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HISTOIRE DE SAUGES ….

Posté par eurekasophie le 11 décembre 2009

saugeofficinale.jpg  Voici la sauge officinale

C’est bien grâce à Marius si je vous écrit ces différents articles sur la sauge….

Car contrairement à ce que je pensais, il en existe —comme pour beaucoup d’autres sortes de plantes— bien des variétés.

C’est tout simplement en confiant un jour à Marius :  » ..j’ai fait de la liqueur de sauge mais je la trouve trop forte en goût, pourtant j’ai respecté les doses… »

qu’il m’a répondu….

mariussdessineux.jpg < Normal, tu as utilisé de la sauge officinale, il faut prendre les sommités fleuries de la sauge sauvage, comme celle de mon alpage …

Ah , ben me voilà bien renseignée, je suis toute confuse… Je laisse la sauge de mon jardin de côté — sur laquelle j’ai posté un article dans

 » Répertoires des plantes les moins usitées  » — et je passe à d’autres espèces de sauge …

Comme quoi, on en apprend tous les jours …

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Sauge de Jérusalem en fleurs

La sauge était une des plantes salvatrices du Moyen Âge. Reconnue par les Chinois, ces derniers n’hésitaient pas à échanger leurs feuilles de thé les plus

précieuses contre des feuilles de sauge. Louis XIV en avait même fait sa tisane d’élection et en servait à tout propos. Les Grecs, les Romains et les Arabes l’employaient communément comme tonique et en compresse contre les morsures de serpent. Au XVIe siècle, le botaniste Jacob Tabernae-Montanus

raconte que les femmes égyptiennes avaient l’habitude de boire du jus de sauge pour accroître leur fertilité.

Au XVIIIe siècle, on roule les feuilles de sauge comme des cigarettes. Tous les asthmatiques se mettaient à fumer de la sauge dès l’apparition du premier  

pollen printanier. La plante était associée à l’immortalité et à la longévité. Certains groupes d’Amérindiens mélangeaient la sauge avec de la graisse d’ours

pour guérir les problèmes de peau. On a aussi utilisé la plante pour traiter les verrues.

« Qui a de la sauge dans son jardin, n’a pas besoin d’un médecin » (dicton provençal)

Dans l’ère préhispanique et depuis l’Antiquité, les Aztèques (et avant eux, les Mayas) ont cultivé une variété locale de sauge, le « chia » (Salvia hispanica),

qui a donné son nom à l’État mexicain du Chiapas (eaux/rivière du chia) ; les graines de chia constituaient alors la troisième source alimentaire végétale

après les variétés de maïs et de blé. La culture de chia a ensuite presque disparu pour ne subsister qu’à l’état sauvage, pour des raisons politiques et

religieuses (car la graine servait aussi de monnaie d’échange et dans les offrandes rituelles). On redécouvre aujourd’hui ses vertus en matière de nutrition,

car sa petite graine ovale ou ronde (d’environ 1 mm de diamètre), généralement grise, mêlée de taches noires ou blanches, et qu’on peut consommer de la

même façon que le riz ou la semoule de blé, est très riche en acides gras polyinsaturés cis (dont plus de 60% d’oméga-3) et pratiquement exempte de tout

composé toxique (notamment, absence de ricine et produits similaires) ou phyto-hormonal.

Aujourd’hui à nouveau cultivée en Amérique centrale et dans le sud des États-Unis, la graine de chia est une source alternative d’oméga-3, préférable au  

soja ou même à la graine de lin qui font l’objet de surveillance de la part des autorités sanitaires à cause de leur trop fort apport en flavonoïdes actifs

(propriétés hormonales comparable aux œstrogènes) ou aux huiles de poisson (dont la pêche est aujourd’hui limitée et dont les sous-produits ne sont

plus exempts de composés polluants). Cette semence fait partie des « nouvelles » espèces alimentaires dont l’usage devrait se développer et faire l’objet de

recommandations, d’autant plus que sa culture est nettement moins exigeante en ressources naturelles que celle du soja et nécessite beaucoup moins

d’engrais azotés (polluants des nappes aquifères et de l’atmosphère). En France, on la trouve vendue souvent associée à des produits céréaliers comme le  

boulghour méditerranéen.

