BATON ROYAL …HI HI !
Posté par eurekasophie le 11 septembre 2009
Asphodèle blanc
( Asphodelus albus )
( Asphodelacées )
Synonyme(s) : Bâton royal, Poireau de chien
Asphodèle blanc | ||
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Asphodelus albus | ||
Classification classique | ||
Règne | Plantae | |
Sous-règne | Tracheobionta | |
Division | Magnoliophyta | |
Classe | Liliopsida | |
Sous-classe | Liliidae | |
Ordre | Liliales | |
Famille | Liliaceae | |
Genre | Asphodelus | |
Nom binominal | ||
Asphodelus albus |
L’Asphodèle blanc (Asphodelus albus) est une espèce de plantes herbacées vivaces. Elle appartient à la famille des Liliaceae selon la classification classique, ou à celle des Asphodelaceae (ou optionnellement à celle des Xanthorrhoeaceae lato sensus) selon la classification phylogénétique.Elle est également appelée « Poireau de chien », « bâton royal » ou « bâton blanc ». C’est une espèce pyrophyte, c’est-à-dire qui résiste aux incendies.C’est une fleur remarquable de nos campagnes….Mais ne l’aimez pas trop quand même… Vous pourriez le regretter éternellement !
En effet, on avait coutume aux temps anciens d’utiliser des bouquets d’asphodèles pour fleurir la tombe de nos chers défunts. L’origine de cette coutume remonte à la grèce antique : les grecs nommaient une partie des enfers « le pré d’asphodèle » ou « la plaine des asphodèles ». Il s’agissait du lieu ou séjournent les fantômes des morts…
Hum… Voilà qui n’est pas très gai… Mais rassurez-vous, l’asphodèle a beaucoup de qualités, tant décoratives qu’utilitaires.
Présentation
L’asphodèle blanc est une liliacée de très grande taille puisque sa tige peut atteindre facilement la respectable hauteur d’un mètre cinquante. Elle commence à pousser vers la fin mars, ses feuilles d’un beau vert brillant, lancéolées, sortant alors de terre en laissant pousser au centre une tige drue de fort diamètre couronnée d’un énorme bouton marron bientôt strié de noir et de blanc .
Cette tige va alors, pendant les semaines suivantes, pousser et embellir jusqu’à atteindre sa taille nominale, entre soixante dix centimètres et un mètre cinquante.
Il faut noter que les feuilles, à ce stade, s’étalent au sol sur un rayon de trente centimètres, tandis que la tige peut se ramifier, ou rester unique, probablement selon la vigueur de la plante.
La floraison débute par le bas du bouton, et se poursuit pendant presque un mois jusqu’en haut de la tige, les fleurs situées en bas se fanant au fur et à mesure que les suivantes s’ouvrent. Ce sont des fleurs à six pétales (en fait il y a trois sépales et trois pétales absolument identiques) de quatre centimètres environ, blanches et ornées d’une unique ligne longitudinale. Les étamines sont couronnées d’anthères orange foncé.
Utilisations officinales : les tubercules contiennent des substances émollientes, diurétiques et vulnéraires.
Autre usage :
Les tubercules sont utilisées en usage externe contre la gale. Elles ont été autrefois consommées, après cuisson à plusieurs eaux. Les relieurs et les cordonniers s’en servaient pour faire de la colle
Protection : cueillette départementale réglementée.
je pense qu’il faut quand même rétablir la vérité : l’asphodèle est surtout présente comme indicateur de surpaturage ou de pratiques insulaires destinées à faire reverdir. Mais comme pour les bêtes c’est immangeables, ya bienôt plus que çà, et c’est presque irréversible. La nature n’arrive pas à rétablir, même au bout de 50 ans sans l’homme et ses troupeaux, l’état initial.
Bonjour Marius,
Je savais pas ça …comme quoi on en apprend tous les jours. C’est dommage pour la nature tout de même.Cela a donc trait au climat également ! Du fait de sa qualité d’être pyrophyte, il est clair que lorsque la végétation brûle alentour, les pauvres bêtes n’ont plus que l’asphodèle à se mettre sous la dent .
Merci pour ton commentaire très intéressant
Bonne journée
Bises
Sophie