séance.

Au total il faudra bien 10 séances pour être le plus durablement efficace possible et ensuite des séances seront faites à la demande des patients en fonction de multiples facteurs qui pourraient être la source de la réapparition des douleurs du dos. Comme il n’y a pas deux cas pareils dans ce domaine je ne peux aborder ici tous les cas de figures possibles dans cette pathologie cependant de plus en plus fréquente.

Et quelques récents cas m’incitent à nouveau à insister sur plusieurs points essentiels pour aboutir à une guérison de cette pathologie du dos. Au risque de parodier Monsieur De La Palice je rappelle que commencer pour s’arrêter après la première ou la deuxième séance est idiot, en ce cas il eût fallu mieux ne jamais s’engager dans cette méthode.

Ce n’est pas parce que sont survenues des douleurs dans les jours qui ont suivi la première séance qu’aussitôt il faille tout abandonner, bien au contraire cela signifie que l’ensemble de l’axe rachidien est en train de bouger et c’est un très bon signe qui indique que les disques intervertébraux répondent positivement à ce traitement et donc il ne faut absolument pas s’effrayer d’une telle réaction et se dire que c’est le bon choix et qu’il faut continuer et qu’en tout état de cause les douleurs auront cessé dès la troisième séance au très grand maximum.

Oui, c’est exact et il faut le dire, il peut y avoir une réaction douloureuse, mais ça n’est pas une règle ni une constance, après la première séance et aussi après la deuxième mais jamais après la troisième. Ceci s’explique, comme je l’ai dit plus haut, mécaniquement, puisque c’est le principe d’action de cette méthode, par le fait que sous l’influence de la réhydratation des disques les vertèbres bougent un peu et cela est toujours à l’origine de douleurs, au demeurant très supportables et très passagères.

Aussi je tiens à répéter ici qu’il faut savoir ce qu’on veut et que le fait de pratiquer la première séance implique que l’on continue sinon tout le monde y perd, le ou la malade aura perdu son temps et son argent et le médecin aura perdu son temps qui aurait pu être attribué à quelqu’un d’autre.

Mais comme nous sommes en France, pays d’assistés à cause de la politique de la sécu, il faut encore signaler qu’il peut se produire aussi un autre phénomène après une séance, dans les heures qui suivent, phénomène parfaitement sans danger mais qui a tendance à prendre des proportions chez les anxieux et les hypochondriaques.

Ce phénomène, c’est la survenue possible de fièvre et de tremblements quelques heures après la séance manifestement parce que les organismes modernes ne sont plus du tout habitués aux produits naturels.

Quoiqu’il en soit ceci n’est absolument pas grave et l’erreur à ne pas commettre c’est d’appeler le premier médecin venu qui ne comprendra rien, qui de plus ne connaît absolument pas la méthode et qui ne manquera pas de mettre le ou la patiente sous traitement antibiotiques !

Si on est un gros douillet et qu’on veut un peu plus de confort, conformément aux habitudes que nous a données la sécu en instituant un assistanat chronique, on peut prendre un peu d’aspirine si bien entendu il n’y a pas de contre-indication à prendre ce médicament chimique.

Mais encore une fois et comme pour les douleurs éventuelles, ça n’est ni un effet secondaire ni une complication de la méthode et en tout cas jamais une raison pour différer la prochaine et séance et encore moins pour tout arrêter !

Maintenant, avant de conclure ce petit exposé, il convient d’aborder les autres localisations qui peuvent bénéficier de ces injections de Quinton.

 

Les autres localisations.

  

Le principe est assez simple : on peut traiter toutes les grosses articulations de la même façon que les disques intervertébraux, avec les mêmes outils : même tubulure ( la pieuvre ) et même flacon de Quinton de 250 cc.

Les articulations concernées en priorité sont au nombre de deux.

Les hanches :

image5.gif

image6.gif

La deuxième, c’est les genoux :

image7.gif

Je ne dirais pas plus sur ces deux localisations car le protocole de traitement est strictement le même que pour le dos.

Par contre, comme quoi aucune méthode n’est jamais la réponse absolue à tous les maux, il ne semble pas intéressant de l’utiliser pour les douleurs des épaules et des poignets, également pour les doigts ou les orteils.

Je l’ai essayé dans ces pathologies sans résultats supérieurs à la traditionnelle mésothérapie associée à un traitement homéopathique ciblé.

********************************************

En conclusion je pense qu’il faut quand même dire que cette technique est absolument fantastique tant elle est simple, sans aucun danger ni aucune contre-indication, s’adresse à tous les âges et s’est montrée constamment efficace.

De plus elle permet d’éviter la chirurgie à fuir à tout prix car l’acte chirurgical enlève un morceau de disque et peut, pour le coup, compromettre gravement tout espoir de guérison, même par hydrotomie car on comprend très bien qu’on ne peut réhydrater qu’un disque encore entier et que s’il en manque des bouts le résultat risque d’être nettement moins certain !

             

Docteur François Epineuze.

 

   

VOS QUESTIONS

Voici quelques questions posées fréquemment par les patients.

1) Est-ce que l’Hydrotomie est douloureuse ?
A priori non, plutôt désagréable comme toute injection mais elle bénéficie de l’utilisation d’une anesthésie locale diluée, ce qui rend la séance plus confortable pour le patient. Il en est de même pour la Mésoperfusion.

2) Combien de temps dure la séance ?
- L’Hydrotomie à la main et à la seringue dure 5 à 10 minutes, parfois moins.
- La Mésoperfusion peut durer de 30 minutes à plusieurs heures, suivant les indications.

3) Quel est le rythme des séances ?
En principe, une fois par semaine au début (4 à 6 séances), selon les indications. Dans les formes suraiguës, on peut proposer des séances plus rapprochées. Il en est de même pour la Mésoperfusion.

