ENCORE UN ….PONT
Posté par eurekasophie le 21 mai 2009
jours de…….
Publié dans MES IMAGES | 12 Commentaires »
Posté par eurekasophie le 21 mai 2009
jours de…….
Publié dans MES IMAGES | 12 Commentaires »
Posté par eurekasophie le 20 mai 2009
Le célèbre ethnobotaniste François Couplan et le cuisinier non aligné et novateur Marc Veyrat, son complice, n’hésitent pas à intégrer l’épilobe dans la longue liste des plantes sauvages susceptibles de réintroduire la biodiversité dans notre alimentation. Leurs recommandations diététiques et culinaires se rapportent à l’espèce Epilobium angustifolium Linné, mieux connue sous les noms français de : chamerion, épilobe en épi, épilobe à feuilles étroites, laurier-de-Saint-Antoine, osier feuri, ou encore … thé russe. (Ce nom de « thé russe » évoque les infusions traditionnelles que les Slaves préparent avec les feuilles de cette plante).
Les fleurs de l’épilobe, très mellifères, fleurissent en juillet-août dans les coupes et sur les lisières forestières, dans les landes, les prairies humides (lorsqu’elles ne sont pas fauchées systématiquement!) et sur les talus ensoleillés. La hampe florale peut mesurer de 60 à 180 cm de hauteur et domine souvent les autres herbacées parmi lesquelles elle pousse.
Selon les deux compères en biodiversité précités, ce ne sont pas seulement les belles petites fleurs purpurines ou rosées détachées des épis qui peuvent être consommées, mais également les jeunes pousses printanières, cuites comme un légume, ou encore la moëlle des tiges.
En Suède, depuis longtemps, on consomme les bourgeons et les jeunes pousses d’épilobe préparés à la manière des asperges. (Récolter des cimes non écloses d’environ 20 cm et faites les cuire à la vapeur!)
L’intérêt alimentaire de l’épilobe, outre son goût agréable et décalé, réside notamment dans les propriétés astrigentes et émollientes qu’il possède. Il est riche en vitamines A et C et contient significativement un des 4 macro-éléments dont notre organisme a un besoin journalier quantitatif important : le magnésium. (C’est par excellence, l’anti-stress dont nous ne pouvons pas nous passer dans la vie trépidante qui est le sort de la plupart d’entre nous!) Si les aliments contenant du magnésium ne manquent pas, ils sont aussi généralement fort riches en calories. (Oui, oui, c’est aussi au chocolat que je pense!). C’est pourquoi l’épilobe, négligeable en valeur calorique, peut offrir une alternative intéressante à ceux qui se soumettent à un régime hypocalorique strict.
Les botanistes ont identifié et décrit une 60aine d’espèces d’épilobes de par le monde. Parmi celles qui poussent dans nos régions, outre l’épiloble en épi, les curieux pourront également observer :
l’épilobe hérissé (ou épilobe à grandes fleurs) (Epilobium hirsutun Linné),
l’épilobe à petites fleurs (Epilobium parviflorum Schreb.), à la saveur plus piquante et une peu âcre, dont Maria Treben a vanté les vertus de l’infusion pour combattre les affections de la vessie et l’hypertrophie de la prostate.Cette espèce doit être considérée davantage comme plante médicinale que comme légume, et être utilisée avec plus de parcimonie dans vos salades.
l’épilobe à feuilles lancéolées (Epilobium lanceolatum Seb. et Mauri),
l’épilobe des montagnes (Epilobium montanum Linné),
l’épilobe des collines (Epilobium collinum C.C. Gmel),
l’épilobe rosé (Epilobium roseum Schreb.),
l’épilobe cilié (Epilobium ciliatum Rafin.)
l’épilobe des marais (Epilobium palustre Linné),
l’épilobe vert foncé (Epilobium obscurum Schreb.),
l’épilobe à tige carrée (Epilobium tetragonum Linné), et
l’épilobe à feuilles de romarin (Epilobium rosmarinifolium Haenke).
