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DIX PISTES POUR CHOYER SON ANIMAL

Posté par eurekasophie le 16 septembre 2009

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LES DIX PISTES POUR CHOYER SON ANIMAL

À MOINDRE COûT …..

Quand on aime son chien ou son chat, l’idée de s’en séparer ne nous vient même pas à l’idée.

Alors, on fait comment en cas de baisse de revenus ?

Tout le monde peut connaître des déboires financiers. Et lorsqu’il faut se serrer la ceinture, le bugdet  » animal  » peut parfois peser bien lourd dans la balance. C’est peut-être le moment de changer quelques habitudes. Pour leurs animaux de compagnie, les Français dépensent chaque année la coquette somme de 3,2 milliards d’euros : 75 % dans l’entretien et la nourriture, 16 % dans les accessoires et 9 % en soins de toilette et de loisirs. Un budget rondelet qui peut supporter quelques économies ……

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1 Mettez-le au  » régime sec  » !

Pour une même marque et un même niveau de qualité, les aliments secs ( croquettes ) pour chiens ou chats reviennent moins cher que les pâtées. De plus, ils sont faciles à transporter en cas de déplacements. Une bonne raison pour y habituer tout de suite votre animal s’il est adepte des aliments humides. Procédez au changement par paliers : mélangez 1/4 de l’aliment sec à 3/4 de sa nourriture habituelle. Puis, au bout de 2-3 jours, faites moitié-moitié. Puis, après 48 heures, mettez 3/4 de l’aliment sec pour 1/4 de son ancienne nourriture et tant pis s’il boude ! Il n’y a aucun risque qu’il se laisse mourir de faim, mais il vous teste et vous ne devez pas céder. Enfin, en dernier recours, vous pouvez donner ponctuellement un aliment de moindre qualité ou lui préparer des repas traditionnels à base de haricots verts en boîte, de riz bien cuit et de blanc de poulet.

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♥ 2 Ayez le réflexe  » caresse  »

Plutôt que de le récompenser systématiquement avec une friandise achetée en magasin, pensez aux friandises  » maison  » ( une olive pour un chat, une croûte de fromage pour un chien ) et surtout, aux câlins !  Ces derniers ont de multiples avantages : en l’occurence, on peut les donner sans modération et sans risque de faire grossir son animal !

3 Soignez-le à moindre coût

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Pour les soins vétérinaires, on peut faire jouer la concurrence ( les tarifs sont libres ). Ou s’adresser aux dispensaires de la SPA ( Société Protectrice des Animaux ) : les maîtres qui ont peu de ressources y sont les bienvenus ( venir avec son avis de non imposition ). De même , la Fondation Assistance aux animaux dispose de dispensaires à Paris, Toulon, Nice et Marseille. Et les quatre écoles vétérinaires françaises ( Lyon, Nantes, Toulouse et Maison-Alfort ) sont ouvertes à tous, sans condition de ressources .

♥ 4 Pensez aux médecines douces

Un médicament homéopathique revient moins cher qu’un médicament classique et donne de bons résultats chez les chiens et les chats, en particulier pour les troubles du comportements, mais pas seulement. A avoir chez soi : Arnica 7 CH en cas de choc, Api 7 CH pour les piqûres d’insectes, Ignatia 9 CH avant une séparation ou un voyage, Nux vomica 7 CH en cas de vomissements, Rhus tox 7 CH pour les chiens qui ont des petites douleurs articulaires, etc.

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♥ 5 Fabriquez vos propres jouets   » maison « 

Ce sont surtout les chats vivant en appartement et ne sortant jamais de chez eux qu’il faut absolument occuper en votre absence, sous peine de stress. La petite souris mécanique achetée en magasin n’a pas plus de succès que les nombreux joujoux que vous pouvez lui fabriquer. Quelques classiques: la fenêtre laissée entouverte pour créer un léger courant d’air et agiter des plumes pendues à un fil. Un bouchon de liège accroché à un fil pendu à la poignée de la porte. Le mobile chiné un euro en brocante, à remonter avant de partir. La bassine d’eau dans laquelle flotte un petit canard transportant une croquette. Quelques croquettes au fond d’un carton en partie rempli par des balles de ping-pong….

 

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♥ 6 Fabriquez vous-même sa niche

http://www.buildeazy.com/fp_doghouse.html     est un site canadien où l’on trouve des plans détaillés pour fabriquer une jolie niche en bois, résistant au froid et à l’humidité ( mais l’explication est en anglais ) .

 

 

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♥ 7 Toilettez-le vous-même

Un chien ou un chat régulièrement brossé et lavé n’a pas de problème de noeuds inextricables. Certes, le toiletteur est plus habile pour en faire une beauté, mais en cas de bugdet en berne, l’important est que votre compagnon se sente bien dans ses poils et là, ça ne dépend que de votre régularité à le brosser.

 

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Cliquez sur chaque image, vous connaîtrez ainsi la façon de bien toiletter votre chat ou votre chien

♥ 8 Regroupez-vous pour acheter

L’union fait a force. Plus vous achetez du volume et plus les prix baissent. Boudez les sites en ligne qui regroupent surtout des acheteurs potentiels de matériel informatique ou HI-FI. Allez plutôt sur http://www.le-bon-coin.biz/ ou http://www.kijiji.fr/ car on commence à y trouver des annonces de particuliers en quête de co-acheteurs pour des croquettes ou des litières…..