4) Est-ce que l’Hydrotomie traite provisoirement ou durablement ? (Arthrose par exemple)
A priori, il faut traiter « le terrain ». Dans l’Arthrose, on est en présence d’un état dégénératif le plus souvent, il faut donc modifier ce déséquilibre par la thérapeutique. Il ne s’agit pas de masquer le symptôme douloureux, elle n’utilise pas les Anti-Inflammatoires (sauf pour leurs effets micro-circulatoire, anti-agrégant plaquettaire et fluidifiant sanguin dans ce contexte précis) ou Antalgiques, mais un traitement régénérateur pour traiter les causes et non pas les symptômes. La douleur ne doit pas être masquée pour garantir un effet durable. D’ailleurs, on constate un effet rémanent du traitement.

5) Faut-il faire des rappels ?
Oui, de temps en temps pour la Mésovaccination comme tous les autres vaccins, car les effets peuvent diminuer avec le temps. Dans l’Arthrose chronique, des rappels sont également nécessaires pour lutter contre la dégénérescence.

 

 

 

 

 

 

Publié dans HYDROTOMIE, MEDECINES DOUCES | 179 Commentaires »

L’ETIOPATHIE…TOUT UN PROGRAMME !

Posté par eurekasophie le 24 juillet 2009

 

 

 

 QU’EST-CE QUE L’ÉTIOPATHIE ?

Du grec « aïtia », cause, et « pathos », souffrance, l’Étiopathie s’attache à rechercher l’origine de la maladie pour l’éliminer par une méthode de soins qui, au-delà des symptômes, s’attaque directement aux causes pour les faire disparaître.
Jeune science innovante promise à un grand avenir, l’Étiopathie diffère de toutes les autres méthodes médicales.

Médecine mécaniste, l’Étiopathie constate que le corps humain, fruit de millions d’années d’évolution, doit fonctionner correctement. Si ce bon état de marche est perturbé, si un dysfonctionnement apparaît quelque part, l’étiopathe cherche à en identifier la cause et à la réduire par des techniques spécifiques ou à orienter le patient vers le traitement approprié.

Le succès de l’Étiopathie est dû :

1. À sa méthode d’analyse : l’Étiopathie permet de trouver l’origine réelle d’un mal, c’est-à-dire sa cause, sans la confondre avec ses effets – inflammation, troubles fonctionnels, présence d’agents infectieux, douleurs, etc., et ce, en s’articulant sur les méthodes et modes de raisonnement utilisés dans toute recherche scientifique.

2. À ses traitements précis et rapides : l’Étiopathie reprend les gestes ancestraux, enrichis de génération en génération, et les revisite à la lumière des connaissances anatomiques modernes.

Bien au-delà des seules douleurs articulaires, névralgiques ou obstétricales, l’Étiopathie s’applique à la mécanique du corps humain tout entier, à son bon fonctionnement et, partant, à un très grand nombre d’affections dont il peut être victime.

Le praticien étiopathe, pour se former à cette discipline, aura consacré six années à l’étude en profondeur du corps humain et des lois qui le régissent, aux sciences et aux méthodes permettant d’identifier les causes des pathologies – ainsi qu’à l’apprentissage du geste pertinent et des différentes techniques manuelles qui lui permettront de résoudre les problèmes de ses patients.

Étiopathie et autres pratiques

L’Étiopathie se différencie de toutes les autres approches médicales par son approche systémique, c’est-à-dire en considérant le fonctionnement des organes et des appareils du corps humain dans leurs différentes interactions. Il en découle une façon tout-à-fait particulière d’analyser les causes des phénomènes pathologiques, et de conduire ses traitements de chirurgie non instrumentale.

Pour analyser ces causes, outre les connaissances d’anatomie, de physiologie et de biologie, cette méthode utilise des “outils” comme le déterminisme, la systémique et la cybernétique, grâce auxquels le diagnostic s’avère d’une rigueur exceptionnelle.

Car le principe même de l’Étiopathie est d’établir le bon diagnostic avant d’envisager un traitement quel qu’il soit. Ainsi, l’Étiopathie est d’abord une méthode, une méthode éprouvée d’analyse de la cause des maux, avant d’être une technique, fût-elle exceptionnelle. On ne saurait donc confondre l’Étiopathie avec toute autre technique manuelle.

Et si l’Étiopathie se distingue des autres méthodes manuelles par l’innocuité et le haut niveau d’évolution de ses techniques, issues de la nuit des temps, elle s’en éloigne encore d’avantage par l’analyse et la pertinence du geste…

L’ÉTIOPATHIE POUR QUI ?

Un étiopathe, exerçant en libéral, n’a pas le droit à l’erreur. Il est donc formé à établir la différence entre ce qui est de sa compétence et ce qui ne l’est pas.

En effet, si l’analyse étiopathique ne connaît pas de limite, les traitements étiopathiques, eux, en ont. Un étiopathe sait, par exemple, que les pathologies irréversibles n’entrent pas dans son champ d’action, de même que les atteintes infectieuses graves. Il saura également orienter, si nécessaire, vers un traitement chirurgical – à savoir que dans la plupart des cas, il permet à son patient d’en faire l’économie.

Pour le reste, son domaine d’intervention est particulièrement large (voir les principales indications d’un traitement étiopathique). C’est pourquoi il voit toujours plus de malades lassés de l’inefficacité d’autres pratiques médicales s’adresser à lui.

L’étiopathe reçoit ainsi des hommes et des femmes de tout âge, atteints de toutes sortes de douleurs et d’affections, qu’il soulagera en douceur. Ses traitements, non traumatisants, sont également indiqués pour les enfants qu’il saura particulièrement préserver.

Le bon diagnostic pour la bonne thérapeutique

L’Étiopathie est avant tout une méthode scientifique rigoureuse, ce qui lui permet d’obtenir des résultats positifs et constants. De tels résultats, parfois spectaculaires, sont dus, par-delà les techniques employées, à la pertinence du diagnostic causal effectué par les étiopathes.

Pour l’étiopathe, en effet, soigner un mal, c’est en éliminer la cause réelle, cause qu’il s’attache à découvrir en tout premier lieu.
Le diagnostic étant rigoureux, le traitement le sera aussi, puisqu’il sera adapté à la cause et pensé en fonction de celle-ci.

