
CONTRE L’HYPERTENSION
L’hypertension artérielle est une forte pression sanguine qui s’exerce sur les parois des artères. Elle peut être ponctuelle ou chronique. Les principaux symptômes sont des maux de tête, des vertiges et des bourdonnements d’oreille, des saignements de nez, des palpitations, de la somnolence et un engourdissement des mains et des pieds.
Les facteurs de risque ne sont pas sans conséquence puisque l’hypertension peut entraîner une insuffisance cardiaque due à la fatigue du muscle cardiaque, des accidents vasculaires et des lésions aux reins et aux yeux.
Il vaut mieux consulter son médecin sans tarder. Lui seul pourra évaluer la gravité ou non de cette tension anormalement élevée. Les plantes viendront en complément ou s’il s’agit d’une hypertension passagère, en relais.
Evitez le stress, l’inaction et les repas trop salés, trop gras et trop arrosés.
L’AIL
Allium sativum

Originaire d’Asie, c’est la fameuse » rose puante » des Grecs qui interdisaient l’entrée aux temples à ceux qui en avaient préalablement consommé. L’ail est une plante bulbeuse, vivace. Cultivé depuis longtemps en Asie, il fut certainement introduit en Occident par des tribus nomades mongoles. Ail commun, ail des pauvres, cet aliment remède traversa les siècles sans jamais se départir de sa réputation. Fortifiant et antiseptique puissant, il fut présent à chacune des grandes épidémies ( peste, grippe…..). Le bulbe, organe utilisé, est riche en essence aromatique soufrée. Cela lui confère des propriétés hypotensives qui agissent directement sur les artérioles.
♣ DÉCOCTION : faites cuire, dans un peu d’eau, deux à trois gousses d’ail écrasées, en couvrant votre récipient, pendant une dizaine de minutes. Filtrez et buvez. Renouvelez l’opération une deuxième fois dans la journée.
♣ SIROP : dans l’équivalent d’un verre d’eau, faites bouillir 50 g d’ail. Couvrez et, lorsque l’ail est cuit, filtrez. Versez sur le liquide obtenu, encore bouillant, 50 g de sucre. Réservez et consommez deux à trois cuillerées à soupe de ce sirop par jour.
♣ TEINTURE : extrayez le jus de 500 g d’ail. Ajoutez la même quantité d’alcool à 40 degrés et prenez une cuillerée à café trois fois dans la journée.
♣ AIL BOUILLI : faites bouillir, dans un litre et demi d’eau, six gousses d’ail finement hachées, un brin de romarin et un brin de thym pendant 10 minutes, sans oublier de couvrir. Filtrez, ajoutez des croûtons de pain grillé, un peu d’huile d’olive et dégustez, de préférence le soir.
L’OLIVIER
Olea europaea

Avec son tronc tortueux et ses feuilles argentées, l’olivier caractérise les paysages méditerranéens. Ses petites fleurs verdâtres passent inaperçues jusqu’à leur transformation en olives, d’abord de couleur verte puis noire à complète maturité. Symbole de la paix et de la sagesse, l’olivier n’en est pas moins réputé pour ses propriétés médicinales. Ses feuilles soignaient les blessures et étaient utilisées comme fébrifuges. Depuis les années 1930, leur action hypotensive n’est plus à démontrer. Elles améliorent la circulation en assouplissant les artères.
♣ DÉCOCTION : dans l’équivalent d’une tasse d’eau, faites bouillir une vingtaine de feuilles séchées jusqu’à réduction de moitié. Filtrez, sucrez et buvez cette préparation chaude deux fois dans la journée, de préférence le matin et le soir.
♣ INFUSION MÉLI-MÉLO : mélangez 50 g de feuilles d’olivier à 50 g de queues de cerise, 25 g de bourrache, 25 g de verveine citronnelle, 25 g d’écorce de citron. Portez à ébullition un litre d’eau, et incorporez-y trois cuillerées à soupe de ce mélange. Ajoutez deux rondelles de citron, couvrez et laissez infuser 15 minutes. Filtrez et buvez trois tasses dans la journée.
LA POMME ET LE RIZ
Malus communis et Oryza sativa

L’association de ces deux aliments est la base du régime de Kempner qui lutte contre l’hypertension artérielle. Il consistait à ne s’alimenter, pendant un à trois mois, que d’une certaine quantité de riz, associée à des pommes.
♣ TISANE NOURRISSANTE : préparez une eau de riz, en faisant bouillir pendant une heure une cuillerée à soupe de riz dans un litre d’eau. Dix minutes avant la fin de la cuisson, ajoutez la moitié d’une pomme coupée en lamelles. Passez dans une passoire à trous larges et buvez dans la journée.
L’AUBÉPINE
Crataegus oxyacantha

Arbuste de nos haies sauvages, l’aubépine, aux tiges couvertes d’épines, est le refuge des oiseaux. Au printemps, une multitude de petites fleurs parfumées, blanches, teintées de rouge s’épanouissent pour le bonheur des abeilles. Depuis des siècles, elle est considérée comme une plante protectrice présente lors des cérémonies de mariage ou de naissance. Ses propriétés médicinales proviennent essentiellement de ses composants, flavonoïdes et proanthocyanes, qui dilatent les artères coronaires, augmentant ainsi le flux sanguin. Non toxique en utilisation prolongée, elle réduit les palpitations et régule la tension artérielle.
♣ INFUSION DE TIGES ET SOMMITÉS FLEURIES : dans un litre d’eau bouillante, incorporez 3 cuillerées à soupe de fleurs et tiges broyées. Couvrez, laissez infuser quinze minutes, filtrez et dégustez trois tasses dans la journée.
♣ TEINTURE : dans deux tasses d’eau-de-vie blanche, versez une tasse de fleurs d’aubépine. Placez le tout dans un récipient en terre et laissez macérer une quinzaine de jours en couvrant avec un bouchon si vos fleurs sont sèches ou à l’aide d’une gaze si vos fleurs sont fraîches. Remuez le mélange tous les deux jours. Filtrez, conservez dans un flacon en verre teinté et prenez une cuillerée à café mélangée à un peu d’eau, deux fois dans la journée, avant les deux repas principaux, pendant vingt jours.


