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LIQUEUR DE SAUGE, FENOUIL, ROMARIN

Posté par eurekasophie le 19 septembre 2009

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Voici pour vous quelques recettes de vins, liqueurs ou sirops

concoctées avec des herbes aromatiques ou des herbes sauvages

Faciles à réaliser, les liqueurs permettront de terminer vos repas avec convivialité, alliant plaisir des papilles et des yeux,

pour peu que vous ayez choisit un joli flacon pour les présenter.

Choisir des ingrédients naturels de l’alcool de fruits (40° à 45 ° d’alcool).

Pour filtrer, le filtre à café convient bien à défaut d’un petit tissu

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Liqueur de Sauge

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1 litre d’eau de vie

1 grand bol de feuilles fraîches (sauge officinale!)

25 cl de sirop de sucre de canne

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Faire infuser les feuilles une semaine dans l’alcool

Ajouter le sirop de sucre, remettre à macérer un mois.

Filtrer, mettre en flacon.

Laisser vieillir.

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Liqueur de fenouil

1/2 litre d’eau de vie

2 cuillères à café de grains de fenouil

1 clou de girofle

1 petit bout de canelle

90 gr de sucre

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faire macérer tous les ingrédients pendant deux semaines, filtrer, mettre en bouteille.

Laisser vieillir

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Liqueur de romarin

1 litre eau de vie

1 grosse poignée de fleurs

200 gr de sucre

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Laisser macérer 40 jours

Filtrer

Mettre en flacon et laisser vieillir.

Facile non ?

 

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Publié dans FAIT NATURE, LIQUEUR DE ROMARIN, LIQUEURS...VINS..ELIXIRS... | 5 Commentaires »

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HARICOT DE MER OU…….

Posté par eurekasophie le 19 septembre 2009

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Salicorne
 

( Salicornia europaea , Salicornia herbacea , Salicornia stricta )

( Chénopodiacées )

Synonyme(s) : Salicorne d’europe, Salicorne herbacée, Pesse jaune, Criste-marine, Haricot de mer

Salicorne d’Europe
Salicornia europaea
Salicornia europaea
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Caryophyllidae
Ordre Caryophyllales
Famille Chenopodiaceae
Genre Salicornia
Nom binominal
Salicornia europaea

Origine du nom français : la salicorne tire son origine de l’arabe « salcoran » et doit son nom à sa forme : les renflements successifs qui la constituent se terminant par un mamelon saillant dit « corne de sel ».

Commentaires : d’abord verte, devient jaune verdâtre puis se teinte de rouge.
C’est une des rares plantes halophiles, c’est-à-dire qui aime le sel et qui peut pousser dans un milieu très riche en sel
.

Utilisations officinales : elle contient des substances diurétiques, dépuratives et résolutives.
La salicorne est riche en iode, phosphore, calcium, silice, zinc, manganèse ainsi qu’en vitamines A, C et D.

Utilisations culinaires : les tiges tendres et charnues de la jeune salicorne récoltée en mai ou juin, croquantes et salées, peuvent se consommer crues, nature, en vinaigrette ou sous forme de condiment (marinée dans le vinaigre), seules ou en salade avec d’autres ingrédients……

Ou encore dans toutes sortes de recettes (soupes, gratins, salades, omelettes…), préparée d’abord en la faisant tremper dans l’eau bouillante non salée pendant 2 minutes maximum. Si la plante est tendre, elle a néanmoins un fil dur au centre qu’il est possible de retirer facilement en tirant dessus. Certains en font des marinades. Quoiqu’il en soit, elle est suffisamment salée en soi et remplace le sel dans les recettes. Une superbe façon de l’utiliser est d’en servir avec un bon filet de poisson, par exemple

Si on la récolte plus tard, il vaut mieux la passer quelques minutes à l’eau bouillante afin d’ôter le sel en excès. La salicorne se cuisine alors comme un haricot vert.

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Utilisations autres : autrefois, l’on utilisait ses cendres afin de produire du savon et du verre. En effet, la soude, à la base de la production de verre et de savon provenait de la combustion de la salicorne. Au 14ème siècle, les verriers déplaçaient leurs ateliers en fonction des zones de pousse de la salicorne.