Eh oui, quelle richesse dans la biodiversité! Cette énumération d’espèces n’a rien d’exhaustif. Pratiquement, retenez que toutes ces espèces d’épilobes sont comestibles.
Attention! Ne pas confondre les épilobes avec les tiges fleuries de digitale pourpre, plante d’une toxicité redoutable. Et j’en profite pour vous rappeler qu’il faut toujours être prudent et bien renseigné au sujet de la comestibilité d’une plante sauvage. Si vous en doutez tant soit peu, référez-en à une personne avertie et compétente. Aucune question n’est stupide en soi; la vraie stupidité, ce serait de ne pas la poser!
Publié dans "E**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | 4 Commentaires »
Posté par eurekasophie le 20 mai 2009
Nom commun : épilobe à petites fleurs
Synonyme(s) du nom commun : épilobe-mollet
Noms communs dans d’autres pays : DE (cliquer sur les drapeaux) » name= »Répartition et écologie (cliquer sur les drapeaux)« >: garofanino minore ; PT : ; EN : hoary willowherb ; NL : viltige basterdwederik ; DK : dunet dueurt
Type biologique : Vivace
- Tige dressée à ascendante, le plus souvent simple, arrondie, hérissée de longs poils.
- Feuilles inférieures disposées en rosette de petite taille ; feuilles opposées, oblongues, lancéolées, à peine denticulée, sessiles. Feuilles alternes vers le haut, à poils doux ou feutrés, arrondies à la base, sessiles, plus longues que larges.
- Fleurs violet pâle, isolées à l’ aisselle des feuilles qui rapetissent vers le haut, de 6 à 9 mm de diamètre, à pétales de 3 à 9 mm de long, à sépales mesurant 2 tiers de la longueur des pétales. Stigmates à 4 lobes en croix.
- Fruit: capsule de 3,5 à 8 cm de long, couvert de petits poils articulés et étalés.
- Plante usitée comme émolliente et astringente. Espèce rare dans les cultures en France.
Plante Médicinale avec un effet sur la prostate, par exemple lors d’hyperplasie bénigne de la prostate, se présente sous forme de tisane.
EFFETS / INDICATIONS
Effets de l’épilobe :
> Antiphlogistique, action sur la prostate
Indications de l’épilobe:
> Contre l’hyperplasie bénigne de la prostate
EFFETS SECONDAIRES / CONTRE-INDICATIONS / INTERACTIONS
Effets secondaires de l’épilobe : aucun connu
Contre-indications de l’épilobe : aucune connue
Interactions de l’épilobe : aucune connue
|
Publié dans "E**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | 4 Commentaires »
Posté par eurekasophie le 20 mai 2009
|
||||
Aire de distribution Histoire et usages traditionnels L’épilobe a aussi des propriétés culinaires. On peut manger les jeunes pousses à la manière des asperges et ajouter les feuilles aux salades. Résultats récents et nouvelles possibilités Des chercheurs étudient les propriétés apaisantes de l’épilobe contre l’acné. On croit aussi que cette plante contribuerait à réduire l’hyperplasie bénigne de la prostate, et cette propriété fait présentement l’objet d’études cliniques. Dans les jardins canadiens Culture commerciale et récolte |
Publié dans "E**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | 4 Commentaires »
Posté par eurekasophie le 19 mai 2009
Thalasso, balnéo, cure thermale… Plusieurs termes spécialisés font référence aux soins de santé par l’eau. Nous avons choisi de nommer cette fiche hydrothérapiel’utilisation externe de l’eau à des fins thérapeutiques. Tout ce qui concerne son utilisation interne (boissons, lavements, etc.) ne sera donc pas abordé ici. parce que ce mot englobe le mieux notre propos : L’hydrothérapie est un traitement basé sur une utilisation externe de l’eau, de quelque type que ce soit (de mer, de source, minérale, ou même celle du robinet), sous sa forme liquide, mais aussi gazeuse, et à des températures variables. Cela comprend des bains, des douches, des jets, des compresses, etc.
