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UN ESPOIR CONTRE LE VARROA

Posté par eurekasophie le 7 novembre 2009

 

 

TOUT D’ABORD, QU’EST-CE-QUE LE VARROA ?

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Je vous présente le Varroa

Le varroa ressemble à un petit crabe aplati, de couleur rouge, mesurant de 1 à 1,8 mm de long sur 1,5 à 2 mm de large. Les pattes sont courtes, le corps est recouvert de nombreuses soies.

Mais qu’est-ce-que c’est ????????

Le varroa (Varroa destructor) est un acarien parasite de l’abeille adulte ainsi que des larves et des nymphes. Il est originaire de l’Asie du Sud-Est, où il vit aux dépens d’une espèce d’abeilles qui résiste à ses attaques, contrairement à l’abeille domestique européenne Apis mellifera. Ce parasite provoque des pertes économiques importantes en apiculture et il est une des causes de la diminution du nombre d’abeilles.

Importé d’Asie par mégarde dans les années 50, il a envahi l’Europe entière. Cet acarien vit en équilibre avec son hôte d’origine, l’abeille Apis cerana qui se trouve surtout dans le sud-est de l’Asie. En 1952, dans l’est de la Russie, on a observé un changement d’hôte : Varroa a quitté Apis cerana pour s’installer chez l’Abeille domestique Apis mellifera. Il a été découvert en France en 1982.

Le commerce et l’échange d’abeilles aidant, les acariens se sont propagés quasiment sur l’ensemble de la planète. Seules la Nouvelle-Zélande et l’Australie, de même que certaines régions d’Afrique centrale sont encore épargnées par la varroase.

Principal responsable de la mortalité des abeilles, le Varroa est un  parasite devenu résistant à bien des traitements.

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Il se développe au sein des ruches et cause des troubles importants en pompant l’hémolymphe des abeilles et en transmettant des substances toxiques ou abeille04.gifvirales. abeille03.gif

 

Un nouveau produit, élaboré par NOD Apiary Products, est capable d’éliminer 95 % des populations de Varroa.

Le MAQSTM est à base d’acide formique, une substance naturellement présente dans le miel. Très facile d’utilisation, ce traitement est rapide ( une semaine contre trois en moyenne pour les autres traitements anti-varroa ). Il peut être appliqué à toute période de l’année en fonction des éventuelles observations de développement des populations de Varroa par l’apiculteur et il est efficace jusqu’à 33 ° C . Après des expériences concluantes à Hawaï et au Canada, NOD Apiary Products poursuit ses essais sur le MAQSTM en Europe. Les premiers essais européens ont vu le jour en Allemagne. Des tests sont en cours à Angers, Lyon et dans l’Est de la France. Les résultats effectifs sont attendus début 2010.

C’est donc un véritable espoir pour le monde apicole qui se dessine.

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Aïe ! Aïe !

Posté par eurekasophie le 7 novembre 2009

 

 

TRAITEMENT COURT POUR LES INFECTIONS URINAIRES

Une méta-analyse ( regroupant 15 études randomisées ) publiée par la revue Prescrire démontre que le traitement aux antibiotiques doit être

court pour les infections urinaires basses et non compliquées ( sans fièvre, en l’absence de grossesse, de malformation urinaire ou d’autre

pathologie).

Pour les femmes jeunes, un traitement de 1 à 3 jours suffit pour enrayer l’infection sans risque ( 3 à 6 jours maxi pour les femmes âgées ).

Or, il apparaît que beaucoup de médecins prescrivent des antibiotiques sur des périodes de 7 à 14 jours, ce qui ne présente aucun intérêt, que ce soit

pour l’élimination de l’infection ou pour le risque de récidive.

Par ailleurs, ces prescriptions trop longues accroissent considérablement les risques d’effets secondaires ou d’accoutumance.

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UNE PREUVE DE PLUS……

Posté par eurekasophie le 6 novembre 2009

 

SUR L’HUILE D’OLIVE

huiledolive1.jpghuiledolive.jpghuiledolive3.jpg

 

Une récente étude chinoise vient s’ajouter à toutes celles qui démontrent les bienfaits de ….

L’huile d’olive.

L’un de ses composants, l’hydroxytyrosol, stimule le fonctionnement et la synthèse des mitochondries, organites qui

fournissent l’énergie dont nous avons besoin.

