IMAGINE…….
Posté par eurekasophie le 12 juillet 2009
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Posté par eurekasophie le 12 juillet 2009
Histoires On ne dit pas
On ne dit pas « La maîtresse d’école » mais « L’institutrice prend l’avion ». |
On ne dit pas « Potager » mais « Vieux copain ». |
On ne dit pas : mon Amiral (ami râle), On dit : mon pote rouspète ! |
On ne dit pas : la connerie mais l’idiote s’amuse. |
On ne dit pas un pinailleur, mais un mari infidèle. |
On ne dit pas un homme hors pair, mais un eunuque. |
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On ne dit pas un enfoiré, mais une année de perdue. |
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On ne dit pas : Hélène Ségara, mais Hélène s’est perdue ! |
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On ne dit pas un dealer mais une horloge parlante… |
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On ne dit pas élastique mais elle cire les meubles.
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Posté par eurekasophie le 12 juillet 2009
QU’EST-CE QUE LE DIABÈTE ?
La glycémie est la quantité de sucre ( glucose ) dans le sang.
Le diabète est une augmentation de la glycémie
Glycémie normale : entre 0,70 et 1, 10 g/l à jeun et dans les deux heures qui suivent un repas
» Prédiabète « : entre 1,10 et 1,26 g/l à jeun
Diabète : au-dessus de 1,26 g/l à jeun
Dans le diabète, la glycémie s’élève car l’hormone ( l’insuline) qui permet au glucose d’entrer dans vos cellules pour leur fournir de l’énergie est absente ou insuffisante ou a du mal à agir. L’insuline est en fait la clé qui permet au sucre ( l’énergie de votre corps) de rentrer dans vos cellules tout comme la clé de votre réservoir permet de mettre de l’essence dans votre véhicule.
Dans le diabète de type 1, la clé est perdue: il faut la remplacer
Dans le diabète de type 2 ( le plus fréquent) , la serrure est bouchée ( ce sont généralement les graisses au niveau du ventre qui empêchent l’insuline d’agir) : il faut déboucher la serrure , aider à la production de clés et à terme également la remplacer.
ZOOM SUR L’INSULINE
♥ Diabète de type 1 : vitale ! Sans insuline, il y a rapidement une augmentation de la glycémie et risque d’acidocétose.
♥ Diabète de type 2 :
zoom sur les facteurs de risque
Mal connus dans le diabète de type 1 et 2, ils sont représentés par :
L’hérédité
Le surpoids ( surtout s’il est localisé autour de la taille).
L’hypertension artérielle
L’augmentation des triglycérides dans le sang .
Pour les femmes, le fait d’avoir eu un enfant pesant plus de 4 kg à la naissance ( signe d’une probable hyperglycémie pendant la grossesse).
L’âge.
Qu’est-ce que l’HbA1c ?
HbA1c signifie hémoglobine glyquée.
Le glucose a la propriété de se fixer sur l’hémoglobine des globules rouges en fonction de sa concentration. L’HbA1c correspond à la quantité de glucose fixé par les globules rouges au cours des 3 derniers mois.
Chez un individu non diabétique, l’HbA1c est à moins de 6 % . L’objectif au cours du diabète est d’obtenir une HbA1c à moins de 6,5 % même si la valeur reste souvent acceptable jusqu’à 7 % . Au-dessus de 8 % , il y a danger réel et nécessité de discuter rapidement avec son médecin d’un changement de traitement.
Une évaluation de 1% de l’HbA1c correspond environ à une augmentation de 30 mg / dl de la glycémie moyenne au cours des 3 derniers mois mais aussi de 30 % du risque de complications.
Inversement, chaque fois que vous réduisez de 1% votre HbA1c, vous réduisez de 30 % votre risque de complications.
Zoom sur les discordances entre HbA1c ET GLYCÉMIE à JEUN
Plusieurs échelles de correspondance entre HbA1c et moyenne glycémique sur 3 mois existent mais une des plus pratiques correspond au tableau suivant.
Il arrive que la glycémie à jeun soit bien plus basse que l’HbA1c ne le laisse supposer (exemple: glycémie à jeun 110, HbA1c à 8% ) . Dans ce cas, il faut suspecter une augmentation importante des glycémies après les repas et les surveiller.
Si votre lecteur le permet, comparez les moyennes des glycémies avant et après les repas ….Vous pourriez avoir des surprises !
HUMOUR
% HbA1c Moyenne glycémique sur 3 mois (mg/dl)
6 120
7 150
8 180
9 210
À quoi ça sert de mesurer ma glycémie ?