Seule cette démarche permet à l’étiopathe d’opérer par chirurgie non instrumentale (manipulation) et de soigner sans médicaments, sans droguer, voire empoisonner.

Primum non nocere

En aucun cas, les techniques utilisées en Étiopathie ne peuvent aboutir à des actes de mobilisation forcée des articulations, gestes dangereux pour les malades.

Douceur, précision, non douleur, innocuité, efficacité : telles sont les règles du traitement étiopathique.

L’ÉTIOPATHIE ET NOTRE TEMPS

À l’heure où, pour l’équilibre de sa santé, on recherche des moyens naturels pour entretenir son corps plutôt que de l’intoxiquer par des substances chimiques dont les conséquences sont souvent plus néfastes qu’efficaces, l’Étiopathie, par sa méthode et ses gestes habiles, permet de soigner de façon naturelle de nombreux troubles fonctionnels et douloureux.

D’un point de vue plus théorique, cela se traduit par soigner selon l’ordre des causes naturelles, et non selon l’ordre des conséquences à distance (symptômes). D’où l’importance de la démarche scientifique de l’Étiopathie.

Tout raisonnement étiopathique s’opère selon les règles incontournables de l’analyse : il s’ancre dans le territoire de la pathologie (anatomie), observe son fonctionnement, remonte la logique de l’apparition du mal (processus générique, ou généalogie causale, ou étiopathogénie, ou… Étiopathie).

Seule cette démarche permet à l’étiopathe d’opérer par chirurgie non instrumentale et de soigner sans médicaments, sans droguer, voire empoisonner.

À tout point de vue, le praticien étiopathe ne dévie pas le cours naturel des choses, mais au contraire, le rétablit.

POUR Y VOIR CLAIR

Chirurgie non instrumentale
Pratique ancestrale d’un traitement manuel approprié pour supprimer la cause des troubles et par conséquent les troubles eux-mêmes. S’est transmise oralement jusqu’à nos jours par le reboutement. Actuellement, l’Étiopathie a repris ces pratiques pour les développer sur des bases scientifiques.

Chirurgie instrumentale
“L’outil est le prolongement de la main”. Fille de l’avancée technologique, la chirurgie instrumentale se trouve naturellement être la continuation de la chirurgie non instrumentale dans l’art de soigner ou d’appareiller, quand cette dernière ne suffit plus.

Médecine allopathique
Elle vise d’abord le traitement des symptômes. Elle trouve ses indications principales dans la lutte contre certains agents infectieux, dans l’application de médications substitutives et d’une manière plus générale dans l’utilisation de thérapies palliatives.

LE FONDATEUR

Christian TREDANIEL  

phototredaniel.jpg
Christian Trédaniel est né à Paris en 1934. Il s’est formé à la philosophie, à la logique et aux mathématiques. C’est à l’occasion d’un accident lors d’une compétition de saut au milieu des années 50, qu’il découvre la réalité des névralgies sciatiques. La médecine ordinaire, hospitalière ou de ville, montrera à cette occasion son incompétence ordinaire tout au long de trois années de souffrance et malgré trente-cinq infiltrations. Grâce à André de Sambucy, un médecin intéressé de longue date par les pratiques manipulatives, Christian Trédaniel recouvre la santé, et se consacre à l’étude des techniques traditionnelles. Devenu l’assistant de de Sambucy, il perfectionne sa pratique et ses techniques, et réfléchit surtout aux processus physiologiques mis en jeu dans les thérapeutiques manuelles, processus tels qu’ils affranchissent le patient des douleurs éprouvées jusqu’alors.
De 1959 à 1961, il séjourne aux États-Unis pour étudier les techniques manuelles alors très prisées dans ce pays. Ce séjour le convainc que l’enseignement dispensé là-bas fait fausse route : la théorie est incapable de rendre compte de ce qu’obtient la pratique. Revenu en Europe, il met en forme les règles d’analyse des processus pathogéniques et thérapeutiques. Pour décrire sa méthode en gestation, il dépose en 1963 le terme « Etiopathie ». Dès cette date, avec quelques amis, il crée un enseignement en France puis à Genève et à nouveau en France, pour développer sa méthode, tout en travaillant à la mise en forme de ses idées. Ceci l’amènera à publier en 1978 Les Principes fondamentaux pour une médecine étiopathique.
En 1979, il crée la Faculté d’étiopathie de Paris. Suivront celles de Rennes (1986), de Toulouse (1998) et de Lyon (2004).
Depuis une dizaine d’années, Christian TRÉDANIEL s’est consacré, outre au développement de l’enseignement de l’étiopathie, à une nouvelle mise en forme de ses principes d’analyse, à une étude historique des courants médicaux manuels et systémiques, au développement de la Revue Internationale de Médecine Étiopathique (RIME), et travaille actuellement à une remise au net de l’enseignement de la neurologie, et notamment des processus de mémorisation.

Bibliographie :

Principes fondamentaux pour une médecine étiopathique, Avenir des Sciences, 5e éd., 2006 ;

Du reboutement à l’étiopathie, Guy Trédaniel / Avenir des Sciences, 2e éd., 2005.

Atlas des techniques mécanistes en étiopathie, vol. 1, 2, 3 et 4, Avenir des Sciences.

 

HISTORIQUE

 ASKLÈPIOS, PÈRE DES ÉTIOPATHES

asklepios.jpgCette stèle d’Asklèpios et sa fille Hygie date de l’époque pré-pythagoricienne. C’est la plus ancienne qui ait été découverte. On remarque l’absence de l’inévitable serpent, constant sur toutes les autres représentations du dieu de la médecine après l’introduction de ce symbole par Pythagore. Il sera définitivement adopté par la médecine magique sous l’appellation de « caducée ». C’est aussi à Pythagore que l’on doit l’adjonction de la science des nombres à la médecine, ce qui lui donna une nouvelle dimension divinatoire et magique.Sur cette stèle, Asklèpios intervient manuellement au niveau de la région haute dorsale. Ce geste confirme que l’acte fondamental dans l’art de soigner était bien, primitivement, chirurgical, avec ou sans instruments. L’étiopathie a adopté cette représentation mythologique comme symbole de la méthode.