♥ 9 Donnez et faites de la récupération

Sur des sites comme http://donnons.org/ , http://www.recup.net/, on trouve des dons d’accessoires pour animaux. Leurs propriétaires s’en séparent, le plus souvent après le décès de leur compagnon ou en raison d’un déménagement. Il faut aller le chercher sur place, mais en contrepartie, c’est gratuis. Et si chacun joue le jeu de donner ce qui ne sert plus à la Minette ou à Rufus, on peut faire bien des heureux !

♥ 10 Faites stériliser votre animal

Je vous parlerai de la stérilisation de votre chien ou de votre chat dans un article bien mieux ciblé mais en attendant, sachez que le prix  pour un chat est de 60 € et de 350 € en moyenne pour une chienne chez un vétérinaire libéral. C’est une grosse dépense certes, mais ça évite plus tard, à votre animal d’avoir une tumeur mammaire ( à condition qu’elle ait été opérée avant les premières chaleurs ) . Et ça évite surtout de vous retrouver avec une portée non voulue et de nouvelles bouches à nourrir !

 

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DATURA STRAMOINE

Posté par eurekasophie le 15 septembre 2009

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Datura stramoine
 

( Datura stramonium )

( Solanacées )

Datura stramoine
 Datura stramonium
Datura stramonium
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Solanales
Famille Solanaceae
Genre Datura
Nom binominal
Datura stramonium

Synonyme(s) : Pomme épineuse, Herbe aux sorciers endormis

Le datura stramoine ou stramoine officinal (Datura stramonium L.) a beaucoup de noms vernaculaires : stramoine, pomme-épineuse, herbes-aux-taupes, chasse-taupe, herbe du diable, endormeuse, Jimson weed, pomme poison, trompette des anges ou trompette de la mort, faisant référence à la forme de la fleur ou à la toxicité de ses fruits

Il s’agit en France et en Europe de l’une des trois solanacées parasympatholytiques officinales, avec la  belladone  et la jusquiame noire.
 Le datura est une plante herbacée annuelle pouvant atteindre 1,5 mètre de haut. C’est une plante assez commune en France que l’on trouve à l’état sauvage, mais que l’on cultive également à des fins ornementales avec les risques que cela comporte. Les feuilles sont  découpées profondément en lobes aigus qui se finissent par des pointes et présentent des nervures saillantes sur la face inférieure. La fleur et le fruit sont très remarquables et facilement identifiables. La fleur est grande (jusqu’à 10 cm de long) et présente une corolle tubuleuse, qui se finit en s’évasant (l’ensemble fait penser à une trompette), avec des pétales blanchâtres. Le fruit est une capsule épineuse (d’où le nom de pomme épineuse) qui contient de nombreuses graines noires en forme de haricot.

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Pharmacologie et intoxication :

Les alcaloïdes du datura, atropine, hyosciamine et scopolamine, sont tous trois des parasympatholytiques, c’est à dire qu’ils vont avoir une action antagoniste sur le système nerveux parasympathique.
L’atropine exerce un effet inhibiteur sur les récepteurs muscariniques périphériques en exerçant un antagonisme compétitif  sur la fixation d’acétylcholine sur ces récepteurs.
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Les effets de l’atropine sont :

  • Augmentation du rythme cardiaque (tachycardie par inhibition du nerf pneumogastrique).
  • Tarissement de toutes les sécrétions : salive, sueur, larmes, sécrétions digestives,…
  • Sécheresse de la peau et des muqueuses, rougeur de la face.
  • Mydriase (dilatation de la pupille).
  • Augmentation de la pression intra-oculaire.
  • Troubles de la vision par paralysie des muscles ciliaires, on ne peut plus voir nettement les objets de près (cycloplégie).
  • Relâchement des fibres musculaires lisses au niveau intestinal (transit ralenti), urinaire (rétention urinaire) et bronchique (dilatation des bronches).
  • A dose élevée on a une action sur le système nerveux central avec agitation, confusion, délire, hallucination,… On parle à ce propos de délire atropinique.