L’Auto Surveillance Glycémique (ASG) a beaucoup d’avantages.
♥ L’ASG vous permet de connaître immédiatement votre glycémie.
♥ L’ASG vous permet de voir l’effet d’un aliment sur votre glycémie.
♥ L’ASG vous permet d’adapter vos doses d’insuline.
♥ L’ASG est également importante lorsque la glycémie peut varier de façon inhabituelle: activité physique mais aussi maladie, stress, prise de certains médicaments ( cortisone par exemple.
♥ L’évolution de la moyenne des glycémies indiquée par votre lecteur vous permet de savoir si votre équilibre s’améliore ou non.
Il est important de noter les glycémies sur un carnet en utilisant bien les colonnes prédéfinies ( avant et après repas ). Cela permet une lecture » verticale » du carnet et ainsi de déterminer à quel(s) moment(s) de la journée vos glycémies sont souvent anormales ( trop hautes ou trop basses).
Zoom sur l’ASG
Pourquoi certains diabétiques prennent-ils des comprimés et d’autres de l’insuline ?
Le diabète de type 2 est une maladie évolutive. Lors du diagnostic, 50 % des cellules du pancréas sont déjà » épuisées » sans retour possible. Le pancréas va continuer à s’épuiser jusqu’à ce qu’il ne puisse plus fabriquer d’insuline et que l’on soit obligé d’en apporter sous forme d’injections.
L’évolution du diabète ne peut pas être évitée mais on peut la retarder en maintenant un bon équilibre glycémique grâce à une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et des médicaments.
Finalement, après un délai plus ou moins long ( très prolongé si diagnostic précoce et un bon équilibre maintenu) , de l’insuline sera nécessaire.Elle ne doit pas faire peur: elle permet au contraire de sauver de nombreuses années de bonne qualité de vie au prix d’une ou plusieurs injections par jour ne prenant que quelques secondes, pouvant être faites très discrètement grâce aux stylos injecteurs et étant parfaitement indolores.
Il ne faut pas trop attendre pour débuter l’insuline sinon des complications risquent d’apparaître.
Zoom sur les traitements
♦ La tendance est souvent d’arrêter les traitements une fois que la glycémie, la tension artérielle ou le cholestérol sont normalisés.
♦ Le diabète et toutes ces anomalies qui l’accompagnent, sont des maladies chroniques.
♦ Arrêter le traitement reviendrait à enlever ses lunettes une fois que l’on voit bien ! Si votre glycémie s’est normalisée, c’est grâce au traitement ( et bien sûr aussi à l’alimentation que vous surveillez ). Si vous arrêtez le traitement, la glycémie remontera…….
♦ Si vous ne tolérez pas le traitement, parlez-en à votre médecin et / ou à votre pharmacien. Parfois, de simples conseils peuvent améliorer les choses. Sinon, il y a toujours une autre possibilité de traitement. Mais n’arrêtez pas le traitement de vous-même !!
Quels sont les risques à long terme si je ne me traite pas ?
Le risque existe dans les 2 types de diabète: il n’y a pas de » petit » diabète. Le risque de complications chroniques existe quel que soit le diabète mais toutes ces complications peuvent être PREVENUES ou RETARDEES avec un traitement précoce et bien suivi .
Elles touchent:
Zoom sur l’hypertension artérielle
Si vous êtes diabétique, il faut maintenir votre tension artérielle à moins de 130/80 ( ou 13/8) car l’hypertension artérielle :
Si votre tension artérielle est trop élevée, il faut réduire votre consommation de sel, essayer de perdre du poids ( si embonpoint ), et si cela ne suffit pas, prendre les triatements que vous prescrira votre médecin.
Comment prendre soin de mes pieds ?
Zoom sur la fragilité de mes pieds
Vos pieds sont fragiles pour 2 raisons.
L’accumulation du sucre, au cours des années, endommage les nerfs et notamment ceux qui vont aux pieds et qui permettent de sentir la douleur ou la chaleur. Ainsi, vous pouvez avoir une plaie ou une brûlure du pied parfois profonde, sans ressentir aucune douleur. Une 2ème atteinte peut aggraver les choses : l’atteinte des artères et des petites artères qui irriguent le pied. Ceci survient dans la très grande majorité des cas chez les fumeurs ( ou anciens fumeurs) . Le sang circule moins au niveau de la plaie qui guérit moins bien. Une infection peut se développer et peut parfois aller jusqu’à l’os. Mais une seule des atteintes ( nerfs ou artères ) peut suffire à entraîner une plaie qui peut avoir parfois une évolution redoutable, d’autant plus inacceptable qu’elle aurait pu être évitée avec des précautions simples.