Publié dans Haricot de mer, Mon repertoire des plantes les moins usitees | 3 Commentaires »

POUR LE PLAISIR DES YEUX ….RIEN QUE CELA

Posté par eurekasophie le 18 septembre 2009

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Publié dans MES IMAGES | 4 Commentaires »

HERBE CAILLE-LAIT OU…….

Posté par eurekasophie le 18 septembre 2009

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Grassette des Alpes
 

( Pinguicula alpina )

( Lentibulariacées )

Synonyme(s) : Pingicule des Alpes, Herbe caille-lait, Grassette alpine

 Comme sa cousine la grassette commune, la grassette des Alpes pousse dans les zones humides, mais à plus haute altitude. Ses fleurs sont plus petites, de couleur blanche, tachées de jaune. Elle est également insectivore, bien que la nourriture se fasse plus rare à haute altitude.

Altitude : de 1300 à 3200 m.

Taille : 5 à 15 cm.

Floraison : de juin à août.

Cycle de vie : vivace.

Répartition : france : Jura, Alpes, Pyrénées.

Habitat : pelouses humides, bords des ruisseaux ou torrents. Sur sol calcaire particulièrement humide

Fleurs : fleurs solitaires ; lèvre inférieure trilobée, blanche tachée de jaune, lèvre supérieure fendue avec un éperon conique recourbé vers le bas.

Feuilles : feuilles en rosette basale (de 5 à 8) , ovales, visqueuses et à bord enroulé.

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Commentaires : plante carnivore. Elle attire les insectes sur ses feuilles, les englue puis les digère.

Utilisations culinaires : les montagnards se servent des feuilles pour faire cailler le lait frais.

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ON LE ( LA ) FAIT STERILISER …

Posté par eurekasophie le 18 septembre 2009

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OU PAS ?

chiennequiallaite.jpg

Avoir des petits, ce n’est pas nécessaire à son équilibre psychique, comme on

l’entend souvent dire. Et, chez la femelle, une stérilisation avant la

puberté peut même lui éviter des maladies graves !

Alors forcément, ça mérite réflexion…..

Demandez à un français s’il accepte de castrer son chat ou son chien et d’office, il répond que non ! Les Américains, qui préfèrent parler de

 » neutralisation » , ne donnent pas dans l’anthropomorphisme. Chien ou chienne, chat ou chatte, la très grande majorité de ce petit monde y est opéré. Or, depuis que la stérilisation s’est généralisée Outre-Atlantique, les cancers des mamelles chez la chienne et la chatte ont quasiment disparu. Quant aux animaux abandonnés pour cause de portée non désirée, ils ont aussi cessé d’alimenter leurs refuges. Autant d’arguments en faveur de la stérilisation qui ne peuvent laisser insensibles les amoureux des animaux, même s’il est vrai que le premier réflexe serait de laisser faire la nature.

chatsgroupe.gifDANS LA GENTE FELINE chatsgroupe.gif

 

decopunaise3.gif Chez la chatte :

A moins d’avoir une chatte que vous destinez à la reproduction, par exemple, parce qu’il n’y a plus beaucoup de spécimens de sa race et que vous souhaitez préserver la biodiversité, la question question de la stéréliser ou pas ne devrait plus se poser. En effet, les avantages sont multiples. Déjà, si votre chatte a accès à l’extérieur, vous allez l’empêcher d’avoir des chatons non désirés. Vous allez aussi protéger votre chatte des métrites ( infections utérines graves ) , des tumeurs mammaires et même augmenter son espérance de vie, puisqu’un chat — mâle ou femelle— a moins de risque de s’éloigner de chez vous, une fois stérilisé. Enfin, vous allez vous assurer une certaine tranquillité, car il faut bien avouer que le défilé de chats prêts à se battre au beau milieu de la nuit pour votre dulcinée n’a rien d’une valse de Strauss !