Selon les chercheurs,  » le dysfonctionnement des mitochondries est lié à l’obésité et au diabète, on peut donc supposer que l’huile d’olive ou l’hydroxytyrosol pourrait jouer un rôle dans la prévention de ces maladies ».

Rappelons que l’huile d’olive, notamment dans le cadre du régime méditerranéen, diminue le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer.

Pour en savoir plus sur les mitochondries, cliquez sur l’image mitochondries.jpg

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FEMMES ENCEINTES ….

Posté par eurekasophie le 6 novembre 2009

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solvants2.gifATTENTION AUX SOLVANTS !solvants2.gif

En france, le risque d’avoir un enfant atteint d’une malformation congénitale à la naissance est d’environ 3 % . Il passe à 7,5 % si la mère a été exposée à des solvants durant sa grossesse. L’étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ( Inserm ) s’est surtout intéressée aux femmes enceintes dans leur environnement professionnel. Les métiers concernés sont plus particulièrement ceux de la santé ( infirmières et aides-soignantes), de l’entretien ( femmes de ménages ), de la recherche ( femmes travaillant dans des laboratoires ) ou encore ceux de l’esthétique et de la coiffure. L’étude a principalement identifié des becs-de-lièvre, des malformations du rein ou des voies urinaires et des malformations génitales du garçon. La question des solvants ne concerne pas que les lieux professionnels. A la maison aussi, les femmes sont souvent en contact permanent avec des produits toxiques.

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DES OS, NON PAS POUR LE CHIEN ……

Posté par eurekasophie le 6 novembre 2009

 

 

DES OS DE VER

Figurez-vous qu’un ver marin, le Phragmatopoma californica ( oui oui, ça existe ! ) en voici la preuve :

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protège son corps mou-mou en l’entourant d’un tube rigide qu’il fabrique en soudant des grains de sable et des fragments de

coquillages. L’équipe de Russell Stewart ( University of Utah, USA ) a réussi à synthétiser le ciment sécrété par ce ver qui

assemble des protéines chargées électriquement ( positives ou négatives ) grâce à l’électricité statique, et ceci

pour en faire une colle chirurgicale !!!! Hé voui !

Pour une colle utilisable en chirurgie, ce processus répond à deux exigences:

adhérer à des surfaces humides et avoir un temps de fixation contrôlable.

Lors du dernier congrès de l’Association américaine de chimie ( ACS) , Russel Stewart a expliqué que cette colle

synthétique était aussi solide que de la superglu, qu’elle pouvait s’utiliser sous l’eau et qu’elle n’était pas toxique.

Avant sa mise en essais cliniques, les chercheurs doivent vérifier sa capacité à être biocompatible et biodégradable.

Cette colle permettrait de réparer les petits os….brisés.

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NON, NON, LA BACOPA …..

Posté par eurekasophie le 4 novembre 2009

 

CE N’EST PAS UNE DANSE……

 

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MAIS UNE PLANTE .

En avez-vous entendu parler ?

Depuis 5 000 ans, la médecine ayurvédique utilise cette plante pour traiter divers états affectant l’intellect. Les scientifiques ne s’y sont intéressés que dans les années 60 et ont confirmé dès cette date : la bacopa stimule bien la mémoire, favorise la vigilance et la concentration. Depuis, ils lui ont découvert de nombreuses autres propriétés.

Selon la conception hindoue, le cerveau est le centre de l’activité créatrice. C’est la raison pour laquelle les Indiens ont dédié la bacopa, qu’ils appellent aussi Brahmi… à Brahma, créateur mythique du panthéon hindou, comme d’ailleurs tous les remèdes qui traitent les troubles mentaux.
Traditionnellement, les feuilles et les tiges étaient pressées pour en tirer le jus où elles étaient séchées et réduites en poudre. Ces matières premières étaient sucrées pour masquer le goût amer de la plante et utilisées ensuite pour la confection de décoctions, de boissons, de sirops. Les anciens écrits ayurvédiques la recommandaient pour l’anxiété, les troubles de la cognition, de l’attention, les troubles neurologiques, les convulsions épileptiques… Dans les années 60, les scientifiques indiens s’intéressent d’un peu plus près à ce tonique ayurvédique.

