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RASSURE TOI ……..

Posté par eurekasophie le 13 juin 2009

 

 

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Un ange par-ci
Un ange par-là
Un diable aussi
Quand tu es là
Et rien ne va
Mieux qu’ici-bas

On change de vie
On change de mois
De jour aussi
Quand on se voit
Et rien ne va
Mieux qu’ici-bas

 

Comme tout est fait
Pour aller haut
Les ailes souvent ont des oiseaux
Comme tout est fait
Pour rester chaud
Les flammes, les flammes ont des bourreaux

 

Et rien ne va
Mieux qu’ici-bas
Et rien ne va
Mieux qu’ici-bas
Mieux qu’ici-bas, rassure-toi

 

Un temps de pluie
Comme tant de fois
Un ciel aussi rose
Que le bois
Et rien ne va
Mieux qu’ici-bas

 

Autant de nuits
Que d’toi et moi
Un lit aussi
Grand que tes bras
Et rien ne va
Mieux qu’ici-bas

 

Comme tout est fait
Pour prendre l’eau
Les îles, les îles ont des bateaux
Comme tout est fait
Pour faire des mots
Je t’aime tant, je t’aime trop

 

Et rien ne va
Mieux qu’ici-bas
Et rien ne va
Mieux qu’ici-bas
Mieux qu’ici-bas, rassure-toi

 

 

Pour toi Marie-Claire

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LE CADE OU……………

Posté par eurekasophie le 13 juin 2009

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Le genévrier cade (Juniperus oxycedrus), ou cade, ou encore oxycèdre, est un petit arbre ou un arbrisseau fréquent en région côtière méditerranéenne (du Maroc à l’Iran),

Genévrier cade
 Juniperus oxycedrus
Juniperus oxycedrus
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Pinophyta
Classe Pinopsida
Ordre Pinales
Famille Cupressaceae
Genre Juniperus
Nom binominal
Juniperus oxycedrus
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Pinales
Famille Cupressaceae
 Feuilles et fruitsFeuilles et fruit

où il est l’une des plantes caractéristiques des garrigues et des maquis. Les cônes, comestibles frais, sont bruns à orange. On distingue couramment deux sous-espèces :

  • subsp. oxycedrus, à port érigé, à feuilles très étroites, à fruits petits ;
  • subsp. macrocarpa, plus buissonnant et à gros fruits.

À noter cependant que, dans une monographie récente consacrée au genre Juniperus (Junipers of the World, 2004), R.-P. Adams propose de faire de macrocarpa une espèce à part entière (J. macrocarpa) et de diviser la sous-espèce oxycedrus en deux : J. oxycedrus (ouest du bassin méditerranéen) et J. deltoides (est du bassin).

 

Le genévrier cade est le plus courant des genévriers méditerranéens, on le rencontre dans l’ensemble du bassin. Il apprécie les lieux arides, rocailleux, sur calcaire ou sur sols acides, où il est fréquemment associé au chêne vert et au chêne kermès.

  • Floraison : mai
  • Pollinisation : anémogame
  • Dissémination : endozoochore

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Arbre pouvant atteindre 14 mètres, mais dont les dimensions sont en général beaucoup plus modestes (1 à 2 mètres, parfois moins). Écorce grise ou rougeâtre, plutôt rugueuse. Feuillage persistant se présentant sous forme d’aiguilles. Ces aiguilles, à pointe fine et piquante, sont disposées en verticilles de 3 sur 6 rangs. Leur face supérieure porte deux bandes blanches, ce qui permet de faire la distinction avec le genévrier commun (aiguilles à une seule bande blanche).

Le genévrier cade est un arbrisseau dioïque (fleurs mâles et femelles ne poussant pas sur la même plante). Les fleurs mâles et femelles forment des petits cônes.

 baiesdecade.jpg

Les cônes femelles prennent peu à peu l’apparence de baies, les écailles se soudant les unes aux autres. Ces cônes arrivent à maturité au bout de deux ans environ. Cela forme des baies brun-rouge.

Quasiment imputrescible, le bois peut être utilisé dans la statuaire, on en a fait aussi des linteaux de portes et des plaques ou objets anti-insectes et anti- mites à glisser dans les penderies.