La stérélisation d’une chatte consiste à lui retirer ses ovaires sous anesthésie générale. Pour prévenir les risques infectieux, le vétérinaire donne des antibiotiques avant l’intervention et parfois dans les jours qui suivent. Le plus souvent, il est possible de la récupérer dans la demi-journée : ayez le réflexe Arnica ( 3 granules en 4 CH , 3 fois par jour pendant 24 heures ) , vous faciliterez d’autant la cicatrisation ! Ensuite, il suffit de la garder chez vous, avec interdiction formelle de sortir pendant au moins 48 heures. Comptez de 100 à 180 € pour l’intervention. Les dispensaires des SPA proposent cette opération à moindre coût pour les personnes à revenus modestes.

decopunaise3.gif Chez le chat :

L’espérance de vie d’un chat non stérilisé étant trois fois moindre que celle d’un chat castré ( du fait des risques d’accidents de la voie publique, de bagarres, etc.), le stériliser est un bon moyen de le protéger. L’intervention est encore plus simple que pour la femelle: les testicules sont retirés après incision au niveau du scrotum. Là encore, pensez à l’Arnica dans les suites de l’opération. Il n’y a qu’à le laisser 48 heures au calme et le tour est joué. Comptez de 60 à 120 € pour l’intervention.

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decopunaise3.gifChez la chienne :

Comme pour la chatte, le but de l’opération est d’éviter que votre chienne ne fasse des tumeurs mammaires et des métrites quelques années plus tard, deux causes fréquentes de décès prématuré, de limiter les risques de grossesse nerveuse et d’éviter certaines nuisances, comme les pertes de sang et surtout, une meute de chiens à ses trousses! Seul bémol : de toutes les stérilisations, c’est la plus complexe. D’où l’intérêt d’une bonne préparation homéopathique. Donnez-lui le matin même de l’opération : Arnica 9 CH ( 1 dose ) . L’intervention dure environ 1 heure et le vétérinaire prescrit des antalgiques par voie orale, à donner pendant les 4-5 jours qui suivent. De votre côté , rajoutez Pyrogenium 9 CH ( 1 dose ) juste le soir de l’intervention pour prévenir aussi l’infection. Ensuite, pendant 10 jours, il faut vraiment tenir votre chienne au calme: seules les promenades hygiéniques, en laisse courte, sont autorisées. C’est important pour éviter que la suture ne lâche. Si vraiment votre jeune chienne ne tient pas en place, n’hésitez pas à lui donner un calmant homéopathique comme PVB Sédatif Nerveux ® ou Nervosyl ®. Le coût de l’opération est de 300 à 450 €. Cela peut sembler élevé, mais comme il n’y a pas de risque ultérieur de tumeurs mammaires et pas de risque de métrite en cas de stérilisation précoce, cela revient finalement moins cher, à long terme, que de ne rien faire.

decopunaise3.gif Chez le chien :

Finalement, c’est le seul pour qui une stérélisation avant l’âge adulte est sans intérêt pour la santé. Elle n’a pas non plus d’utilité dans la régulation des portées, car votre chien n’est pas censé vagabonder. Il n’y a donc pas lieu de l’opérer, sauf cas particulier où vous possédez une femelle que vous destinez à la reproduction, mais avec un autre que lui ! Pour les quelques chiens stérilisés, l’intervention repose sur une incision le long du pénis en avant du scrotum, afin de faire sortir les testicules. Les suites sont simples ( surtout avec Arnica ), comme pour les chats. Comptez entre 200 et 300 €.

LE TRAITEMENT HORMONAL,

 LA PIRE DES SOLUTIONS !

Il existe bien des comprimés ou des piqûres à base d’hormones progestatives, pour chiennes et chattes, mais leurs performances n’ont rien à voir avec la pilule utilisée par des millions de femmes ! Déjà avec un comprimé, le risque est grand que votre animal aille le recracher quelques mètres plus loin. Et comme comprimés et piqûres se donnent à des périodes bien précises de l’année ( à calculer en fonction de ses dernières chaleurs ), bon nombre de propriétaires y perdent leur latin. Enfin, la pilule semble augmenter les risques de diabète, d’infection graves de l’utérus et de tumeurs mammaires. Pire: si vous en donnez à une femelle gestante, vous mettez carrément sa vie en danger. Pour toutes ces raisons, la contraception orale ne doit vraiment être utilisée que comme solution de dépannage.