La bacopa en pratique

Les résultats de quatre essais publiés en Inde, indiquent que la bacopa peut améliorer les facultés cognitives et la mémoire chez des écoliers en bonne santé, des personnes atteintes de dysfonction intellectuelle et des enfants souffrant de trouble de déficit dû à l’hyperactivité. Au cours de l’un de ces essais, on a donné du sirop de bacopa à trente cinq sujets souffrant d’anxiété (un dosage équivalent à 12 g par jour de bacopa séchée) sur une durée de quatre semaines. Les auteurs ont rapporté une atténuation significative du degré de l’anxiété et de fatigue mentale ainsi qu’une augmentation de la mémoire.

En 2001, des chercheurs australiens ont montré, qu’au bout de douze semaines de traitement, l’extrait de bacopa (300 mg par jour) avait augmenté la vitesse de traitement de l’information, de même que la capacité d’apprentissage et la mémoire des patients traités, tout en atténuant leur anxiété. Dans un autre essai australien, les effets de la bacopa ont été comparés à ceux d’un placebo chez 76 adultes de 40 à 65 ans. On a noté une amélioration très significative de leur mémoire. D’autres études, toujours en cours, semblent aussi montrer une diminution de la fréquence des crises épileptiques chez certains patients.

Selon le prix Nobel de médecine/ physiologie 1998, Robert F. Furchott, la bacopa agit en accroissant la production de monoxyde d’azote (NO), un messager chimique d’une importance essentielle, car présent un peu partout dans l’organisme, à tel point qu’en 1992, le magazine américain Science a élu le NO, molécule de l’année… Dans des conditions de stress associées à la privation de sommeil, l’administration de bacopa permet de réduire les concentrations de glutamate et d’accroître celle de Gaba (acide gamma aminobutyrique) dans différentes zones cérébrales. Les niveaux d’anxiété seraient ainsi réduits d’environ 20 %, la fatigue mentale, diminuée et les niveaux de sérotonine (le neuromédiateur du sommeil) accrus.

Le fait que la bacopa permette d’influencer les fonctions psycho-neurologiques associées au comportement intellectuel ouvre des perspectives passionnantes. D’ailleurs, l’ancien Premier ministre indien Inder K. Gujral et le grand maître d’échecs Vishwanathan Anand ne s’y sont pas trompés : ils ont reconnu être des utilisateurs prosélytes de bacopa…

Adresse:


TANDEM SANTÉ
177, rue de Paris
95680 Molignon
Tél : 01 39 59 97 34
Email :
info@tandem-sante.com
Site : www.tandem-sante.com

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EPERVIERE PILOSELLE

Posté par eurekasophie le 4 novembre 2009

 

pilosselle.jpg 

Épervière piloselle
 

( Hieracium pilosella )

( Composées ou Astéracées )

Synonyme(s) : Oreille de souris, Oreille de rat, Herbe à l’épervier, Petite auricule, Piloselle

La Piloselle (Hieracium pilosella) est une plante vivace du genre des Épervières et de la famille des Astéracées (ex Composées-Chicoracées). Elle est aussi appelée Épervière piloselle, « Oreille de souris », « Oreille de rat », « Piloselle de rat », « Herbe à l’épervier » ou Veluette.

Elle est commune sur les sols arides et pauvres. Elle contient des substances antibiotiques et diurétiques.

Hieracium dérive du grec ancien Hierax, épervier, en raison d’une croyance populaire qui voulait que ces oiseaux en buvaient le suc afin de fortifier leur vue. Selon G. Bauhin, le nom de Pilosella remonte à la fin du Moyen Âge et se rapporte aux nombreux poils dont la plante est revêtue.

Dans son livre « Traditions et propriétés des plantes médicinales », Loïc Girre rapporte que c’est sainte Hildegarde, abbesse bénédictine du monastère de Saint-Rupert, près de Bingen, qui a fait au xiie siècle la promotion de la piloselle. Avec brio : depuis cette époque, feuilles et fleurs sont traditionnellement prescrites comme antigrippal et diurétique

Description

 Plante de taille modeste (30cm au plus), à pédoncule dressé issu directement de la base. Feuilles entières oblongues-lancéolées ou ovales élargies dans le haut, feutrées de blanc sur le revers, hérissées de soies sur les 2 faces, toutes en rosette à la base. Stolons allongés et munis de feuilles plus ou moins espacées rapidement décroissante. Involucre à bractées velues souvent glanduleuses, étroites (0.5-1.5mm de large), aiguës. Floraison de mai à septembre, ligules jaunes, les extérieures lavées de pourpre sur le revers.
La fleur reste mi-close par temps de pluie – les graines restent sur la plante jusqu’à la fin de l’hiver

Comment elle agit

La présence de flavonoïdes et d’acides organiques expliquerait un effet diurétique, qui est retrouvé dans plusieurs études.

