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LA MIRABELLE
Une belle petite » prunette »
Valeurs nutritionnelles
pour 100 g |
Protéines |
0.5 g |
Glucides |
15 g |
Lipides |
0.1 g |
Calories |
60 kcal |
Du latin mirabilis, qui signifie » Belle à voir « , de l’italien » myrobolan « , ou encore du nom d’un maître-échevin
de Metz appelé » Mirabel « , la plus petite des prunes garde le secret de son étymologie véritable.
Originaire de Chine, la mirabelle aurait été rapportée en France au XV è siècle par René d’Anjou, mais c’est en Lorraine qu’elle se développe. Reconnue par l’Académie Française en 1762, elle traverse vaillamment deux guerres mondiales, mais ne résiste pas à l’essor industriel et à l’intensification des cultures. Aujourd’hui, grâce à la volonté de quelques Lorrains qui ont décidé de replanter 200 000 mirabelliers dans les années 1980, la mirabelle a retrouvé les étals des marchés. 90 % de la production nationale et 70 % de la production mondiale de mirabelles sont récoltées dans la région !
Un petit fruit doré, gorgé de bienfaits
Riches en fibres, surtout en pectine, régulatrice du transit, et en sorbitol, qui stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire, la mirabelle participe au bon fonctionnement intestinal. Source importante de provitamine A et de vitamines du groupe B, la mirabelle a une action bénéfique sur la peau. Les minéraux et oligo-éléments qu’elle contient ont la particularité d’être nombreux et diversifiés : potassium, calcium, phosphore, magnésium, cuivre, manganèse, zinc, cobalt, molybdène, iode, fluor et sélénium. Ses sucres naturels abondants et équilibrés en font un des fruits les plus énergétiques sans pour autant mettre notre ligne en péril ( 65 kcal pour 15 mirabelles ). un concentré de bienfaits dans ce petit fruit doré, que vous pouvez emporter facilement dans votre sac à dos pour les randonnées de cette fin d’été……
A vos paniers, c’est la saison !
La mirabelle se récolte pendant 6 semaines , de la miaou miaou ! — non je n’imite pas le chat, je fais encore un jeu de mots. Sorry ! — donc de la mi-août à fin septembre.
Traditionnellement, on » hochet » — mais non ! lol! — hochait les fruits, c’est-à-dire que l’on secouait les mirabelliers avec des gaules en bois pour faire tomber les fruits arrivés à maturité sur des toiles posées sur le sol. ( Hochait vient du verbe hocher attribué à la tête : hocher la tête, la secouer en signe d’assentiment …etc….Et un hocheur n’est pas celui qui hoche les prunelliers ou bien encore la tête…C’est, dans le domaine de la zoologie, un cercopithèque d’Afrique équatoriale. Pour cercopithèque cherchez donc dans votre dico…sinon dans deux heures je suis encore dans les prunes )
Aujourd’hui, des vibreurs ont remplacé les gaules. ( Pourquoi j’en vois qui ricanent ???? ) Mais certains producteurs font encore appel à des cueilleurs qui, très classiquement, grimpent à l’échelle pour cueillir les mirabelles . C’est plus fatigant mais tellement moins prosaïque ….
Les mirabelles se choisissent bien mûres, gorgées de soleil . Leurs éphélides, comprenez par-là leurs taches de rousseur et un noyau qui se détache facilement sont des indices de maturité. Délicates, elles doivent être consommées sans trop attendre, mais peuvent aussi être congelées : lavées, séchées, dénoyautées ou non, emballées dans des sachets hermétiques, elles se cuisinent sans décongélation.
Cette année, en Lorraine , les producteurs de mirabelles sont optimistes : la cueillette s’annonce excellente !
Profitons-en, ça ne dure que 6 semaines …..
En passant par
la Lorraine avec mes sabots……….