LIMETTE

Posté par eurekasophie le 5 avril 2009

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Fiche technique de la Limette

 

Nom latin : Citrus limetta

Noms usuels : Citron vert

Famille : Rutacée

Les limettes ou limes  sont les cousines à peau verte du citron. Les limettes de Tahïti, d’un beau vert clair, sont les plus vendues. Leur saveur piquante est légèrement moins acidulée que celle du citron. La limette accompagne parfaitement les délices de l’été : marinades, viandes et fruits de mer grillés, boissons, salades et desserts.

Cela n’est pas surprenant en sachant que la limette est un ingrédient essentiel des cuisines tropicales des pays du sud-est de l’Asie, de l’Amérique latine et des Îles du Pacifique. Comme le citron, la limette est d’une incroyable polyvalence culinaire. Son jus et son écorce ajoutent un petit goût acidulé à toute une gamme de plats et, à l’instar du sel, elle peut relever la saveur des aliments qu’elle accompagne. La limette est une excellente source de vitamine C.

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Propriétés et utilisations de la Limette

PROPRIÉTÉS DE LA LIMETTE

Stimulante, tonique neuro-endocrinien, tonique du coeur, bactéricide, vermifuge, tonique digestif, antiseptique

UTILISATIONS DE LA LIMETTE

Insomnies, asthénies, maladies infectieuses, parasites intestinaux, flatulences, vieillissement.

En usage interne et externe

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LE LOTIER

Posté par eurekasophie le 3 avril 2009

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Comment lire une taxobox Lotier corniculé
Lotus corniculatus
Lotus corniculatus
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Genre Lotus
Nom binominal
Lotus corniculatus

 Voici enfin une belle plante qui n’est pas une mauvaise herbe. Comme elle pousse bien sur les terrains pauvres et comme elle contient beaucoup de protéines, on a intérêt à la cultiver.

C’est une plante basse, plutôt couchée, aux feuilles à 5 folioles, ovales, les basales ressemblant à des stipules.

Les fleurs jaunes ou jaune-orangé sont en petites têtes.

Lotier vient de lotos, un mot qui désignait plusieurs plantes chez les Anciens Grecs, dont le lotier corniculé. Corniculé vient de cornu qui signifiait corne, une allusion aux fruits de la plante qui ressemblent à de petites cornes.

Le lotier est une plante médicinale à action sédative, c’est un antispasmodique et en usage externe, un anti-inflammatoire.
On en tirait autrefois une teinture jaune

Parmi les écrivains français du XXe siècle, Marie Noël est l’un des meilleurs guides que l’on peut choisir pour une excursion au pays de ces fleurs des champs qui, pour elles, sont plus familières que sauvages. Voici le début d’un conte sur le lotier, appelé aussi sabot d’or.

«Connais-tu la fleur de lotier qu’on appelle aussi le « Sabot d’Or » ou le « Sabot de la Mariée » ? C’est une douce petite fleur jaune. Mais dans un champ de mon pays, sa corolle est tachée de rouge. J’ai demandé pourquoi à mon père, le botaniste. Il n’a pas su me le dire. Alors ma nourrice est venue et elle m’a raconté cette histoire

Dans le grand champ abandonné, derrière le mur du cimetière, celui où ne poussent plus que la folle herbe, l’oseille sauvage, le bâton du diable et les oreilles d’âne, un soir que la pie criait sur la tête ébranchée d’un saule, une mendiante qui passait par là fut prise des douleurs. Elle mit au monde une petite fille. Elle l’enveloppa dans son jupon, la coucha dans l’herbe et, comme elle était très fatiguée, elle pencha la tête et mourut.

La pie criait. Une vieille femme vint alors avec sa chèvre et elle s’arrêta dans le champ pour faire de l’herbe. La chèvre broutait de-ci de-là, et la vieille arrachait avec son couteau les séneçons et la traînasse. Sous le saule, elle trouva la morte et la petite qui pleurait. « Voilà du malheur, dit-elle. Pour la mère, le Bon Dieu et le fossoyeur s’en chargeront. » Mais elle emporta l’enfant dans son tablier.»Marie Noël, Contes, Stock, Reproduction canadienne, Paris 1944.