On en extrait l’huile de cade, utilisée autrefois pour ses vertus cicatrisantes, toujours très appréciée comme antiseptique et désinfectant. Elle est fréquemment associée à divers produits tels que les shampooings. Elle constitue un traitement local d’appoint du psoriasis et des dermites séborrhéiques. Elle sert aussi à soigner les sabots des chevaux (entre dans la composition de l’onguent de maréchal). Frédéric Mistral y fait allusion dans le Trésor du Félibrige en parlant d’une huile âpre dont les bergers se servent contre la gale« . Elle est très efficace dans l’éloignement des rongeurs, ainsi que comme répulsif d’insectes. Cependant elle ne sent pas très bon et il faut éviter de l’employer « pure » sur la peau. Les facteurs de flûte à bec s’en servent afin de fabriquer le bouchon du bec de la flûte. C’est aussi un excellent anti-mites.

 cadefour.jpg

Les fours à cade qu’on trouve encore dans la garrigue en Provence (notamment à Cuges-les-Pins) rappellent l’époque où cette huile était produite directement dans les champs: là où poussait le genévrier cade, on construisait de grands fours cylindriques en pierre, le bois y était lentement consumé et on récupérait l’huile dans la partie basse du four. Leur utilisation a cessé pendant la seconde guerre mondiale; les distilleries modernes ont supplanté ces méthodes artisanales.

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LE CAJEPUT

Posté par eurekasophie le 13 juin 2009

 

Le cajeput (Melaleuca cajuputi, indonésien kayu putih : « bois blanc« , chinois 白千层 (hanyu pinyin bái qiān céng) : « mille-couches blanc ») est une plante poussant à l’état sauvage en Extrême-Orient, en Indonésie et en Australie. Elle appartient au genre Melaleuca et à la famille des Myrtaceae, famille d’arbres et de plantes utiles en aromathérapie. Selon les classifications, il est considéré comme une variante (var. minor) de Melaleuca leucadendra (smach chanlos en khmer). Le cajeput est proche de l’arbre à thé et du niaouli, mais il est plus simple à utiliser, car on en obtient une huile essentielle assez douce.

cajeput2.jpg

C’est une huile essentielle qui est distillée sous vapeur à partir des feuilles et des bourgeons du cajuput qui appartient à la famille des Myrtacées, et pousse à l’état sauvage en Extrême-Orient. On en trouve aussi en Indonésie et Australie. A un fort parfum camphré et on distille aussi les variétés Melaleuca cajeputi et quinquenervia.

L’essence est proche du Niaouli. Aussi, de celle de l’Eucalyptus et du Pin mais son action est plus douce. Se mélange bien avec : le genièvre, le santal.

Propriétés :

En Malaisie et à Java, l’huile de Cajeput est un remède traditionnel contre le choléra et les rhumatismes.

Antiseptique général, antinévralgique, antispasmodique, tonique, fébrifuge, expectorante, vermifuge. L’Huile Essentielle est stimulante et revigorante.

Indications :

-  Digestive : indigestion, gastro-entérite, dysenterie, spasmes coliteux, (antiseptique intestinal).
-  Excrétoire : cystite, colibacillose, urétrite. (Infections urinaires).
-  Tête : inflammation de l’oreille, laryngite, sinusite.
-  Règles : périodes douloureuses.
-  Musculaires : rhumatismes, courbatures, douleurs articulaires, sciatiques.
-  Respiratoire : asthme, bronchite chronique, pharyngite, tuberculose. (Infections respiratoires).
-  Peau : morsures d’insectes. Certaines affections de la peau.

Conseils d’utilisation :

Voie Interne : Consultez un Aromathérapeute ou un médecin spécialisé. A titre indicatif, 1 à 2 gouttes 3 à 4 fois par jour en solution alcoolique ou dans du miel.

Voie Externe : En massage ou frictions,10 à 20 gouttes pures (sauf pour les peaux sensibles, dans ce cas diluer dans de l’huile végétale) ou en mélanges synergiques (avec d’autres H.E.). Très agréable et très bénéfique en diffusion pour les grippes et bronchites.

