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JEAN-PIERRE , PASSIONNE DE CACTUS

Posté par eurekasophie le 9 avril 2009

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Jean-Pierre , un passionné de cactus

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Il a hérité de la passion de son père et de son grand-père.

Cela fait en effet 72 ans que la famille de Jean-Pierre Bouzaires cultive, bichonne et vend cactus et succulentes

entre Gannat et Vichy, au coeur de l’Allier.

Rencontre avec un cultivateur qui ne manque pas de ….piquant !

 

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C’est sûr, il fallait oser. On n’imagine pas, a priori, que le Massif Central soit une terre à cactées.  » Tout est parti de la passion que vouait mon grand-père à ces plantes, raconte Jean-Pierre Bouzaires. A l’époque, en 1936, elles étaient rares. Donc très chères, bien sûr. Et plutôt réservées aux botanistes de retour d’expédition. » Qu’à cela ne tienne ! Le grand-père, installé à Gannat, au coeur de l’Allier, voue une véritable passion à ces curieuses plantes piquantes, originales et plutôt mal-aimées. Il commence à en vendre sur le marché, comme ça, histoire de s’amuser. Mais cela passe vite d’un second métier à son activité principale.

CACTERIUM………….

Puis, c’est son gendre, Albert Bouzaires qui attrape à son tour le « virus du cactus » et développe l’affaire. Il le fait si bien  » qu’en 1969, nous avons raflé tous les premiers prix des Floralies Internationales de Paris », se rappelle fièrement Jean-Pierre Bouzaires.

Dans les années 1980, la famille s’installe à Cognat-Lyonne , à une dizaine de kilomètres de Vichy, et commence à produire, dans son  » cactérium » , toutes sortes de cactées et autres succulentes pour les jardineries. La mode est lancée ! Mais c’est sans compter sur la rudesse du climat auvergnat…..La rigueur des hivers oblige le petit-fils du pionnier à mettre sa production en culture —aux Canaries principalement. Les plantes arrivent donc dans ses immenses serres — chauffées entre 8 et 14 ° C , suivant les variétés—où elles sont chouchoutées par les six employés de l’entreprise, unique en France.

CEREUS PERUVIANUS

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Parmi ces rangées de plantes grasses, l’une d’entre elles a la cote depuis quelques années. C’est un drôle de cactus monstrueux à la floraison nocturne, et pourtant bien utile.  » Voyez, j’en ai mis près de chaque ordinateur!  » remarque le cultivateur. En effet, ce fameux Cereus peruvianus , car tel est son nom scientifique, a la particularité de corriger les modifications entraînées par les ondes électromagnétiques….Et, comment le sait-on ? « C’est simple, explique-t-il avec enthousiasme, les Péruviens avaient déjà observé il y a 200 ans que parmi les enfants qui travaillaient, ceux qui faisaient la sieste sous ce cactus (qui peut atteindre 15 m de haut dans ces contrées) étaient moins fatigués que les autres », répond l’intarissable amoureux des cactées. On a trouvé, depuis, l’explication de ce phénomène grâce à la géobiologie: cette plante se plaît tout particulièrement sur les noeuds de Hartmann, ces murs de radiations verticaux et invisibles qui surgissent de terre. Des recherches plus poussées ont été menées, notamment par des géobiologues. Sans compter les travaux de Blanche Mertz, de l’Institut d’investigation de géobiologie de Chardonne, en Suisse.  » Et puis, conclut-il en souriant, le meilleur moyen n’est-il pas de tester soi-même ? « .

CACTUS COMESTIBLES

 opuntia3.jpg Photos d’opuntia

En tout cas, une chose est sûre: le Cereus et ses congénères ne posent aucun problème. Leur entretien est simplissime. Il suffit de leur donner un peu d’eau une fois par mois,  » surtout pas plus, previent Jean-Pierre Bouzaires qui met en garde les profanes. Les succulentes détestent les excès d’eau. Par contre, les longues périodes de sécheresse ne les font pas mourir ». Mais, rassurez-vous, la nature étant bien faite, ces chers cactus ont la particularité de s’adapter au milieu dans lequel ils vivent.