Publié dans NOS ZAMIS LES ZANIMAUX, On le ( la ) fait steriliser ? | 6 Commentaires »

HERBES AUX COUCOUS OU ……

Posté par eurekasophie le 18 septembre 2009

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Oxalis des bois
 

( Oxalis acetosella )

( Oxalidacées )

Synonyme(s) : Oxalis petite oseille, Pain de coucou, Herbes aux coucous, Surelle, Alléluia, Petite oseille, Vinaigrette

L’oxalis petite oseille (Oxalis acetosella) encore appelé surelle ou pain de coucou est une plante herbacée pérenne de la famille des Oxalidacées. Elle fleurit d’avril à mai. Elle pousse surtout en sous-bois. Les feuilles sont formées de trois folioles en formes de cœur, pliées en leur milieu. La tige est rouge-brun. Durant la nuit ou en cas de pluie, les feuilles et les fleurs se contractent. C’est une espèce qu’on peut rencontrer dans les bois humides de presque toute la France. Elle est rare dans la région méditerranéenne et manque dans quelques départements du Sud-Ouest. Toutes les fleurs, qui sont solitaires, et les feuilles partent d’une souche grêle, rampante, portant de petites écailles charnues. Les pétales sont blancs, parfois roses, et veinés de mauve.

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Oxalis petite Oseille
 Oxalis acetosella
Oxalis acetosella
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Geraniales
Famille Oxalidaceae
Genre Oxalis
Nom binominal
Oxalis acetosella

Utilisations officinales : la plante contient des substances astringentes, dépuratives et diurétiques antithermiques, dégorgeantes et décongestionnantes du foie ; efficace contre les néphrites et les oliguries (diminution de l’urine).
N.B. :L’acide oxalique que la plante contient sous forme d’oxalate acide de potassium empêche l’acquisition du calcium de la part de l’organisme.

Utilisations culinaires : les feuilles peuvent être utilisées pour agrémenter des salades.
Note : Il convient de ne pas exagérer dans l’usage de cette plante ; des doses excessives peuvent causer des symptômes d’intoxication
.

 

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DORONIC A GRANDES FLEURS

Posté par eurekasophie le 17 septembre 2009

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Doronic à grandes fleurs
 

( Doronicum grandiflorum )

( Composées ou Astéracées )

Synonyme(s) : Arnique à racines noueuses, Herbe aux chamois

Doronic à grandes fleurs
 Doronicum grandiflorum
Doronicum grandiflorum
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Genre Doronicum
Nom binominal
Doronicum grandiflorum

Description :

Belle espèce vivace, velue, de taille médiocre (40cm au plus) dont le large capitule jaune vif à ligules rayonnantes, solitaire en général, rappelle celui de l’Arnica. La forme et la disposition des feuilles permettent de distinguer facilement les 2 espèces : les feuilles de la base sont pétiolées avec un limbe ovale nettement denté, tronqué ou en coeur à la partie inférieure, celles de la tige sont alternes au lieu d’être opposées, et embrassantes. L’involucre est composé de bractées étroites très aiguës, cillées-glanduleuses. Les fruits, sauf ceux de la périphérie sont velus; tous surmontés d’une aigrette.
Dans les Pyrénées : Espèce caractéristique des éboulis calcaires à enneigement prolongé sur l’ensemble de la chaîne.

Altitude : de 2300 à 3200 m.

Floraison : de juillet à août.

Répartition : france : Alpes, Pyrénées, Corse.

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Fleurs : fleurs regroupées en gros capitules solitaires (5 cm) ; elles sont jaunes, en tube dans la partie centrale, en languette sur l’extérieur.

Feuilles : feuilles en rosette ou alternes ; elles sont ovales, poilues, à bord denté et les feuilles de base sont pétiolées.

Utilisations culinaires : la plante est utilisée pour aromatiser les fromages suisses.

Utilisations autres : les feuilles sont séchées et fumées comme un tabac.

 

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Publié dans Doronic a grandes fleurs, Mon repertoire des plantes les moins usitees | 2 Commentaires »

FAIRE POUSSER SES CHAMPIGNONS

Posté par eurekasophie le 17 septembre 2009

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Cliquez sur l’image pour avoir un aperçu des champignonnières

MAIS

Faire pousser ses champignons de Paris (même sans habiter à Paris).

Peut-on faire pousser des champignons à la maison ? Oui ! Facile, amusant à faire avec les enfants

100 % naturel , expérience à ne pas rater.