Les effets de la scopolamine, bien que moins marqués, sont comparables à ceux de l’atropine à une exception près : l’action sur le système nerveux central. En effet la scopolamine a une action sédative, hypnotique et amnésiante, voire incapacitante à forte dose.
En cas d’intoxication par le datura ont retrouve un tableau clinique comparable à celui d’une intoxication par la belladone avec les effets anticholinergiques très marqués des alcaloïdes tropaniques (voir ci-dessus). Cependant, contrairement à la belladone, compte tenu de la forte teneur en scopolamine, le datura exercera un effet hypnotique et sédatif sur le système nerveux central qui l’emportera sur les effets excitants de l’atropine et de l’hyosciamine. Le sujet aura un comportement perturbé : sensation ébrieuse, vertige, modification de la perception du temps et de l’espace, troubles de la parole et amnésie. Les troubles hallucinatoires semblent être constants dans ce type d’intoxication, avec visions colorées, apparitions d’animaux ou d’arbres fantastiques, objets et perspectives déformés. Aux hallucinations visuelles viennent s’ajouter des hallucinations auditives et parfois tactiles. Le risque majeur lors des épisodes hallucinatoires est lié au comportement du sujet intoxiqué qui peut être suicidaire, parfois agressif, et dont les actes inconsidérés peuvent conduire à une mort accidentelle (noyade, défenestration).
Au début des années 90 un certain nombre d’incidents, parfois graves, concernant l’usage détourné de cigarettes médicamenteuses à base de datura, préconisées dans le traitement de l’asthme, a conduit les autorités à enlever ces produits du marché.
Le datura est depuis longtemps utilisé au cours de cérémonies rituelles (magie, sorcellerie, divination) pour provoquer des transes, des hallucinations et des sensations de lévitation.
On peut également noter que dans certains pays on utilise la scopolamine ou des préparations en contenant à des fins criminelles afin d’assassiner ou de dévaliser les gens, les effets incapacitants de la scopolamine sont exploités pour droguer la victime et la mettre dans l’incapacité de se défendre ou d’appeler de l’aide.

Traitement de l’intoxication :

Si possible évacuation du toxique par lavage gastrique ou vomissements provoqués (sirop d’ipéca). L’administration de charbon activé peut également freiner le passage des substances toxiques dans le sang. La rétention urinaire peut nécéssiter la pose d’une sonde. Enfin l’administration de physostigmine, que l’on considère comme un antidote possible, doit être tenté avec beaucoup de prudence compte tenu des effets de ce produit.

Utilisations officinales : cette plante figure encore dans la pharmacopée moderne car elle a les mêmes propriétés que la belladones.

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CONSOUDE EN CHAUDREE ……

Posté par eurekasophie le 15 septembre 2009

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 Hummmmmmmm , ça sent l’automne !diableenterre2.jpg

Chaudrée de consoude

Ingrédients:

200 g de feuilles de consoude
1 oignon
4 à 5 morceaux de petit salé
2 pommes de terre
crème fraîche
assaisonnement

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Préparation:

Indispensable le diable en terre cuite pour cette recette mijotée au coin d’un feu de bois, ou à défaut sur une plaque de protection à feu doux. Hachez l’oignon, coupez en quatre les pommes de terre, hachez grossièrement la consoude, mettez le tout dans le diable avec le petit salé. Laissez mijoter 3 h minimum à coté des braises, ou à feu très doux. Rectifier l’assaisonnement si besoin.

Servez et, dans chaque assiette, trempez du pain de seigle. Ajoutez un peu de crème fraîche.

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PARNASSIE DES MARAIS

Posté par eurekasophie le 14 septembre 2009

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Pelouse humide

Gavarnie (Hautes-Pyrénées)

 

Parnassie des marais
 

( Parnassia palustris )

( Parnassiacées )

Parnassie des marais
 Parnassia palustris
Parnassia palustris
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Celastrales
Famille Parnassiaceae
Genre Parnassia
Nom binominal
Parnassia palustris

Synonyme(s) : Parnassie, Parnassière des marais, Foin du Parnasse

La parnassie des marais (Parnassia palustris L.) est le seul représentant en France du genre Parnassia, lui-même membre de la petite famille des parnassiacées (Parnassiaceae), proche des saxifragacées. La plante tirerait son nom du fait que les Anciens la trouvaient si belle qu’elle devait forcément venir du Parnasse.

C’est une plante vivace qui pousse en montagne, dans les tourbières, les lieux marécageux, au bord des ruisseaux. Elle fleurit de la fin juillet au début de l’automne. Les feuilles sont presque toutes basales, à long pétiole, à limbe cordé un peu charnu. On peut aussi trouver une feuille caulinaire embrassante. La tige, érigée et glabre, mesure entre 5 et 40 cm, et porte une seule fleur. Calice vert, beaucoup plus petit que la corolle, à cinq sépales. Corolle blanche, à cinq pétales à nervures translucides. L’une des particularités de la plante est la présence, à la base de chaque pétale, d’une écaille vert clair (on peut aussi parler de staminode) portant de nombreux cils glanduleux (à peu près une douzaine par écaille). Les cinq étamines sont recourbées sur l’ovaire en début de floraison. Ce dernier, à quatre carpelles, ne porte pas de style, mais seulement quatre stigmates sessiles. Le fruit est une capsule.

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Utilisations officinales : toute la plante contient des substances astringentes et diurétiques

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BOURRACHE EN SOUPE GENOISE

Posté par eurekasophie le 14 septembre 2009

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Soupe génoise

Recette pour 4 personnes tirée du  livre « La ricitte regionali italiane »par Anna Gosetti della Salda

Ingrédients :

- 300 g. de feuilles de bourrache

- 300 g. de feuilles de laitue

- 1 bouquet de persil plat

- Quelques feuilles de basilic

- 1 petit oignon

- 3 oeufs

- 3 cuillerées à soupe de parmesan rapé

- 1 litre de bon bouillon de viande ou de volaille

- Huile d’olive

- Sel, poivre

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Préparation :

Laver toutes les herbes.