 

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LE CEDRE

Posté par eurekasophie le 13 juin 2009

 

Le cèdre est un genre de conifère de la famille des pinacées, originaire du Moyen-Orient et de l’Himalaya, acclimaté en Europe, comprenant des espèces d’arbres majestueux,

Cèdre
 Cèdre du Liban (Cedrus libani)
Cèdre du Liban (Cedrus libani)
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Pinophyta
Classe Pinopsida
Ordre Pinales
Famille Pinaceae
Sous-famille Abietoideae
Genre
Cedrus
Trew, 1757
Classification phylogénétique
Ordre Pinales
Famille Pinaceae
 Aiguilles de Cèdre de l'Atlas (Cedrus atlantica)Aiguilles de Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica)

à bois odorant, à cime conique ou étalée, très utilisées pour l’ornementation des parcs. Les branches de cette essence sont étalées horizontalement et en plans superposés.

Le mot « cèdre » vient du latin cedrus, issu lui-même du grec kedros, qui désignait aussi bien le genévrier cade.

Le cèdre est l’arbre symbole du Liban et sa silhouette figure sur le drapeau du Liban.

En Guyane française, le terme « cèdre » recouvre un sens botanique très différent, tandis qu’au Canada, cèdre désigne souvent les  thuyas.

Les cèdres sont de grands arbres, de 25 à 50 m de haut, dont les feuilles, des aiguilles persistantes, courtes (2 à 4 cm), un peu piquantes, mais plus longues (3 à 6 cm) et plus souples chez le cèdre déodar, sont réunies en rosettes sur des rameaux courts. Leur cime aiguë dans le jeune âge, prend une forme tabulaire caractéristique à partir de 30 ans. Les branches sont très étalées à l’horizontale.

Les cônes femelles, ovoïdes oblongs, de 6 à 11 cm de long sur 4 à 6 cm de diamètre, sont dressés et les écailles minces se détachent avant la chute du cône; les graines triangulaires sont ailées.

Les cèdres peuvent vivre plus de 2 000 ans, cependant les plus anciens actuellement ont un âge estimé à environ 1 000 ans.

Ils sont reconnus pour leurs croissance rapide.

Il existe quatre espèces de cèdres :

Attention, certains auteurs considèrent le Cèdre de l’Atlas et le Cèdre de Chypre comme des variétés du Cèdre du liban.
Ceci donne donc:

 

Les cèdres ont été introduits en Europe où ils sont largement utilisés comme arbres d’ornement dans les parcs publics et les jardins. Il en existe de nombreuses variétés horticoles.

Une des variétés les plus connues est le « cèdre bleu », Cedrus atlantica ‘Glauca’, qui existe aussi en forme d’arbre pleureur, Cedrus atlantica ‘Glauca pendula’.

Le cèdre de l’Atlas a été très employé au XIXe siècle, vers 1860, pour reboiser les pentes dénudées du mont Ventoux, du petit Luberon dans le sud du Vaucluse, constituant la plus grande forêt de cèdres d’Europe occidentale suite à un pari entre deux ingénieurs forestiers en 1863 ; la cédraie s’y développe sur 500 hectares à 700 m d’altitude, du mont Aigoual, et des Pyrénées. Il constitue désormais, entre 800 et 1 000 m d’altitude, des peuplements remarquables qui se régénèrent abondamment.
Dans les années 1990, environ 20 000 hectares ont été reboisés de cèdres dans le sud de la France.

À ce sujet il faut citer l’utilisation du bois de cèdre du Liban pour la construction du premier Temple de Jérusalem vers 976 avant Jésus-Christ. Ce bois a le mérite, outre son odeur particulière, d’éloigner les insectes et les vers. Le cèdre, erez en hébreu, est l’arbre le plus souvent cité dans la Bible.

C’est cependant un bois assez cassant, ce qui limite son emploi pour les charpentes. Ses propriétés d’imputrescibilité le faisaient employer aussi pour la construction navale et la fabrication de sarcophages.

Le bois précieux du cèdre du Liban sert aux artisans pour la confection de boîtes à bijoux, de coffrets, etc.

