DOUCE NUIT
Posté par eurekasophie le 19 mars 2009
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Posté par eurekasophie le 19 mars 2009
Nom vernaculaire ou nom normalisé ambigu :Le terme « Cannelier » désigne, en français, plusieurs taxons distincts. ![]() |
Cannelier |
Feuillage de Cinnamomum verum, espèce fournissant la cannelle |
Taxons concernés |
Famille des Lauraceae :
Famille des Moraceae :
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Origine : Inde du Sud.
Feuilles entières, coriaces, dépourvues de stipule, contenant, de même que l’écorce, des substances oléagineuses.
Les fleurs, jaunes ou vertes, à symétrie rayonnante, sont réunies en inflorescences ; les éléments du calice et de la corolle, disposés sur deux rangs, se ressemblent.
Le fruit est une baie ou une fausse drupe.
Utilisation : le Cannelier est exploité pour son écorce (la cannelle qui est un épice). On en extrait une huile essentielle utilisée en gastronomie et en pharmacie. Les Indiens attribuent à la cannelle la propriété de soigner les rhumes et les diarrhées.
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Posté par eurekasophie le 19 mars 2009
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Consoude officinale | |
Classification classique | |
Règne | Plantae |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Lamiales |
Famille | Boraginaceae |
Genre | |
Symphytum |
La Consoude est une plante herbacée vivace de la famille des borraginacées (bourrache, myosotis). Affectionnant principalement les lieux humides, elle est native de l’Europe et de l’Asie de l’Ouest (Turquie, Hongrie, Caucase, Georgie, Iran…). De nombreuses variétés s’acclimatent des régions froides (baltiques) jusqu’au climats équatoriaux. Connue depuis l’antiquité comme plante médicinale, elle a été propagée le long des grandes routes européennes par les pélerins, les gens du voyage… Plusieurs variétés ont été cultivées par des milliers d’exploitations à des fins fourragères. En vogue au 19 è siècle en Angleterre, elle a connu un boom extraordinaire après 1960 aux Etats-Unis et ailleurs pour un usage thérapeutique et jardinier. Enfin les horticulteurs ont développé des variétés horticoles dans le but d’obtenir des effets de massifs intéressants. On peut donc rencontrer la consoude dans la nature, mais aussi dans les jardins, près des habitations, échappées des cultures ou au bord des chemins.
Ses racines généralement charnues sont, suivant l’âge, brunes à noires à l’extérieur et blanches à l’intérieur. Celles de certaines variétés peuvent pénétrer profondément: des profondeurs allant jusqu’à 1.80 m auraient été observées.
Les feuilles sont velues et épaisses, élancées et rudes au toucher, soutenues par un solide pétiole.
Au milieu de la touffe de feuilles émergent des tiges florifères garnies de clochettes de couleur variable suivant les variétés. Les tiges sont souvent ailées (les ailes des pétioles se prolongeant le long de la tige)
La corolle est formée par 5 pétales soudés ensemble.
Des travaux scientifiques ont mis en évidence une certaine nocivité de la consoude, jetant le pavé dans la marre des nombreux utilisateurs de cette plante fétiche.
Aucune dose létale n’a pu être raisonnablement fixée, étant donné qu’une lésion du foie ne pourrait apparaître que pour l’absorption de quantités énormes. Or la toxicité très faible et toute relative, notamment des feuilles de la consoude officinale (d’autres plantes d’usage alimentaire ou médicinal comportent des risques au moins aussi importants), a partagé les avis: d’un côté les scientifiques au diagnostic alarmiste sans appel, de l’autre ceux qui relativisent et qui s’en remettent à l’expérience deux fois millénaire qui contredit les premiers. Il n’en reste pas moins que la commercialisation des produits contenant de la consoude à usage interne humain a subi un coup de frein notoire au Canada d’abord, où elle est réglementée, aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Les utilisateurs sont désemparés. Quelles sont les vertus et usages de cette plante et dans quelle mesure est-il prudent d’en faire usage? C’est l’objet de cette page: usages alimentaires et médicinaux, qu’ils soient destinés à l’homme ou aux animaux.