Faire blanchir les feuilles de bourrache et de laitue à l’eau bouillante salée.

Refroidir sous l’eau froide.

Bien essorer et hacher finement Hacher finement l’oignon épluché avec les feuilles de persil et de basilic.

Faire chauffer 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive dans une poêle, ajouter le hachis d’oignon, de persil et de basilic, laiser fondre à feu très doux pendant 5 minutes puis ajouter le hachis de laitue et de bourrache.

Saler, poivrer, cuire une demi-heure environ puis laisser refroidir.

Pendant ce temps, battre les oeufs avec le parmesan.

Quand les herbes sont refroidies, ajouter le mélange oeufs/parmesan et mélanger avec soin tous les ingrédients.

Transvaser le mélange dans un moule beurré et faire cuire au bain marie jusqu’à ce qu’il soit compact (sous l’effet de la cuisson des oeufs).

Laisser refroidir, puis détailler en petits morceaux.

Verser ceux-ci dans le bouillon brûlant et servir, accompagné de parmesan rapé.

 MIAM MIAM …

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CANCER

Posté par eurekasophie le 14 septembre 2009

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LES ALIMENTS À DIMINUER

Si vous avez été victime d’un cancer ou si vous voulez aider votre organisme à l’éviter,

voici sept aliments ou groupes d’aliments dont il faut limiter la consommation.

PRINCIPE DE BASE :

Vous devez manger juste ce qu’il faut, pas plus

Lorsqu’on mange moins de calories, il semble que les cellules cancéreuses aient plus de difficulté à se multiplier.

La démonstration en a été faite dans un tube à essais en 2001 par des chercheurs de l’université Ben Gourion en Israël. Le Dr David Eichler a observé la croissance de cellules lorsqu’elles sont soumises à une restriction d’énergie, ce qui est le cas quand on mange juste assez de calories pour rester en bonne santé. Dans ce contexte, les cellules cancéreuses, parce qu’elles ont besoin de se reproduire rapidement, finissent par mourir.  » Elles essaient de se reproduire plus vite que ne le permettent les ressources énergétiques, et c’est cela qui les fait mourir,  » dit le chercheur. Selon lui, en mangeant juste ce qui est suffisant, pas plus, on contribue à  » affamer  » les cellules cancéreuses.

Efforcez-vous de finir vos repas avec encore un peu d’appétit.

1. MANGER MOINS DE CÉRÉALES, NOTAMMENT RAFFINÉES

Cela peut paraître étrange de conseiller moins de céréales alors que les industriels les présentent comme des aliments idéaux pour la santé et que le ministère de la santé encourage la consommation.

Le problème d’une alimentation riche en céréales est triple:

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point2.gif les céréales sont très denses énergiquement: elles apportent beaucoup de calories pour 100g;

point2.gif la plupart font monter le sucre sanguin et l’insuline; c’est vrai pour les céréales raffinées ( le pain blanc ), mais c’est aussi vrai pour le blé  » complet  » , levé avec de la levure de boulanger ( pain, biscuits, pâtes complètes ). Ce faisant, les céréales augmentent les niveaux de facteurs de croissance de l’IGF-1 , qui encouragent les cellules à se multiplier;

point2.gif les céréales sont une source importante d’acides gras oméga 6 qui encouragent l’inflammation – un facteur favorable aux tumeurs.

    2. MANGER MOINS DE SUCRE ET DE PRODUITS QUI EN CONTIENNENT

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Réduisez la consommation de sucre blanc dans le thé, le café, les céréales du petit déjeuner, les confiseries, gâteaux, biscuits. Le sucre peut contribuer à activer la voie insuline et élever le niveau de facteurs de croissance comme l’IGF-1 qui est en cause dans les cancers.

Le fructose ou le sirop de glucose-fructose ne sont pas de bonnes alternatives au sucre, car on les soupçonne eux aussi de conduire à une résistance à l’insuline qui n’est pas désirable ni en prévention du cancer ni du diabète. ( Voir mon article complet sur le diabète dans ma rubrique  » Soin au quotidien »)

3. ÉVITER LE SEL

attention2.gifselprixetiquettesalt008.jpg On y arrive en mangeant moins de plats préparés, de pain, quiches, pizzas, en salant moins les plats que l’on cuisine. On peut aussi trouver en magasin diététique et en pharmacie des sels à base de potassium, pauvres en chlorure de sodium   pizz3.jpg

 

4. MANGER MOINS DE LAITAGES

attention2.gif Les autorités sanitaires conseillent de consommer toute la vie 3 à 4 laitages par jour. Mais, d’une part, on n’a absolument pas la preuve qu’en agissant ainsi on prévient l’ostéoporose. D’autre part, plusieurs études épidémiologiques ont trouvé un lien entre une telle consommation de laitages et le risque de cancer agressif de la prostate chez l’homme, ainsi que le risque de cancer des ovaires chez la femme.

laitbouteille.jpg Les laitages augmentent le niveau d’un facteur de croissance de l’organisme, l’IGF-1 , qui peut servir de révélateur à des tumeurs. Ils apportent aussi du lactose ( sauf les fromages ), qui serait toxique pour les ovaires.