Il est de nos jour utilisé en construction, essentiellement en recouvrement pour les murs extérieur (Bevel-siding) ou les toitures sous forme de tuiles (shingles).

L’huile essentielle aromatique du cèdre de l’Atlas a des propriétés antifongique, antiseptique, cicatrisante, astringente et décongestionnante pour les voies respiratoires.
Elle contient[1] des sesquiterpènes : béta-himachalène (48.03%), alpha-himachalène (16.80%), gamma-himachalène (10.24%), ar-himachalène (0.50%), delta-cadinène (1.67%), alpha-cédrène (0.90%), alpha-calacorène (0.68%), (E)-alpha-bisabolène (0.59%) et des Cétones sesquiterpéniques : (E)-alpha-atlantone (2.97%), (Z)-gamma-atlantone (0.83%), (E)-gamma-atlantone (2.43%), (Z)-alpha-atlantone (0.68%). Elle ne doit pas être appliquée pure (risque d’irritation de la peau) ni chez chez la femme enceinte ni chez le jeune enfant, ni chez l’épileptique, ni à fortes doses (Cf. action abortive et neurotoxique sur le long terme).
On la dit aussi relaxante, drainante, lymphotonique et diurétique, lipolytique (élimination des graisses). Elle contribuerait à la qualité du réseau artériel et du cuir cheveluantipelliculaire, comme l’huile de cade). Elle éloigne les moustiques et mites.


(Ne pas confondre cette huile avec l’« huile de cèdre » utilisée pour l’observation microscopique, qui est tirée du genévrier de Virginie, parfois appelé « cèdre de Virginie ».)
Chez les Égyptiens anciens, l’essence de cèdre et sa résine entraient dans les préparations servant à embaumer les momies.

Encore aujourd’hui cette propriété naturelle est mise à profit pour réaliser en bois de cèdre des ceintres et des boules à suspendre dans les armoires. Les substances aromatiques qui se dégagent sont un excellent répulsif contre les mites.
Jacques Cartier a guéri ses hommes du scorbut avec des préparations de feuilles de cèdre blanc.

 

Allergie au pollen de cèdre

Ce type d’allergie est en forte augmentation au japon ou elle touche maintenant plusieurs millions de personnes, d’autant plus qu’elles habitent ou vivent près de cèdres urbains. Ces allergies n’augmentent pas en montagne ou dans les zones boisées, sauf là où la circulation automobile a fortement augmenté. On pense que le pollen de cèdres exposés à la pollution (automobile notamment) devient plus allergène, et il est possible que les muqueuses pulmonaires également exposées à certains polluant y soient plus sensibles .
 

 

 

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LE CUMIN

Posté par eurekasophie le 13 juin 2009

 

phytotherapieplantesmedicinales.jpg

 

Le cumin (Cuminum cyminum) est une plante herbacée annuelle de la famille des Apiacées (Ombellifères).

Cumin
 Cuminum cyminum
Cuminum cyminum
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Apiales
Famille Apiaceae
Genre
Cuminum
L., 1753
Nom binominal
Cuminum cyminum

Le cumin (ou Cuminum en latin) prend son origine dans l’Orient. Il y apparaît comme épice à fumer ou pour apprêter des mets puisque son goût est terreux lorsque non apprêté. Il appartient à la même famille que le persil. Les synonymes de cette épice sont nombreux et incluent le « cumin blanc », « cumin de Maroc » ou « faux anis ».

Ne confondre ni avec le cumin des prés, ni avec le cumin noir qui provient des plantes Nigella sativa ou Bunium persicum ou peut-être Cuminum nigrum, qui est une graine plus longue que le cumin blanc.

HISTOIRE

Le cumin est originaire du Levant et on admet depuis longtemps que le mot est d’origine sémitique. Il est attesté en akkadien [kamunu], en ougaritique [kmn] et en phénicien [kmn]; on a en arabe [kamun] et en hébreu [kah-MOHN]. Dans les langues indo-européennes, on atteste en mycénien kumino et en grec to kuminon ; le latin cuminum est emprunté au grec. En français, on trouve les formes « cumin, coumin, comin, commin,… ». Le mot figure dans des fabliaux du Moyen Âge et un ménagier donne la recette de la « cominee de poulaille », un ragoût de poule au cumin.

