Posté par eurekasophie le 20 mai 2009
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Épilobe à feuilles étroites (Epilobium angustifolium)
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© Thomas G. Barnes @ USDA-NRCS PLANTS Database
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Un délice des dieux
Le miel d’épilobe est si recherché que, durant la floraison, des apiculteurs transportent leurs ruches, en auto ou en avion, dans des champs où l’épilobe pousse en abondance.
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Aire de distribution
L’épilobe à feuilles étroites croît partout au Canada ainsi que dans le nord des États-Unis. Cette plante vivace, qu’on appelle aussi bouquets rouges et laurier-de-Saint-Antoine, est souvent la première plante à se réinstaller sur des terres dévastées par un incendie, voire par une éruption volcanique.
Histoire et usages traditionnels
Autrefois, les Amérindiens faisaient cuire les racines de l’épilobe et préparaient des emplâtres, pour soigner les ébouillantements et d’autres affections cutanées. Ils préparaient aussi des infusions pour soigner les bronchites et les troubles gastro-intestinaux. Les colons européens venus s’établir en Amérique du Nord connaissaient déjà cette plante, puisque plusieurs espèces sont communes en Europe. Ils ont donc rapidement adopté la variété nord-américaine.
L’épilobe a aussi des propriétés culinaires. On peut manger les jeunes pousses à la manière des asperges et ajouter les feuilles aux salades.
Résultats récents et nouvelles possibilités
L’épilobe contient des composés anti-inflammatoires et antiseptiques (qui inhibent la croissance microbienne). Une entreprise canadienne a breveté un de ces composés, l’œnothéine-B, qu’elle vend sous forme d’extraits entrant dans la fabrication de produits anti-irritants et anti-inflammatoires.
Des chercheurs étudient les propriétés apaisantes de l’épilobe contre l’acné. On croit aussi que cette plante contribuerait à réduire l’hyperplasie bénigne de la prostate, et cette propriété fait présentement l’objet d’études cliniques.
Dans les jardins canadiens
Avec ses deux mètres de haut, l’épilobe à feuilles étroites a tout pour plaire aux amateurs de plantes spectaculaires. De la mi-juin à la fin de l’été, ses longues tiges se couvrent d’une multitude de fleurs roses. Cette plante vivace croît rapidement et abondamment. Pour éviter qu’elle envahisse nos jardins, il faut la planter dans un sol sec et pauvre, couper la fleur avant qu’elle ne monte en graine et, parfois, la diviser.
Culture commerciale et récolte
Au Canada, l’épilobe est principalement récolté à l’état sauvage, et la plante n’est pas encore menacée d’extinction. Il y a quelques producteurs, dont les récoltes servent surtout à des projets de remise en état des terres ou de stabilisation des terres. On vend très peu d’épilobes à des fins médicinales.
  
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Cet article a été publié le Mercredi 20 mai 2009 à 12:54 et est catégorisé sous "E**", Mon repertoire des plantes les moins usitees.
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Est ce que les gellules d’EPILOBE ANGUSTIFOLIUM sont la même chose que la plante EPILOBIUM PARVIFLORUM, et quelles sont les propriétés sur la prostate ? Font elles baisser, et maintenir le taux de PSA, et quelle est le rapport avec l’adénome de la protate ? la prise régulière, et à long terme, de 4 gellules par jour, peut elle avoir une influence sur le cancer de la prostate ? Ces gellules sont elles bonnes pour d’autres pathologies ? merci d’avance. Cordialement.
Bonjour,
L’épilobe favorise le confort urinaire masculin
l’hypertrophie bénigne de la prostate est une affection fréquente qui touche plus de la moitié des hommes de plus de 60 ans , et qui a pour conséquences l’apparition de troubles plus ou moins gênants. L’épilobe est reconnu pour son effet bénéfique sur l’adénome de la prostate ou la prostatite( inflammation de la prostate). Il peut aussi être conseillé pour les personnes souffrant d’affection respiratoire, de toux ou d’inflammation des muqueuses de la bouche ou de la gorge.
J’espère avoir répondu à vos questions
Cordialement
Sophie
ANGUSTIFOLIUM OU PARVIFLORUM LEQUEL EST LE MIEUX?
Attention à ne pas les confondre: angustifolium et parviflorum (petites fleurs).
Selon Maria Treben l’épilobe à feuilles étroites (angustifolium) est A EVITER dans les ennuis de prostate! (ou appelée aussi « herbe des malheurs », osier fleuri, laurier de Saint-Antoine)
Eviter aussi l’épilobe hérissé (hirsitum) avec lequel l’épilobe à petites fleurs (parviflorum) peut être confondu.
Donc l’épilobe « favorise le confort masculin », mais pas n’importe laquelle !