Pourquoi y a-t-il un écart entre la mesure de la glycémie du laboratoire et celle de mon lecteur ?
Le sang utilisé pour les 2 mesures est différent: sang total au bout du doigt et plasma et issu du prélèvement réalisé au pli du coude pour le laboratoire. Une différence de 20 % entre ces 2 valeurs est tolérée car cela n’entraîne aucune conséquence clinique.
Pour que les valeurs soient comparables, il faut qu’elles aient été mesurées exactement au même moment ( amenez votre lecteur au laboratoire dans la salle d’attente, faites une glycémie comme d’habitude au bout du doigt).
Un écart de 20 % du lecteur est toléré. Mais au fond, l’important est que le résultat ne change pas votre décision. Après tout, même les radars au bord de route tolèrent une marge d’erreur……
Il est fortement conseillé de procéder à une comparaison de résultats entre deux lecteurs de glycémie, qui, de toutes façons, ne vous donneront pas le même résultat.
Zoom sur les dosages de cholestérol
Discutez de vos objectifs avec votre médecin.
J’ai mal aux doigts à force de me piquer pour mesurer ma glycémie
Zoom sur l’injection d’insuline
♥ Comme l’ASG , l’injection d’insuline est quasi indolore mais des règles sont à respecter.
♥ Il ne faut pas réutiliser ses aiguilles.
♥ Il faut bien choisir la taille des aiguilles : en fonction de votre corpulence mais aussi de vos doses.
♥ Le stylo en cours doit être conservé à température ambiante ( quelle que soit l’insuline ). Il se conserve ainsi 4 semaines.
♥ L’insuline ne supporte pas le gel ni des températures à plus de 30 ° C à 40 ° C . Ne jamais la laisser dans une voitur, même brièvement, même garée à l’ombre…
♥ Il ne faut pas nettoyer la peau à l’alcool avant l’injection: vous auriez notamment plus de risque de saigner.
J’ai peur des hypoglycémies. Que faire ?
La définition » officielle » d’une hypoglycémie est une glycémie à moins de 0, 60 g/l (60 mg/dl) mais en pratique, on considère souvent qu’une hypoglycémie correspond à une glycémie à moins de 0 70 g/l ( 70 mg / dl) . Attention, des symptômes authentiques peuvent survenir en cas de baisse rapide de la glycémie ( passer rapidement de 3 g/l à 1g/l peut entraîner de réels symptômes).
Les symptômes sont variables d’une personne à l’autre, mais on observe souvent des palpitations, des tremblements, des » fringales « , des sueurs.
Une fois l’hypoglycémie corrigée, pour éviter qu’elle ne se reproduise, il faut en trouver la cause ( mais mangez avant de chercher, sinon de toute façon vous n’aurez pas les idées claires !) : repas insuffisant ou décalé, activité physique imprévue,……
Essayez d’anticiper ces situations et adaptez votre traitement selon les indications du médecin.
Parfois vous ne trouverez pas de cause. Si les hypoglycémies se répétaient, contactez votre médecin.
Zoom sur la correction des hypoglycémies
Pour corriger une hypoglycémie, 15 g de glucides suffisent généralement à augmenter la glycémie de 50 mg /dl . Essayez de vous limiter à 15 g de glucides et vérifiez votre glycémie 20 minutes après. Vous verrez !
Il faut choisir des aliments purements sucrés ( sucre, fruits, jus de fruit, miel, pâtes de fruit, soda non » light » agira beaucoup plus vite qu’un solide. Il faut 20 minutes pour que les symptômes disparaissent.
15 g de glucides, c’est 3 sucres mais aussi 1 fruit ( orange, petite pomme ), 15 cl ( 1/2 canette ) de jus de fruit ou de soda non » light » .
Vous devez TOUJOURS avoir du sucre sur vous si vous êtes traité par insuline ou avec certains comprimés.
Je pars en vacances à l’étranger, comment gérer un décalage horaire ?
Le diabète ne doit pas vous empêcher de voyager. Vous devez adapter votre diabète à votre vie et non l’inverse. Cela n’empêche pas de prendre quelques précautions et préparer son voyage avec son médecin pour anticiper le décalage horaire.
Si vous avez un injection d’analogue lent et des injections d’analogue rapide avant les repas, il faut bien entendu conserver l’analogue rapide en fonction des repas.