L’aromathérapie et l’herboristerie se combinent fréquemment à l’hydrothérapie par l’ajout d’huiles essentielles ou d’extraits de plantes médicinales dans l’eau de traitement. Le sel d’Epsom et le vinaigre de cidre font également partie des « additifs » courants.
Balnéothérapie : Thérapie qui consiste à baigner le corps entier ou une de ses parties, généralement dans l’eau, mais aussi dans la boue, le sable, l’air, le soleil… Outre les bains complets, on connaît surtout les bains de siège et de pieds.
|
Les cures thermales se pratiquent depuis très longtemps (voir Une histoire vieille comme l’eau ci-dessous). Si elles se perpétuent, c’est sans doute parce que les usagers en retirent du bien-être. Mais qu’est-ce qui est thérapeutique? L’éloignement de la maison, le congé de travail, la rencontre de nouveaux soignants, une alimentation plus saine, l’exercice, la qualité de l’air des centres situés à la mer ou à la montagne? Ou est-ce l’hydrothérapie elle-même?
Une cure thermale, quel que soit le problème à traiter, dure généralement 18 jours. Malgré les observations cliniques des médecins qui oeuvrent dans les centres d’hydrothérapie, l’efficacité de ces cures n’a été démontrée qu’en partie dans le cadre d’études scientifiques.
Spa : Établissement de remise en forme et de beauté où l’on pratique certaines activités d’hydrothérapie. L’origine du terme est la devise solus por aqua (soigner par l’eau) que l’on retrouvait souvent gravée sur les murs des thermes romains, parfois sous la forme de l’acronyme : S.P.A. Depuis quelques années, on appelle également spa les minipiscines à hydrojets.
|
Les centres d’hydrothérapie eux-mêmes n’arrivent pas à fournir de preuves quant aux vertus de leurs soins sur l’ensemble des maux qu’ils prétendent traiter. Ce que déplorent de plus en plus certains services de santé publique qui remboursent ces soins, notamment en France.
Le Département de médecine complémentaire de l’Université d’Exeter, en Grande-Bretagne, a réalisé en 1998 une importante synthèse des recherches sur l’hydrothérapie1. Les chercheurs ont alors conclu que les données ne permettaient pas de déterminer que les traitements d’hydrothérapie prodigués en institut thermal étaient plus efficaces que ceux dispensés ailleurs, dans une clinique ambulatoire par exemple. Toutefois, d’autres études publiées depuis ce temps ont démontré que dans certains cas, notamment pour les maux de dos, les cures thermales procurent un avantage mesurable (voir Applications thérapeutiques).
Thermes : Établissements de santé situés près d’une source naturelle d’eau chaude. En Europe, plusieurs thermes comprennent des installations hospitalières. |
La plupart des citoyens de l’Empire romain fréquentaient le bain communal tous les jours. En Inde, la purification (physique et spirituelle) par l’eau a toujours fait partie des habitudes quotidiennes. Au Japon, on se rend aux sources d’eau chaude entre amis ou en famille. Dans les pays nordiques, russes ou scandinaves, les bains de vapeur sont utilisés depuis plus de 1 000 ans, tandis que les Amérindiens ont leurs huttes de sudation (sweat lodges).
En Occident, on reconnaît à quelques personnes d’avoir relancé la pratique au début du XVIIIe siècle. À cette époque, le médecin anglais Richard Russel (1687-1759) instaure dans son pays la pratique des séjours à la mer pour raisons de santé. Il croyait notamment aux vertus de l’iode. Puis, l’Autrichien Vinzenz Priessnitz (1799-1851), fils d’agriculteur, se soigne d’un coup de sabot reçu à la poitrine avec des compresses d’eau froide. Stimulé par l’intérêt que suscite sa guérison, il transforme la ferme familiale en un centre d’hébergement et de soins.