Toutes ces informations passionnantes et bien plus encore sont expliquées en détail sur des panneaux qui seront exposés dans les magasins Truffaut au printemps. La famille Bouzaires a fait là un énorme travail de recherche dans tous les domaines: culture, origines, utilisation médicinale, religion, etc. Sans oublier, bien sûr la nourriture. Car le cactus se mange ! Les Mexicains sont les champions en ce qui concerne les produits à base de plantes grasses, et d’agave en particulier. C’est cette plante qui donne leur fameuse Tiquila. Et son sirop, aussi appelé « miel de cactus », peut être utilisé par les diabétiques.

agave1.jpg Photo d’agave

Avis aux amateurs de nouveauté: les feuilles d’opuntia, également connues sous le nom de  » nopal », sont comestibles. On en trouve dans les conserves; il paraît que ça se cuisine comme des haricots verts !!

« COUSSINS DE BELLE-MERE « 

coussindebelle.jpg Photo de « coussin de belle-mère »

Ces cactus et succulentes ont décidément encore plein de trésors à nous faire découvrir. « Le hoodia, par exemple, poursuit le dirigeant du Cactérium de Cognat, permettrait à certaines tribus d’Afrique de traverser le désert du Kalahari sans provisions. Le secret ? C’est un coupe-faim. » Mais nous ne sommes pas au bout de nos découvertes. Restent encore les fabuleuses vertus de l’Aloe vera, plus connues, mais tout aussi extraordinaires. Ou les petits fruits rouges, comestibles eux aussi, des  » coussins de belle-mère » , ces boules pleines de piquants. Ou ceux du figuier de Barbarie—vous savez, les raquettes…..L’homme est intarissable.

figuier.jpg Photo du figuier de Barbarie

Pourtant le marché n’est pas facile.  » J’ai bien failli tout arrêter, il y a 5 ans, lorsque l’un de mes containers a été brûlé avec ses 15 000 euros de plantes…..pour un méchant problème de papiers », avoue Jean-Pierre Bouzaires, qui avait alors presque vu couler son entreprise. Un sacrilège que son pionnier de grand-père n’aurait certainement pas apprécié. Mais heureusement, la belle histoire des cactus  » made in Auvergne » continue……

EN SAVOIR PLUS

LIRE

  • « Des cactus en Auvergne », de Gabriel Bayssat; on y découvre que, du côté de Brioude, dans les gorges de l’Allier, il existe une montagne singulière, la Margeride, qui est la seule en France à porter, dans sa partie basse, des cactus d’origine subtropicale et, sur ses hauteurs, des plantes spécifiques des zones artiques.

  • « Cactées: cactus et succulentes », d’Elisabeth Manke (éditions Artémis).

  • « L’Aloès, la plante qui guérit », de Marc Schweizer (éditions APB-Paris).

  • « Cactées, succulentes et autres plantes grasses », hors-série de l’Ami des jardins et de la maison.

GOUTER

  • Dégustation de cactus alimentaires, avec Fair-incentive. Yasmina Haun vous emmènera sur les sentiers du Gard pour cueillir les fleurs d’aloès ou de cactus. Renseignements: 05 65 97 55 45

DECOUVRIR

 

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LA MENTHE

Posté par eurekasophie le 9 avril 2009

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Comment lire une taxobox Menthe
Mentha aquatica
Mentha aquatica
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre
Mentha
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae

 

La menthe est une feuille verte que l’on retrouve sous plein de forme. De nos jours, la mode est à la menthe c’est a dire qu’on la trouve dans les thés, les tisanes, sorbets, desserts, liqueur etc… Mais qu’est ce que la menthe et quelles sont ses vertus?