REBOUTEMENT ET ÉTIOPATHIE

Les origines

L’Étiopathie s’inscrit, quant à ses techniques manuelles d’intervention, dans la longue tradition du reboutement, ou plutôt de la chirurgie non instrumentale, qui est la plus ancienne méthode de traitement qu’ait connu l’humanité. Aussi loin qu’on puisse remonter vers nos origines, on trouve trace de ces techniques indispensables au bon maintien du corps dans sa fonctionnalité naturelle.
La pratique de la chirurgie instrumentale remonte au moins à 45 000 ans, comme le montre une pièce anatomique exceptionnelle, un bras amputé, découvert dans les Monts Zagros, au nord de l’Irak.
On retrouve dans toute l’Europe, datant de plus de 10 000 ans, de très nombreux crânes trépanés qui attestent la généralisation de ces pratiques chirurgicales.

etiopathie1.jpg
Crâne trépané

Si la chirurgie instrumentale remonte à l’apparition de l’outil, prolongement de la main, il est évident que le premier acte de chirurgie non instrumentale lui est chronologiquement bien antérieur.

L’Antiquité

La pratique de la chirurgie non instrumentale peut être mise en évidence par la découverte d’autres pièces anatomiques, par exemple un fémur remontant à 25 000 ans environ, fracturé en spirale et ressoudé, qui prouve un réalignement manuel des facettes fracturaires disjointes, et une survie du patient allant au moins jusqu’à la consolidation du cal. Mais il faut attendre le développement de la représentation graphique et de l’écriture pour disposer d’éléments permettant de mieux mettre en évidence les pratiques manipulatives dans les civilisations les plus anciennes.

etiopathie2.jpg
Bas-relief égyptien

Leur importance dans la civilisation grecque est mise en évidence par la plus ancienne des stèles (700 à 800 av. notre ère) montrant le Dieu grec de la médecine, Asklépios, pratiquant symboliquement une manipulation de la charnière cervico-dorsale.

etiopathie3.jpg
Bas-relief grec

A ces époques reculées, les techniques chirurgicales forment, avec l’emploi du vin, le respect de l’hygiène et l’entretien du corps par la gymnastique, l’essentiel de la médecine. Ce n’est qu’avec Pythagore que commencent à proliférer les recettes magiques qui restent de nos jours la base de l’allopathie. Des textes de Hippocrate et de Celse montrent néanmoins la qualité de certains diagnostics antiques relatifs aux lésions articulaires vertébrales.

Le Moyen Âge

Dès le début du bas moyen âge (Ve siècle), les connaissances scientifiques acquises par les civilisations grecque et latine sont oubliées au profit de l’obscurantisme chrétien. La chirurgie, sous toutes ses formes, perd les bases qu’Aristote, Hérophile et Erasistrate avaient su lui donner, et dont Celse avait si bien décrit les acquis à l’aube de la nouvelle ère. Les techniques s’appauvrissent et leur transmission n’est plus assurée que par la tradition orale. Il faut attendre le XVIe siècle et Ambroise PARE pour que s’ouvre une nouvelle du savoir anatomique et chirurgical.
Ce retour marque le début d’une séparation progressive entre la chirurgie instrumentale et la chirurgie pratiquée avec la seule main nue. La chirurgie non instrumentale reste au stade empirique, et la tradition orale assure seule sa transmission. C’est ainsi que naît ce qui devient dans nos contrées le Reboutement.

etiopathie4.jpg
Ambroise Paré (1509-1590)
Maître rebouteur et père de la chirurgie moderne

Les temps modernes

Chirurgie et médecine
Jusqu’au XVIIIe siècle, les techniques de santé reposent sur le savoir des rebouteurs, des matrones et des chirurgiens ambulants. Les médecins, continuateurs de la médecine magique pythagoricienne, s’interdisent d’utiliser leurs mains dans leur pratique. Ils ont une présence négligeable dans le monde rural. Leur rôle se limite aux quelques grandes villes où le fait de prononcer quelques termes en latin leur assure une très relative réputation savante. Ils s’opposent violemment aux chirurgiens, aux rebouteurs et aux matrones dont la nécessité quotidienne est pourtant évidente.
Cette guerre ouverte trouve son épilogue provisoire en 1792 où, faute d’être reconnus pour leur efficacité, les médecins s’imposent par la force. En 1792, les docteurs Marat et Guillotin, et leurs amis, fortement représentés à la Convention, font prendre par celle-ci des décrets fermant les Collèges de chirurgie et supprimant le Diplôme de chirurgien. Seule la Faculté de médecine devient détentrice de la vérité thérapeutique, et confirme ainsi sa volonté monopoliste, contre le respect du droit des malades à recouvrer la santé.

Le reboutement
La nécessité de la Chirurgie, qu’elle soit instrumentale ou non, impose néanmoins la présence de praticiens de proximité, quelle que soit son évolution ou son degré de reconnaissance légale. C’est ce qui justifie le maillage empirique qui, malgré les médecins, couvre la France et assure les soins de la population. Un rebouteur et une matrone par canton ou par village, et un chirurgien ambulant qui peut accourir lorsque l’urgence l’exige : cette tradition millénaire se maintient jusqu’à la fin des temps modernes, rebouteurs et chirurgiens ne formant qu’un même corps de santé, reconnu ou non, durant une très longue période.
Outre cette organisation horizontale, les rebouteurs, encore appelés renoueurs ou bailleuls, sont représentés dans les diverses couches de la société. On retrouve des traces écrites relatives aux renoueurs et bailleuls du Roi, qui exercent à la Cour avec les mêmes gages que ceux du médecin et ou du chirurgien du Roi. En voici quelques-uns parmi les plus célèbres.

