LA SALSEPAREILLE
Posté par eurekasophie le 2 mai 2009
Nom scientifique : Smilax spp.
Autres noms : Smilax, Zarzaparilla, sarsapirilla, liseron piquant.
Résumé : Tonique sexuel et dépuratif
Description : Plante sarmenteuse grimpante à feuilles ovales et à petites fleurs verdâtres.
Habitat et culture : Originaire du Mexique, elle pousse dans les forêts tropicales humides. Aujourd’hui, on la cultive, en Amérique centrale, en Asie et en Australie.
Parties utilisées : Racine
Constituants : Saponines stéroliques, phytostérols, amidon, résine, acide sarsapique et sels minéraux.
Historique : Au Mexique on l’utilisait pour de nombreux maux, elle fut importée en Europe suite à la découverte du Nouveau Monde.
Usages : La salsepareille traite très bien les affections cutanées (eczéma, psoriasis, syphilis, herpès, démangeaisons…), et complète les traitements des rhumatismes et de l’arthrose. D’autre part, c’est un puissant tonique sexuel. Elle aide la circulation sanguine, dans les organes sexuels et augmente les plaisirs sexuels et les orgasmes. Chez l’homme, elle favorise la production d’hormone sexuelles, tout en favorisant l’augmentation de la masse musculaire et soigne l’impuissance. Chez la femme, la salsepareille stimule la production de progestérone, traite le syndrome prémenstruel et les troubles de la ménopause. On dit qu’elle serait l’un des plus puissants aphrodisiaques féminins. Elle s’utilise aussi contre les excès d’urées et les troubles associés (vomissement, céphalées, soif, vertiges…).
Effets : Dépuratif, diurétique, tonique sexuel, aphrodisiaque.
Préparation : Décoction : 50 à 100g par litre d’eau. Bouillir 10mn et infuser 10mn.
Mode d’emploi : 3 tasses par jour avant les repas.
L’usage de plante médicinale n’est recommandée qu’avec avis professionnel et personnalisé.
LA SALSEPAREILLE EST AUSSI UNE HISTOIRE DE SCHTROUMPFS
3 histoires de Schtroumpfs, tome 6 : La Salsepareille de Gargamel (Cartonné)
de Peyo (Auteur)
Lutinerie
30 janvier 2006
Les schtroumpfs et la salsepareille
A l’heure où il faut être rapide, citadin, grand, beau, fort et aux dents longues pour survivre, qui se soucie encore de ces petits infra-nains bleus dépourvus (ou presque) de dentition, à la diction fort imprécise, à la démarche improbable et aux idées fixes ?
Moi, et j’espère vous aussi !
Après la recette de la dinde au whisky et celle du gloubiboulga, voici comme il se doit la recette de la salsepareille. Ah bah non schtroumpf alors, je trouve nulle part la recette, bouh, je suis toute schtroumpfu !
Mais tout de même quelques infos :
-le système digestif des schtroumpfs :
Le schtroumpf est herbivore. Il est connu des biologistes que les herbivores se caractérisent en particulier par la possession d’un tube digestif nettement plus long que celui des carnivores (la digestion des végétaux est plus complexe que celle des animaux).
Donc, dans le petit corps d’un Schtroumpf, il nous faut caser un très long tube digestif… Il ne reste alors presque plus de place, et en particulier pas assez de place pour des poumons performants.
Conclusion logique : les Schtroumpfs respirent essentiellement par la peau. Ceci n’est pas étonnant, de nombreux animaux ne se servent que peu de leurs poumons (en particulier certaines salamandres et grenouilles). Scientifiquement, on parle de respiration cutanée.
Cette respiration cutanée implique un fort réseau capillaire sous-cutané, c’est beaucoup de petits vaisseaux sanguins juste sous la peau. Le sang des Schtroumpfs étant bleu, si, en plus, il y a beaucoup de vaisseaux juste sous la peau, ceci explique parfaitement une coloration bleue de leur peau.
En dépit de sa petite taille, le Schtroupmf est un véritable goinfre. Il semble pouvoir se nourir de préférence de tout ce qui sent bon, ou apparaît alléchant et attirant. Cette faiblesse (parmis tant d’autres) de leur caractère les a conduit à de nombreux revers de par le passé, lorsqu’une personne hostile (Gargamel la plupart du temps) su l’exploiter avec succès. Il est à noter que les goûts culinaires des Schtroumpfs sont centrés sur les plats à base de Salsepareille (une plante assez commune qui pousse dans la grande foret, autour du village Schtroumpf).
En effet, c’est le Schtroumpf paysan qui cultive la salsepareille, une plante que les Schtroumpfs doivent pouvoir reconnaître les yeux fermés.
Le champs de salsepareille est une parcelle immense mesurant au moins plusieurs centimètres carrés !
La salsepareille faisant partie des herbes de provence, pitêtre bien que les schtroumpfs vivaient dans le monde parrallèle de cette région. Il faut demander à Homnibus, l’enchanteur ami de Johan et pirlouit (cf la flute à six schtroumpfs).
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