Eau thermale : Eau utilisée dans un établissement thermal et qui émerge d’une source ou d’un forage sur place (pas de transport). Les eaux « naturelles » sont généralement chargées de minéraux, mais dans des compositions variables selon la localisation. L’eau de mer aussi est minéralisée, et plus particulièrement l’eau de la mer Morte. Absorbés par la peau quand l’eau du bain est à la température du corps, ces minéraux contribueraient aux bienfaits tirés des cures thermales.
|
L’abbé Sébastien Kneipp (1821-1897), qui se serait guéri lui-même de la tuberculose, joue un rôle encore plus important dans le développement de la pratique contemporaine grâce à son concept holistique intégré. À son avis, les quatre pierres d’assise d’une bonne santé sont les plantes (médicinales et aromatiques), l’exercice, la nutrition et l’eau, dont les différentes utilisations améliorent les pouvoirs d’autoguérison du corps. Plusieurs établissements des Alpes offrent toujours des cures Kneipp. Aux États-Unis, on doit à un médecin aussi avant-gardiste que farfelu la popularisation de l’hydrothérapie. Il s’agit du Dr John H. Kellogg (1852-1943), frère du fabricant des célèbres céréales à déjeuner. Le Dr Kellogg a publié une cinquantaine de livres sur ses approches — dont Rational Hydrotherapy, en 1903, qui a fait école auprès des naturopathes.
La pratique du thermalisme et de la thalassothérapie connaît une popularité importante en Occident jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, et plusieurs États européens décident de couvrir les frais des cures d’eau, sous certaines conditions. Toutefois, les progrès considérables de la médecine ont occulté peu à peu l’intérêt de l’hydrothérapie. Malgré tout, la forte tradition européenne des cures thermales subsiste.
En Amérique, il n’y a guère de tradition thermale. Les spas et les centres de thalassothérapie sont assez récents, généralement luxueux et mettent plutôt l’accent sur les soins de détente et de beauté. Ce sont plutôt les naturopathes qui appliquent et font connaître les multiples formes de l’hydrothérapie.
L’eau possède deux caractéristiques mises à profit dans les exercices de rééducation : la résistance uniforme que sa masse oppose au mouvement et la relative apesanteur d’un corps qui y est plongé. Elle possède aussi quatre autres propriétés très utiles en hydrothérapie :
Les traitements ont très souvent recours à l’eau chaude et à la vapeur, car elles permettent d’augmenter la température du corps. Or, l’idée de créer artificiellement l’état de fièvre — et la sudation qui l’accompagne — pour soigner certaines affections remonte au moins à l’Antiquité grecque. On sait bien aujourd’hui que la fièvre sert à combattre l’infection. La chaleur permet aussi la dilatation des vaisseaux sanguins, diminue la pression artérielle et augmente l’irrigation sanguine de la peau et des muscles. C’est grâce à l’effet de dilatation que les bains et les compresses d’eau chaude aident à soulager des affections comme les spasmes musculaires, les inflammations articulaires et les douleurs menstruelles.
Les bains de vapeur ont également pour effet d’ouvrir les pores de la peau et d’ainsi évacuer une partie des déchets de l’organisme. Parmi ceux-ci : les produits chimiques absorbés par l’air, l’eau ou les aliments, de même que les résidus toxiques de certains processus métaboliques. Cette détoxication se traduit par un bien-être général. Elle est également utile dans le traitement de divers problèmes cutanés.
À l’inverse, les bains et les compresses d’eau froide font se contracter les vaisseaux, ce qui réduit instantanément l’inflammation et la douleur. On s’en sert notamment dans les cas de contusion et d’hémorroïdes. Sauf exception, l’eau froide n’est utilisée que pour des traitements de courte durée et on fait généralement alterner ceux-ci avec des traitements chauds.
L’abbé Kneipp a codifié toutes sortes de traitements alternés selon le problème à soigner. Les adeptes de la douche écossaise (chaude, froide, chaude…) affirment que le passage rapide d’une température corporelle à l’autre renforce l’état général de santé.
Quant aux minéraux, dont certains sont indispensables à la santé (le calcium, le potassium, le magnésium, l’iode, etc.), on s’accorde à penser qu’ils procurent des effets bénéfiques en pénétrant dans le sang au cours des traitements. Les orientations thérapeutiques des différents instituts thermaux dépendent justement de la composition minérale de l’eau à laquelle ils ont accès.