François 1er (1515-1547) : Guillaume THOREAU
(reçoit 240 livres de gages par an comme le chirurgien du Roi)
Henri II (1547-1559) : Jean de BAILLEUL
François II (1559-1560) : Jean de BAILLEUL
Charles IX (1560-1574) : Jean de BAILLEUL
Henri III (1574-1589) : Jean de BAILLEUL et Nicolas de BAILLEUL
Henri IV (1589-1610) : Nicolas de BAILLEUL
Louis XIII (1610-1643) : Michel de BAILLEUL
Louis XIV (1643-1615) : 9 renoueurs ou bailleuls se succèdent pour 600 livres de gages,
dont
Michel de BAILLEUL
Maistre Jacques de CUVILLIERS
Denis de BEAUFORT
Jacques de CUVILLIERS (fils)
Louis XV (1715-1774) : 8 bailleuls répertoriés et appointés
Louis XVI (1774-1792) : 4 bailleuls répertoriés appointés

Les rebouteurs, renoueurs ou bailleuls attisent la haine des médecins qui tentent parfois de les éliminer par la force. C’est ainsi qu’à plusieurs reprises, des membres de la famille FLEUROT, célèbres rebouteurs du Val-d’Ajol, dans les Vosges, furent mis sous la protection de la force publique après avoir échappé à des guets-apens. (Ord. du Duc de Luynes en 1725, et correspondance. de Madame du Deffand en 1770).

L’époque contemporaine

Deux faits marquent l’histoire du reboutement à l’époque contemporaine. D’une part, la constance de l’attitude des médecins dans les poursuites exercées en justice contre les rebouteurs, et, d’autre part, le passage de la chirurgie non instrumentale de la tradition orale à la tradition écrite, puis à la connaissance scientifique.
Après 1792, les médecins se considèrent comme les maîtres. Calmés par les guerres d’empire qui réclamaient une compétence anatomique et chirurgicale imposante, ils retrouvent néanmoins leur agressivité sous la République. On assiste à la fin du XIXe siècle à des procès de plus en plus fréquents, encouragés par des lois de plus en plus répressives, votées en faveur du corps médical.
Parmi les exemples les plus célèbres, on retiendra celui du languedocien Pierrounet, maître-rebouteur de Nasbinals, qui fut traduit devant les tribunaux et condamné, à l’âge de 73 ans, pour exercice illégal de la médecine. La population fut outrée, et la mairie ouvrit une souscription en vue d’élever une statue à celui qui, décédé peu de temps après sa condamnation, avait su prodiguer de si bons soins pendant plus d’un demi-siècle. On peut encore voir cette statue érigée à l’entrée de la ville de Nasbinals.

etiopathie5.jpg
Pierre Brioude dit Pierrounet (1832-1907)
La population reconnaissante

De la tradition orale à la tradition écrite
Malgré les rejets et les condamnations réitérés par les tenants de la médecine médicamenteuse, un Maître-Rebouteur suédois fit accomplir à la chirurgie non-instrumentale un progrès considérable au XIXe siècle. Devenu célèbre dans toute l’Europe pour les résultats qu’il obtint dans le traitement des maladies des femmes, la future gynécologie, Thure Brandt publia en 1864 un premier ouvrage intitulé :  » Des affections et des prolapsus utérins  » ; il y décrivait pour la première fois, en expliquant leur rôle, les techniques qui lui permettaient d’obtenir ses succès. Après plusieurs autres publications, c’est en 1890 que paraît son traité intitulé Des affections et des prolapsus utérins. Il ne s’agit plus seulement d’un ouvrage descriptif, mais de la publication d’une véritable méthode de traitement qui s’appuie sur la manipulation interne et externe des viscères. Le pas est franchi : la chirurgie non-instrumentale s’inscrit désormais et pour la première fois de manière aussi décisive, dans le cadre de la tradition écrite.

etiopathie6.jpg
Portrait de Thure Brandt
(1809-1895)
Maître Rebouteur

De la tradition écrite à la démarche scientifique : l’Étiopathie
Avant de devenir une science appliquée, la Chirurgie non instrumentale se devait acquérir une méthode. Elle est manifestement la technique qui s’impose pour résoudre dans la pratique les problèmes posés par nombre de phénomènes pathologiques. Il faut lui donner des principes logiques et des bases scientifiques pour lui ouvrir un nouveau champ d’analyse et d’action, dépassant ce qui était déjà obtenu depuis l’aube de l’humanité. C’est à cette tâche que se consacra Christian Trédaniel en établissant ses Principes fondamentaux pour une médecine étiopathique.

L’EXEMPLE D’AMBROISE PARÉ

Depuis la plus haute Antiquité, des hommes ont su soigner leurs contemporains par thérapie manuelle. Ces hommes, ce sont les chirurgiens – du grec kheir, main et ergon, ouvrage : ils interviennent sur le corps humain avec la main, qu’elle soit seule ou qu’elle manipule un instrument.
Leur savoir empirique, très efficace, s’est transmis et enrichi au fil des générations. Lorsque au sortir du Moyen-Age se développa par la dissection la connaissance du corps humain, ils éprouvèrent tout naturellement le besoin d’approfondir les notions d’anatomie – et ce faisant, ils s’opposèrent aux médecins de la Faculté – si cruellement moqués par Molière… à juste titre.

Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, fut rejeté de son vivant par la Faculté : ce n’était qu’un ancien rebouteux devenu chirurgien empirique, et qui plus est ne parlant pas latin !
Même si plusieurs hôpitaux portent aujourd’hui son nom, le fossé ainsi creusé entre la médecine « savante » et la pratique médicale pourtant efficace et éprouvée des thérapeutes manuels, ne cessera de s’élargir. À partir de 1792, où elle devient omnipotente, la médecine condamnera de fait la chirurgie manuelle à se réfugier dans les campagnes et à se perpétuer par tradition orale. On se souvient aussi que la science officielle condamna William Harvey, le découvreur de la circulation sanguine, et même Pasteur, il n’y a pas si longtemps. Or c’est justement ce fossé entre médecine « savante » et pratique médicale, que l’Étiopathie est appelée à combler.

pare.jpg
Ambroise Paré.Aujourd’hui considéré comme l’un des pères fondateurs de la chirurgie moderne,
il fut pourtant de son vivant banni par la médecine.