Pour l’insuline lente, si le séjour est de courte durée, vous avez intérêt à conserver 24 heures entre chaque injection en changeant l’horaire de l’injection d’insuline.
Au retour, vous reprendrez d’emblée votre horaire habituel.
Si vous avez 2 injections de lente ou des mélanges parlez-en à votre médecin mais il faut retenir qu’il faut toujours se caler vers le pays de destination.
Zoom sur comment transporter mon traitement et mon lecteur de glycémie
Pourquoi le contrôle du poids est-il important ?
Un excès de poids correspond pratiquement toujours à un excès de graisses et se concentre souvent au niveau de la taille. Or, c’est cette graisse qui va empêcher l’action de l’insuline.
Si une ou plusieurs personnes de votre famille ont un diabète de type 2, il est très probable que vos gènes ne soient pas très favorables…et votre risque de développer un diabète est alors important.
Il est alors encore plus important de » gagner » des crans de ceintures que des kilos sur la balance, même si les deux paramètres évoluent généralement dans le même sens.
Si vous perdez du tour de taille, votre insuline ( ou celle que vous injectez) agira plus facilement, il en faudra donc moins ( ou moins de médicaments). Cela permettra également » d’économiser » votre pancréas qui aura moins besoin de forcer pour fabriquer plus d’insuline.
Zoom sur l’IMC
A titre d’exemple, un individu ayant une taille de 1, 70 m et un poids de 90 kg a un IMC de 90/ (1,7 X 1,7) = 31,1 kg / m² . L’IMC a ses limites, mais rend de grands services car l’évaluation du risque se fait souvent en fonction de l’IMC.
IMC
< 20 Maigreur
20-25 Normal
25-30 Surpoids
30-40 Obésité
> 40 Obésité » morbide « .
Sur quoi repose une bonne hygiène alimentaire ?
Tout le monde devrait manger comme un diabétique. Mais une alimentation équilibrée permet de diminuer les risques de maladie cardiovasculaire, de cancers, et surtout de se sentir mieux dans son corps et donc dans sa tête !
Une alimentation équilibrée doit comporter:
Des sucres lents ( pain ou féculents) à chaque repas, ils apportent l’énergie.
Des légumes de saison à chaque repas, sources de vitamines, de fibres et…..de plaisir.
Un laitage à chaque repas. Inutile de prendre du 0%, évitez plutôt les laitages entiers. Le fromage peut être consommé en quantité modérée ( riche en lipides) et pas plus d’1 fois par jour.
En fin de repas , un fruit que l’on peut une fois par semaine, remplacer par un dessert » amélioré » ( tarte, sorbet,….) Toujours en fin de repas.
La viande ne doit être consommée qu’une fois par jour; préférez du poisson, généralement moins gras. Quant à la charcuterie, elle n’est pas interdite mais doit être limitée ( par exemple, 1 fois par semaine où elle remplacera la viande).
ATTENTION aux plats tout préparés, généralement très riches en sucre, en graisses et en sel.
Zoom sur le sel
Il paraît que l’on peut manger du sucre, est-ce vrai ?
En matière de diététique et diabète, rien n’est interdit. Tout est une question de quantité, de moment de la prise .
Si vous êtes diabétique de type 1 traité par insuline lente et rapide et que vous voulez rajouter un dessert sucré au repas, ajoutez quelques unités d’insuline avant le repas — ou avant le dessert. Attention, sachez bien que l’insuline lente ne vous » couvrira » absolument pas si vous mangez entre les repas. Il faut systématiquement refaire un peu de rapide à ce moment là.
Si vous êtes diabétique de type 2, la consommation d’un produit sucré est également possible mais méfiez-vous de la quantité et de la fréquence. En ce qui concerne ces » extras » ou la simple consommation de fruits, faîtes attention de bien les manger en fin de repas et non pas au milieu de la matinée ou de l’après-midi. A ces moments là, vous n’êtes plus » protégés » par les comprimés pris au moment des repas. D’autre part, comme on l’a vu, votre pancréas s’épuise. A priori, il faut donc éviter de trop le solliciter pour le préserver…..
Zoom sur les édulcorants
Quel est l’intérêt de pratiquer une activité sportive ?
L’activité physique a un intérêt énorme dans le diabète. On ne parle pas ici de sport ni de compétition mais d’une activité quelle qu’elle soit ( marche, natation, vélo, danse ….) pourvu qu’elle plaise ( sinon de toute façon vous ne la poursuivrez pas ) et qu’elle puisse être faite sur une base régulière.