L’enfant grandira dans la pauvreté du corps et du coeur. Puis, dans une quête désespérée d’amour, pour rejoindre un passant qui ne l’a pas remarquée, elle marchera jusqu’à en mourir, ses sabots ensenglantés.

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LISERON

Posté par eurekasophie le 3 avril 2009

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 NOMS COMMUNS :
Grand liseron, Liset, Manchette de la Vierge ou de Notre Dame, Gobelet de Notre Dame, Clochette de la Vierge, Grande vrillée.
PRINCIPAUX CONSTITUANTS :
Tanins, glucosides (Jalapine), mucilages, sels minéraux, résine.
PARTIES UTILISEES :
La racine, les feuilles et sommités fleuries.

 DESCRIPTION :

Le Liseron est une plante herbacée au rhizome charnu et rampant donnant naissance à des tiges volubiles, atteignat 3 métres de longueur. Les feuilles sont ovales-triangulaires à sagitées, vert sombre sur le dessus, plus claires sur le dessous. A leur aisselle apparaissent, portées par de longs pédoncules, de grandes fleurs isolées, largement ouvertes en entonnoir, elles sont de couleurs blances, rosées ou bleues. Le fruit est une capsule globuleuse contenant 3 à 4 graines. C’est également une excellente plante mellifère et pollinifère. Commun en Europe, le Liseron abonde dans les brousailles humides, les fourées ripuaires, de la plaine à la montagne, jusqu’à 1500 métres.

CULTURE ET RÉCOLTE :

On le multiplie par les semences au printemps ou par repiquage des drageons. On récolte les feuilles et les sommités fleuries sur la plante à l’époque de la pleine floraison. On les fait sécher à l’ombre dans un lieu bien aéré, voire en séchoir à une température maximale de 40°C. Les racine se récoltent en automne. Les parties actives sont inodores et d’un goût âcre.

UN PEU D’HISTOIRE :

Convolvulus vient de convolvere, «s’enrouler», il s’enroule facilement sur des supports; sepium, «des haies».
On a surnommé la racine du Liseron le Boyau du diable tant elle s’enfonce profondément. Et cette mauvaise herbe fait souvent le desespoir des jardiniers, les plus avisés pourtant en récoltent les graines qu ‘ils bourrent dans leur oreiller. C’est, paraît-il un chasse-cauchemars très efficace.

Il est amusant de rapprocher et de comparer ce que deux médecins ont dit, à plusieurs siècles d’intervalles, à son sujet :
Pour Matthiole : « il semble que ce soit le coup d’essai de la Nature lorsqu’elle commençait à faire le Lis ».
Pour Georges Duhamel : « C’est un personnage terrible, sans scrupule; il rampe, il grimpe, il étouffe ceux dont il se sert ».

Ces deux jugements semblent mettre en avant le peu de sympathie dont cette plante jouissait. Néanmoins, elle aussi, peut être bénéfique à l’homme.

Dioscoride connaissait déjà ses énergiques propriétés laxatives et purgatives. Vous ne verrez d’ailleurs jamais un paysan machonner entre ses dents une fleur de Liseron : il sait ce qu’il l’attendrait.

Les médecins arabes du Moyen-âge employait ses racines contre la jaunisse. Un auteur du XIè siècle y voyait un remède contre les fièvres putrides et bilieuses.

Au cours d’expériences sur le Liseron, Brisemorel et Chevalier relevèrent la présence d’une matière résineuse fortement purgative.