Surprise de découvrir chez le pépiniériste un « kit de jardinage » pour faire pousser ses champignons de Paris à la maison, un peu sceptique aussi, Anne Dufour a testé pour vous la culture sylvestre dans un petit appartement au cœur de la ville. Ça marche, et c’est garanti sans pesticides ! Autre avantage : on ne risque pas de s’intoxiquer, le champignon de Paris n’ayant rien d’une amanite phalloïde. Enfin, le coquin se laisse désirer avant de pointer son bout de nez tout blanc : une école de patience pour redécouvrir que la nature prend du temps pour produire, et l’occasion d’enseigner aux enfants apprentis jardiniers que les aliments se respectent, les végétaux obéissent à des cycles de vie, etc.

Vous voulez savoir à quelle vitesse les choses progressent ? lisez la progression pas à pas !

JOUR 1

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J’ouvre la boîte en polystyrène, très légère odeur de champignon ( très agréable ), je verse la terre au fond du seau, j’ajoute l’équivalent d’une tasse d’eau, je couvre le seau d’un sac plastique. Bonne nuit !

 

JOUR 2

La terre s’est bien imprégnée de l’eau, je la répartis sur le compost. Et hop ! Je range la boîte dans un coin, chez moi, pour respecter les 22 °C requis. Dehors, il commence à faire frais. La boîte est très propre, aucun problème .

JOUR 5

J’asperge la terre d’eau. Un peu déprimant: il ne se passe rien, sinon quelques petites moisissures ici et là, sans aucun rapport avec le moindre  » vrai  » champignon…..

JOUR 7

Statut quo. Je sais qu’il faut être patient, mais je ne peux pas m’empêcher de me demander si, par hasard je n’aurais pas raté quelque chose, une étape. Mais vraiment, je ne vois pas bien quoi. Vu qu’il n’y a rien à faire ou presque, sinon attendre ! Ah, voilà, ça doit être ça que je ne sais pas faire !

JOUR 12

Mon ami passe chez moi .  » C’est ça tes champignons ? ! « . Moqueur, il me fait miroiter ironiquement une récompense qu’il imagine que je n’obtiendrai jamais .  » Si tu arrives à obtenir ne serait-ce qu’un seul champignon, je t’offre un déjeuner au restaurant « . Le challenge vaut le coup ! Rien que pour lui faire regretter son air narquois, je décide de persévérer, malgré effectivement quelques doutes sur mes aptitudes à faire pousser des champignons. Mais ils précisent bien sur la notice qu’avant le jour 19, il ne faut rien espérer. Nous en sommes encore loin ! Laissons faire la nature.

JOUR 17

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Hourra ! il est assez petit, mais tout simplement magnifique. Chapeau blanc immaculé, petit pied tout doux. Une spendeur. J’ose à peine le regarder plus de 2 minutes, je referme le couvercle pour le laisser grandir en paix, dans l’obscurité. J’ai gagné haut la main mon déjeuner au restaurant. Je prendrai un plat du jour avec des champignons, s’il vous plaît…..

JOUR 22

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Alors là, chapeau ! Petit champi est devenu grand, géant ! De joie, je le cueille sans réfléchir. Il est 16 heures, mais je ne résiste pas, il faut que je le mange tout de suite, comment attendre ne serait-ce que jusqu’à l’heure du dîner ? Un goûter au champignon, original ! Un pur délice. Quand je pense que c’est moi qui l’ait fait ! Enfin, presque …..Je remets sagement la boîte en place. C’était ce qu’on appelle  » la première portée  » . J’attends la suite avec curiosité, mais moins d’impatience. Je sais désormais le rythme imposé par la nature. Je sais aussi que les conditions sont réunies pour une seconde  » portée  » , il n’y a plus qu’à patienter tranquillement…..

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JOUR 30

Deuxième récolte. Deux beaux spécimens, avec des petits bébés qui pointent le bout de leur nez…. ça devient routine !

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Et ainsi de suite pendant 4, 5 portées, les champignons étant à chaque fois plus nombreux. Puis ils se sont raréfiés: mycélium fatigué, sans doute.

Où se procurer un

 » Kit à champignons  » ?