Les gestes de la vie courante peuvent aussi constituer des activités physiques non négligeables: marcher au lieu de prendre sa voiture, monter les escaliers, faire son ménage ( ! ) Il faut bouger ! L’activité physique – associée à la diététique – améliore l’équilibre glycémique.
Voici quelques dépenses caloriques ( en kcal / heure) induites par des activités physiques.
ACTIVITÉ DÉPENSES POUR UN SUJET DE 70 KG DÉPENSES POUR UN SUJET DE 90 KG
Marche à ≈ 3 km/h 240 312
Marche à ≈ 5km/h 320 416
Marche à ≈ 7 km/h 440 572
Jogging à 11 km/h 920 1230
Bicyclette à ≈ 10 km /h 240 312
Nage ≈ 23 m/ min 275 358
Saut à la corde 750 1000
Tennis 400 535
Lorsque vous restez assis sur une chaise vous utilisez environ 120 kcal / heure. Rappel: 1 g de sucre correspond à 4 kcal. Il faut donc en tenir compte et adapter le traitement en conséquence.
Zoom sur les sports à risque
Comment gérer l’activité physique ?
♣ Prenez soin de vos pieds.
♣ Hydratez-vous suffisamment et régulièrement.
♣ Si vous êtes traités par insuline, il faut éventuellement consommer régulièrement des glucides ( généralement environ 15 g avant l’activité puis toutes les 30 à 45 minutes en fonction de l’activité et de la glycémie ) . Surveillez votre glycémie et demandez conseil à votre médecin.
♣ Attention au risque d’hypoglycémie prolongé parfois plus de 12 heures après l’activité ( pensez à baisser la dose d’insuline rapide du soir pour éviter les hypoglycémies nocturnes ! ).
♣ Si vous êtes traités par certains comprimés, une adaptation des doses peut être parfois réalisée.
Demandez conseil à votre médecin.
Zoom sur les situations à risque ou dangereuses
— Si elle est plutôt basse, mangez un peu et attendez 15 à 20 minutes pour débuter le sport.
—Si elle est élevée ( > 250 ), il est essentiel de vérifier la présence d’acétone. Si la cétonurie est positive, reportez l’activité physique et faîtes un rajout d’insuline rapide; le risque majeur sinon est l’acidocétose.
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Posté par eurekasophie le 12 juillet 2009
Dans ma rubrique « SANTÉ AU QUOTIDIEN « , page 3, je vous parle longuement du Karkadé qui
n’est autre que l’infusion concoctée avec les fleurs de l’hibiscus Sabdariffa .
Cependant je reviens sur cette plante intéressante qu’est l’hibiscus pour ses propriétés
médicinales et la magnificence de ses fleurs.
Hibiscus (du grec ἱϐίσκος / hibískos, signifiant guimauve) est un genre de plantes à fleurs annuelles ou vivaces qui comporte plus de 30 000 variétés. L’Hibiscus fait partie de la famille des Malvaceae.
Ce sont des plantes connues depuis la haute antiquité : elles étaient cultivées en Égypte et en Asie du Sud-Est pour leur caractère ornemental, mais aussi pour leurs fruits comestibles. Importées en Europe au XIIe siècle par les Maures d’Espagne, certaines espèces furent ensuite introduites en Amérique au XVIIe siècle par les esclaves. La Corée du Sud et la Malaisie ont un hibiscus comme fleur nationale, respectivement H. syriacus et H. rosa-sinensis.
Rose de Cayenne
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Malvacées
de l’Asie au sud-est des îles polynésiennes
de mars à octobre
Hibiscus rose de Chine
blanc, jaune, orange, rouge
lumière vive
terreau
neutre
légèrement humide, frais
bac
de 4 à 5 m
arbuste à fleurs
vivace
persistant, caduc sous 10°C, gèle à 5°C
5°C minimum en hiver, entre 18 °C et 30°C toute l’année
rempotage en mars
semis au chaud, bouturage de tête de 10 cm, utilisez de l’hormone de bouturage, greffage en fente pour les variétés modernes longues à bouturer
Taillez votre hibiscus au printemps pour qu’il se ramifie bien pour augmenter la floraison. Si votre plante est un peu dégarnie à la base, rabattez les tiges à 15 cm du pied. Les fleurs apparaissent sur les pousses de l’année.