USAGES :

En usage interne, le Liseron est surtout recommandé quand la constipation est la résultante de l’insuffisance hépatique. Le Liseron possède également des propriétés diurétiques et fébrifuge. Cependant, les effets drastiques font qu’il demeure aujourd’hui peu employé. En usage externe, pour mûrir « un clou », écraser quelques feuilles de Liseron entre les doigts et les appliquer sur le furoncle, il percera alors rapidement

INDICATIONS :- CONSTIPATION,
- TRANSIT INTESTINAL,
- FURONCLES

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LAURIER

Posté par eurekasophie le 3 avril 2009

 

Comment lire une taxobox Laurier sauce
Laurus nobilis
Laurus nobilis
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Magnoliidae
Ordre Laurales
Famille Lauraceae
Genre Laurus
Nom binominal
Laurus nobilis

Parlons cuisine

Quelle est l’utilisation des feuilles de laurier ?

 

Les feuilles de laurier s’utilisent fraîches ou séchées mais ces dernières perdent rapidement leur arôme.
Le laurier est le roi du bouquet garni et est utilisé pour les ragoûts, les marinades de viandes rouges, fonds, bouillons, potées, sauces, pour les courts-bouillons.
Glissé dans un bocal de riz, il y répandra son parfum.

Séchage
Cueillir de longues branches, bien feuillues, les lier en bouquets, sécher à l’ombre et suspendre.Conserver en bocal, au sec ou dans une boîte en fer.

 

Santé, régime

Quelles sont les propriétés des feuilles de laurier ?

Les feuilles de laurier sont aromatique, stomachique et calmant.
Son amertume favorise la sécrétion de la bile, et ses essences aromatiques ont des propriétés bactéricides.

Remède d’autrefois
Infusion des feuilles de laurier dans les cas de digestion difficile, le manque d’appétit ou contre la grippe.

En cosmétique
on préconise l’infusion de laurier comme eau de rinçage des cheveux pour luter contre les pellicules.
Une décoction de laurier à mélanger à l’eau du bain tonifie la peau et calme les douleurs

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BONNE NUIT ….

Posté par eurekasophie le 2 avril 2009

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 » Rêve de grandes choses, cela te permettra d’en faire au moins de toutes petites »

Jules Renard, Nouvelles.

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LA JOUBARBE

Posté par eurekasophie le 2 avril 2009

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 La joubarbe présentée ci-dessus, dont on ne voit que les fleurs, est de l’espèce sempervirum arachnoideum ou joubarbe toile d’araignée ; c’est une plante vivace qui pousse naturellement en montagne, dans les formations calcaires. Elle appartient à la famille des crassulacées.

Les racines sont fibreuses et la partie aérienne se réduit, la plupart du temps, à une rosette de petites feuilles allongées et pointues, imbriquées à la manières des « feuilles » comestibles de l’artichaut qui serait ici quasiment sphérique. Ces feuilles sont recouvertes, surtout sur leur bordure, de longs et très nombreux poils blancs fins qui donnent l’impression que la rosette est recouverte d’une toile d’araignée, d’où le nom de la plante.
Ces feuilles sont persistantes, ce qui justifie le nom latin sempervirum qui signifie toujours vivant.
Au cours de sa croissance, la joubarbe produit des rosettes secondaires qui en font de même à leur tour.

En été, la plante produit une tige de 15 à 20 cm de haut, portant des feuilles rougeâtres et terminée par une inflorescence pourpre. La rosette qui a fleuri se dessèche et meurt ensuite .

La joubarbe est une plante très intéressante par son aspect décoratif et aussi par le fait qu’elle a un résistance à toute épreuve. Plantée en plein soleil dans une rocaille ou sur un muret même calcaire, elle peut résister des mois sans eau.
On multiplie facilement la joubarbe par prélèvement de rosettes secondaires racinées.

Traditionnellement, la Joubarbe est une plante médicinale essentiellement utilisée en applications locales. Dans nos régions occidentales il s’agit essentiellement de S. tectorum, mais dans le domaine des traditions populaires il faut se garder de trop de précision, vu les grandes variations locales associées à des pratiques et des éléments dont les dénominations peuvent être identiques.