Mentionnons en terminant que plusieurs types de massages peuvent être pratiqués sous des jets d’eau — apaisants ou stimulants —, ce qui en multiplie d’autant le plaisir, et peut-être les bienfaits. Des formes de massage dans l’eau ont même été mises au point récemment : l’aquamassage Veechi et le watsu.
Finalement, les bienfaits d’une séance dans un bain flottant sont assez limités en regard de l’hydrothérapie, mais les adeptes apprécient particulièrement la détente qu’on y expérimente.
Contribuer au traitement des maux de dos (douleurs lombaires). Les auteurs d’une méta-analyse publiée en 2006 se sont penchés sur cinq essais cliniques portant sur les effets de la balnéothérapie et des traitements en spa contre les douleurs lombaires5. Les résultats de ces études, incluant au total 454 patients, démontrent que les deux types de thérapies induisent des diminutions de la douleur.
Un essai clinique publié en 2005 a comparé les effets de deux types de balnéothérapie, soit avec une eau minérale riche en soufre, soit avec une eau régulière, auprès de 60 sujets souffrant de douleurs lombaires6. Les sujets ont reçu des bains de 30 minutes chaque jour, durant 15 jours consécutifs. Chez les patients traités avec l’eau riche en soufre, les résultats ont révélé des améliorations en ce qui concerne l’intensité de la douleur, la gravité des spasmes, la rigidité des muscles paravertébraux ainsi que la mobilité et la rigidité lombaire. Par contre, chez les patients traités avec l’eau régulière, seule l’intensité de la douleur a été réduite.
Contribuer au soulagement des symptômes de la fibromyalgie. Les résultats de trois essais cliniques randomisés7-9 concluent que la balnéothérapie pourrait être bénéfique en diminuant entre autres les symptômes généraux, le seuil de douleur et le nombre de points douloureux, et en améliorant la qualité de vie et la capacité fonctionnelle. De plus, dans ces essais, les bénéfices ont été maintenus de trois à six mois après la fin des traitements.
Les résultats d’un autre essai randomisé avec groupe témoin publié en 2005, portant sur 30 femmes, ont révélé qu’ajoutés au traitement médical classique, des traitements d’hydrothérapie en spa composés de bains thermaux (20 minutes par jour, six jours par semaine, pendant deux semaines) induisaient des effets bénéfiques sur les symptômes généraux, l’intensité de la douleur, le nombre de points douloureux et la fatigue10. Certains des effets ont persisté jusqu’à six mois après l’intervention.
Un autre essai clinique a comparé les effets d’un programme d’exercice en piscine à ceux de séances de balnéothérapie sur 50 femmes pendant 12 semaines11. Les deux groupes ont fait état d’amélioration de leurs symptômes de fibromyalgie. Aucune différence n’a toutefois été observée entre les deux groupes à l’exception du niveau de dépression qui n’a été réduit que dans le groupe « piscine ».
Enfin, un essai clinique de trois semaines, réalisé auprès de 50 femmes fibromyalgiques, a comparé les effets de séances d’hydrothérapie à des traitements de physiothérapie12. Selon les résultats obtenus, les deux types de traitements ont induit une amélioration équivalente de la qualité de vie. Cependant, l’augmentation du temps total de sommeil a été supérieure pour le groupe d’hydrothérapie.
Soulager les symptômes de l’arthrite rhumatoïde, de l’arthrose et des troubles articulaires. Les mécanismes par lesquels l’hydrothérapie pourrait soulager ces symptômes ne sont pas encore connus. Certains chercheurs croient que les bénéfices possibles résulteraient d’une combinaison de facteurs, dont certains effets mécaniques, thermiques et chimiques14.