LaNutrition.fr conseille de rechercher chaque jour deux bonnes sources de calcium alimentaire ( eau, sardines, légumes crucifères, éventuellement laitages ) sans dépasser 1 à 2 laitages par jour. Il n’y a aucune obligation de consommer des laitages en grand nombre pour rester en bonne santé.

5. MANGER MOINS DE FRITURES

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Les fritures renferment des produits de la dégradation des graisses ( acides gras libres, composés polaires ) qui ajoutent à la charge toxique de l’organisme. Elles sont souvent préparées à partir d’huiles raffinées, qui sont une source d’acides gras trans.

6. MANGER MOINS DE VIANDE ROUGE

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Un excès de protéines animales stimule le niveau du facteur IGF-1. Ce n’est pas le cas avec les protéines végétales.

Un excès de viande rouge se traduit par un excès de fer dans l’organisme, en particulier chez les hommes et aussi chez la femme de plus de 50 ans, lorsqu’elle n’est plus réglée et ne perd plus de sang ( et donc de fer ) chaque mois. L’excès de fer alimentaire semble associé à un risque plus élevé de certains cancers, soit parce que le fer est à l’origine de particules très réactives appelées radicaux libres, soit parce qu’il intervient dans d’autres réactions. Par exemple, si l’on mange beaucoup de fer alimentaire et qu’on avale en même temps une grande partie de nitrates ( eaux polluées), peuvent apparaître dans l’organisme des nitrosamines cancérogènes.

cotelette.gif Les viandes sont souvent mangées après avoir été poêlées, rôties, grillées. Ce type de cuisson à température élevée donne naissance à des substances mutagènes, très nombreuses dans les parties grillées et roussies et dans le jus de viande: amines hétérocyliques, hydrocarbures aromatiques polycycliques. Les études ont trouvé que les animaux qui sont exposés à ces mutagènes développent des cancers, notamment gastro-intestinaux.

De leur côté, les études épidémiologiques ont trouvé que les personnes qui mangent le plus de viandes grillées, roussies, rôties ont plus de risques que les autres de développer un cancer du côlon, du sein, de la prostate et du pancréas.

7. MANGER MOINS DE CHARCUTERIES

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Les personnes qui consomment fréquemment des charcuteries, notamment des salaisons, courent un risque plus élevé de cancers du tube digestif par rapport aux personnes qui en consomment peu. Ceci s’explique vraisemblablement par la présence de sel nitrité dans ces aliments. Les nitrites peuvent, dans certaines circonstances, donner naissance à des cancérogènes, les nitrosamines.

decopunaise2.gifL’IGF-1 est un facteur de croissance de première importance dans le myélome multiple

Le myélome multiple est un cancer, caractérisé par l’émergence de cellules plasmocytaires tumorales, encore aujourd’hui sans traitement de réelle efficacité. Une équipe dirigée par Bernard Klein (unité Inserm 847, Montpellier) a montré que les cellules plasmocytaires tumorales, à la différence des plasmocytes normaux, expriment de façon aberrante le récepteur de l’IGF-1 (insuline growth factor type 1), cette expression étant un facteur de mauvais pronostic. De plus, l’IGF-1 est le principal facteur de croissance des cellules plasmocytaires tumorales, produit de façon autocrine par les cellules tumorales elles-mêmes. D’autres facteurs de croissance importants dans les cellules plasmocytaires tumorales, comme l’interleukine-6, l’HGF (hepatocyte growth factor) et la famille EGF (epidermal growth factor), coopèrent avec cette boucle autocrine IGF-1 pour induire survie et prolifération des cellules plasmocytaires tumorales. Le blocage de l’activation de l’IGF-1R pourrait donc être une cible thérapeutique intéressante dans le traitement du myélome multiple, en association avec les traitements conventionnels

                                                                                                                                                     

LaNutrition point2.gif fr  

Cet article est publié en partenariat avec LaNutrtion.fr , le site indépendant d’information en nutrition, longévité et santé, créé par Thierry Souccar en juin 2006. En plus d’informations et de conseils, LaNutrition.fr propose une base de données sur les qualités nutritionnelles de plus de 1000 aliments et publie chaque mois un magazine électronique de tests et d’enquêtes, ConsoSanté. Dans le comité scientifique de LaNutrition.fr siègent des personnalités de renom comme le Pr Baulieu ou le patron de l’Ecole de santé publique de Harvard.

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GOUGERES DE BOURRACHE

Posté par eurekasophie le 13 septembre 2009

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Gougères vertes de bourrache

Ingrédients  

300 g de feuilles de bourrache
60 g de beurre
125 g de farine
3 oeufs
100 g de fromage

Préparation

Faites cuire la Bourrache 10 mn à l’eau. Égouttez-la puis hachez-la. Faites chauffer 1/4 l d’eau salée avec le beurre.

Quand l’eau bout à gros bouillons, jetez d’un seul coup la farine en remuant énergiquement avec un fouet. Remuez jusqu’à ce que la pâte obtenue se détache du récipient.

Ajoutez les œufs un à un, puis le fromage et la bourrache.