La menthe est l’une des plantes thérapeutiques les plus connues. Elle aurait des vertus digestive, carminative, antiseptique, tonique et stimulante. Elle participerait à l’équilibre digestif et améliorerait le tonus général.

La menthe verte est employée habituellement comme herbe aromatique, principalement dans les gastronomies méditerranéennes, par exemple dans le thé à la menthe ou le taboulé, et asiatiques avec les salades.

Troubles digestifs

  • Infusion. Infuser, pendant 10 minutes, 1 c. à soupe de feuilles séchées dans 150 ml d’eau bouillante. Prendre de trois à quatre tasses par jour, entre les repas ou comme digestif.
  • Huile essentielle. Prendre de 2 à 4 gouttes d’huile essentielle diluée dans un peu d’huile végétale, trois fois par jour. Commencer avec deux gouttes afin d’apprivoiser la forte saveur de menthol qui peut surprendre les papilles.
  • Teinture (1:5 dans une base d’éthanol à 45 %). Prendre de 2 ml à 5 ml de teinture, trois fois par jour.

Infections respiratoires

  • Huile essentielle. Prendre de 2 à 4 gouttes d’huile essentielle diluée dans un peu d’huile végétale, trois fois par jour. Commencer avec deux gouttes afin de vous adapter à la forte saveur de menthol qui peut surprendre les papilles.

Syndrome de l’intestin irritable

  • Huile essentielle en capsules ou comprimés. Prendre 0,2 ml (187 mg), trois fois par jour, avec de l’eau, avant les repas.
    *L’enrobage des capsules et comprimés  résiste aux acides gastriques, ce qui fait que la substance active n’est libérée que dans l’intestin.

Par voie externe

  • Ne pas utiliser l’huile essentielle en usage topique chez les enfants, particulièrement près du nez et des voies respiratoires, car elle peut provoquer des contractions du larynx ou des bronches.
  • L’huile essentielle pure, lorsqu’elle est appliquée près des yeux, peut les irriter momentanément. Bien se laver les mains après une application externe.

Infections respiratoires

  •  
    • Huile essentielle. Masser la poitrine, au besoin, avec une des préparations pour usage externe mentionnées ci-dessous. On peut aussi verser 3 ou 4 gouttes dans de l’eau très chaude et boire les émanations. Ou encore utiliser un onguent nasal.

Maux de tête

  •  
    • Masser le front et les tempes avec une des préparations topiques mentionnées ci-dessous. Répéter aux 15 ou 30 minutes, au besoin. Ne pas appliquer trop près des yeux.

Démangeaisons cutanées, douleurs rhumatismales, névralgiques ou musculaires

  •  
    • Frictionner la partie touchée avec une des préparations mentionnées ci-dessous. Répéter au besoin.

Préparations pour usage externe

- 2 ou 3 gouttes d’huile essentielle, pure ou diluée dans de l’eau tiède ou de l’huile végétale;
- crème, huile ou onguent contenant de 5 % à 20 % d’huile essentielle;
- teinture contenant de 5 % à 10 % d’huile essentielle.
- Pour les applications sur la muqueuse nasale : onguent nasal contenant de 1 % à 5 % d’huile essentielle.

Alors, la menthe peut vous aider dans plusieurs domaines et de plusieurs façons. A vous de découvrir comment est-ce le plus bénéfique pour vous

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LA MENTHE POIVREE

Posté par eurekasophie le 9 avril 2009

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Menthe poivrée
Mentha x piperita
Mentha x piperita
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae
Genre Mentha
Nom binominal
Mentha x piperita
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Lamiales
Famille Lamiaceae

MENTHE POIVRÉEMentha piperita (Labiées)

NOMS COMMUNS :
Menthe, Menthe poivrée.
CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
Flavonoïdes, huile essentielle riche en menthol.
PARTIES UTILISEES :
La feuille.