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SAUGE sclarée

Posté par eurekasophie le 11 décembre 2009

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Sauge sclarée
 

( Salvia sclarea )

( Labiacées ou Lamiacées )

Étymologie : mot « sclarée » vient du grec sklêros , σκληρός, « dur ».

Identification :


C’est une plante vivace, cultivée comme une bisannuelle, qui peut atteindre 1,20m de haut. Sa tige robuste , carrée, velue porte de grandes feuilles pétiolées, ovales en coeur, recouvertes de poils blancs cotonneux. Ses fleurs , blanc lavé de rose ou de bleu, sont en épis de verticilles de mai à septembre.

Cette espèce croît dans les lieux secs du Midi. Elle est rare ailleurs. Les feuilles velues, grisâtres, ont un limbe souvent en cœur à la base et sont crénelées-dentées sur les bords. Les fleurs sont blanches, lavées de bleu violacé ou de rose violacé de même que les bractées, ciliées sur les bords, qui enveloppent les groupes de fleurs. Les dents du calice sont épineuses. L’inflorescence est visqueuse et odorante. Salvia aethiopis Linné, qui lui ressemble un peu, a des bractées vertes, plus ou moins lavées de violet et l’inflorescence n’est ni visqueuse, ni odorante.

Historique :
Elle est cultivée depuis l’antiquité et sa renommée était aussi grande que celle de sa parente proche, la Salvia officinalis L. En l’an 795, sous le nom de Sclareiam, elle faisait partie des plantes dont la culture était recommandée dans le capitulaire De Villis.

Sauge sclarée
 Salvia sclarea
Salvia sclarea
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Salvia
Nom binominal
Salvia sclarea

Utilisations officinales : quoique légèrement moins prononcées, elle possède toutes les vertus de la sauge des jardins. On la considère surtout un bon tonique et stimulant de l’estomac. Elle a aussi des propriétés antisudorifiques, antispasmodiques, emménagogues et, en applications externes, cicatrisantes et bactéricides.

Elle peut remplacer la Sauge officinale dans tous ses usages mais à doses plus élevées.

Utilisations culinaires : la sauge sclarée est largement employée pour aromatiser les vemouths et les liqueurs ainsi que pour donner un agréable parfum de muscat à certains vins.

Utilisations autres : on la cultive dans les jardin, dans un but ornemental.

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Clique sur l’image

 

Salvia aethiopis

C’est une plante velue-cotonneuse, rare, qu’on peut rencontrer dans les régions montagneuses du Sud-Est de la France, dans le Massif central, la Provence et les Alpes jusqu’en Savoie. Les feuilles sont découpées en lobes irréguliers, aigus et dentés. Les fleurs blanches forment une inflorescence très rameuse. Le calice velu se termine par des dents épineuses. Les groupes de fleurs sont entourés de bractées vertes, lavées de violet au sommet.

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SAUGE des prés

Posté par eurekasophie le 11 décembre 2009

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Sauge des prés
 

( Salvia pratensis )

( Labiacées ou Lamiacées )

Synonyme(s) : Toute-bonne, Sauge sauvage

Description:

Plante herbacée de 30 à 80 cm entièrement hérissée de poils glanduleux dans l’inflorescence et surtout sur les calices.
Grandes feuilles presque toutes en rosette à la base, atteignant 17 cm sur 8 cm, très finement dentées et nervurées lui donnant l’aspect gaufré.
Grandes fleurs (2 à 2,5 cm), formant une belle inflorescence en grappe lâche d’un bleu indigo intense. La lèvre supérieure recouverte de cils bleu-violacé, contient 2 étamines articulées et 2 étamines avortées, le pistil s’enchâsse dans le casque et le dépasse longuement. 

Cycle:

Plante vivace, très résistante à la sécheresse par sa racine profonde.
Floraison de mai à août.

Habitat:

Espèce très commune dans les prés secs, sur les talus, les bords de chemins, recherchant l’humus et les sols calcaires.
S’élève jusqu’en régions subalpines.

Sauge des prés
 Salvia pratensis
Salvia pratensis
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Salvia
Nom binominal
Salvia pratensis

Utilisations officinales : les feuilles contiennent des substances stomachiques, toniques, amères, antispasmodiques et antisudorifiques.

Utilisations culinaires : les jeunes feuilles cueillies au printemps peuvent être consommées en légume. A ne pas donner, toutefois, aux femmes enceintes.

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