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Utilisations officinales : la plante contient des substances diurétiques, dépuratives du sang (uricémie et azotémie).

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LA COQUELUCHE

Posté par eurekasophie le 2 novembre 2009

Je savais bien que l’expression  » être la coqueluche de ses dames  » me disait quelque chose.

Alors, comme c’est mon jour de rentrée et que je ne veux certes pas commencer cette belle journée

avec des » à peu près.. » , j’ai cherché sur le net et j’ai trouvé .

Qui cherche trouve !  

AVANT TOUTE CHOSE.. 

Autrefois, la coqueluche était une sorte de chapeau que les médecins conseillaient de porter pour avoir toujours la tête au chaud et ainsi éviter d’attraper la maladie du même nom. Or, à la même époque « être coiffé de quelqu’un » signifiait « en être amoureux ». L’expression personnifie donc la coqueluche et s’associe à la précédente pour dire que quelqu’un est amoureux de nous, que l’on est son « préféré ».

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Belle madame amoureuse avec un bô papeau .

MOINS DRôLE MAINTENANT

LA COQUELUCHE

600 nourrissons de moins de 5 mois sont atteints chaque année

50% des nourrissons contaminés par leurs parents

Les adultes peuvent-ils attraper la coqueluche ?

La coqueluche est-elle une maladie grave ?

Pourquoi faut-il vacciner les adultes contre la coqueluche ?

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COQUELUCHE : LES ADULTES AUSSI !

La vaccination contre la coqueluche est pratiquée à partir de l’âge de 2 mois chez les nourrissons: 3 doses à un mois d’intervalle avec un premier rappel à 16-18 mois, puis un deuxième à 11-13 ans. Cette vaccination bien suivie en France a permis un net recul de la maladie chez les enfants. Cependant, on s’aperçoit aujourd’hui que la coqueluche réapparaît chez les adultes. Elle se manifeste parfois après un rhume banal par une toux persistante ( quintes de toux pendant plus d’une semaine ), surtout la nuit. Ces symptômes non typiques traduisent généralement une forme de coqueluche peu grave, qui n’est d’ailleurs pas toujours diagnostiquée comme coquelucheuse. Les adultes attrapent la coqueluche car l’immunité conférée par la vaccination pratiquée dans l’enfance ( ou par la maladie contractée dans l’enfance ) ne persiste pas toute la vie. Elle baisse pratiquement de moitié en une dizaine d’années, du fait de l’absence de rappel vaccinal.

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LES NOURRISSONS SONT CONTAMINÉS PAR LEURS PARENTS

La coqueluche est une maladie infectieuse bactérienne due à Bordetella pertussis, très contagieuse.

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Bordetella pertussis

Avant l’introduction de la vaccination généralisée du nourrisson, la transmission de la maladie se faisait d’enfant à enfant. Aujourd’hui, c’est une transmission d’adolescent-adulte vers le nourrisson qui est observée. Un adulte, ayant perdu son immunité protectrice ( c’est-à-dire n’ayant pas eu de rappel) est le plus souvent à l’origine de la contamination du nourrisson. Des études montrent que, dans la moitié des cas de coqueluche de l’enfant de moins de 1 an, la personne qui l’a contaminé est l’un de ses parents. En effet, le nouveau-né n’est pas protégé  par les anticorps de sa mère, car il n’y a pas pour la coqueluche, de transmission de l’immunité mère-enfant, et il n’est donc protégé contre la coqueluche que lorsqu’il a reçu ses trois injections de primovaccination. Autant la maladie est un peu grave chez l’adulte, autant elle l’est chez le nourrisson et le nouveau-né, qui doivent souvent être hospitalisé. La coqueluche peut parfois même être mortelle chez le nourrisson à cause des risques de complications broncho-pulmonaires, nutritionnelles et neurologiques. La coqueluche est la première cause de mortalité par infection bactérienne chez les nourrissons de moins de 2 mois.

