CELLE DU SAMEDI SOIR ?????
Posté par eurekasophie le 21 octobre 2009
LA FIÈVRE
NE LA TRAITEZ PLUS EN ENNEMIE !
Lorsque nous la sentons monter, nous combattons bien souvent la fièvre à coup d’aspirine
ou de paracétamol. Notre but: nous en débarrasser au plus vite ! Nous avons tort car la fièvre a son utilité, une
utilité qui dépasse parfois ce que nous pourrions imaginer ……
La fièvre nous rend patraque. Nous nous sentons mal et nous n’avons qu’une envie: rester au lit. C’est indubitablement ce que nous devrions faire mais,
dans une société où nous devons faire preuve de productivité en permanence, l’absentéisme est mal accepté et nous contraint souvent à nous attaquer à la fièvre comme à une ennemie.
Pourtant, la fièvre est BÉNÉFIQUE. C’est un moyen qu’utilise notre corps pour se défendre et, par conséquent, se protéger et nous protéger. Elle neutralise et désagrège les substances toxiques, virus, microbes et permet ainsi au corps de les éliminer. Elle continuera à faire son oeuvre tant que les intrus ne seront pas sous contrôle. La fièvre n’est donc pas un signe de maladie, mais un outil de guérison .
UNE ARME NATURELLE
En augmentant la température du corps à 38 °, 39 ° ou même 40 ° , la fièvre crée un terrain défavorable aux microbes, les affaiblit et les empêche de se multiplier. Elle stimule aussi le système immunitaire et aide les lymphocytes à atteindre plus vite le lieu de l’infection. De plus, les enzymes et beaucoup d’autres substances de défense produites par les cellules fonctionnent seulement dans un milieu acide et chaud. Ce processus de chaleur met donc l’organisme dans les conditions de réagir le plus efficacement possible face à l’infection.
Si vous faites facilement de la fièvre, c’est que votre système immunitaire est efficace et sain.
Un bon exemple est celui des enfants. En cas d’infection, leur système immunitaire jeune et vaillant provoquera rapidement une poussée de fièvre, témoin de leur bonne capacité à se défendre. A l’âge adulte, cette capacité tend à diminuer et nous aurons alors moins tendance à faire de la fièvre.
FAITES-LUI CONFIANCE !
En coupant la fièvre, on empêche l’élimination correcte des microbes, ce qui, à plus ou moins long terme, entraînera irrémédiablement des rechutes. Le recours systématique aux médicaments fébrifuges a certes diminuer les maladies aiguës, mais il a favorisé l’augmentation des maladies chroniques……
Mieux vaut vous absenter du boulot quelques jours et revenir ensuite en pleine forme que de vous forcer à aller travailler lorsque vous êtes malade. Votre employeur n’y gagnera rien car, en empêchant votre corps de faire correctement son travail de guérison, vous risquerez de fréquentes rechutes et, par conséquent, des périodes d’absentéisme répétées. C’est prouvé ! Les personnes qui vont travailler malades sont, en définitive, plus souvent absentes que leurs collègues qui restent à la maison lorsqu’ils ne se sentent pas bien. A méditer !
UNE PROTECTION CONTRE LES TUMEURS
Mais la fièvre a encore d’autres atouts à son actif. Lorsque le corps réagit face à une infection, il produit aussi des facteurs anti- tumoraux.
NON, vous n’avez pas MAL LU, la fièvre peut vous protéger contre les tumeurs !
Diverses études ont mis en évidence la relation fièvre-tumeur. En 1999, une étude a observé 603 patients atteints d’un mélanome et 627 en bonne santé. Les chercheurs ont alors cherché s’il existait une relation inverse entre tumeur et fièvre. Les résultats sont surprenants ! Le risque de tumeur est réduit de 40 % chez les personnes qui ont eu 3 infections ou plus accompagnées d’une fièvre dépassant les 38, 5 °. Intéressant n’est-ce-pas ?
La littérature scientifique regorge d’exemples de guérisons de tumeurs suite à un épisode fébrile.
Dans les cas de rémission spontanée des leucémies chez les enfants, la fièvre est présente dans 80 % des cas et, au cours des rémissions du mélanome, dans 31 % des cas.
D’autres études ont en outre mis en évidence le fait que l’organisme exposé pendant 6 heures à une température de 41 ° se mettait à produire des lymphocytes T très actives contre les tumeurs.
Confrontées à la chaleur, on constate que les cellules tumorales sont fragilisées alors que les cellules saines résistent bien à cette hausse de température. Une température qui passe de 37 ° à 42 ° induit littéralement la mort des cellules cancéreuses. Cette constatation a été à la base de la mise au point du traitement hyper-thermique contre les tumeurs, une thérapie qui provoque une fièvre » de manière artificielle « .
DANS QUEL CAS FAUT-IL COUPER LA FIÈVRE ?