 

CHOISIR L’ÉTIOPATHIE

L’Étiopathie est une médecine mécaniste qui s’exerce par chirurgie non instrumentale, c’est-à-dire par thérapie manuelle. Mais il ne faut pas la confondre ou l’apparenter avec d’autres pratiques par manipulations. En effet, que ce soit sur le plan historique, technique et surtout théorique, l’Étiopathie se distingue de toutes les autres méthodes de traitement.

L’Étiopathie, une méthode avant d’être une technique

Nouvelle science fondée il y a une quarantaine d’années, non seulement l’Étiopathie se distingue de toutes les autres approches médicales, mais elle s’en différencie même fondamentalement par toute la démarche effectuée en amont du geste thérapeutique.
Cette approche, que l’on peut appeler approche systémique, du corps humain, est une façon tout à fait particulière de considérer le rapport structure/fonction des organes et des appareils du corps humain dans leurs différentes interactions. Il en découle une manière spécifique à l’Étiopathie d’analyser les causes réelles des phénomènes pathologiques pour établir un diagnostic étiopathique (c’est-à-dire causal), préalable indispensable pour conduire le traitement de chirurgie non instrumentale pertinent.

L’Étiopathie, une chirurgie non instrumentale

L’Étiopathie a donc deux visages indissociables. Le premier est celui de sa méthode d’analyse permettant l’établissement de diagnostics corrects. Le deuxième, celui de sa méthode de traitement des affections.

Grâce à cette double méthode, l’étiopathe est à même de déterminer d’une façon rigoureusement scientifique l’origine des douleurs – et, une fois le diagnostic posé, de choisir la technique la mieux appropriée entre toutes celles qu’il possède, pour rétablir par manipulations le fonctionnement normal d’un système organique qui souffre.

C’est parce qu’il possède une méthode logique qui conduit à une action thérapeutique assurée et naturelle que l’étiopathe est un thérapeute efficace.

Les études d’Étiopathie

Pour devenir étiopathe, six années d’étude sont nécessaires, avec une parfaite connaissance du corps humain et pour exigence principale une rigueur scientifique sans faille, dans le raisonnement comme dans la pratique.

Les matières phares d’un cursus complet
A l’issue de cinq années de cours théoriques et techniques, les étudiants rédigent un mémoire de fin d’études et assurent une année d’assistanat en cabinet avant d’obtenir le Diplôme d’Étiopathie.

Si l’Anatomie est la pierre angulaire de l’enseignement de l’Étiopathie, toutes les matières nécessaires à la compréhension du fonctionnement (biologie, physiologie, etc.) et du dysfonctionnement (pathologies) du corps humain sont également étudiées en profondeur et selon les Principes fondamentaux de l’Étiopathie, c’est-à-dire dans leurs rapports systémiques et cybernétiques.

Le but de cet enseignement est d’apprendre à raisonner de manière étiopathique, c’est-à-dire de considérer le corps humain dans son ensemble et ses interactions, et de ne pas confondre cause réelle et symptômes d’une pathologie. C’est l’acquisition de cet état d’esprit qui fera de chaque étudiant un étiopathe.

La pratique
Au fur et à mesure de l’avancée dans le cursus et des connaissances théoriques, les étudiants pratiquent de plus en plus de manipulations, jusqu’à la maîtrise complète des techniques de chirurgie non instrumentale (avec, entre deuxième et troisième cycle, plus de 1000 heures de stage contrôlé chez des praticiens).

Outre le travail personnel que les étudiants doivent fournir sur le plan théorique, l’entraînement à la technique se travaille quotidiennement… tel un musicien répétant ses gammes. Avec, pour récompense, le talent de soigner au bout de ses doigts !

Il ne faut pas confondre Étiopathie avec ostéopathie ou autres. Les thérapies, certes, sont manuelles dans tous les cas, mais seule l’Étiopathie confère à ses praticiens le double bagage* indispensable pour établir en amont une analyse causale de la pathologie, et en aval pratiquer le traitement manuel induit par cette même analyse. * D’une part, connaissances théoriques, scientifiques et logiques approfondies ; de l’autre rigoureuse formation aux techniques manuelles adaptées.

UNE VOCATION POUR UNE CARRIÈRE

LE COÛT DES ÉTUDES  

Au-delà d’une diversité naturelle recoupant en grande partie celle de la population, la population étudiante en étiopathie comporte deux origines principales
• jeunes étudiants qui font le choix de l’étiopathie dès le départ,
• membres de professions médicales et paramédicales (infirmiers, kinésithérapeutes, médecins et autres) qui, au bout de quelques années d’exercice professionnel, déçus par le manque d’efficacité de leurs méthodes, font le choix courageux de reprendre des études à zéro ;
auxquels viennent s’ajouter ceux qui entreprennent des études d’étiopathie dans le but de changer de profession, et dont le nombre ne cesse de croître.

Dans tous les cas, une réelle vocation préside au choix de ces études, qui est celle d’hommes et de femmes qui veulent être à même de soulager réellement les patients et malades qui viennent ou viendront les consulter.
Les premiers, ayant connu l’étiopathie au contact d’étiopathes en exercice ou de personnes soignées par étiopathie, ont pu choisir directement les études qui leur permettent de réaliser cette vocation.
Les seconds, pour avoir connu l’étiopathie plus tard, n’en sont pas moins motivés, et n’hésitent pas à reprendre le chemin de la faculté.

Il faut en effet savoir que la maîtrise du diagnostic étiopathique et des thérapies manuelles de chirurgie non instrumentale ne peut s’acquérir qu’au prix de longues études, actuellement dispensées uniquement dans les Facultés libres d’Étiopathie en France, en Belgique et en Suisse.

