
POUR FAIRE BAISSER LA TENSION
Il vole l’eau des arbres mais, pour vous, c’est un ami qui prend soin de votre santé…..
Une plante magique
Sa belle couleur verte, qu’il conserve malgré l’hiver, est sans doute à l’origine des nombreuses croyances et du folklore qui entourent le gui. C’est avec un respect religieux que les Gaulois récoltaient le précieux gui du chêne.
Il sort des branches d’autres arbres comme un diable de sa boîte ! Certes, il ne surgit pas brusquement, mais il s’installe sans aucun scrupule dans les ormes, les chênes, les pommiers, les pins…..Et se nourrit de leur eau !
Depuis Astérix, il mérite toujours de figurer dans certaines potions magiques.
< Bonne idée, oh Panoramix notre druide que de nous préparer une potion spéciale Noël!
< Elle est spéciale Astérix, très spéciale…Je n’y ai mis que du gui, pour le reste, chacun y rajoutera à sa convenance soit une belle pincée de gentillesse et d’amour de son prochain, soit un zeste d’humour, soit encore une bonne rasade de tolérance …tttsss ttssssss ! Chacun fera comme bon lui semble. L’idéal serait que tous les ingrédients figurent dans la recette.
Attention, les petites boules de gui sous lesquelles on s’embrasse pour se souhaiter la bonne année sont toxiques ! Laissez-les aux fauvettes et aux mésanges qui s’en donnent à coeur joie et s’en frottent le bec en novembre et en décembre.



DE MULTIPLES INDICATIONS
Depuis l’Antiquité, la renommée du gui pour faire baisser la tension artérielle n’a jamais été démentie.
On l’emploie aussi depuis toujours en cas d’arthérosclérose.
Parmi les autres indications anciennes et traditionnelles figurent également les états nerveux, l’asthme, les maux de tête et la ménopause.
Plus récemment, au début du XX ° siècle, le philosophe et scientifique Rudolph Steiner, père de l’anthroposologie, a commencé à utiliser le gui pour ses vertus anti-cancer. Mais attention, il s’agit du gui européen, Viscum album, à ne pas confondre avec son cousin d’Amérique qui est toxique !
CONTRE L’HYPERTENSION
L‘emploi médicinal des feuilles de gui remonte très loin et déjà les Gaulois considéraient cette plante comme une panacée.
Paracelse, Pline, puis Sainte Hildegarde……On retrouve des traces très anciennes de son usage, qui semble s’être un peu perdu au fil des siècles jusqu’au début du XX ° siècle où un médecin, le Dr Gaultier, s’intéressa aux résultats obtenus par une guérisseuse de Sologne sur les tuberculeux: elle leur donnait du gui macéré dans du rhum pour calmer leurs crachements de sang, et ça marchait ! Le médecin étudia donc les propriétés de la plante et remit à l’honneur ses propriétés hypotensives. Les scientifiques se sont ensuite intéressés de plus près à la plante.
L’efficacité du gui pour lutter contre l’hypertension tient sans doute à ses effets vasodilatateurs. Cette propriété a été démontrée in vitro et sur des animaux.
Sur les humains, cette indication est ancestrale. De nombreuses préparations à base de plantes contiennent d’ailleurs du gui. A condition d’employer le gui aux doses habituellement indiquées, il n’y a aucun effet secondaire indésirable à craindre. A doses plus élevées, il peut être toxique.
CONTRE LE CANCER EN ALLEMAGNE

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En Allemagne, la patrie de Rudolph Steiner, le gui est couramment employé dans les traitements anti-cancéreux. Une étude récente menée dans ce pays
sur plus de 10 000 personnes montre qu’un traitement à base d’extrait de gui augmente de 40 % l’espérence de vie de malades atteints de cancers du côlon, du rectum, du sein et du poumon.
Dans ce cas, il ne s’agit aucunement d’automédication: le traitement est administré sous forme d’injections sous-cutanées ou intra-musculaires.
Ce type de traitement, couramment pratiqué en Allemagne ou en Suisse, n’est pas disponible en France où l’on considère qu’il entre dans le cadre des
» médecines douces » . Les injections étant réservées au corps médical, on ne peut donc bénéficier d’un tel traitement qu’en allant se faire soigner à l’étranger ( avec les frais que cela peut entraîner …)
De nombreux essais cliniques, menés avec des placébos, ont montré l’intérêt du gui dans le traitement anti-cancéreux, que ce soit pour améliorer le pronostic de guérison ou atténuer les effets indésirables des traitements conventionnels ( chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie).
COMMENT L’UTILISER ?

Le plus simple consiste sans aucun doute à avaler le gui sous forme de gélules, mais vous pouvez aussi faire vos tisanes vous-même en macération ou
en infusion, après avoir fait hacher finement les feuilles et les avoir laissées sécher ( que vous conserverez dans un sac papier, tout simplement ) :
MACÉRATION : faites macérer 4 cuillères à café de feuilles dans un demi-litre d’eau froide pendant toute une nuit.
Filtrez au matin. Buvez cette tisane en deux fois dans la journée, en faisant chauffer ou non, selon vos préférences.
INFUSION: deux fois par jour, préparez-vous une grande tasse de tisane en faisant infuser deux cuillerées à café de plante dans un quart de litre d’eau bouillante pendant 10 minutes ( faites d’abord chauffer l’eau, lorsqu’elle frémit, ajoutez la plante, remuez, puis laissez infuser sous un couvercle ).