Partagez la préparation en petites boules que vous disposerez sur une plaque beurrée.

Piquez chaque gougère d’un ou deux petits dés de fromage. Faites cuire à four chaud 15 mn.

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« Les grands classiques de la cuisine sauvage »
Annie-Jeanne et Bernard Bertrand

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CONNAISSEZ-VOUS ……

Posté par eurekasophie le 12 septembre 2009

 

 

LE SYNDROME MYÉLODISPLASIQUE ?

 

TOUT D’ABORS … 

 

UN BRIN D’HÉMATOLOGIE  

 

LE RÔLE DU SANG

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Cellules

Le corps humain est composé de millions de cellules. Il y en a de toutes sortes : cellules de la peau, du foie, des os, etc. Elles sont si petites qu’on ne peut les voir qu’au microscope. Chacune de ces cellules fonctionne un peu comme une personne. Pour vivre, elles ont besoin sans cesse d’oxygène, de nourriture, de vitamines, d’eau, etc. C’est le sang qui leur amène tous ces éléments. De plus, il ramasse tous les déchets des cellules qui sont ensuite éliminés par les reins, le foie et les poumons.

LA COMPOSITION DU SANG

Le sang est composé de quatre éléments principaux : les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes et le plasma.

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Les globules rouges : Ce sont des cellules en forme de disques qui servent à ramasser l’oxygène des poumons pour l’amener dans les cellules.

Les globules blancs : Ce sont des cellules qui ont pour rôle de combattre les virus et les bactéries qui entrent dans notre corps afin d’éviter des maladies.

Les plaquettes : Ce sont des cellules qui se collent entre elles et qui servent de pansements pour soigner les coupures et les blessures du corps.

Le plasma : C’est un liquide composé en grande partie d’eau qui sert à transporter les globules, les plaquettes ainsi que les aliments nécessaires pour nourrir les cellules.

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Globules blancs

 

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Globule rouge

Une pathologie qui touche la moelle osseuse et qui

concerne environ 75 personnes sur 100 000 par an.

Une anémie, des infections à répétitions des troubles de la coagulation…..Il n’en faut pas beaucoup plus pour suspecter une pathologie du sang qui concerne les trois lignées sanguines que sont les globules rouges, blancs et plaquettes: le syndrome myélodysplasique, qu’on appelle aussi myélodysplasie. Il s’agit d’un état  » pré-leucémique  » qui correspond à la présence en nombre de cellules souches anormales dans la moelle osseuse, des cellules appelées  » blastes  » et qui représentent des stades particuliers de maturation des lignées sanguines. En d’autres termes, des cellules sanguines encore trop jeunes. Car avant d’être délivrées dans le sang, les cellules souchent doivent subir une maturation.

GLOBULES ROUGES SURTOUT

Les trois lignées, globules rouges surtout, mais aussi les blances et les plaquettes sont touchées au milieu de leur maturation, simultanément ou non, et de façon inégale. Des cellules normales ( pas assez nombreuses ) et des blastes ( trop nombreux ) vont donc cohabiter dans le sang. Une simple prise de sang permet de diagnostiquer la maladie. Elle sera suivie par une analyse de la moelle osseuse après une ponction dans le sternum.

Le principe

  • Le sternum est le meilleur endroit pour prélever. La ponction sternale est devenue synonyme de ponction de moelle osseuse ou de myélogramme, même si elle peut aussi être effectuée en arrière du bassin, sur la partie osseuse palpable en haut des fesses. Le choix de cette technique est effectuée pour les personnes sensibles ou impressionnables, ou s’il y a eu un traitement par rayons sur le thorax.
  • Le but de l’examen est d’étudier le nombre et l’aspect des précurseurs des globules du sang dans la moelle osseuse. Il permet également de voir si la moelle est envahie par d’autres éléments : agents infectieux ou cellules anormales par exemple.

Comment cela se passe :

  • On désinfecte et on anesthésie la peau sur la zone à ponctionner. On peut soit faire une anesthésie locale par piqûre, soit utiliser une bombe de froid sur le sternum, la peau étant très fine, ou une crème anesthésique.
  • La ponction se fait tout droit sur la partie bossue du sternum, avec un trocart. Ensuite, on aspire très facilement la moelle osseuse, qui a la consistance d’un sang un peu épais. Le geste est rapide et juste un peu sensible. Il ne faut pas se laisser impressionner par la force que le médecin doit employer pour perforer l’os. Les patients qui ont une surveillance régulière de leur moelle osseuse peuvent d’ailleurs choisir eux-mêmes l’endroit qu’ils préfèrent pour la ponction.
  • Le prélèvement est ensuite étalé sur des lames ou placé dans des milieux de culture avant d’être examiné au microscope.

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Après la ponction sternale …..un peu douloureuse oui , mais nécessaire !

Cette ponction osseuse retrouve les atteintes cellulaires caractéristiques du syndrome myélodysplasique, à savoir un trouble de maturation des cellules dans les 3 lignées concernées. Certains syndromes myélodysplasiques sont liés à des anomalies chromosomiques ( chromosomes 5, 8, 7 ).