Il existe plusieurs marques de kits pour faire pousser ses champignons à la maison. Renseignez-vous dans les jardineries, toutes ou presque en proposent désormais.

Coup de : logochampi.gif cliquez sur la vignette ..

Un kit facile d’utilisation, inratable grâce à un système breveté, sans pesticide ni produit chimique quelconque.

L’assurance d’avoir des champignons sains.

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BUGLE DE GENEVE

Posté par eurekasophie le 17 septembre 2009

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                                     Bugle de Genève 
                                                               

                                                                  ( Ajuga genevensis )
                                                                 

                                                                 ( Labiacées ou Lamiacées )

 

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Hauteur de la plante : 10 à 40 cm.
Fleur : 12 à 15 mm.
Floraison : avril à juillet.
Altitude : 0 à 1500 m
.

Plante herbacée vivace, hermaphrodite, sans stolons (10-40 cm).

 C’est une plante assez commune dans le Centre et l’Est, mais rare ailleurs. Elle apprécie la lumière et les sols secs. La tige dressée, simple, est velue tout autour, de même que les feuilles qui sont dentées à trilobées dans l’inflorescence. Les fleurs, d’un bleu vif, sont groupées en épi. Les étamines sont très saillantes. Il ne faut pas confondre cette espèce avec le bugle rampant, Ajuga reptans Linné, qui possède des stolons, une tige velue sur deux faces opposées, des feuilles glabrescentes, des fleurs de couleur moins vive et des étamines moins saillantes.

Fruit : tétrakène.

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Utilisations officinales : astringentes, vulnéraires et cicatrisantes.

Utilisations culinaires : la plante, jeune et tendre, est comestible et on la met dans la soupe avec les orties et le alIène.

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BRUYERE INCARNATE

Posté par eurekasophie le 17 septembre 2009

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Bruyère incarnate 
 

Erica carnea , Erica herbacea )

( Éricacées )

Synonyme(s) : Bruyère couleur de chair

Formant un délicieux tapis de verdure qui se pare de fleurs blanches, roses ou rouges au cœur de l’hiver, la bruyère Erica brave les frimas jusqu’à percer le tapis de neige. C’est une plante originaire des Alpes, qui pousse bien dans tous les types de jardins en sols légers, même un peu calcaire. Sa croissance relativement lente permet de l’utiliser avec bonheur en bac ou en pot. Un choix judicieux de variétés vous offrira une floraison ininterrompue, patchwork de couleurs, de novembre à mai.

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Erica carnea est une des plus jolies bruyères rustiques. Haute de quinze à trente centimètres, on la rencontre dans les Alpes où elle fleurit en grappes rouge pâle de janvier à avril. Le feuillage fin est vert tendre, bronze ou jaune d’or selon les variétés. Avec les autres bruyères d’hiver Erica carnea rivalise de couleurs jusqu’au printemps. Les fleurs ont d’infinies nuances roses, rouges ou blanches. Le feuillage est vert intense, parfois bronze ou doré. Une présence chaleureuse et colorée pour tous les jardins !

Elégantes au jardin avec graminées et vivaces hautes

Dans le jardin les Erica carnea doivent être plantées en touffes assez importantes afin d’obtenir un effet de masse. Vous pouvez les laisser filer entre les arbustes d’un massif et les laisser jouer les couvre-sol ou bien les placer en bordures le long des allées. Ces bruyères sont d’excellente compagnie avec les plantes vivaces assez hautes comme les rudbeckias, les asters ou les graminées qu’elles mettent bien en valeur.

Indispensables au balcon

En jardinière, les Erica carnea sont les parfaites complices des cinéraires maritimes, cyclamens, arbustes à fruits. Des choux décoratifs donneront une touche de modernité et d’originalité.
Cultivée en pot, la bruyère gagne à être rempotée au printemps, après la floraison. Ne brisez pas la motte sauf si elle est pourvue d’un chignon compact de racines. Démêlez alors cet écheveau ou coupez-en une petite partie, cela stimulera la reprise de la plante. Même conseil pour les jeunes plants nouvellement achetés, qui présentent souvent un système racinaire très développé.

Utilisations officinales : la plante contient des substances diurétiques remarquables, antiseptiques des voies urinaires et antirhumatismales.

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