C’EST QUOI AU JUSTE ?

Structure du trans-révératrol
Le resvératrol est un polyphénol de la classe des stilbènes présent dans certains fruits comme les raisins, les mûres ou les cacahuètes. On le retrouve en quantité notable dans le vin où sa présence a été invoquée pour expliquer les effets bénéfiques pour la santé d’une consommation modérée de vin.
Son nom viendrait[2] de Veratrum album L. var grandiflorum, le vératre blanc, d’où il a été extrait pour la première fois en 1939 par un japonais, Takaoka. Il fut aussi identifié en 1959 dans un eucalyptus puis en 1963 dans la racine du Fallopia japonica (ou Polygonum cuspidatum), une Polygonacée d’Asie orientale utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle chinoise et japonaise. Son identification dans la pellicule du raisin date de 1976 mais il a fallu attendre 16 ans plus tard, pour qu’en 1992, Siemann et Creasy l’identifient finalement dans le vin.
À la même époque, paraissaient deux articles qui allaient avoir un énorme retentissement sur les études du resvératrol. Le premier en 1992, de Renaud et De Lorgeril [3] montrait qu’une consommation modérée de vin pouvait protéger de la maladie coronarienne et le second en 1993, de Frankel et al. [4] démontrait que c’était le resvératrol du vin qui, en inhibant l’oxydation du LDL, devait être responsable de son effet cardioprotecteur. Le resvératrol était donc un bon candidat pour résoudre l’énigme du paradoxe français, expression qui renvoie à la situation surprenante de la région du sud-ouest, où une consommation élevée de graisses animales est associée à un taux relativement bas de maladies cardio-vasculaires (relativement aux pays du nord de l’Europe).
Ces travaux allaient déclencher une pléthore d’études sur le rôle chimiopréventif des polyphénols du vin et en particulier du resvératrol. En dehors de la prévention de la maladie coronarienne, la liste des effets bénéfiques bien documentés de ce composé n’allait cesser de croître : elle concerne l’inflammation, l’activation plaquettaire, l’angiogenèse, le maintien de la masse osseuse, la réduction de la masse adipeuse, la neuroprotection, le vieillissement. Pendant une décennie, les observations étayant les bénéfices pour la santé du resvératol n’ont cessé de s’accumuler mais en s’appuyant toujours sur des preuves indirectes comme les études épidémiologiques ou sur les effets biologiques établis sur des systèmes in vitro ou d’animaux de laboratoire. Pour l’instant, en raison de l’absence de preuve directe, ces résultats ne peuvent être étendus à l’homme qu’avec la plus grande prudence.
Source Wikipédia
On sait aujourd’hui que c’est la consommation régulière de vin rouge qui a protégé, durant des années, les Français des maladies cardio-vasculaires. De récentes études viennent de montrer que le resvératrol, un polyphénol présent dans la peau du raisin, pourrait être le principe actif salvateur. Malheureusement, il n’y en a presque plus dans le vin que nous consommons aujourd’hui.
Les chercheurs planchent depuis plusieurs années sur l’explication de ce qu’il est coutume d’appeler le « french paradox ». Chacun cherche à comprendre pourquoi les Français, dont le régime alimentaire est plutôt riche et gras, ont eu, dans les années passées, un taux de maladies cardio-vasculaires moindre que les autres habitants des pays industrialisés ? Un début de réponse a été donné : la consommation de vin rouge serait la cause de cette exception. De nouvelles recherches ont permis récemment d’identifier le rôle particulier joué par un polyphénol, le resvératrol, localisé dans la peau du raisin, dont il constitue l’une des défenses naturelles

Effets bénéfiques
- Protecteur cardio-vasculaire
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le resvératrol réduit à lui seul de 40 % le risque cardio-vasculaire car il a une action antithrombotique et anticholestérol, il favorise la dilatation des artères et exerce une puissante action antioxydante empêchant le développement de l’artériosclérose. Le resvératrol est sans doute aujourd’hui le meilleur protecteur cardio-vasculaire que l’on puise trouver dans la nature, bien plus efficace que la vitamine E.
Le resvératrol possède aussi de remarquables propriétés anticancéreuses par une triple action : il lutte contre la formation de radicaux libres, il protège l’ADN des dégâts causés par les produits chimiques et il neutralise les substances carcinogènes dans le foie. Une étude publiée dans la revue « Science » a montré que ce polyphénol est actif dans les trois phases du développement tumoral (initiation-promotion-progression). Le resvératrol tue les cellules cancéreuses qu’elles soient ou non œstrogènes dépendantes et bloque le développement de métastases osseuses dans certains types de cancers. D’autres études ont montré qu’il permettait d’améliorer les résultats de la chimiothérapie puisque le resvératrol protège les cellules saines que la chimiothérapie, elle, ne sait pas distinguer.
Le resvératrol possède une action phyto-œstrogénique et peut être utilisé pour combattre les désagréments de la ménopause, comme les bouffées de chaleur.
- Activateur d’un gène de longévité
Le resvératrol, d’après une étude conduite à la Harvard medical school, active un gène de longévité dans certaines souches de levure et permet d’accroître leur espérance de vie de 70 % ! Les recherches n’ont pour l’instant porté que sur des levures et des mouches, mais il faut noter que les êtres humains possèdent ces mêmes gènes de longévité.
- Protecteur des cellules cérébrales
Une autre étude a démontré que le resvératrol pouvait aider les neurones du cerveau à survivre au stress oxydatif. À la suite de l’expérimentation in vitro de huit molécules différentes de phytœstrogènes, les chercheurs ont finalement découvert que le resvératrol permettait de diminuer de 40 % le processus naturel de la mort des cellules cérébrales. Cette recherche démontre l’intérêt du resvératrol dans la prévention des maladies dégénératives, comme le Parkinson et l’Alzheimer.
Le resvératrol est aussi un anti-inflammatoire naturel.
Il n’y a plus de resvératrol dans le vin
Malheureusement, il n’y a presque plus de resvératrol dans le vin rouge à cause de l’utilisation généralisée des pesticides. Il fallait donc rechercher une autre source de resvératrol. On l’a trouvée dans le Polygonum cuspidatum (le liseron japonais) et dans le Vitis vinifera (vigne rouge). On peut donc désormais se procurer ce polyphénol prometteur en gélules (20 mg de resvératrol pur par gélule de 200 mg comprenant 80 % d’extrait de Vitis vinifera et 20 % d’extrait de Polygonum cuspidatum)
Mode d’utilisation : 2 gélules par jour.
Adresse
Resvératrol ou Resvéraplex
– Distribué par :
SNDV SPRL
BP 10004
B-1340 Ottignies (Belgique)
Tél : 00 800 4550 4550
www.snd-sa.com