UNE TOUX QUINTEUSE CARACTÉRISTIQUE

>>> LA COQUELUCHE, HAUTEMENT CONTAGIEUSE, EST UNE INFECTION BACTÉRIENNE

Peu ou pas fébrile, mais d’évolution longue, la coqueluche est hautement contagieuse. La transmission est aérienne et se fait au contact d’une personne malade par les sécrétions émises par la toux. Chez le nourrisson non ou incomplètement vacciné, l’incubation est en moyenne de 10 jours. La coqueluche se manifeste par une toux d’abord banale, puis quinteuse. Les quintes sont violentes, accompagnées d’une sensation d’étouffement, entraînant une congestion du visage, et elles finissent par une reprise inspiratoire sifflante (  » chant du coq  » ) . Elles sont épuisantes et s’accompagnent de vomissements. Chez le nourrisson, elles peuvent rendre difficile, voire impossible, l’alimentation. La période des quintes dure de deux à quatre semaines. La phase de convalescence dure plusieurs semaines.

DE NOMBREUX ADULTES DEVRAIENT ÊTRE VACCINÉS

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La gravité de la coqueluche chez l’adulte tient essentiellement au risque de transmission de la bactérie à des nouveau-nés non ou incomplètement immunisés. Le Conseil supérieur d’hygiène publique de France ( organisme officiel qui établit le calendrier vaccinal et le réévalue chaque année ) recommande ainsi aujourd’hui la vaccination ( une dose d’un vaccin contenant une valence coquelucheuse acellulaire ) à trois groupes de population.

Les adultes susceptibles de devenir parents dans les mois ou les années à venir;

Les membres d’un foyer ( père et enfants qui ne sont pas à jour de cette vaccination ) durant la grossesse de la mère. La mère doit être vaccinée le plus tôt possible après l’accouchement.

Les adultes en contact professionnel avec des nourrissons trop jeunes pour avoir reçu les trois doses de vaccin coquelucheux ( personnel médical et paramédical des maternités, des services de pédiatrie, des crrèches ).

SE FAIRE VACCINER : pour soi, mais aussi pour les autres.

La vaccination contre la coqueluche ne protège que pour une durée de 10 ans au maximum. Il est donc recommandé de pratiquer un rappel. Il existe désormais un vaccin de rappel pour les adultes ( adolescents, jeunes parents, professsionnels de santé et autour de la petite enfance …) qui protège non seulement contre la coqueluche, mais aussi contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite. Autre intérêt, les adultes ainsi vaccinés n’étant plus atteints par le bacille de la coqueluche, ne peuvent plus le transmettre aux nourrissons de leur entourage. Ce vaccin  » acellulaire » ( purifié) est généralement bien toléré. Une douleur modérée peut être ressentie au niveau du site d’injection.

QUEL EST LE TRAITEMENT DE LA COQUELUCHE ?

Un traitement antibiotique par macrolides est prescrit au sujet malade et à son entourage immédiat ( famille). Plus il est donné tôt, plus il permet de réduire la contagiosité. Des autres médicaments contre la toux sont généralement donnés. Les nourrissons de moins de 6 mois sont généralement pris en charge à l’hôpital pour mettre en place une surveillance cardio-respiratoire adaptée. Des médicaments contre la toux peuvent être donnés chez l’adulte.

À FAIRE

arobase241.gifRespecter les recommandations vaccinales et pratiquer les vaccinations, même si elles ne sont pas obligatoires. Ne pas oublier les dates des rappels chez l’adolescent et chez l’adulte.

arobase241.gifRespecter les mesures d’hygiène en prévention de la contamination et pendant la maladie pour interrompre la chaîne de transmission.

arobase241.gifIsoler l’enfant malade.

arobase241.gifLavage soigneux des mains avant un contact avec un aliment, après manipulation des objets potentiellement contaminés…

arobase241.gif Lavage des fosses nasales avec un sérum physiologique.

arobase241.gifMoucher l’enfant et lui apprendre à se moucher correctement, une narine après l’autre. Utiliser des mouchoirs à usage unique.

arobase241.gifEternuements, toux: se mettre la main devant la bouche, se détourner des autres…

arobase241.gifAérer les pièces.

À NE PAS FAIRE

point21.gif Négliger un petit rhume chez un enfant

point21.gif Echanger les objets personnels: serviettes et gants de toilette, serviette de table…

point21.gif Appliquer un antiseptique ou une pommade à l’endroit de la vaccination

point21.gif Surchauffer les pièces

point21.gif Trop couvrir un enfant malade.