La Joubarbe est donc l’une des nombreuses « Herbes-aux-coupures », « Herbes-aux-brûlures » ou « Herbes-aux-cors », du fait des propriétés cicatrisantes-apaisantes et/ou kératolytiques réelles ou supposées de l’abondant suc de ses feuilles, que l’on plaçait directement sur la blessure, la brûlure ou l’excroissance indésirable. En Bretagne, par exemple, et sans doute ailleurs, elle était fréquemment, et est parfois encore hélas, utilisée pour soulager les otites (!) en pressant le jus d’une feuille dans le conduit auditif… A constater l’état des tympans de personnes ayant « bénéficié » de cette thérapeutique de choc, on peut avancer sans trop de risque d’erreur que la réputation de cette plante en ce domaine est quelque peu surfaite…

Parallèlement à l’usage médicinal, se développait progressivement une utilisation horticole d’agrément qui reste aujourd’hui le principal et souvent le seul motif de la mise en culture de ces plantes.

Du point de vue de l’horticulture ornementale, l’utilisation des Joubarbes débuta réellement aux XIXème siècle. Leur premier usage fut celui de plantes de bordures de plates-bandes de peu d’entretien. Elles furent surtout mises au goût du jour grâce à la vogue de la mosaïculture, pour laquelle leur forme compacte et leurs coloris vifs les faisaient fort apprécier. Puis, avec l’apparition et le succès d’intérêt des jardins de rocailles, ce fut un engouement croissant, avec apparition des premiers cultivars, plus colorés que les clones naturels. Parallèlement, le genre faisait l’objet de toute l’attention des botanistes de l’époque, qui fournirent ainsi indirectement l’horticulture en un nombre invraisemblable d’ »espèces » plus ou moins bien différenciées.

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A DANIELLE, FIDELE LECTRICE

Posté par eurekasophie le 1 avril 2009

Ma chère Danielle,

Voici deux façons autres que celles expliquées dans la catégorie  » Santé au quotidien » , pour soulager vos crampes nocturnes.  Vous pouvez soit envisager le traitement par les bains avec :

 Les antispasmodiques, les stimulants, les reconstituants. Particulièrement: Achillée mille-feuille. Ail. Angélique archangélique. Aubépine. Bourse à pasteur. Camomille. Chélidoine. Coquelicot. Lavande. Marjolaine. Mélisse. Oranger. Sarriette. Sauge. Thym. Tilleul. Verveine.

Mon conseil: bains de mains et de pieds de la composition suivante: une poignée d’achillée mille-feuille, une tête d’ail écrasée, une demi-poignée de camomille, une demi-poignée de chélidoine, une poignée de sauge et une poignée de thym, pour  2 litres d’eau.(Plusieurs bains si nécessaire.) Et dans votre cas, un bain avant d’aller au lit.

Ou bien les huiles essentielles

Massage: massez la zone douloureuse avec quelques gouttes d’Achillea millefolium (achillée millefeuille) mélangées dans une huile végétale.

Vous pouvez également employer Gaultheria procumbens (gaulthérie couchée ou « wintergreen »).

Ou bien: Gaultheria fragrantissima (gaulthérie odorante)

Ou bien: Rosmarinus officinalis camphroriferum ( romarin officinal CT camphre ) toujours diluées dans une huile végétale.

On n’a pas toujours le temps de préparer un mélange en cas de crampe: soit vous préparez un petit flacon de soin par avance, soit vous massez la zone douloureuse avec 2 ou 3 gouttes de Lavandula X burnatii « Super » ( lavandin « Super ») qui peut s’utiliser pure.

Voilà ma chère Danielle, j’espère que vous viendrez à bout de vos crampes nocturnes qui sont bien incommodantes et surtout très douloureuses. N’hésitez pas à m’écrire, votre lettre m’a beaucoup touchée.

Bien cordialement

Voici pour vous ces quelques fleurs  

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