Le cumin est probablement originaire du bassin méditerranéen dans la vallée du Nil ou dans l’Asie Mineure puisqu’on peut retracer en Égypte son utilisation il y a au moins cinq mille ans. Chez les Égyptiens, le cumin avait des vertus médicinales. De plus, les tombeaux pharaoniques étaient parsemés de graines de cumin par les membres des familles pharaoniques. Les hébreux ont même utilisés cette graine comme moyen de dîme dans les églises. D’après d’anciens écrits tels la Bible, le cumin servait de monnaie d’échange pour payer des dettes, ils décrivent aussi le battage du cumin au fléau. Au Moyen Âge, les serfs l’utilisaient comme monnaie d’échange pour s’affranchir. En ce temps-là, le mets au cumin principal était le poisson. Selon Pline, il permet d’ouvrir l’appétit.

Dans la Rome antique, cette plante était très précieuse et mise sous garde. Elle faisait partie des épices recherchées par les explorateurs lors de leurs explorations vers l’Inde et l’Amérique du Nord pour en semer dans les jardins royaux. L’Inde était le théâtre des harems où les femmes se droguaient en fumant de la cardamome, des clous de girofle et des grains verts de cumin. Par la suite, le cumin, encore pris comme une drogue était placée dans une feuille d’or ou d’argent repliée et placée sous la joue afin de mélanger cette épice à la salive. Toujours en Inde, les marchands offraient des grains de cumin à grignoter pendant que les clients regardaient la marchandise offerte. Même en Allemagne, le cumin servait de gage de fidélité et de symbole pour prouver sa loyauté à son fiancé.

CROYANCES

  • Au Moyen Âge, un petit sachet de graines sur soi protégeait du mauvais sort et des sorcières.
  • Dans l’Antiquité, le cumin servait aux médecins et aux sorciers des villages égyptiens et grecs, car il entrait dans la composition de drogues à ingérer.
  • Dans le Piémont, à l’abstention du fiancé, pour assurer sa fidélité, il devait boire un vin au cumin pulvérisé et manger du pain au cumin.
  • Le cumin était en usage en médecine ; sa graine était réputée faciliter la digestion (Cf. Boccace, Décaméron, huitième journée, nouvelle IX: le médecin joué). Cette épice prise en apéritif avait un effet apaisant contre les troubles digestifs, les coliques et les ballonnements.
  • Le cumin a toujours été associé à l’avarice parce que c’était l’épice des riches. Le nom de Marc Aurélius a même été quelques fois remplacé par Cuminus.

PROVENANCE ET UTILITE

Plante ombellifère d’Europe de l’Est. Maintenant, elle est plus régulièrement importée du Maroc, de l’Iran, du Nord de l’Afrique, de la Chine et des Amériques et le marché important se situe en Europe centrale. La portion consommable de la plante est la graine qui est préalablement séchée et/ou pulvérisée pour en faire une épice. Il est également possible d’en obtenir des huiles essentielles par distillation (procédé chimique consistant à extraire des composés liquides d’une plante).

Le cumin entre dans la composition d’aromates très différents comme le cari, le chili et le garam masala (mélange d’épices traditionnelles du Nord de l’Inde) mais il est à ajouter modérément aux plats préparés car il est fort en grande dose. Il peut aisément remplacer le carvi dans certains mets et il reste l’élément essentiel de la confection de la poudre de massalé. D’autres usages intéressants sont la présence du cumin dans le gouda et l’edam. À travers les âges, les potages, le pain, la volaille et le poisson ont été cominés, principe qui consistait à incorporer ou badigeonner ces plats de cumin. D’autres idées de plats dans lesquels le cumin peut être ajouté sont les tajines du Maroc, les merguez et le ras-el-hanout. En Amérique centrale, le gaspacho et les empanadas.

Même l’île de la Réunion est réputée pour l’ajouter à ses mets, sans toutefois le faire pousser directement sur l’île.

