TABAC……
Posté par eurekasophie le 24 mars 2009
TABAC, les méthodes
Pour arrêter
Responsable de plus de 66 0000 décès par an en France, le tabac pourrait tuer 8 millions
de personnes par an dans le monde d’ici 2030.
Malgré ces chiffres, le combat contre la cigarette n’est toujours pas gagné.
Il n’existe pas de méthode miracle, mais des solutions pour vous accompagner.
Pour choisir le traitement le mieux adapté, il faut avoir fait le point sur votre rapport au tabac. Remplissez pendant quelques jours votre tableau de consommation de cigarettes (sur le site www.tabac-info-service.fr) pour comprendre quelles situations vous amènent à fumer. Vous choisirez ensuite votre traitement en fonction de vos attentes et d’éventuelles contre-indications.
Les substituts nicotiniques
Ces médicaments, sous forme de patchs ou de forme orale (gommes, pastilles, inhaleur), se substituent, comme leur nom l’indique, à la nicotine. La nicotine des substituts, à la différence de celle de la cigarette, est distribuée de façon continue dans le corps et atteint le cerveau lentement, sans le shoot de la cigarette qui crée la dépendance et sans les fumées cancérigènes associées. Ce sont elles et les goudrons qui sont dangereux pour la santé.
La nicotine en substitut aide à fermer les récepteurs spécifiques qui entretiennent la dépendance, récepteurs ouverts et alimentés pendant des années de tabagisme.
Pour mieux évaluer la force de la substitution, on mesure sa dépendance grâce au test de Fagerström. L’heure de la première cigarette et le nombre de cigarettes fumées dans la journée sont des indicateurs précieux pour vous permettre de décrocher.
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Vous désirez arrêter rapidement
Le patch est le plus pratique. Il est souvent associé aux formes orales de nicotine. Les gros fumeurs en mettent deux, voire trois, au plus fort dosage. On peut le garder 16 heures sur 24 ou bien 24 heures si l’envie de fumer débute dès le lever. Il délivre à doses continues la nicotine nécessaire pour éviter de souffrir du manque. On peut y ajouter une forme orale afin de ne pas succomber à une envie ponctuelle comme la cigarette après le repas ou au téléphone.
- Vous désirez arrêter progressivement
Fixez-vous une date d’arrêt, dans les 6 semaines qui suivent, et supprimez, pendant les 3 premières semaines, les cigarettes les plus faciles. Quand le manque se fait sentir, mâchez des gommes, sucez un comprimé. Tout est bon à condition de choisir le dosage, le goût et la forme qui vous conviennent. Même programme les 3 semaines suivantes, mais vous éliminerez des cigarettes de plus en plus difficiles. Au bout de 6 semaines, la date fixée est arrivée. Si vous éprouvez toujours la sensation de manque, continuez à utiliser les substituts. Il n’existe pas de risque grave de surdosage. Si vous en prenez trop les signes sont les mêmes que lorsque vous avez beaucoup fumé: bouche pâteuse, nausées, maux de tête. Il n’existe pas de contre-indications à ce type de produits, même pour les femmes enceintes. Les semaines suivantes, vous devriez pouvoir diminuer les doses. Une diminution qui doit se faire en douceur, sans que vous ressentiez le manque de manière désagréable. Si c’est le cas, vous avez été trop vite, revenez à un dosage plus fort.
Arrêt sur ordonnance
Il existe deux médicaments sur prescription médicale. La dernière molécule mise sur le marché est la varénicline ( Champix). Ce n’est pas un produit de substitution puisqu’il ne délivre pas de nicotine. Il agit cependant sur les récepteurs nicotiniques du cerveau et réduit le besoin impérieux de fumer ainsi que le plaisir qui y est associé.
Les petits et gros » coups de pouce «
Pour venir à bout de la dépendance psychologique, il existe d’autres méthodes, même si elles n’ont pas prouvé individuellement leur efficacité sur la durée. Elles peuvent permettre d’améliorer les chances de succès.
Yoga, sophrologie, hypnose, thalassothérapie, tous les essais sont permis et les idées bienvenues sur le chemin semé d’embûches qui mènent à l’abstinence…..et à la liberté !
Les thérapies cognitives et comportementales pour modifier un système de pensée et une gestuelle (ne plus dégainer sa cigarette au premier stress) sont efficaces, à condition de se rapprocher d’un médecin formé à la technique. L’acupuncture est semble -t-il plus adaptée dans les cas de faible dépendance . L’homéopathie aide indirectement au sevrage en régulant l’irritabilité, les troubles du sommeil et l’anxiété. L’hypnose par suggestion ( la fumée est un poison, dont le corps doit se protéger) réduit l’envie de fumer, augmente le désir d’arrêter et mobilise les ressources inconscientes pour atteindre cet objectif.
Carnet d’adresses
- www.tabac-info-service.fr 0 825 309 310 propose un catching pour vous accompagner au jour le jour, ainsi que des tests et des simulations.
- tabac-net.aphp.fr pour le test de Fagerström
- www.quitterlacigarette.com sur les idées reçues.
- Le tabac en 200 questions, Dr Béatrice Le Maître, éditions DeVecchi
Mes chers lecteurs,
J’ai écrit cet article avec deux mots qui me venaient en tête: motivation et volonté.
Vous pouvez bien sûr vous arrêter de fumer avec des patchs et autres substituts dont je vous ai parlés, faire appel à des médecines douces comme l’acupuncture qui soit dit en passant à donner de très bons résultats sur un ami à moi.
Mais rien ne se fait, rien ne s’obtient sans une grande volonté.
SI VOUS VOULEZ VRAIMENT VOUS ARRETER DE FUMER , ALORS VOUS Y ARRIVEREZ.
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