À PARTIR DE 50-60 ANS

Le syndrome myélodysplasique est assez fréquent puisqu’il concerne environ 35 à 100 cas / million. Le syndrome augmente avec l’âge. L’âge moyen d’apparition des premiers troubles se situe entre 60 et 75 ans ( 8 à 10 % surviennent avant 50 ans ). Les hommes sont plus souvent touchés que les femmes et notamment lorsqu’il existe une trisomie 21. A côté des syndromes myélodysplasiques primitifs pour lesquels on ne retrouve pas d’origine, on peut observer des syndromes myélodysplasiques d’origine toxique, secondaire à une exposition au benzène, à des hydrocarbures aromatiques, à des rayonnements ionisants ou encore à certains traitements chimiothérapiques ( produits alkylants type Endoxan) et médicaments.

DEUX TYPES DE RIQUES

L‘ évolution, plus ou moins lente, du syndrome dépend de l aforme concernée et de la survenue d’une leucémie, d’où l’appellation d’état  » pré-leucémique  » . Plus précisémment, on distingue deux types de types de risques en fonction de son niveau de gravité. Le syndrome myélodysplasique dit  » peu agressif  » où domine une anémie, isolée le plus souvent – la transforamtion en leucémie aiguë est retardée ou absente – et le syndrome myélodysplasique dit  » à haut risque  » ( 30 % des cas ) où l’anémie peut évoluer vers une leucémie ( leucémie aiguë myélodysplasique, ou LAM ), de façon progressive ou soudaine et qui nécessite un traitement spécifique et plus lourd.

ANÉMIE SURTOUT

Dans la moitié des cas, on découvre le syndrome myélodysplasique par hasard, avant les premiers signes, après une banale prise de sang par exemple. Lorsqu’il est symptomatique, le syndrome se manifeste par des signes qui correspondent à l’atteinte de chacune des trois lignées. On retrouve donc essentiellement une anémie traduite par une pâleur, des difficultés respiratoires, une fatigue et un essouflement. Des infections sont possibles et doivent être prises en charge énergiquement car 50 %  des décès constatés dans le syndrome myélodysplasique sont liés à une infection. Elles sont la conséquence de la baisse du nombre des globules blancs ( neutropénie ). Quant aux hémorragies et autres troubles de la coagulation, elles signalent l’existence d’une baisse des plaquettes sanguines ( thrombopénie ). Enfin, le médecin peut retrouver une grosse rate et un gros foie à la palpation, ce qui peut l’amener à demander un bilan de sang.

GREFFE DE MOELLE

Seule une greffe de moelle ( allogreffe) permet une amélioration. On la pratiquer lorque le syndrome survient avant l’âge de 50 ans et lorsqu’il s’agit d’une forme de mauvais pronostic. D’autres traitements peuvent trouver leur place en fonction des symptômes constatés : antibiotiques en cas d’infection, transfusion de plaquettes en cas de troubles hémorragiques, transfusion de globules rouges ou prescription d’érythropoïétine en cas d’anémie ( taux insuffisant d’hémoglobine dans le sang ) inférieure à 8 g/ 100ml de sang. Dans certains cas, des androgènes ( Danazol ) peuvent être prescrits.

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FEUILLES DE BOURRACHE FARCIES

Posté par eurekasophie le 12 septembre 2009

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Feuilles de bourrache farcies

Ingrédients

15 feuilles de bourrache
1 grosse poignée de mie de pain
2 cuillères à soupe de bouillon ou d’eau
1 gousse d’ail
2 œufs fines herbes
100 g de viande hachée
2 oignons
1 noix de beurre
assaisonnement

Préparation

Ébouillantez les grandes et jeunes feuilles de bourrache pendant 30 s dans de l’eau salée. Égouttez et rincez.

Préparez la farce : faites fondre dans le beurre les oignons émincés, ajoutez la viande hachée, assaisonnez, faites revenir. Sortez du feu, ajoutez la mie de pain émiettée, les fines herbes, l’ail émincé et les œufs battus.

Posez les feuilles à plat, nervures en dessous. Mettez un petit tas de farce dans chacune d’elles, refermez en formant un rouleau. Ficelez. Rangez-les ensuite dans un plat à four beurré, arrosez du bouillon et parsemez de quelques noix de beurre. Couvrez d’une feuille de papier d’aluminium et cuire 30 min à four chaud.

Vin de gascogne, un madican.

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« Les grands classiques de la cuisine sauvage »
Annie-Jeanne et Bernard Bertrand

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MIEUX CONNAITRE ….

Posté par eurekasophie le 12 septembre 2009

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L’aplasie médullaire

Quand la moelle osseuse a du mal à fabriquer

les cellules sanguines ….

Une fatigue persistante, des infections à répétitions ou une fièvre isolée, des petites hémorragies en se brossant les dents, peu de plaquettes, de globules rouges et blancs à l’analyse sanguine…..ces éléments font suspecter une aplasie médullaire, autrement dit une moelle osseuse qui peine à alimenter le sang en cellules sanguines.

Cette pathologie rare touche 1 personne sur 250 000.