UN PEU D’HISTOIRE :

Mentha vient de Minthe, du nom grec d’une nymphe que Proserpine, jalouse, transforma en fleur ; piperata, «poivrée».Quelques feuilles de Menthe fraîches jetées dans l’eau d ‘un vase font durer le bouquet plus longtemps.

Les Grecs du temps de Périclès en font un parfum ; les Hébreux également, d’où les reproches que Jésus adresse aux scribes et pharisiens qui dépensaient sans compter pour s’en procurer et négligeaient la justice et la miséricorde. Les Romains en mettent dans leur vin pour l’aromatiser et l’incorporent à la plupart de leurs sauces; leurs femmes mâchent une pâte faite de menthe et de miel pour avoir l’haleine fraîche et aussi masquer l’odeur du vin qu’elles boivent en cachette à l’époque où la loi punit de mort celles qui useraient d’un breuvage réservé aux hommes et aux dieux.

Pline recommande à ceux qui étudient de se ceindre la tête d’une couronne de menthe tressée car elle réjouit l’âme et donc est bonne pour l’esprit, mais il en déconseille l’usage aux amoureux parce que, comme Hippocrate et Aristote, il la juge «contraire à la génération» (les Grecs étaient d’un avis opposé, ils interdisaient à leurs soldats de manger de la menthe car, disaient-ils, elle incite tant à l’amour qu’elle diminue le courage; les études modernes leur ont donné raison contre Pline).

DESCRIPTION :

La Menthe poivrée est une plante vivace à rhizome long, rampant, traçant, chevelu. La tige, de 30 à 50 centimètres, dressée ou ascendante, se divise en rameaux opposés. Les feuilles, opposées, courtement pétiolées, ovales, lancéolées, aiguës, dentées, sont d’un très beau vert. Les fleurs, violacées, forment des épis très courts, ovoïdes, à l’extrémité des rameaux. Le fruit, divisé en quatre parties, est entouré d’un calice persistant.

CULTURE ET RÉCOLTE :

La Menthe poivrée fait l’objet d’une grande culture, elle demande un sol frais, argileux, léger, riche. Sa multiplication s’opère par les drageons qui s’enracinent facilement à l’automne ou au printemps. Deux récoltes sont possibles, une en juin, l’autre en septembre. Coupez les plantes après la rosée, réunissez-les en bouquets, suspendez-les dans des locaux chauds et aérés.

USAGES :

La Menthe poivrée occupe une place privilégiée dans la phytothérapie digestive grâce a l’huile essentielle que renferment ses feuilles et qui lui confère un très grand pouvoir calmant des spasmes intestinaux. Elle est active aussi sur les crampes digestives et les nausées. L’action antiseptique de l’huile essentielle limite les fermentations intestinales et soigne les ballonnements. Une étude clinique réalisée en 1990 a montré que la menthe, associée au fenouil, est particulièrement efficace pour soigner les troubles de la digestion tels que nausées, ballonnements. pesanteur après le repas, aérophagie, douleur épigastrique.

INDICATIONS :- COLITE SPASMODIQUE,
- CRAMPES DIGESTIVES, DOULEUR ÉPIGASTRIQUE,
- FERMENTATION INTESTINALE, BALLONNEMENTS,
- PESANTEUR APRÈS LE REPAS,
- NAUSÉES.

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LE THE A LA MENTHE

Posté par eurekasophie le 9 avril 2009

 

Le thé à la menthe (en arabe : شاي بالنعناع (chāï bil n’anā), ou plus communément الأتاي (at taï) en dialecte) est la boisson traditionnelle des pays du Maghreb. Ce thé est obtenu grâce à l’infusion de feuilles de thé vert (de type gunpowder) et de menthe verte (de type nanah), accompagnée de beaucoup de sucre. Il est servi très chaud.