Naissance des pétales et du pistil d’une fleur d’hibiscus rosa-sinensis
Le genre comprend plus de 200 espèces et plus de 30000 variétés, choisissez votre hibiscus
- Hibiscus rosa-sinensis ‘Paramaribo’ aux fleurs pourpres
- Hibiscus rosa-sinensis ‘Beach Ball’ aux fleurs panachées très doubles
- Hibiscus rosa-sinensis ‘Norman Lee’ aux fleurs jaunes au coeur rose
- Hibiscus rosa-sinensis ‘Dorothy Olive’ superbes fleurs oranges et jaunes doubles
- Hibiscus rosa-sinensis ‘Alexandra’ fleurs simples dégradées du rouge vers le orange
- Hibiscus rosa-sinensis ‘Antilles saumon’ à l’etamine très longue
les cochenilles, les aleurodes, les pucerons, les araignées rouges surtout en intérieur
-
Les fleurs remarquables de l’hibiscus ne durent guère plus d’une journée, elles sont renouvellées très régulièrement pendant tout l’été pour peu que vous lui fournissiez chaleur et lumière toute l’année. L’hibiscus est d’origine tropicale. A partir de mi-mai, après les gelées, sortez-le au soleil, et surtout n’oubliez pas l’arrosage auquel vous ajouterez de l’engrais (riche en azote) tous les 15 jours qui garantira une abondante floraison.
Dans la nature, les feuilles de l’hibiscus sont persistantes, cependant en hiver, lorsque la température devient trop basse et passe sous les 10°C, l’hibiscus perd ses feuilles. Dans ce cas, laissez la terre pratiquement sèche, la plante se met en repos jusqu’au printemps ou elle repartira. Ne laissez pas d’eau dans la soucoupe après un arrosage.
Un changement d’environnement comme l’installation d’une plante achetée chez vous peut provoquer ce phénomène.
Maintenez votre hibiscus dans une pièce lumineuse à une quinzaine de degrés et limitez les arrosages.
Capsules de graines ouvertes au scalpel. Remarquez la graine velue au milieu
COMPOSITION CHIMIQUE ET PROPRIETES
Les hibiscus renferment tous des mucilages , surtout les fleurs, les feuilles et les racines; polysaccharides ramifiés qui présentent une parenté structurale avec les polysaccharides pectiques : chaîne rhamnogalacturonique avec ramifications par des acides uroniques et du galactose.
La fleur de l’hibiscus rose de Chine est fortement colorée en rouge par des anthocyanosides .
Le fruit sec du gombo ou okra renferme des graines qui contiennent 20% d’une huile comestible; le fruit vert, très riche en mucilage, contient 30mg/100g de vitamine C et 30 microg/100g de vitamine A.
On trouve dans les calices rouges du karkadé des polysaccharides acides et de nombreux composés phénoliques; 15 à 30% d’acides organiques (acide citrique, malique, tartrique) et des anthocyanidols.
Une équipe de chercheurs du Soudan, d’où la plante est originaire et où elle est cultiveé, a étudié les effets d’extraits aqueux, révélant:
On peut rapprocher ces travaux de ceux des chercheurs indiens qui ont mis en évidence dans l’hibiscus rosa sinensis des propriétés antifertilisantes et abortives (effet sur le muscle utérin?) associées à une activité hormonale secondaire.
UTILISATIONS
La fleur d’hibiscus (surtout la variété double à corolle rouge) et la fleur de purau quand elle se détache de l’arbre ( la couleur change alors du jaune citron au jaune rougeâtre), sont riches en mucilage et possèdent donc des propriétés émollientes (voir lexique), adoucissantes très intéressantes.
On les utilise dans les états inflammatoires internes et externes: abcès, angine, stomatite, bronchite et aussi troubles digestifs et hémorroïdaires.
On les applique:
Le fruit vert du gombo, un peu trop cuit et légèrement écrasé, donne une bouillie gluante et mucilagineuse bien connue aux Antilles pour apaiser les troubles gastro-intestinaux secondaires à l’abus d’alcool; l’effet légèrement laxatif est atténué par les propriétés antispasmodiques.
Avec les calices de karkadé on prépare des confitures, des gelées et un « thé de santé » réputé dans beaucoup de pays tropicaux et devenu un classique loin du pays d’origine ( boisson de roselle ou sorel aux Antilles Anglaises) et même en Europe. Les créoles le conseillent dans les affections pulmonaires et aussi comme anti-asthéniant (voir lexique) et pour donner de l’appétit.
La tisane de karkadé est réputée hypotensive et « rafraîchissante » et on peut la considérer comme angioprotectrice par son contenu en anthocyanosidols. Les effets oestrogéniques et spasmolytiques ne sont pas encore mis à profit dans la médecine occidentale.