Indications thérapeutiques
Il n’en reste pas moins que la consoude a été utilisée de tous temps et presque sous tous les cieux. De nombreuses citations dans les livres depuis la Renaissance en témoignent. Vers la fin du 18è siècle, elle perd un peu de sa notoriété, mais c’est pour reprendre le devant de la scène en Angleterre principalement dans une optique plutôt agricole.
Pour le grec Dioscoride, qui fut, il y a près de 2000 ans, attaché en tant que médecin militaire à une légion romaine, la consoude était déjà un remède merveilleux.
Pline, Paracelse et d’autres comme Hildegarde von Bingen au 11e siècle l’on utilisé.
Le sirop de consoude a fait la renommée de Fernel, célèbre médecin du 16e siècle.
La suite n’est là que pour vous donner un aperçu, étant donné que des indications et posologies ne manquent pas de diversité dans les manuels de simples:
La consoude contient de l’allantoïne, substance qui, stimulant la multiplication cellulaire, accélère la guérison. La racine du mot Symphytum vient du grec alors que celle de consoude est d’origine latine, signifiant pareillement « qui favorise la cicatrisation » . ( Grec: Syumphuo;Anglais du moyen-âge: comferi, comfri; vieux français: cumfirie; latin: conferva, confervere).
Grâce aux propriétés hémostatiques, antiseptiques, régénérantes, on ne soigne pas moins que:
On soigne les troubles de la peau et on hâte la cicatrisation des plaies et fractures par l’activation de la régénerescence cellulaire avec des cataplasmes en externe. Pour l’usage interne, on se sert de la tisane (french tea), de la teinture ou de l’introduction alimentaire (voir chapître suivant).
Voici quelques façons de faire glanées dans les livres:
Pour les soins de la peau on utilise aussi l’infusion des feuilles pour le bain. Des masques peuvent être réalisés en s’inspirant des cataplasmes.
Suivant le cas, on utilise l’infusion prolongée des racines, par exemple dans le traitement des brûlures et des crevasses du mamelon. On l’associe parfois à d’autres plantes comme l’aloe vera.. Toutes les variations sur le thème sont permises et ont été utilisées.
La recette traditionnelle du thé de consoude, qui est en fait une infusion (ou une décoction), s’obtient avec 6 grandes feuilles par litre d’eau. Laisser refroidir et filtrer. Le thé se conserverait une semaine dans un bocal hermétique au frais. On en boit 2 à 3 tasses par jour (matin et soir). C’est le remède des usages internes tant décrié, mais qui a aidé un nombre incommensurable de personnes depuis deux millénaires au moins. La décoction ne permet pas une extraction supplémentaire d’allantoïne. Seule la teinture alcoolique permet une extraction double. Remplacer la tisane par 2 à 4 ml de teinture. Les tiges, nervures contiennent plus d’allantoïne que les limbes. Le thé peut être réalisé avec des feuilles fraîches ou séchées. Pour 4 tasses (600ml) utiliser 2 à 4 cuillerées à thé bien tassées (4 à 8 g.)La consoude est souvent utilisée en mélange et les amateurs anglais l’ont tout simplement associée à leur thé national, ce qui est, paraît-il, un mélange heureux et apprécié.
Le jus frais extrait avec un appareil se conserve 2 jours au plus. Ce dernier est plutôt utilisé pour soulager certaines douleurs arthritiques et semble amener un relâchement musculaire. (arthrite, goutte, arthrose, articulations douloureuses, névralgies musculaires, crampes, asthme). Une manière plus simple consiste à mixer des feuilles dans un peu d’eau, puis filtrer.
Elle a une action sur le système nerveux central et procure un sentiment de bien être et de relaxation propre à soulager les tensions.
Elle est utilisée en cas d’asthme.
La consoude est également adoucissante, émolliante, expectorante, propre à calmer la toux. On l’a utilisée pour les refroidissements et congestions pulmonaires,bronchites, pneumonies, pleurésies, emphysème, tuberculose.