Réduire la douleur de l’accouchement. Selon une synthèse systématique de la littérature scientifique regroupant huit études13, l’immersion dans l’eau est bien tolérée par les femmes qui en sont au premier stade du travail. De plus, elle engendre des réductions de la douleur et de la prise d’analgésiques. Cependant, les chercheurs ont noté que les résultats doivent être interprétés avec prudence à cause des différences entre les traitements administrés et de la petite taille des échantillons. De plus, l’impossibilité d’inclure un groupe placebo empêche de savoir si les résultats sont attribuables à l’immersion dans l’eau elle-même ou à l’environnement dans lequel l’hydrothérapie a été offerte. Quoi qu’il en soit, cette pratique, dont l’innocuité semble bien établie chez les femmes à faible risque de complications, serait une intervention intéressante pour améliorer le bien-être des femmes durant le premier stade du travail.
Soulager les symptômes des varices. Seulement deux essais cliniques ont été publiés au sujet des varices. Un essai récent avec groupe témoin a été réalisé auprès de 70 personnes29. Combinées à un traitement habituel de contention élastique, des séances de balnéothérapie utilisant une eau riche en soufre pendant 12 jours amélioreraient, plus que le traitement habituel seul, certains paramètres relatifs à la qualité de vie (douleur, ressenti émotionnel) ainsi que le réflexe veino-artériolaire.
L’autre essai, réalisé auprès de 61 personnes, également avec groupe témoin, a été publié en 199130. Les sujets du groupe expérimental ont reçu des traitements d’hydrothérapie de 12 minutes, alternant eau froide et eau chaude, cinq jours par semaine pendant trois semaines et demie. Les sujets du groupe témoin ne recevaient aucun traitement. À la fin de l’expérimentation, des réductions du volume des jambes, et des circonférences des chevilles et des mollets ont été observées seulement chez les sujets du groupe d’hydrothérapie. De plus, davantage de patients de ce groupe ont rapporté une diminution de leurs symptômes subjectifs comme les crampes nocturnes et l’inconfort en stations debout ou assise prolongées.
Soulager le psoriasis. Grâce à ses effets mécaniques, thermiques et chimiques, l’hydrothérapie pourrait être utile en dermatologie31,32. Quelques études33-35 tendent d’ailleurs à démontrer l’effet bénéfique de cette approche dans le traitement du psoriasis, mais des recherches supplémentaires seront nécessaires pour pouvoir statuer sur son efficacité. La présence dans l’eau de différents minéraux et oligo-éléments semble être un facteur qui détermine de façon importante les résultats.
Diminuer les symptômes de l’insuffisance cardiaque chronique. Un seul essai clinique bien contrôlé, portant sur 15 sujets, a été publié à ce sujet (en 2003)36. Les résultats laissent croire qu’un programme d’hydrothérapie combinant des applications d’eau chaude et d’eau froide, jusqu’à 30 minutes par jour — au moins trois fois par semaine, pendant six semaines — apporte des effets bénéfiques sur la qualité de vie et les symptômes d’insuffisance cardiaque ainsi que sur la fréquence cardiaque, que ce soit au repos ou en réponse à l’exercice. Des études de plus grande envergure seront toutefois nécessaires afin de confirmer l’efficacité du traitement et de comprendre les mécanismes en cause.
Compte tenu de leur effet vasodilatateur, les bains chauds prolongés et les bains de vapeur sont déconseillés dans certains cas : ils peuvent provoquer ou aggraver la migraine, les varices et la couperose. De plus, les femmes enceintes et les personnes souffrant d’hypertension, de diabète ou de maladies cardiovasculaires devraient les éviter, à moins d’un avis du médecin.
Fièvre infantile
Contrairement à ce que préconisent certaines pratiques, on ne devrait pas donner de bains tièdes à des bébés pour réduire leur fièvre; l’intervention est non seulement peu efficace, mais elle cause aussi un inconfort pouvant être préjudiciable à la guérison37.
Attention aux microbes
Si l’eau n’est pas adéquatement désinfectée, sa température dans les bains à jets et autres bassins chauds peut causer la prolifération de bactéries (dont le Mycobacterium avium et le Pseudomonas aeruginosa) et présenter certains risques d’infection. La prudence s’impose, tant dans les bains privés que publics.
