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LA BOURRACHE …….

Posté par eurekasophie le 6 septembre 2009

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AMIE DE LA PEAU

On emploie surtout son huile, extraite des graines,

pour sa richesse en acides gras.

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Quand vous plantez de la bourrache, attendez-vous à ce qu’elle s’installe sans mesure ! Cette jolie plante à feuilles poilues et à fleurs bleues a tendance

à vite devenir envahissante !

Diurétique et dépurative

Longtemps on a employé la bourrache pour ses propriétés sudorifiques, diurétiques et dépurativeset son nom arabe, abu rach ( elle est originaire de Syrie ), signifie  » le père de la sueur « . Traditionnellement, la plante est reconnue également pour  » donner du bonheur et du courage  » , autrement dit combattre la dépression. Pourtant, aujourd’hui, ce sont plutôt ses effets sur la peau, les articulations et le cycle menstruel qui sont mis en avant.

Composition

Concentrée en mucilage, substance qui devient visqueuse dans le tube digestif et favorise le transit intestinal, la bourrache contient des vitamines ( A, du groupe B et C ) en doses moyennes et des sels minéraux en grande concentration ( sodium, potassium ). Ces sels minéraux sont sans doute à l’origine de ses propriétés sudorifiques. La bourrache contient aussi des tanins, des résines, des acides gras polyinsaturés ( gammalinolénique et linoléique ) et un alcaloïde  ( dérivé pyrrolizidinique ) qui sont à l’origine des principes actifs de la plante. Attention : les alcaloïdes de la plante peuvent se révéler toxiques à haute dose. Les chimistes ont découvert que le bétail qui broutait avec gourmandise les fleurs de bourrache pouvait être atteint d’intoxications hépatiques. D’ailleurs, l’usage de la bourrache est règlementé dans certains pays. Mais en réalité, les concentrations de dérivés pyrrolyzidiniques dans la plante sont assez faibles : il faudrait en consommer chaque jour des saladiers entiers !  Soyez malgré tout prudents en contentez-vous de quelques feuilles dans vos soupes et salades. Pour un usage à long terme, préférez l’huile.

Les indications

La bourrache est adoucissante, dépurative, diurétique et laxative. Les récentes études chimiques ont confirmé la justesse des indications de la médecine populaire et traditionnelle. On utilise donc la plante ( en interne principalement , mais aussi en externe ) en cas de :

cheveux ou ongles ternes, cassants, fragiles

cycles féminins irréguliers ou douloureux

problèmes gastriques ou digestifs

constipation

infections urinaires et troubles rénaux

rhumatismes

fièvre ( surtout éruptive : rougeole, scarlatine…….)

affections pulmonaires.

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Plutôt l’huile

 Très riche en acides gras polyinsaturés, l’huile de bourrache est conseillée aussi bien en interne qu’en externe pour lutter contre les irrégularités du cycle féminin, les douleurs prémenstruelles, les problèmes cutanés dont l’eczéma, le déssèchement de la peau, l’apparition des rides et même l’apparition des vergetures ! Elle est aussi considérée comme supérieure à l’huile d’onagre. La plupart des femmes constatent après une dizaine de jours de cure, que leurs ongles deviennent plus durs et moins cassants, leurs cheveux moins ternes, moins fragiles. L’huile de bourrache est assez chère ( on la trouve surtout sous forme de capsules ). Assurez-vous qu’il s’agit bien d’une huile extraite par première pression à froid, usage le plus courant. En interne, 2 à 3 capsules par jour, par cure de 3 semaines, et selon les indications du fabricant. Pour l’utilisation en externe, il suffit de crever deux capsules et d’en étaler l’huile sur la peau.

Comment ? Combien ?

Fleurs sèches et huile se trouve facilement en boutiques diététiques, par correspondance et en pharmacies.

Tisane de fleurs fraîches : 50 g / litre d’eau et laissez infuser 3 minutes maximum afin que la boisson garde sa jolie couleur bleue et toutes ses propriétés. Une tasse après chaque repas.

Tisanes composées : de nombreuses marques commercialisent en pharmacie des tisanes en sachets associant bourrache et autres plantes médicinales, principalement pour leurs propriétés dépuratives ou digestives.

Tisane de fleurs sèches : 1 cuillerée par tasse, à infuser rapidement.

Dans le vin : ajouter quelques fleurs et feuilles fraîches à un bon petit vin lui donne encore meilleur goût et permet ( à doses raisonnables ) de profiter des bienfaits de la bourrache.

Les cataplasmes : il suffit, soit de faire une décoction de feuilles de bourrache ( 100 g par litre d’eau ) à mettre sur une compresse, soit d’écraser les feuilles au rouleau à pâtisserie et d’étaler sur la peau. Pour calmer les démangeaisons, lutter contre l’eczéma ou les ulcères variqueux.