Utilisée pour les désordres glandulaires, elle régularise le taux de sucre.
Elle aurait une action anticancéreuse: Le Dr Charles Mac Allister reporte des guérisons foudroyantes de sarcome grâce au cataplasme de racines.
Par ailleurs elle purifie le sang, aide les anémiés et soigne les troubles des reins, du foie, de la bile et est indiquée pour les thrombo-phlébites.
J’allais oublier les propriétés rafraîchissantes, toniques (en cas de fatigue) et laxatives!
La vitamine B12 se trouve habituellement fournie par la flore intestinale mais se trouve également dans le sol grâce aux bactéries, levures et autres champignons. S’il fallait nourrir un individu carencé, il lui faudrait ingurgiter près de 2 kg de consoude par jour… Les végétariens qui seraient sujets à des carences (inflammations de la langue) l’ont utilisé en complément alimentaire. La vitamine B12 se concentrerait surtout dans les sommités fleuries.
La consoude est (était) commercialisée sous forme de racines ou feuilles séchées, poudre de racine, farine de feuilles, gélules, en teinture, pommades, baumes et lotions. .. Elle rentre dans la composition de spécialités cosmétiques et phytothérapeutiques.
L’usage des baumes s’ils sont de fabrication maison ne peuvent pas toujours être conservés longtemps. La casse des protéines, puis des développements bactériologiques peuvent s’en suivre. A ne pas utiliser sur des plaies.
Comme excipient, on a utilisé du saindoux , mais de l’huile d’olive mélangée avec de la cire d’abeille donne une agréable consistance (300 à 350 g de racines pour 1 litre d’huile). Une petite cuiller de teinture de benjoin (pharmacie) peut être ajoué pour parfumer et surtout éviter le rancissement. Ou alors on peut réaliser une espèce de baume du tigre en y ajoutant des huilles essentielles (camphre, eucalyptus, menthe, romarin, thym, clou de girofle, …)
En chauffant les racines fraiches, ont obtient une boule gluante très consistante et impossible à diluer si l’on remue. Couper Les racines en petites rondelles fines (couteau économe) et ne pas remuer. Laisser refroidir et réchauffer le lendemain pour enlever les racines.
Cet inventaire non exhaustif est donné à titre indicatif pour permettre un aperçu de la diversité des vertus attribuées à la consoude et ne peuvent engager ma responsabilité, l’homme de l’art étant le seul apte à prescrire. Il faut cependant comprendre que tout remède, aussi naturel qu’il soit, ne réglera définitivement aucun désordre si l’on ne redresse pas la cause profonde du mal (souvent une cause alimentaire ou psychologique).
Les vertus thérapeutiques ne se sont limitées à l’homme, mais ont été largement utilisées dans l’élevage et pour les animaux domestiques comme les chiens…
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Posté par eurekasophie le 19 mars 2009
La consommation humaine de la consoude (jeunes pousses, racines) est possible, mais non traditionnelle (pain, potage…) De plus, ce mets n’est pas, paraît-il, une merveille de la gastronomie! Quoique les amateurs ne manquent pas à en croire la littérature américaine, et leur imagination est fertile. La consoude a été recherchée par les végétaliens carencés en vitamine B12 (langue enflammée) qui est généralement fournie par les oeufs, laitages, viande. Ces consommations ont plus souvent une connotation thérapeutique que gastronomique. Je veux bien l’avis des cuisiniers.
Les feuilles ont été utilisées comme des épinards, additionnées éventuellemnt de lait, oignons, pommes de terre et oeufs.
Ont peut les faire revenir dans la graisse, mais on peut aussi simplement les faire frire directement dans une poêle après les avoir rincées.(10 mn sur feu doux et avec couvercle). Le goût rappelle l’endive et l’asperge.
Les beignets de feuilles sont appelées « soles végétales » en raison de leur forme et paraît-il de leur goût.
La ciboulette des omelettes peut être remplacée par des feuilles finement hachées.
La consoude donnerait un goût exquis aux quiches.
Dans les soupes ont peut associer entre autres feuilles de consoude et d’ortie desquelles on aura enlevé les tiges.