Publié dans HYDROTHERAPIE, MEDECINES DOUCES | Pas de Commentaire »
Posté par eurekasophie le 18 mai 2009
Chouette, super, yes !!!!
Mon fils vient d’avoir son………
POUR MOI , oui pour moi le champagne…LUI conduit maintenant
Publié dans MES IMAGES | 10 Commentaires »
Posté par eurekasophie le 18 mai 2009
Vétiver adulte Jeunes plans de vétiver
Originaire de l’Inde et du Srilanka où son Huile Essentielle est appelée « Huile de Sérénité ». Elle a un puissant arôme fumé et terreux largement utilisé en parfumerie ; mais ses vertus tropicales, purifiantes et cicatrisantes, antiseptiques même, en font un produit apprécié. Le Vétiver est en outre efficace contre l’acné, il favorise la régénération cellulaire et la cicatrisation des plaies. Phytothérapie, aromathérapie, parfumerie, l’utilisent couramment en lotions, après rasage, bains, huile de massage, patch, parfum.
Le vétiver est une plante herbacée originaire de l’Inde et du Sri Lanka mais elle est actuellement cultivée dans d’autres parties du monde où le climat tropical y est propice telles l’Indonésie, Madagascar ou les Caraïbes. Elle se compose d’un amas enchevêtré et de racines blanches. En Orient les parties vertes de la plante sont tressées pour constituer des nattes et des rideaux odoriférants aux propriétés aromatiques.
L’extraction de l’huile essentielle des racines se fait par distillation à la vapeur. C’est un travail long et difficile car il faut au préalable arracher la plante, récupérer les racines et laver ces dernières avant de pouvoir les travailler.
L’huile essentielle de vétiver équilibre le système nerveux et recentre l’énergie vitale. Sa diffusion installe d’emblée une atmosphère propice au repos, à la dissipation de la mélancolie et au sommeil réparateur. C’est une essence à la fragrance profonde, tenace et sensuelle, créatrice d’harmonie intérieure. Synergies : lavande officinale, bois de santal, sauge sclarée , Ylang Ylang, néroli, rose, jasmin, peit grain, patchouli.
Stimulant de la circulation, beauté cutanée, sédatif du système nerveux, antidépresseur, antiseptique et dépuratif.
Rubéfiant, Réconfortant, Stimulant
Arthrite
, Chakra de la racine , InstabilitéLes chiffres en orange indiquent sur une échelle de 1 à 5 l’efficacité du produit par rapport au symptôme. Ces propriétés et indications sont données à titre informatif. Elles ne sauraient en aucun cas se substituer à la consultation d’un médecin ni engager la responsabilité de Néroliane.
relaxation, tension et insomnie, asthénie et dépression, acné et séborrhée, rhumatisme et douleurs musculaires, varices, phlébites, hémorroïdes et autres problèmes de circulation sanguine.
Odeur lourde, de forêt, de terre, boisée-balsamique, avec des accents sucrés-acides. Grâce à son caractère olfactif masculin marqué, est utilisé principalement dans les notes masculines. Recherchée aussi pour les notes Chypre.
Externe uniquement (massage, diffusion ou bain). Tenir hors de portée des enfants. Ne pas administrer aux enfants de moins de 5 ans. Fortement déconseillée aux femmes enceintes ou allaitant. Ne pas utiliser pure : risques d’irritations voire de brûlures cutanées. Réchauffer le flacon avant utilisation car l’huile à tendance à figer.
Eviter le contact avec les yeux et les muqueuses.
Publié dans "V**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | 1 Commentaire »
Posté par eurekasophie le 18 mai 2009
Les baigneuses de 1928… à nos jours
Bientôt l’été ! C’est maintenant que l’on fait le dur constat des calories
accumulées durant l’hiver…
Plage ou piscine, le maillot de bain s’impose. Mais voilà….le fléau numéro 1 est là : cette cellulite
disgracieuse que l’on est prête à faire disparaître par tous les moyens possibles..
Que tu dis Lolo…que tu dis! Toujours est-il qu’on en montre plus aujourd’hui qu’en 1928
< De quoi vous parlez les filles ?