LE RÔLE DE LA MOELLE OSSEUSE

 

 

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À gauche: moelle épinière ; à droite: moelle osseuse

 

Difficile de parler de l’apalsie médullaire ( AM ) sans se pencher sur le rôle fondamental de la moelle osseuse ( qui n’a rien à voir avec la moelle épinière ). En effet, c’est elle qui fabrique les globules rouges ( on parle de lignée rouge ), les globules blancs ( lignée blanche ) et les plaquettes ( lignée des plaquettes). Plus exactement, la moelle synthétise les cellules natives, les fameuses cellules souches, qui vont évoluer dans la moelle pour devenir des éléments matures qui seront ensuite délivrés dans le sang sous la forme qu’on leur connaît lors d’une analyse de sang.

PAUVRETÉ DES TROIS LIGNÉES

Dans l’AM, les trois lignées sanguines sont abaissées. La moelle s’avère incapable de produire suffisamment de cellules souches. Les médecins parlent d’une  » disparition complète ou partielle du tissu hématopoiétique  » . Fait important, il n’y a pas de profifération de cellules anormales. Deux pics de fréquence dominent: chez les personnes de moins de 25 ans et après 50 ans . l’AM se traduit par une anémie ( baisse notable de l’hémoglobine ), une neutropénie ( baisse des polynucléaires neutrophiles, inférieurs à 1500/ mm³ ) et par une thrombopénie ( baisse des plaquettes, inférieures à 150 000/ mm³ ). Le début de l’AM est souvent insidieux.

 

 FATIGUE, INFECTIONS ET HÉMORRAGIES

L‘ AM se manifeste généralement par une fatigue et une pâleur dues à l’anémie, des infections à répétitions du fait de la baisse des globules blancs et des hémorragies digestives…..) La gravité des AM est variable, allant des formes modérées, qui ne nécessitent qu’une simple surveillance, aux formes sévères ( 2/3 des cas ), synonymes d’infections graves et d’hémorragies importantes, mettant en jeu le pronostic vital, notamment lors des premiers mois de la maladie.

DES CAUSES DIVERSES

Les AM peuvent être génétiques ( dans le cas de la maladie de Fanconi par exemple ) ou acquises : d’origine médicamenteuse ( chimiothérapie anticancéreuse, certains antibiotiques dont le chloramphénicol, antithyroïdiens, neuroleptiques, antiépileptiques…….), infectieuse ( tuberculose, hépatite….), professionnelle ou accidentelle ( intoxication au benzène, radiations ionisantes par rayons X….). Lorsque aucune cause n’est retrouvée, on parle d’aplasie  » idiopathique « .  Plus inquiétant, les AM peuvent se compliquer d’une leucémie aiguë ou d’une myélodysplasie ( je vais consacrer un article à cette maladie ). Suspecté sur une simple prise de sang et sur les symptômes déjà cités, le diagnostic de certitude de l’AM passe par une ponction-aspiration de la moelle osseuse ( myélogramme ), suivie surtout d’une biopsie de moelle

GREFFE DE CELLULES SOUCHES

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Où trouver la moelle osseuse

Le pronostic de la maladie dépend bien entendu de sa cause, de sa réversabilité possible, mais aussi de la gravité de l’atteinte. Le traitement est d’abord symptomatique. Il doit être précoce ( les premiers mois de la maladie sont les plus critiques ) et comporte la prise en charge de l’anémie ( transfusion de globules rouges lorsque l’hémoglobine est inférieure à 8 g/l ), des complications infectieuses qui font toute la gravité de l’AM ( prescription d’antibiotiques) et hémorragiques ( transfusion de plaquettes ). Lorsque la cause est médicamenteuse et que les cellules souches ont été préservées, l’AM régresse spontanément, à condition bien entendu d’arrêter le traitement responsable. Ailleurs, la greffe des cellules souches hématopoiétiques ( par un donneur issu de la fratrie ), pour pallier le manque de cellules souches médullaires, est le seul traitement des formes constitutionnelles. Dans les formes acquises sévères, elle est efficace dans 70 à 80 % . En l’absence de donneur HLA-compatible dans la fratrie, l’association sérum antilymphocytaire et ciclosporine ( médicaments dits  » immunosuppresseurs  » ) permet d’atteindre une efficacité de 80 % de survie à 5 ans chez 50 à 60 % des malades. Reste également l’administration d’androgènes pour stimuler les cellules souches médullaires en cas d’échec des immunosuppresseurs.

moelleosseuse4.jpg

Méthode de prélèvement de la moelle osseuse

L’IMPORTANCE DE L’HYGIÈNE DE VIE

Comme on l’a vu, l’AM se complique d’infections, d’où l’intérêt de l’hygiène de vie destinée à limiter les risques de contaminations, et notamment après une greffe de moelle. Le malade, greffé ou non, doit éviter les lieux fréquentés ( cinémas, transports en commun, centres commerciaux….) et la proximité avec une personne contagieuse ( grippe, maladies virales…). La protection lors des rapports sexuels et l’hygiène draconienne des mains restent également de mise. Attention à l’alimentation et au respect de la chaîne du froid. Enfin, en raison de la survenue d’hémorragies, toutes les situations à risque doivent être évitées ( bricolage, sport violent….).

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