Le jus de bourrache en externe, associé à celui du pissenlit, est un excellent  » lait  » tonifiant et démaquillant qui a la propriété d’éclaircir le teint.

Huile de bourrache : c’est la forme la plus pratique et la plus efficace, conseillée surtout pour les troubles féminins ainsi que pour les problèmes de peau, d’ongles et de cheveux, et les rhumatismes. Suivez les conseils d’utilisation indiqués sur la boîte de capsules ( qui varient selon les dosages ).

Des études probantes

Plusieurs essais ont montré l’intérêt de l’huile de bourrache pour soigner certaines maladies ou soulager certains symptômes.

Polyarthrite rhumatoïde: deux études ont permis de constater que la prise quotidienne de 1,4 g d’acide gamma-linolénique, soit 6 g d’huile de bourrache, pouvait soulager les symptômes de la maladie: les articulations désenflent et sont moins sensibles. L’acide gamma-linolénique agirait sur les médiateurs de l’inflammation.

Une étude a récemment montré qu’une supplémentation en huile de bourrache et en huile de poissons réduisait l’inflammation des gencives causées par la périodontite.

En cas d’eczéma chez les enfants, la prise d’huile de bourrache réduit la gravité des crises.

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J’AI DESCENDU DANS MON JARDIN …..

Posté par eurekasophie le 6 septembre 2009

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 » Dieu fit qu’il y eut un ricin qui grandit au-dessus de Jonas, afin de lui donner de l’ombre à sa tête……Jonas fut très content du ricin. Mais, à la pointe de l’aube, le lendemain, Dieu fit qu’il y eut un ver qui piqua le ricin; celui-ci sécha et Jonas demanda la mort car le soleil tapait sur sa tête. Et l’Eternel lui dit : tu as pitié du ricin….et moi, tu me demandes de ne pas avoir pitié de Ninive, la grande vile  » Bible du Semeur, Jonas 4.

LE RICIN

Nom commun: ricin commun, Palma-Christi, ricin sanguin ( variété ).

Famille: EUPHORBIACEAE : plante herbacée ou arbuste à suc laiteux – fleurs le plus souvent apétales, fleurs mâles et femelles séparées sur le même individu – fruit: capsules.

Origine : régions d’Afrique tropicale, Moyen-Orient, naturalisée en zone méditerranéenne.

Hauteur : de 2 à 5 mètres, jusqu’à 10 mètres dans son milieu naturel.

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Le ricin ou ricinus communis est une plante originaire d’Afrique tropicale où elle est vivace et dépasse allègrement les 12 m de haut alors que chez nous, c’est une annuelle au développement beaucoup plus réduit ; elle appartient à la famille des euphorbiacées.

La robuste tige glabre et luisante rappelle un peu celle du bambou avec des nœuds bien marqués ; elle est cependant ramifiée et la plante prend avec l’âge un port globalement dressé mais elle s’étale tout de même. Sa taille peut avoisiner les 3 m.
Les belles feuilles alternes, particulièrement décoratives ont une forme découpée en 5 à 7 lobes palmés et dentés ; leur taille est importante et le pétiole qui les porte, particulièrement long.
Leur coloration varie suivant la variété, du vert glauque au pourpre, il en est de même pour le reste de la plante.

La floraison qui s’étale durant tout l’été et se poursuit jusqu’aux premiers froids n’est décorative que pour les variétés à feuillage rougeâtre ; les couleurs citées plus bas ne sont valables que pour ces variétés.
Les fleurs sont disposées en grappes dont la partie inférieure regroupe les fleurs mâles blanc-crème et la partie supérieure, donc, les fleurs femelles rougeâtres ; aucune de ces fleurs ne possède de pétales.

Les fruits qui se développent à partir des fleurs femelles sont des capsules à 3 coques hérissées de pointes non piquantes, elles aussi vivement colorées et accentuant l’effet décoratif de la plante.
Les graines de taille respectable ont une surface luisante et ornée de motifs compliqués aux couleurs agréables panachées de crème et de brun.

Le ricin, détruit par le froid, doit être ressemé chaque année ; il apprécie un sol riche et profond, en situation ensoleillée et abritée des vents forts.

Toutes les parties du ricin sont toxiques mais c’est dans la graine que son principal poison, la ricine, est le plus concentré à tel point que l’ingestion de 3 graines par un enfant lui serait fatale et plus, il n’y a pas d’antidote.

La grande similitude des graines du ricin avec de grosses tiques lui a donné son nom , ricinus en latin signifiant tique. Les graines peuvent être mortelles, consommées nature. Une huile, débarrassée de la ricine toxique, est obtenue à partir de ces graines, huile laxative et purgative, à consommer occasionnellement . Au Népal, les feuilles posées en cataplasme réduisent les blessures.

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