DANS VOTRE TASSE …..
Posté par eurekasophie le 7 décembre 2009
La ménopause correspond à l’arrêt du fonctionnement des ovaires. Elle survient en général vers la cinquantaine.
On peut diviser cette période en trois phases:
La pré-ménopause, la ménopause et la post-ménopause.
La pré-ménopause dure entre 3 et 4 ans. Elle se manifeste par des menstruations irrégulières, conséquence d’une ovulation plus laborieuse,
induisant un déficit de progestérone. Un déséquilibre entre progestérone et œstrogènes intervient alors, entrainant des troubles comme le gonflement des seins et de l’abdomen, ainsi qu’une prise de poids. Petit à petit,le taux d’œstrogènes chute également, provoquant progressivement l’arrêt des règles. C’est sans doute la période la plus difficile à vivre, avec, pour certaines, l’apparition des bouffées dechaleur, une perturbation du sommeil, des troubles de l’humeur, une baisse de la libido et une sécheresse vaginale.
Bien qu’il y ait une absence de règles, l’arrêt définitif du fonctionnement des ovaires peut prendre de six mois à un an. S’ensuit alors la dernière phase, celle qui accompagne la femme jusqu’à la fin de sa vie, la post-ménopause .
PLANTES PHYTOPROGESTATIVES :
phase de pré-ménopause
L’ALCHEMILLE
Alchemilla vulgaris
Petite plante des prés, elle éclaire les pâturages frais et humides de ses feilles vert bleuté. Ses fleurs vert-jaune passent quelque peu inaperçues. Elle possède des propriétés semblables à celles de la progestérone ( progestérone-like) et soulage congestions, jambes lourdes, problèmes de circulation du sang…… Ne la prenez pas plus de 10 jours, car l’alchémille, astringente, peut provoquer une constipation. A alterner avec la salsepareille.
INFUSION : versez 1 litre d’eau bouillante sur 20 à 30 g de feuilles et fleurs sèches. Couvez, laissez infuser 15 minutes et buvez 3 tasses par jour loin des repas.
LA SALSEPAREILLE
Smilax aspera
Plante vivace des terrains incultes de la région méditerranéenne, ce liseron épineux envahit les plantes alentours et le sol de ses lianes grimpantes et acérées, d’un à deux mètres de long. Ses feuilles sont persistantes et ses fleurs dont disposées en ombelles jaunes, vertes ou blanches. Sa racine renferme des composants qui stimulent la production de progestérone.
DÉCOCTION À JEUN : faites bouillir l’équivalent d’une tasse à thé d’eau avec une cuillerée à soupe de racine. Réduisez de moitié, à feu doux, en n’oubliant pas de couvrir. Sucrez et buvez le liquide obtenu le matin à jeun.
DÉCOCTION: versez 50 à 60 g de racine dans 1 litre d’eau froide. Portez à ébullition, couvrez, réduisez votre feu et continuez la cuisson jusqu’à évaporation de moitié. Buvez le liquide obtenu en 3 fois, entre les repas.
PLANTES PHYTOœSTROGÉNIQUES :
Phase de ménopause
LA SAUGE
Salvia officinalis
La sauge fait partie des plantes les plus riches en phytoœstrogènes. Elle est particulièrement préconisée pour les troubles suivants: bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, palpitations, gonflements divers…..
INFUSION: dans 1 litre d’eau bouillante, versez 20 g de feuilles. Couvrez, patientez une dizaine de minutes, filtrez et buvez une tasse après chaque repas et, en cas de sueurs nocturnes, une tasse avant de vous coucher.
TEINTURE: dans un récipient en verre, versez un volume de feuilles de sauge pour deux volumes d’alcool à 40 °. Fermez et laissez macérer, à l’abri de la lumière et de l’humidité, une quinzaine de jours, tout en remuant tous les 2 jours. Filtrez, pressez afin d’exprimer le jus contenu dans les feuilles et conservez dans de petites bouteilles opaques en verre. Prenez une cuillère à café dans un peu d’eau 2 à 3 fois par jour.
LUZERNE ET TREFLE ROUGE
Medicago sativa et Trifolium pratense
Luzerne Trèfle rouge
Eh bien non,ce n’est pas une blague, ces deux plantes ne sont pas réservées uniquement aux vaches, moutons, lapins, chevaux que l’on trouve dans le beau pays Normand d’où est issue notre chère amie Farandoles pour qui les bestiaux n’ont aucun secret … » crévindiou » dixit Farandoles … » Crévindiou » Altération de sacrés vingt dieux avec aphérèse; L’altération de la prononciation permet d’éviter le blasphème, tout en créant un juron plaisant imitant les anciens jurons par euphémisme.
Rhumm rhummm ! Revenons à notre luzerne !
Ces deux plantes contiennent des isoflavones qui ont la particularité d’augmenter le taux d’œstrogènes dans le sang. De plus, la luzerne est très riche en protéines, vitamines A, B, C, E, calcium, potassium, fer et zinc, de quoi pallier tous les déficits dont vous souffrez.
Donc, cet été, vous savez ce qu’il vous reste à faire …
Plus sérieusement ,
INFUSION: mélangez à part égale des fleurs séchées de trèfle rouge et des sommités fleuries séchées de luzerne. Versez 3 cuillerées à soupe du mélange dans 1 litre d’eau bouillante, couvrez et patientez une bonne vingtaine de minutes. Filtrez et buvez une tasse à chaque repas.
PLANTES REMINÉRALISANTES
Phase de post-ménopause
LA PRÊLE
Equisetum arvense
Plante colonisatrice des lieux humides et argileux, la prêle dresse fièrement ses tiges, brun rougeâtre avec un épi de sporanges au sommet en hiver, et vertes avec des anneaux emboités les uns sur les autres en été. Extrêmement riche en silice, elle est efficace contre cystite, arthrite, rhumatisme, ostéoporose…..Ce sont les tiges d’été, stériles, qui sont utilisées.
DECOCTION: faites tremper 50 à 60 g de plantes sèches dans 1 litre d’eau froide pendant quelques heures, puis portez le tout à ébullition. Laissez cuire à petit feu pendant une demi-heure, laissez refroidir une dizaine de minutes et filtrez. Prenez l’équivalent d’un petit verre à moutarde trois fois dans la journée avant chaque repas.
L’ORTIE PIQUANTE
Urtica dioica
Les feuilles de l’ortie sont riches en protéines et elle contient des vitamines, sels minéraux et oligo-éléments: 2,5 fois plus de fer que les épinards, 6 fois plus de vitamine C que les oranges.
INFUSION: versez sur 60 g de feuilles 1 litre d’eau bouillante. Couvrez, laissez infuser un bon quart d’heure, filtrez et buvez une tasse avant chaque repas.
INFUSION-SOUPE : préparez une soupe de pomme de terre légère, ajoutez-y une infusion concentrée d’ortie ( 1/4 de litre d’eau bouillante pour 60 à 100 g de feuilles ). Vous pouvez soit filtrer l’infusion, soit garder les feuilles, celles-ci ayant perdu leur piquant à la cuisson. L’ortie se consomme d’ailleurs depuis des siècles, crue ou cuite. Prenez des jeunes pousses, surtout pas celles montées en graine.
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