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LE NEFLIER

Posté par eurekasophie le 8 novembre 2009

 

 

J’AI DESCENDU DANS MON JARDIN ……

pour y relire un vieux poème extrait du Livre de Taliésin, issu de la mythologie celtique,

talisin.jpg

 » Le combat des arbres ou Câd Goddeu « ….

(….) Les saules et les sorbiers

Tardivement viennent dans les rangs,

Les pruniers aux épines

Inopportunes aux hommes

Et les néfliers vigoureux

Triompheront de l’ennemi (….)

…..et le relire, à l’abri, sous la silhouette tortueuse du…..

neflierallemagne.jpg

NÉFLIER

point2.gif Nom commun: mêlier ou mesplier,  » cul-de-chien « , néflier commun, néflier d’Allemagne.

point2.gif Genre et espèce : Mespilus germanica.

point2.gif Famille: ROSACEAE genre Mespilus: arbres, arbustes et plantes herbacées aux feuilles alternes; fleurs souvent à cinq parties avec de nombreuses

étamines; plus de 2000 espèces.

 

nflierfleur.jpg    Fleurs blanches à 5 pétales de 3 cm de Ø, isolées au sommet d’un rameau.

 point2.gif Origine : Asie mineure    point2.gif Floraison : Fin mai

point2.gif Hauteur: 5 à 6 m de haut

 

Le néflier fait partie des espèces  » recommandées  » par Charlemagne dans le Capitulaire De Villis, texte surtout connu pour la liste des plantes, arbres et arbustes dont la culture est exigée dans les jardins royaux. Ces jardins se divisent en trois parties, l’herbalarius ou jardin des simples, l’hortus ou potager et le viridarium ou verger, devant contenir seize espèces incontournables d’arbres fruitiers, dont le néflier. Le manquement à ces règles étaient sévèrement sanctionné.

Le bois du néflier, qui a la particularité d’être dur et de se fendre peu, sert à la confection de manches d’outils et de fléaux. Les Basques l’emploient pour la réalisation d’un de leur célèbre bâton de marche pouvant faire office d’arme : le makhila.

nflier2.jpg

 

♣   nefles.jpg    Les fruits du néflier ont la forme de petites poires ou de toupies aplaties. La partie charnue du fruit est le développement du receptacle floral qui, au fur et à mesure de sa croissance, repousse au sommet les sépales persistants. La récolte des fruits se situe après les gelées qui ramolissent la chair des nèfles. Cepandant, le fruit n’est pas encore mangeable. Sa chair est dure et acide. Les nèfles doivent subir une sur-maturation que l’on nomme blettissement. Les fruits sont étalés sur un lit de paille sèche où ils virent au brun foncé en quelques semaines. Leur chair s’en trouve alors radicalement modifiée, elle est devenue douce et parfumée.

La nèfle est très digeste et convient aux estomacs les plus délicats. Elle se consomme en compotes et confitures. Elle a des propriétés d’être anti-diarrhéique. Les feuilles astringentes, employées en gargarisme, luttent contre les aphtes et les maux de gorge.

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L’ASSOCIATION…..

Posté par eurekasophie le 8 novembre 2009

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POUR LE RENOUVEAU DE L’HERBORISTERIE  

 

La connaissance des plantes médicales était autrefois une profession ayant pignon sur rue: l’herboristerie.

Camomille, thym, tilleul, mauve….., des centaines de plantes étaient utilisées couramment et precrites par les médecins pour soigner et entretenir la

santé.

Les herboristes étaient diplômés par l’Etat après un cursus spécifique de trois ans dans les facultés de pharmacie.

Des milliers d’officines d’herboristerie parsemaient la France, des grandes villes jusqu’aux petits bourgs de campagne.

On pouvait y obtenir des remèdes sur ordonnance, y trouver une grande diversité de plantes et de préparations galéniques simples ( teinture, huiles….) et

surtout des conseils appropriés à chacun.

 

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En 1941, le gouvernement de Vichy supprime brutalement le diplôme d’herboriste.

La connaissance des plantes médicinales et les pratiques préventives et curatives issues de siècles de savoirs sont mises alors au ban du système

de santé.

Pourtant, cette médecine des Simples, appelée aussi phytothérapie, n’a rien d’une médecine dérisoire et inefficace.

C’est une voie thérapeutique de valeur, solidement étayée par des études cliniques de grands praticiens et faisant l’objet de nombreuses

recherches scientifiques.

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Depuis quelques années, de plus en plus de personnes se tournent vers les plantes médicinales. Par un décret d’août 2008, 148 plantes ont été

déclarées en vente libre.

Cependant, rien n’a été fait pour promouvoir la phytothérapie dans le système de santé ( au contraire, les préparations magistrales à base de plantes en

pharmacie ont été déremboursées par décret en avril 2007 ).

De plus, le public n’a personne qui peut garantir la qualité des plantes qui lui sont vendues, personne pour lui offrir la diversité nécessaire, ni

personne à qui demander conseil pour choisir la bonne plante et la bonne utilisation, comme savait le faire l’herboriste.

Voilà pourquoi le rétablissement de la profession d’herboriste est demandé par le public.

L’association pour le Renouveau de l’Herboristerie ( voir ci-dessous) travaille à cet objectif depuis 1982. Afin de préparer un futur diplôme et de

diffuser la connaissance des plantes, cette association a construit un enseignement en herboristerie sur 2 ans par correspondance.

Elle organise aussi des stages de botanique, des rencontres avec des personnalités, d’autres associations et des professsionnels des plantes médicinales.

Association pour le Renouveau de l’Herboristerie

183 rue des Pyrénées

75020 Paris

Tél: 01 43 58 66 48

http://www.herboristerie-asso.org/

 

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