Les parfums, puisqu’il entre dans leur composition sous forme d’huile, font eux aussi partie du marché du cumin.

On trouver excessivement de cumin au Maroc mais, aussi dans d’autre pays. On dit souvent que le cumin du Maroc est le plus parfumée de tous.

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LA CORIANDRE

Posté par eurekasophie le 13 juin 2009

coriandre.jpg   Racines de coriandre

Que savons-nous de la coriandre ?

coriandre

Coriandre, (Coriandrum sativum), famille des Apiaceae, originaire d’Europe méridionale et du Moyen-Orient. Son nom est issu des mots grecs Koris et Andros, qui signifient « mari de la punaise » par allusion à l’odeur désagréable de la plante fraîche après floraison. La coriandre est appellée persil arabe, persil chinois ou encore cilantro.
Apportée par les Romains, cette herbe aromatique est utilisée depuis l’Antiquité tant en cuisine qu’en médecine.
La coriandre est une ombellifère qui peut atteindre de 30 à 60 centimètres de hauteur, pourvue de minuscules fleurs blanches, rosées ou lavande, avec un feuillage clairsemé vert clair qui ressemble à celui du persil plat.
Les fleurs de coriandre répandent une odeur tellement désagréable qu’elles servaient au Moyen Age à… combattre les poux.
Ses graines sont petites, rondes, marron clair de 3 mm de diamètre.
On les récolte à maturité en secouant la plante tête en bas.

Utilisation de la coriandre

Les feuilles et les graines sont utilisées depuis des millénaires au Moyen Orient et dans l’Asie du Sud-Est.
Tout comme pour le persil, on peut récolter les brins au fur et à mesure de leur maturation sur le plant, et ce jusqu’à l’apparition des fleurs.
La plante fraîche a un goût fort et piquant, très caractéristique, qui n’est pas toujours apprécié.

 

 

Coriandre en grains

graines de coriandreLes graines à saveur légèrement sucrée et citronnée, sont utilisées entières comme épices dans les conserves de légumes, de citron et d’olives; elles aromatisent les cornichons et autres condiments au vinaigre.
Moulues, on les ajoute aux couscous, au riz, dans la soupe harira (soupe marocaine aux lentilles, oignons et safran), les tajines, les sauces, les viandes et les poissons, le pain d’épices et certaines confitures.
Pour obtenir une poudre, passer les graines quelques minutes au four ou dans une poêle antiadhésive et les piler dans un mortier ou les moudre au mixer. Elles rendront ainsi toute leur saveur.
Les graines moulues entrent dans la composition du curry et les feuilles pilées sont ajoutées à la pâte du curry vert.

 

La coriandre fraîche est une épice couramment employée en Afrique du Nord, au Moyen Orient, dans les pays méditerranéens, en Asie du Sud; elle aromatise le riz, les falafels, les tajines, la viande, les omelettes, les sauces, les marinades, les salades.
La coriandre fraîche s’utilise comme le persil : elle ne doit pas être cuite; elle est toujours utilisée en fin de cuisson, hors du feu.
Les jeunes tiges, hachées menu, s’utilisent comme la ciboulette.
Les fleurs vertes sont utilisées comme aromate dans les cuisines indienne, pakistanaise, chinoise, orientale et latino-américaine.

La coriandre entre aussi dans la composition de bières et de liqueurs (eau de mélisse, base de la Chartreuse, de l’Izarra, de la liqueur d’Hendaye, gin).

coriandre2.jpg

 

Santé, régime…

Propriétés de la coriandre

En infusion, les graines ont des vertus stimulantes, elles aident à combattre l’aérophagie, les digestions difficiles, la constipation.
Mettre une cuillère à café de graines pilées au fond d’une théière et laissez infuser 5 minutes.
A boire avant les repas pour une digestion plus facile.
Cette infusion donne aussi du « tonus » et favorise l’appétit.

Les feuilles de coriandre, dégagent une odeur assez entêtante (ce qui en limite l’emploi);respirée de trop près, elle peut provoquer des étourdissements.

 

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SI ON AVAIT JUSQU’A DEMAIN……………..

Posté par eurekasophie le 13 juin 2009

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