LA MENOPAUSE
Posté par eurekasophie le 5 février 2009
Au moment de la ménopause, la prise de poids peut s’accélérer et s’avérer très difficile à contrôler, notamment à cause de la diminution progressive de la production d’hormones « féminines ».
- Résultats :
- Phénomène conjoint de prise de masse grasse et perte de masse musculaire
- Phénomène de « Masculinisation » de la silhouette. (Prise de poids localisée au niveau du ventre, cuisses qui s’affinent, fesses qui fondent…)
- Comment s’opère ce changement de la silhouette autour de la ménopause ?
Comment prévenir et maîtriser ces variations de ligne ?
1. Les transformations liées à l’âge
A partir d’un certain âge, les cycles deviennent irréguliers : la périménopause s’installe.
Jusqu’à la ménopause, c’est à dire l’arrêt définitif de l’ovulation et donc des menstruations, beaucoup de transformations vont s’opérer progressivement dans le corps d’une femme : dérèglements des cycles, apparition des bouffées de chaleur, prise de poids, etc…
Comment s’expliquent toutes ces transformations ?
1.1 : Les ovaires cessent de fonctionner
- Les ovaires sont responsables de la production d’hormones essentielles chez la femme: la progestérone et les oestrogènes.Les estrogènes sont les hormones de la féminité : ils agissent partout dans le corps de la femme au niveau d’organes très variés comme par exemple les glandes mammaires, la muqueuse utérine, les os, la peau, etc…Naturellement, du fait du vieillissement, les ovaires vont progressivement cesser de fonctionner, et donc arrêter naturellement de produire des hormones. Cependant cela ne se fait pas brutalement : 3 à 5 ans avant la ménopause, l’activité des ovaires va diminuer progressivement et les 1ers symptômes de la périménopause vont apparaître.
La périménopause est la phase de transition vers un nouvel équilibre
- Au début, le taux de progestérone diminue, les oestrogènes se retrouvent donc en excès dans le corps, ce qui se traduit par un phénomène accentué de rétention d’eau et d’accumulation de graisses.
- Puis les oestrogènes diminuent eux aussi progressivement, jusqu’à disparaître complètement à la ménopause. Privé d’œstrogènes, le corps se transforme petit à petit…
- Ils stimulent la production de graisse
- Ils contribuent à la rétention d’eau.Par ces deux mécanismes, ils peuvent induire une prise de poids lorsqu’ils sont sécrétés en trop grande quantité par les ovaires ou lorsqu’ils ne sont pas contrebalancés par la progestérone, l’autre hormone synthétisée par les ovaires.
Au cours de la périménopause et après la ménopause, lorsque ces hormones ovariennes diminuent jusqu’à disparaître, le corps change.La répartition des graisses dans les endroits caractéristiques « des rondeurs féminines » se modifie : les cuisses s’affinent, les fesses et les seins fondent, tandis que les petits kilos superflus viennent désormais se stocker au niveau de l’abdomen. (Apparition de « poignées d’amour »)Pourtant, ce n’est pas une fatalité : plus on s’y prend tôt, plus cette prise de poids peut être maîtrisée, voire anticipée.
Les symptômes liés à la ménopause
Si la chute du taux d’oestrogènes dans le corps a de multiples répercussions, un des effets les plus sensibles pour une femme est le changement de sa silhouette, sa « masculinisation » au moment de la ménopause.
1.2 : La silhouette se « masculinise »
En effet, encore une fois, ce sont les hormones qui sont en cause dans ce changement de l’apparence physique.
Lorsqu’ils sont présents, les oestrogènes ont une double action sur le poids :
2. Prévenir et maîtriser la prise de poids en période de ménopause
Prendre du poids lorsque la ménopause montre ses premiers signes n’est pas une fatalité, cependant ces quelques kilos supplémentaires se préviennent mieux qu’ils ne se traitent.
En effet, aux alentours de la ménopause, la masse musculaire diminue spontanément au profit de la masse grasse, sans que l’alimentation ait changé. Dès lors, si l’on veut garder sa ligne, il devient indispensable de maintenir une bonne hygiène de vie et éventuellement de penser à une supplémentation pour aider à passer ce cap.
2.1 : Maîtriser son apport en nutriments
Les muscles sont les organes qui consomment le plus d’énergie dans le corps, même au repos. Lorsque la ménopause approche, nous avons vu que la masse musculaire diminuait : ainsi, en conservant la même alimentation, nous aurons donc naturellement tendance à grossir. Il devient impératif de réajuster ses besoins énergétiques car les apports journaliers recommandés ne sont pas les mêmes à 45 ans qu’à 20 ans !
> Aux alentours de 45 ans, les apports optimaux sont estimés entre 1500 et 2000 kilocalories, qui doivent être répartis de façon équilibrée entre les différents nutriments :
- 50 à 55% des apports doivent provenir des glucides (ou sucres) car ce sont eux qui apportent l’énergie à toutes les cellules, mais il faut dorénavant privilégier les sucres lents.
- 30 à 35% doivent provenir des lipides (ou graisses) car ils entrent dans la composition des membranes cellulaires, mais il faut privilégier les « bons » acides gras, tels que les omégas 3.
- 12 à 17% doivent provenir des protéines, essentielles à la protection et au bon fonctionnement des muscles, il faut faire attention à ne pas négliger ces apports.
Cependant, limiter l’apport énergétique total ne suffit pas toujours.
2.2 : Maîtriser sa silhouette
Lorsque la ménopause approche, la répartition de la masse grasse change de façon naturelle. Le corps a plus de difficultés à éliminer les déchets et les toxines, et de plus, un phénomène de rétention d’eau fait son apparition, principalement dû aux variations hormonales et à une mauvaise circulation sanguine.
Mais il existe des solutions qui peuvent nous aider à venir à bout de ces problèmes.
En effet, dans la nature, certaines plantes ont comme propriétés naturelles de favoriser l’élimination des déchets ou de l’eau, comme la bardane, la vigne rouge, les queues de cerise ou le frêne.
D’autres peuvent nous aider à limiter le stockage des graisses ingérées au cours des repas ou à brûler les graisses déjà stockées, comme le nopal, le fucus, le guarana, l’artichaut, les graines de lin ou de fenouil.
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