En gratin, alterner des couches de riz, de consoude étuvée et de fromage.
Le soufflé à la consoude se prépare avec des feuilles étuvées ou de la farine de consoude.
La farine de consoude a été commercialisée, et ajoutée partout où c’est possible (ex: parfumer les cakes). Cette farine est rajoutée au dernier moment, car elle a tendance à prendre, avec de l’eau très chaude, une consistance épaisse, gluante et peu appétissante.
Les pousses blanchies sont utilisées comme des asperges.
Un chutney de racines se confectionne avec des pommes, de la purée de tomate, du vinaigre de cidre.
La racine pelée peut se retrouver dans la marmelade, la soupe et sa farine se prête à tout …
On peut confectionner des vins de consoude en faisant fermenter du thé de feuilles de consoude avec du sucre et du jus de citron.
Très populaire aux USA, paraît-il, fût cette boisson rafraichissante au goût assez neutre: mixer les feuilles dans de l’eau, puis tamiser.
Cette boisson était souvent coupée avec des mix de bananes ou d’autres fruits. Additionné à 25 % de vodka, une dame de Seattle inventa le Vodfrey!
La racines sont parfois torréfiées avec celles de la chicorée pour le substitut de café.
Les curieux trouveront dans certains livres végétariens récents ou anciens l’une ou l’autre recette complémentaire si l’eau ne vous est pas encore venue à la bouche…
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Posté par eurekasophie le 19 mars 2009
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Palmier rotin | |
Classification classique | |
Règne | Plantae |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Liliopsida |
Ordre | Arecales |
Famille | Arecaceae |
Genre | |
Calamus L., 1753 |
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Classification phylogénétique | |
Ordre | Arecales |
Famille | Arecaceae |
Espèces de rang inférieur |
Nom : Calamus
Nom scientifique : Acorus calamus
Autres noms : Acore vrai, roseau aromatique, jonc odorant, roseau odorant, calamus aromatique, acore odorant.
Résumé :
Description : Il s’agit d’une herbacée semblable au jonc aquatique. Il est constitué de grandes feuilles allongées et aplaties, en forme d’épée (1 mètre).
Habitat et culture : Il pousse dans les régions chaude et tempérées des deux hémisphères. Probablement d’origine indienne, le calamus pousse plutôt dans les sols humides et les fossés. On peut le cultiver en automne ou au début du printemps, en divisant les bouquets pour les replanter dans de l’eau peu profonde. les racines sont ramassée au printemps, lavées, débarassées des fibres et séchées avec à faible chaleur.
Parties utilisées : Racine.
Constituants : Huiles essentielles, sesquiterpènes, asarone et beta-Asarone, saponines, acorine.
Historique : Le calamus a partout était utilisé dans le monde, en Inde, en Egypte, en Europe et en Amérique du Nord. Il se pourrait d’ailleurs que les Indiens du Nord-Ouest du Canada en chiquent le rhizome pour ses propriétés psychotropes.
Usages : En Ayurveda (médecine indienne), on considère le calamus comme une plante regénérante pour le cerveau et le système nerveux. Les Cree l’utilisaient en tant que remède anti-fatigue. En Egypte et en Inde, le calamus est considéré comme aphrodisiaque depuis au moins 2500 ans. En Europe on la recherche surtout pour son action stimulante du système digestif (crampes d’estomac, coliques, ballonements…).
Effets : Favorise l’expulsion des gaz, soulage les contractions musculaires, antispasmodique, active la transpiration, stimulant, tonique, diurétique, favorise la sécrétion des endorphines, favorise les règles, fébrifuge
Mise en garde : A forte dose : aphrodisiaque, induit des sueurs, il peut devenir hallucinogène à très forte dose.
Préparation : Le calamus peut-être mâché, pris en infusion (1 cuillerée à café pour une tasse d’eau à raison de 3x / jour )ou laissée macérée dans l’eau du bain (propriétés aphrodisiaque) .
L’usage de plante médicinale n’est recommandée qu’avec avis professionnel et personnalisé.
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