Quand le malade est trop affaibli et que les microbes sont trop nombreux
et virulents pour que son système
immunitaire soit en mesure de se défendre. Dans ce cas, une FIÈVRE ÉLEVÉE présenterait un DANGER et le recours aux médicaments qui font baisser
la température et tuent les microbes devient alors nécessaire. Ces situations sont relativement rares. Dans la plupart des cas, nous pouvons non seulement laisser la fièvre faire son travail, mais même l’aider de notre mieux. Grâce aux thérapies naturelles, nous pouvons tenir la fièvre sous contrôle sans pour autant l’empêcher de remplir son rôle de nettoyeur de l’organisme. Au-delà d’une certaine température, il existe en effet un risque réel. Chaque personne a sa limite. Certaines personnes seront à bout de forces à 38 ° alors qu’une personne solide et en bonne santé pourra supporter une fièvre allant jusqu’à 41 °/ 42 ° . Ceci est bien entendu la limite maximum. Au-delà, la fièvre est fatale ! Respecter la fièvre ne signifie donc pas se laisser submerger par une températures flirtant avec les limites dangereuses, mais bien la soutenir et la contrôler lorsque celle-ci atteint un seuil trop élevé. La contrôler signifie limiter son intensité lorsque c’est nécessaire, mais certainement pas la ramener à 37 °, car cela interromprait son activité de défense contre les microbes. Comment savoir quand la fièvre est trop élevée ? Simplement en observant les signaux d’alerte que nous envoie notre corps. Ceux-ci sont des délires, des spasmes, des douleurs intenses ou des forts maux de tête ou tout simplement une fièvre qui dépasse 39 ° ou qui perdure trop longtemps.
UN PETIT JEÛNE ?
Pour permettre au corps de se défendre efficacement contre l’infection, il est nécessaire de le mettre au repos afin qu’il puisse concentrer toute son énergie dans la lutte contre les intrus. Rester au lit est donc fortement recommandé et ce dans une chambre calme et bien aérée.
Mais il est également conseillé de mettre le système digestif au repos par un jeûne temporaire ou une diète de bouillon chaud.
Chez les enfants ou les animaux, ce jeûne s’instaure tout naturellement. Quand ils sont malades, ils refusent de manger car ils n’ont pas faim. C’est une réaction innée qui, chez nous les adultes, est souvent contrecarrée par l’idée reçue qu’il faut manger pour prendre des forces. C’est une croyance erronée. La reprise alimentaire normale se fera progressivement lorsque la fièvre commencera à tomber mais, en phase aiguë, mettre le système digestif au repos est tout indiqué. Par contre, boire suffisamment est très important. Lorsqu’on est fiévreux, on transpire beaucoup et il est nécessaire de se réhydrater régulièrement. De plus, cet apport de liquide facilite l’évacuation des poisons. Que boire alors ? De l’eau à température ambiante et des infusions non sucrées comme la verveine, la camomille, la menthe et le tilleul.
Pour éviter que votre corps ne baigne dans les déchets évacués en permanence par la sueur, il est important de vous laver et vous changer régulièrement au cours de l’épisode infectieux, en veillant bien sûr à ne pas prendre froid.
POUR LA MAÎTRISER UN PEU …..
Pour faire baisser une température trop élevée, il existe plusieurs moyens naturels et faciles à mettre en oeuvre. Vous vous souvenez sans doute que, enfant, votre mère ou votre grand-mère vous appliquait régulièrement des compresses d’eau froide sur le front. L’eau froide permet au corps de se refroidir. Il suffit de passer, par exemple, une serviette imbibée d’eau fraîche pendant quelques minutes sur le corps d’une personne fiévreuse pour permettre une baisse de la température . En effet, pour réchauffer la peau rafraîchie par l’eau froide, le corps va naturellement céder une partie de sa chaleur. On peut aussi enrouler 2 ou 3 fois de suite une serviette préalablement trempée dans l’eau froide autour des mollets, zone qui réagit très vite car elle est fortement vascularisée. La serviette peut éventuellement être imbibée moitié d’eau, moitié de vinaigre pour un effet plus intense. Il est aussi possible d’enrouler le tronc une fois et demi dans une serviette trempée dans de l’eau fraîche et essorée puis d’entourer celle-ci d’une serviette sèche. Cet enveloppement est gardé une vingtaine de minutes, protégé sous les couvertures, jusqu’à ce que la serviette soit chaude mais cependant pas trop longtemps pour éviter qu’elle ne se refroidisse à nouveau et que vous preniez froid. Dans le même ordre d’idée, vous pouvez également immerger le bas du corps quelques minutes dans un bain tiède. Attention, pas plus longtemps car cela risquerait de vous affaiblir.
Le principe des enveloppements peut aussi faire monter la température du corps si celle-ci reste trop basse. Dans ce cas-ci, il s’agit de vous faire suer en vous enveloppant chaudement dans les draps et les couvertures additionnées de 2 bouillottes de chaque côté du tronc. Au bout de 3/4 d’heure à 2 heures, vous allez vous mettre à transpirer, ce qui va aider l’organisme à lutter plus activement contre la maladie.