Originaire du Maroc, il s’est diffusé dans tout le Maghreb. Il n’est pas seulement bu lors des repas, mais tout au long de la journée. Il est, plus particulièrement, la boisson de l’hospitalité. À la différence de la cuisine, faite par les femmes, le thé est traditionnellement affaire d’homme : préparé par le chef de famille, il est servi à l’invité, et ne se refuse pas. On prête au breuvage un grand nombre de vertus, notamment toniques et digestives.

Sa préparation et son goût varient en fonction des régions et des pays du Maghreb. Il est, ainsi, plus sucré dans le nord que dans le sud du Maroc. Dans certaines régions, on y ajoute quelques pignons de pin. La menthe est normalement la nanah (la menthe nana, commune en Afrique du Nord). Par ailleurs, notamment en hiver quand la menthe est rare, il arrive que l’on remplace la menthe par des feuilles d’absinthe (chiba ou ch’hiba en dialecte maghrébin), qui donnent au thé une amertume très prononcée.

 HISTOIRE DU THE A LA MENTHE

Quoiqu’il soit aujourd’hui devenu un élément central de la vie sociale au Maghreb, le thé à la menthe est, en fait, historiquement assez récent.

On pense qu’il trouve son origine dans la volonté qu’ont eu les Britanniques de trouver, au XIXe siècle, de nouveaux marchés pour le thé, dont ils avaient développé la culture dans leur empire des Indes. La fermeture des marchés slaves après la Guerre de Crimée avait en effet entrainé une grave crise de débouché. Cela les conduisit à chercher de nouveaux marchés pour leur produit, dont, en particulier, le Maghreb. Les habitants du Maghreb se sont rapidement emparé du thé, qu’ils ont ajouté aux infusions de menthe ou d’absinthe qu’ils buvaient alors. Ils ont ainsi inventé une nouvelle boisson : le thé à la menthe.

PREPARATION ET SERVICE

Le thé est préparé à partir de thé Gunpowder et d’une botte de menthe verte fraiche, ainsi que d’une grande quantité de sucre (approximativement cinq cuillères de sucre pour chaque cuillère de thé versée dans la théière). Il est commun, au Maghreb, d’utiliser le sucre sous forme de pain.

La théière est, tout d’abord, ébouillantée. On y ajoute ensuite le thé que l’on « nettoie » en y mettant une petite quantité d’eau bouillante que l’on jette après l’avoir laissé une minute dans la théière. Après y avoir mis le sucre et la menthe, on remplit la théière d’eau bouillante et on laisse infuser deux à trois minutes. On remplit alors deux à trois fois un verre que l’on reverse aussitôt dans la théière, de façon à mélanger l’infusion. Il s’agit ensuite, en goûtant périodiquement le thé dans un verre, de déterminer le moment où l’infusion est parfaitement réalisée. On rajoute, éventuellement, du sucre et de la menthe, si le thé en manque.

LE THE A LA MENTHE  dans RECETTES SPECIALES

Service du thé à la menthe au Maroc.

Le thé est alors servi, souvent de très haut, afin de déposer une fine corolle de mousse en haut des verres. La présence de la mousse est considérée comme un signe de la réussite de l’infusion. Plus prosaïquement, ce mode de service permet d’oxygéner, et donc d’accroître le goût, du thé.

Traditionnellement, le thé est servi trois fois. La particularité de son service est due au fait que l’on conserve les feuilles de thé et de menthe verte dans la théière, qui continuent à infuser. Au fur et à mesure des services, la boisson obtenue change de saveur et d’aspect (très astringeant et amer au premier, équilibré au second, léger au dernier. Cette évolution du goût du thé à la menthe est décrit par un célèbre proverbe (qui connaît des variantes régionales) en ces termes :

Le premier verre est aussi amer que la vie,
Le deuxième est aussi fort que l’amour,
Le troisième est aussi doux que la mort.

th1.jpg Mise en place

th2.jpg Nettoyage du thé

th3.jpg Ajout de la menthe fraîche

th4.jpg Ajout du sucre

th5.jpg Dégustation

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