VRAI / FAUX

La coqueluche peut passer inaperçue chez l’adulte

VRAI : les symptômes ( rhume, toux…) sont généralement légers, et le médecin ne fait pas toujours le rapprochement

La vaccination de rappel est bien tolérée

VRAI : elle est réalisée avec un vaccin dit  » acellulaire  » ( purifié ) généralement bien toléré sur le plan local et général. Les effets indésirables sont classiques: douleur, érythème, oedème au site d’injection, fièvre….

La protection apportée par le » vaccin anticoquelucheux est définitive

FAUX : la vaccination contre la coqueluche protège au maximum 10 ans. D’où l’utilité des vaccinations de rappel.

Les femmes enceintes peuvent se faire vacciner

FAUX: les femmes enceintes doivent attendre et se faire vacciner après l’accouchement. En revanche, leur entourage ( mari, enfants ) doit le faire.

L’AVIS DU PÉDIATRE

Pr Catherine Weil-Olivier ( hôpital Louis-Mourier, Colombes 92)

catherineweilolivier.jpg QUELLE EST LA SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE DE LA COQUELUCHE EN FRANCE ?

Pr C. Olivier . La surveillance continue de la coqueluche se fait depuis quelques années par un réseau sentinelle hospitalier de 42 centres pédiatriques ( Renacoq ). Ces données ont mis en évidence que les nourrissons hospitalisés avaient moins de 3 mois dans 41 % des cas et que la contamination provenait dans près de la moitié des cas d’un parent de l’enfant. D’autres études ont montré que la coqueluche était une maladie en recrudescence chez les adultes. Un tiers des toux persistantes inexpliquées supérieures à sept jours chez l’adulte ont une sérologie positive à la coqueluche. Toutes ces données concernant l’évolution de l’épidémiologie ont incité à de nouvelles recommandations vaccinales, notamment pour les adultes susceptibles de devenir parents et pour les parents d’un foyer ( père, enfants) qui ne sont pas à jour de leur vaccination à l’occasion d’une grossesse de la mère.

QUELS SONT LES POINTS IMPORTANTS DES RECOMMANDATIONS VACCINALES ?

Pr C. Olivier . Ne pas oublier les rappels de vaccination car l’immunité diminue au fil des années. La vaccination protège au maximum 10 ans. Les rappels sont nécessaires pour maintenir le niveau de protection de la population. Or, si le taux de couverture vaccinale de la coqueluche est supérieur à 90% à l’âge de 24 mois, il n’est que de 60 % pour le deuxième rappel recommandé entre 11-13 ans, introduit en 1998. Aujourd’hui, afin de mieux contrôler le réservoir de la bactérie et d’assurer une protection indirecte des jeunes nourrissons, non encore ou incomplètement protégés, un autre rappel complémentaire de vaccination coquelucheuse chez l’adulte est recommandé. Il faut y penser.

LES VACCINS SONT-ILS BIEN TOLÉRÉS ?

Pr C. Olivier . Le vaccin contre la coqueluche à utiliser en rappel chez les adolescents et les adultes est un vaccin dit  » acellulaire « , très purifié. Toutes les études ont montré que ce vaccin est mieux toléré par les adultes que les vaccins à germes entiers recommandés lors de la primovaccination.

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PETIT JARDIN DE NOVEMBRE

Posté par eurekasophie le 2 novembre 2009

Petit jardin
Nov. 2009
Le petit magazine du jardinage et des plantes
Créé par le site www.graines-et-plantes.com
PETIT JARDIN DE NOVEMBRE  dans JARDINAGE AUX FIL DU TEMPS espaceur espaceur dans JARDINAGE AUX FIL DU TEMPS espaceur espaceur espaceur espaceur espaceur espaceur espaceur
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S O M M A I R E :
- Au jardin en novembre – P2
- Liens sites web jardin
– P3
- Plante à découvrir
– P4
- Materiel Jardin « Bio-Butteur »
– P5
- Pack jardinage
– P6
- Lune et travail au jardin
– P7-8
- Idée de vacances : La dordogne
– P9

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PETIT JARDIN DE NOVEMBRE

Posté par eurekasophie le 2 novembre 2009

Ce qu’il faut faire en novembre
Travaux au jardin
Par Sébastien Jacquot

Si ces dernières semaines le froid n’était pas au rendez-vous, soyez certain qu’en ce mois de novembre il trouvera son chemin pour venir frapper à votre porte.