LES PLANTES FÉBRIFUGES
La phyothérapie peut aussi vous aider à faire baisser une fièvre trop importante. Certaines plantes ont en effet une action fébrifuge et sudorifique.
COMME
Le saule blanc ( Salix alba)
On l’appelle aussi » aspirine végétale » , car c’est de son écorce qu’est tirée la salicyline qui a servi à mettre au point l’aspirine.
L’écorce de saule blanc est utilisée en médecine traditionnelle depuis plusieurs millénaires comme anti-douleur et pour faire baisser la fièvre. Elle se prépare en décoction à raison de 20 à 25 grammes d’écorce séchée par litre d’eau.
Buvez-en 2 ou 3 tasses par jour. Contrairement à l’aspirine, l’écorce de saule blanc agit durablement, n’irrite pas l’estomac et ne fluidifie pas le sang .
La reine-des-prés ( Spiracea ulmaria )
Voici une autre ancêtre de l’aspirine. En effet, la reine-des-prés contient également de l’acide salicylique. Elle est fébrifuge et calme la douleur. On utilise ses feuilles et ses fleurs en infusion. Utilisez une cuillerée à café pour une tasse d’eau bouillante. Vous pouvez en boire 3 à 5 tasses par jour.
D’autres plantes d’utilisation courante ont également une action sur la fièvre car elles favorisent la sudation et aident l’organisme à éliminer les toxines.
Il s’agit des fleurs de tilleul très efficaces pour faire baisser la fièvre chez les enfants, notamment en cas de grippe ou de refroidissement, des fleurs de camomille romaine déjà utilisées dans l’Egypte ancienne, des feuilles d’eucalyptus traditionnellement utilisées pour soulager la fièvre d’où son surnom d’ » arbre à fièvre » et des fleurs de sureau noir. Elles se prennent toutes en infusion à raison de 25 g environ par litre d’eau, à l’exception du sureau pour lequel vous pouvez mettre 40 g par litre d’eau.
Et pour renforcer vos défenses immunitaires, pensez aussi aux extraits de pépin de pamplemousse, à l’échinacée, au lapacho, à la vitamine C naturelle, au chlorure de magnésium et aux oligo-éléments cuivre-or-argent.
BELLE SANTÉ À TOUS !
D’après Murielle Toussaint
Journaliste naturopathe pour le magasine » Belle Santé » pour laquelle j’ai une grande admiration et un profond respect.
hooooo ! je crois qu’il te faut une bonne piqure de H1N1. Je vais m’en occuper.
Tout cela et puis accompagné d’un bon grog bien chaud pour transpirer et éliminer!
ARSENE GRISALI
Hi hi …. Marius,
Tu veux m’inoculer le virus H1N1 ?????????? Ben c’est pas cool ça ! enfin, p’t'être que j’attraperai pas la grippe de cette façon. Tout ça, c’est comme l’homéopathie, faut traiter le mal par le mal ! M’en fiche, de toute façon, je crains pas les piqûres, j’en ai tellement eu que pour moi c’est comme un frôlement de mouche . Nan pas la Tsé Tsé…la mouche bien de chez nous. Quoique en ce moment une ch’tite piquouse de cette bestiole me ferait le plus grand bien .
Bisous l’ami
Je suis vachement en retard, j’ai pas visité les blogs …pas l’temps! Mea culpa ! J’aurais dû anticiper.
Sophie qui te souhaite une bonne soirée
T’as raison Alain,
un bon grog et puis au lit sous la couette…en tout cas, moi c’est ce que je ferais… Mais juste avant d’aller me coucher because je supporte pas l’alcool …
Hi hi !!! J’ai le vin gai heureusement mais qu’est-ce-que je peux raconter comme conneries quand je bois un ch’tit verre !
Bisous l’ami
Bonne soirée
Sophie
Et bien j’en apprends des choses, une partie oui mais une autre non. Sophie tu connais le « bouillon blanc » en cas d’état « grippale » (pas le H1NI). Tendresse
Bonjour Tendresse,
Je suis furax…Grrrrrrrrrrr ! je venais de te répondre quand Unblog s’est mis en maintenance..Alors je recommence
Je connais le » Bouillon blanc » très efficace en cas de refroidissements en tout genre, tu as aussi la « Badiane ou anis étoilé » Tu trouveras ces plantes dans ma catégories » Répertoire des plantes les moins usitées » à la lettre » B » Le bouillon blanc est en 3 ème page je crois et la Badiane en 1 ère ou deuxième page.
Vala, j’espère que tu n’es pas souffrante au moins. Prends bien soin de toi et si tu as besoin d’un p’tit conseil, je suis là !
Bisous et bonne journée
Sophie
Boire autant d’eau que vous pouvez afin de remplacer les pertes liquidiennes. Elle aidera également à faire baisser la température corporelle.
Bonjour Nintendo Dsi R4,
Ton commentaire est tout à fait judicieux . Merci beaucoup
Bonne journée
Cordialement
Sophie