Des études qui en valent la chandelle, à en juger par ce que disent ceux qui les ont pratiquées.

TÉMOIGNAGES

Jean-Pierre MBOUNJA-MISSÉ
Exerce depuis 1995 à Douala (Cameroun)
« C’est le plus beau métier au monde. L’étiopathe a cette satisfaction de voir
souvent le patient repartir en meilleur état que celui dans lequel il était venu ! Sans aucun doute je rechoisirais cette voie ! »

Corinne LACHOWSKI
Installée depuis 8 ans à Mouscron (Belgique)
« D’un point de vue économique,et après quelques années de pratique, ce qui m’est le plus précieux est la liberté. Liberté de choisir mes horaires, mes vacances, la quantité de travail (donc de gains); ce qui permet d’adapter ma disponibilité envers ma famille et la possibilité de mener à bien d’autres projets ou activités, y compris la retransmission de mon savoir et de l’expérience acquise via l’enseignement. »

Annabelle AGOPYAN-LÊ
Étiopathe, installée à Genève (Suisse) depuis 2005.
« Exercer l’étiopathie nécessite une recherche intellectuelle permanente au service de la santé, rendue possible grâce à l’enseignement complet acquis à la faculté.
Nous tenons une place importante dans la résolution des problèmes de santé exposés par nos patients, à en croire la progression constante de leur nombre.
J’apprécie de travailler chez moi et d’organiser mon temps en toute liberté.
Et en plus, c’est une vraie passion ! »

Rodriguo DE MAGALHAES
Exerce puis 1998 à Rio-de-Janeiro, Brésil.
« Au début il faut faire sa clientèle, mais c’est un bon apprentissage ! Par la suite, c’est très, très bien. L’étiopathe jouit d’un très bon niveau de vie, et surtout d’une qualité de vie tout à fait exceptionnelle. Celui qui veut travailler seulement trois jours par semaine le peut. »

Michel ALTIERI
Docteur en Étiopathie, exerce depuis 198 à Genève (Suisse)
« Nous sommes des généralistes spécialisés dans tous les domaines. Ceci découle de notre vision systémique et cybernétique de l’individu : s’il existe bel et bien des lésions systémiques, il existe aussi dans la même proportion des lésions extra-systémiques. C’est à dire que le point de départ du problème se situe à distance de la souffrance. Un problème viscéral peut avoir une origine viscérale mais aussi vertébrale, et réciproquement. Ce qui nous oblige à avoir des connaissances précises dans tous les domaines mais surtout de savoir les utiliser : le raisonnement étiopathique est évidemment la base fondamentale de notre diagnostic (c’est le savoir bien penser). »

Franz VISSER
Exerce depuis 1999 à Ryswik (Pays-Bas)
« Un étiopathe vit très bien, car il allie le travail intellectuel au travail manuel. De plus, le rapport temps de travail et argent nécessaire pour vivre étant des plus intéressants, il peut se consacrer à continuer d’étudier, de chercher et d’expliquer ses traitements.
« Moi-même, grâce à l’étiopathie, je suis devenu un vrai scientifique, au service du patient et de la recherche en général. »

André-Jean BOUCHET
Docteur en Étiopathie, installé depuis 1986 à Hallandale, Floride, États-Unis.
« Beaucoup de nos patients veulent sortir des traitements symptomatiques qui veulent qu’à un mal corresponde forcément une molécule. Il y a je crois un vrai ras-le-bol : des médicaments qui, je les cite, « font trop mal à l’estomac », des acharnements thérapeutiques qui ne donnent aucun résultat, du renouvellement systématique des ordonnances sans un nouvel examen clinique ni même poser de questions, .
« Ceux que l’on a tirés d’affaire sont fidélisés à jamais, ils ont vite le réflexe, et adhèrent à la théorie mécaniste. Ce sont eux qui vous envoient aussi de nouveaux patients ! »

L’ENSEIGNEMENT EN FRANCE

orga1.jpg Pour chaque année universitaire, le cursus comprend un enseignement continu délivré par chaque Faculté, plusieurs stages, des travaux pratiques et des rencontres inter-facs.

Dans les Facultés : les cours théoriques et pratiques sont regroupés durant 35 semaines. L’emploi du temps est établi par le corps enseignant de chaque Faculté.

Universités d’été et d’hiver : elles sont destinées principalement à créer une dynamique entre les étudiants de tous les centres d’enseignement européens. Par les conférences, les discussions et les travaux pratiques qui les accompagnent, ces rencontres permettent d’assurer l’harmonisation de l’enseignement de l’étiopathie. L’université d’hiver se déroule durant une semaine dans une station des Alpes, et celle d’été au bord de l’océan.

Stages et travaux pratiques : une partie d’entre eux, obligatoires pour les étudiants de toutes les facultés a lieu à l’extérieur. Dans le Laboratoire d’Anatomie de la rue des Saints-Pères (Paris VIè) pour les travaux pratiques de dissection ; et pour les stages de clinique étiopathique dans les cabinets de praticiens ou autres centres de soins.

orga2.jpg

L’anatomie, pierre angulaire de l’enseignement
À l’exemple du professeur Claude Gillot, qui fait référence dans l’Université, les meilleurs spécialistes viennent dispenser des cours aux futurs étiopathes. Ceux-ci ne peuvent en effet faire l’économie d’une connaissance approfondie du corps humain. Les nombreuses heures d’anatomie sont en outre complétées par des travaux pratiques de dissection, indispensables pour ceux qui veulent acquérir une compréhension de l’anatomie réelle et pas seulement livresque.