A Tahiti, on utilise non seulement les fleurs mais aussi les stipules, les extrémités des jeunes racines, l’écorce des jeunes branches et le parenchyme libérien du purau. Les fleurs sont utilisées comme émollient, les autres parties sont associées à d’autres plantes dans des compositions complexes.
RÉSUMÉ
Des fleurs qui calment les muqueuses inflammées
L’hibiscus c’est la fleur des tropiques, proche parent de la mauve européenne; les mucilages qu’elle contient sont adoucissants aussi bien quand on les consomme que quand on les applique sur les zones inflammées.
Le karkadé ou oseille rouge de Guinée donne une infusion, un thé , très rafraîchissant et qui contient des composés qui protègent les vaisseaux sanguins.
Les gombos sont des légumes mais leurs mucilages sont très appréciés quand on a l’estomac ou l’intestin irrité.
Publié dans HIBISCUS | 11 Commentaires »
Posté par eurekasophie le 12 juillet 2009
Jeunes pousses de ginseng Ginseng en fleurs
HISTOIRE DU GINSENG
Herbe divine, racine de vie, c’est ainsi que les Chinois ont qualifié cette plante qui, selon une légende, ne peut être cueillie que par les wa-pang-suis, chasseurs-cueilleurs spécialement formés et rassemblés en une guilde. C’est que, voyez-vous, la nuit, les racines changent de place. Eh oui, heureusement, les wa-pang-suis peuvent les repérer grâce à une lueur particulière que la plante émet et qu’ils ont appris à reconnaître! Armés de minuscules arcs et de flèches en or attachées à un cordon, ils le chassent comme ils le feraient pour un gibier royal.
Prisé, donc, et glorifié par près du quart de la population du globe, le ginseng a fait l’objet, au cours des siècles, d’un commerce extrêmement lucratif. On a dit, qu’à cause de lui, de nombreuses fortunes se sont faites et défaites en un seul jour.
En Amérique, tout a commencé lorsque le père Francis Lafitau, dont la mission consistait à évangéliser les « Indiens » du Québec, découvrit, qu’il poussait une espèce indigène de ginseng dans nos forêts de feuillus. Il fit cette observation grâce au frère Jartoux, un jésuite vivant en Chine, qui lui avait fait parvenir une description du ginseng oriental. En peu de temps, il devint plus lucratif de courir les bois à la recherche de la racine que de cultiver la terre et nombre de fermiers abandonnèrent la culture du blé, pourtant denrée essentielle, pour s’adonner à cette activité. Ceux qui étaient restés sur les fermes se retrouvèrent rapidement sans main-d’oeuvre, les « Indiens » qu’ils embauchaient ayant abandonné leur travail pour partir à la recherche de cet or végétal qui promettait des revenus fabuleux. On a d’ailleurs assimilé ce formidable déplacement de personnes à la ruée vers l’or qu’a connue la Californie au XIXe siècle.
Dès le XVIIIe siècle, des tonnes de racines de ginseng étaient expédiées du Canada et des États-Unis vers la Chine, si bien qu’à la fin du XIXe siècle, la plante a pratiquement disparu du Québec et de l’Ontario, provinces où elle était particulièrement abondante. Aujourd’hui, elle ne survit d’ailleurs que dans de très rares stations, dont l’emplacement est gardé jalousement secret par quelques botanistes absolument incorruptibles. Vos chances, donc, de tomber sur une talle sauvage sont à peu près aussi grandes que celles de rencontrer un scarabée doré en pleine rue Sainte-Catherine. Idem pour les États-Unis, où le ginseng ne pousse plus que dans les endroits infestés de serpents, fréquentés uniquement par une poignée de cueilleurs au coeur solidement accroché.
En Asie, sa culture fait l’objet de soins attentifs. Ainsi, en Corée, le gros des cultures est confiné dans les limites d’une ancienne cité d’environ 40 kilomètres de diamètre, entièrement entourée de murs de pierre. Surveillées 24 heures sur 24 par des gardes armés, les cultures sont sous le monopole de l’État, qui détermine les normes de qualité, les prix et les volumes que les fermiers peuvent produire. Au Vietnam, où pousse une espèce locale rare, on a entouré de hautes clôtures métalliques les enceintes où elle s’est établie mais faute de budget pour exercer une véritable surveillance, les « braconniers » s’en donnent à coeur joie et sont en train de décimer les populations. En Chine, où il poussait jadis à l’état sauvage, il s’est quasiment éteint à cause de la surexploitation des forêts.