< A mon avis, elles parlent du tissu à rayures.. n’est-il pas vrai ?
La cellulite est un mal presque inévitable pour la gent féminine en général. En effet, l’organisme de la femme est programmé pour mettre en réserve de l’énergie en vue des grossesses et de l’allaitement.
Si chez les hommes le taux de graisse est en moyenne de 12% au poids normal, chez la femme, il atteint les 22%. La répartition des adipocytes, le jargon scientifique pour désigner les cellules graisseuses, est différente selon le sexe. Ainsi, pour les femmes, ils se situent surtout au niveau des hanches, du ventre, des fesses et des cuisses, tandis que pour les hommes, ils se placent essentiellement sur l’abdomen et le haut du corps. C’est la finesse de la peau des femmes qui fait ressortir l’aspect granuleux de la cellulite.
La cellulite provient de l’engorgement des adipocytes. Qu’elles soient rondes ou même minces, bien peu de femmes peuvent se targuer de ne pas être atteintes par ce fléau ! Les cellules graisseuses se développent plus que la normale, engendrant un dysfonctionnement du tissu adipeux. Comprimés, les vaisseaux lymphatiques et sanguins n’arrivent plus à drainer les toxines et l’eau comme il faut. Ce sont les cellules graisseuses hypertrophiées combinées à l’infiltration œdémateuse engendrée par le mauvais drainage qui donnent l’aspect peau d’orange à l’épiderme.
IL EXISTE 3 TYPES DE CELLULITE
La cellulite aqueuse est souple au toucher et est due à une sédentarisation excessive ainsi qu’à des problèmes de circulation veineuse et lymphatique.
Les conséquences les plus visibles sont des jambes lourdes et des irrégularités à la surface de la peau (léger effet peau d’orange).
Les zones atteintes sont généralement les chevilles, les mollets, les cuisses et les bras.
2) Cellulite adipeuse
La cellulite adipeuse. Molle et douloureuse, elle se développe principalement au niveau des hanches et de la culotte de cheval. Ce type de cellulite provient généralement d’un apport alimentaire trop riche en graisse et d’une absence de pratique sportive. Elle est donc souvent accompagnée d’un problème de poids.
3) Cellulite fibreuse
La cellulite fibreuse. Elle se caractérise par un aspect peau d’orange. Les adipocytes (cellule de stockage des graisses) sont entourées de fibres de collagène qui, dans ce cas, vont se durcir. Il est extrêmement difficile de chasser ce type de cellulite.
Il n’existe pas une solution mais un ensemble d’actions qu’il faut associer pour vaincre l’ennemi.
Il existe également dans le commerce toute une panoplie de produits et de soins consacrés à la guerre contre ce fléau ! Mais attention très peu d’entre eux ont été évalués selon des tests scientifiques. Quelques méthodes ont cependant fait leurs preuves :
Quant à la liposuccion, cette méthode n’est applicable que pour la cellulite adipeuse localisée, comme par exemple la « culotte de cheval ». Seulement les deux tiers des patientes opérées sont satisfaites du résultat. La liposuccion étant extrêmement coûteuse et douloureuse, il est donc judicieux d’essayer les autres méthodes avant ! Une fois encore, les solutions miracles n’existent donc pas.
La thermofréquence est la technique la plus efficace pour traiter la cellulite aqueuse.
QU’EST-CE QUE LA THERMOFRÉQUENCE
La thermofréquence traite la cellulite et l’effet peau d’orange.
Elle utilise le système de la radiofréquence et agit jusqu’à 7 mm de profondeur sous le derme, à une température de 65°C.
La thermofréquence a une double action :
Une seule séance suffit. Elle est indolore et dure environ 2 heures.
Des rougeurs et/ou oedème peuvent apparaître après la séance mais ne durent que quelques heures.
C’est à partir du 3e mois après la séance que l’on peut voir les résultats. Ils évoluent encore positivement après plus d’un an de traitement.
Publié dans PRENDRE SOIN DE SOI | 4 Commentaires »