Les équipements les plus performants
Tout au long de l’année universitaire, les étudiants bénéficient de l’apport d’un matériel moderne et performant, aussi bien pour les cours de radiologie et d’échographie, que pour les cours de laboratoire et d’observation biologique.
Cet important matériel pédagogique est complété par une bibliothèque, intégrant vidéo et connexion internet, plus une cafétéria, voire dans certaines facultés une salle de sport, tous ces équipements étant à l’entière disposition des étudiants soit pour leur travail, personnel ou en groupe, soit pour leur détente.

orga3.jpg orga5.jpg

Un programme bien pensé
Pour éviter aux étudiants la multiplication des déplacements et une perte de temps importante les cours sont autant que possible regroupés.
Les conditions nécessaires et indispensables au travail individuel et à la détente sont ainsi réunies. Il ne s’agit pas d’accumuler des heures, il s’agit de les rendre efficaces.
orga6.jpg Les étudiants ont un travail personnel important à fournir. L’anatomie s’apprend, la compréhension des principes fondamentaux de l’Étiopathie nécessite un long travail de réflexion, en groupe et individuel…
De plus, l’entraînement à la technique, s’il commence par une répétition inlassable des gestes sous la surveillance d’un professeur, ne peut s’accomplir que par un travail quotidien personnel… comme pour apprendre à jouer d’un instrument de musique !
C’est pourquoi leur faculté les accueille aussi les jours sans cours, pour qu’ils puissent avancer dans leur travail et passer avec profit au cours suivant – et ce, notamment, dans la bibliothèque accessible en permanence.

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans ETIOPATHIE, MEDECINES DOUCES | 13 Commentaires »

BOOSTEZ VOTRE FERTILITE……

Posté par eurekasophie le 8 juillet 2009

 

……AVEC L’ACUPRESSION DU VISAGE ET LA RÉFLEXOLOGIE 

 

ACUPRESSION DU VISAGE 

 

 

 

 

 

 

reflexologiefaciale.jpg

 

1) Pressez les points entre le centre des narines et la lèvre supérieure ( point 7 sur la photo de face )  ou massez simplement toute la zone entre les narines et la lèvre supérieure.

2) Massez le point situé sur la joue gauche, à hauteur du milieu de la partie charnue du nez, dans l’alignement vertical de la pupille( point 37 sur la photo de face ).

3) Stimulez le point qui se trouve sur la joue droite, à hauteur de la base du nez, dans l’alignement vertical de la pupille. ( point 39 sur la photo de face ). Attention, ne stimulez pas ce point si vous souffrez d’hypertension.

4)  Pressez le point au-dessus du milieu de la lèvre supérieure. (point 63 sur la photo de face ) Attention: ne stimulez pas ce point une fois que vous êtes enceint, car il accélère les contractions utérines.

5) Stimulez le point qui se trouve en plein milieu de la partie bombée du menton ( point 87 sur la photo de face ). 

6) Poursuivez en massant les points qui se trouvent dans l’alignement vertical des bords du nez, à mi-distance entre la bouche et la base du nez. ( point 113 sur la photo de face ) .

7) Appuyez dans le creux du menton, à hauteur du centre de la lèvre inférieure ( point 127 sur la photo de face ).

8) Massez les points situés juste au-dessus des bords internes des sourcils. ( point 65 sur la photo de face ). 

9) Ensuite, stimulez les points de part et d’autre de la ridule en arc de cercle coiffant le haut de la partie bombée du menton ( point 156 sur la photo de face).

10) Terminez votre séance d’acupression en massant les points situés dans les creux devant les oreilles. ( point 0 sur photo de profil) .

 ATTENTION, si vous êtes enceinte ou pensez l’être, évitez de stimuler les points qui se trouvent sous le nez !

 REFLÉXOLOGIE

 

 

 

 

paume11.jpg                  paume10.jpg

Réflexologie main droite                                                                                Réflexologie main gauche 

 

 

 

 

reflexologieschema.jpg

 

La REFLÉXOLOGIE peut aider le système endocrinien à fonctionner correctement et à fournir suffisamment d’hormones aux organes reproducteurs.

11-12) Pour ce faire, stimulez les zones réflexes de l’hypophyse en massant la partie charnue du pouce ( point 8 sur la photo ), et du gros orteil (point correspondant à l’hypophyse sur photo du pied). 

13-14) Massez ensuite la zone réflexe de la thyroïde qui se trouve à la base de la face interne du pouce (point 5 sur la photo) , et du gros orteil (point correspondant à celui de la thyroïde sur photo du pied ).

Concentrez-vous ensuite sur les glandes surrénales dans le creux de la plante du pied, dans l’alignement de la jointure du gros orteil et du second (point correspondant aux surrénales sur la photo ) et, sur la paume de la main, dans l’angle du pouce (point 20 sur photo main gauche). Stimulez ensuite les ovaires chez la femme et les testicules chez l’homme. Le point réflexe des testicules et des ovaires se trouve sur les côtés extérieurs des talons (point correspondant aux testicules sur photo du pied) et sur les bords externes des poignets ( point 31 sur photo main droite).

Massez aussi le  point de l’utérus chez les dames et de la prostate chez les messieurs. Ce dernier se trouve sur le côté intérieur du talon ( point correspondant à celui de la prostate sur photo du pied) et sur le bord interne des poignets ( point 31 sur photo main gauche)

Il va de soi que, si vous désirez un enfant, une bonne alimentation et hygiène de vie sont primordiales.

Privilégiez les aliments frais bio.

Bannissez le tabac, l’alcool et l’alimentation industrielle, et évitez le sucre et le café.

Consommez des super-aliments comme le pollen frais, la spiruline et la levure de bière.

Et n’oubliez pas de faire au moins une demi-heure d’excercice chaque jour.

Toutes ces recommandations sont bien entendu valables pour vous aussi, Messieurs ! 

Que l’on veuille bien me pardonner en haut lieu : j’ai oublié de signifier la source de cet article.

Article de Murielle Toussaint, tiré du magazine Belle-Santé n°117 de juillet-août 2009, page 48″.

Journaliste pour laquelle j’ai un profond respect et une grande admiration  pour son travail effectué dans ce magazine.

Publié dans ACUPRESSION-REFLEXOLOGIE | 10 Commentaires »

12345
 

Quantum SCIO |
Le Mangoustan |
actumed |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Violence conjugale
| Psychothérapeute PAU
| Soleil levant