Et ça soigne quoi en fait ?
Inutile de rappeler que les Asiatiques le considèrent comme un excellent aphrodisiaque, particulièrement pour les hommes dont la virilité s’estompe avec l’âge, les pôvres! De façon générale, la tradition orientale en fait un tonique particulièrement adapté aux personnes âgées, que ce soit pour rétablir un bon niveau de performances physiques ou une bonne activité mentale. Pour les Chinois, c’est le plus puissant des stimulants cordiaux, toniques, stomachiques et fébrifuges. Ils affirment qu’il « remplit le coeur d’hilarité », et que son emploi, même occasionnel, permet d’ajouter une dizaine d’années à la vie de quiconque en consomme.
Toutefois, la médecine traditionnelle chinoise le prescrit rarement seul, mais plutôt en mélange avec diverses autres plantes médicinales.
L’Europe a connu quelques vogues de ginseng, mais jamais comme l’Asie qui reste la région du globe où on le consomme le plus. En Amérique, on a employé le ginseng à cinq folioles pour ses propriétés toniques et stimulantes, particulièrement « pour relever les forces abattues par les excès », et pour stimuler la digestion. Toutefois, à la fin du XIXe siècle, son emploi dans la pratique régulière était à peu près abandonné. Aux États-Unis, il fut une époque où on l’estimait grandement pour soulager les problèmes digestifs. On lui attribuait la propriété de neutraliser le trop plein d’acide gastrique ainsi que les éructations désagréables qui en résultaient. Pour certains médecins, cette action avait aussi pour effet de soulager le rhume et les rhumatismes, ces dernières affections étant, selon les théories de l’heure, une conséquence directe d’un excès d’acide gastrique. Chose certaine, la plante mérite réellement d’être essayée dans les cas de troubles de l’estomac. On l’a également utilisée pour soulager les spasmes du hoquet et de l’asthme ainsi que les quintes de toux.
Bien que jamais attestés, les usages médicinaux du petit ginseng seraient, selon les Soeurs de la Providence, les mêmes que ceux du ginseng à cinq folioles.
Ginseng sur un marché en Corée.
Très intéressant tout ça !
La méthode traditionnelle chinoise pour préparer la racine de ginseng consiste à la débiter en copeaux que l’on place dans un récipient de grès. On verse de l’eau bouillante sur les copeaux et on place le récipient dans une casserole partiellement remplie d’eau (une sorte de bain-marie, en somme) et on chauffe le tout à petit feu pendant six heures. On l’a également préparée en la râpant finement et en ajoutant de ¼ à ½ c. à thé de cette poudre dans un quart de litre d’eau bouillante; ou encore en la brisant en petits morceaux que l’on fait cuire 45 minutes dans de l’eau bouillante, à raison de 3 c. à thé par tasse d’eau.
On peut également préparer une infusion avec les feuilles. Quant aux fleurs, qu’en principe on ne laisse s’épanouir que sur une faible proportion de plants afin d’obtenir une racine plus vigoureuse, les Coréens en préparent une tisane qui est hautement estimée.
Contre l’impuissance, on a recommandé de le prendre sous la forme de poudre pure, à raison de 2 g par jour à avaler avec du liquide ou une bouchée d’aliments au repas du midi. Faire des cures de trois semaines. Et si vous désirez conquérir l’homme ou la femme de votre vie, voici la recette d’un philtre d’amour absolument infaillible.
Et cela donc …………….
Dans son Aromathérapie, le docteur Jean Valnet propose une recette de vin aphrodisiaque qui consiste à faire macérer pendant 15 jours 30 g de cannelle, 30 g de vanille, 30 g de ginseng et 30 g de rhubarbe dans un litre de vin de Malaga ou de vin vieux de Chablis. On filtre et on ajoute ensuite quinze gouttes de teinture d’ambre.
Si vous ne trouvez pas de rhubarbe ou de teinture d’ambre, remplacez-les par une branche de romarin, 3 pincées de thym, 3 pincées de noix muscade, quelques feuilles de menthe et une dizaine de pétales de rose, que vous ferez macérer avec les autres plantes.
Il n’est pas interdit d’ajouter au philtre de la bave de crapaud, laquelle ne consiste pas en ces petits dépôts d’écume qu’on trouve un peu partout sur les plantes pendant l’été puisqu’il s’agit là de sécrétions renfermant des oeufs d’insectes. Non, il n’y a rien à faire, la bave de crapaud, il faut la prélever directement sur les crapauds.
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