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C’est en novembre qu’il faut préparer son jardin, qu’il soit d’ornement, verger ou potager, pour l’aider à se parer contre les mauvaises aventures de l’hiver. Novembre est également ancré dans les mémoires de jardinage par un célèbre dicton : « A la Sainte Catherine tout bois prend racine », alors pour votre plus grand plaisir, n’y dérogez pas… plantez, plantez, plantez.
Au potager
Avant que l’hiver n’opère de ses froids les plus diables, récoltez tous les légumes restant encore dans le potager et
 novembre2.bmp

qui risqueraient de ne plus se conserver s’ils subissaient une gelée, ou pire ne plus être consommables. En novembre, au potager, il est tant de faire le grand ménage ! Nettoyer ainsi vos rangs des légumes qui ne donneront plus, car il est bien inutile de puiser les éléments de la terre sans que cela ne puisse vous apporter quelque chose dans votre assiette. Apportez à votre jardin fumier et compost, puis labourez votre sol laissant au grand froid le travail de la terre pour vos futures plantations. Plantez ail, échalote et oignon, semez épinard d’hiver et laitue de printemps.Au verger
Ha !! Ce mois de novembre où dit-on que tout nous est permis pour nos arbres ! Lancez-vous à cœur ouvert en choisissant vos arbres fruitiers en ayant en tête la période de récolte de vos fruits. Plus vous étalerez les mois de récolte concernant vos divers arbres fruitiers, plus vous serez certain d’en profiter ! Plantez aussi les petits arbustes à fruits tels que framboisier, groseillier, cassis… Vous pouvez tailler vos arbres fruitiers à pépins, tels que pommier, poirier, cognassier… Brossez le tronc de vos arbres pour y déloger les éventuels parasites qui s’y blottissent pour passer cette période de froid, puis appliquez un traitement d’hiver.

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Au jardin d’ornement
Nettoyez vos parterres de fleurs en enlevant les feuilles et tiges mortes. Si certaines de vos plantes d’ornement ne supportent pas les températures négatives, il est temps de les rentrer, sans pour autant négliger leur arrosage. Il en est de même pour vos bulbes et tubercules tels que glaïeul, dahlia et bégonia. Cependant vous pouvez laissez ces derniers en terre en les recouvrant de paille ou de feuilles. Le paillage qui protège les plantes des plus fortes gelées peut également être opéré sur vos autres plantes plus vivaces, elles ne pourront que vous en être reconnaissantes. En novembre vous pouvez encore planter vos bulbes de fleurs pour le printemps prochain et également mettre en terre les arbustes à fleurs tels que rosier et chèvrefeuille. Disposez également vos fleurs vivaces et vos bisannuelles de printemps tel que myosotis ou giroflée.

Plantes d’intérieur et de balcon
S’il vous reste encore quelques potées à l’extérieur, ne les oubliez surtout pas, vous risqueriez de les condamner et ainsi vous priver de l’émerveillement que vous procurent feuillage et floraison. Veillez aussi à ce qu’elles ne contiennent aucun parasite, vous pouvez pour cela les traiter avec un produit préventif. En novembre, réduisez nettement l’arrosage sans pour autant priver vos plantes de cet indispensable. Les jours étant moins longs en hiver qu’en été, vos potées ne profitent que de peu de lumière, rapprochez-les des fenêtres ou disposez-les dans un endroit lumineux tout en veillant à ne surtout pas les installer près d’une source de chaleur : radiateur ou cheminée. Elles risqueraient de ne pas du tout apprécier.

Les arbres, arbustes et haies
Novembre est le mois le mieux connu pour planter arbres et arbustes au jardin, mais sachez que vous pourriez le faire pendant toute la période de l’hiver. Il est donc inutile de vous précipiter. Prenez le temps nécessaire à la réflexion de l’agencement de votre jardin. La plantation d’un arbre n’est pas une chose anodine. Nous avons malheureusement tendance à oublier que le petit arbre qui ne dérange personne, deviendra peut-être un jour un arbre trop grand et trop volumineux qu’il faudra couper voire arracher pour cause de gêne occasionnée. En novembre, taillez vos haies de thuyas ainsi que tous les arbres qui ont fleuri cet été, surtout pas les autres sous peine de compromettre leur floraison du printemps prochain ! Vous pouvez élaguez vos grands arbres et procéder au nettoyage des branches mortes ou gênantes.

Petit jardin – Le petit magazine du jardinage et des plantes – www.graines-et-plantes.comPage 2

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