Petite gâterie …
Posté par eurekasophie le 12 mars 2009
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Posté par eurekasophie le 12 mars 2009
Je vous ai longuement parlé du chou dans » Mon répertoire des plantes les moins usitées », et comme le printemps pointe son nez, on amorce l’effeuillage : une épaisseur de lainage, puis ce sera bientôt deux…les jeans et gros collants bientôt remplacés par tee-shirt et jupette. Alors, on commence à faire un peu plus attention à sa silhouette. On aimerait gommer certains bourrelets disgracieux accumulés au cours de l’hiver. On se trouve un peu trop ronde et on pense déjà aux régimes minceurs, vendus sous toutes les marques, dans bien des magasins.
Peut-être que certaines et certains (hé oui, vous aussi messieurs) connaissez déjà le régime à base de chou, la soupe au chou.
Si oui, alors tant mieux, commencez à en manger dès maintenant si vous avez 4 ou 5 kg à perdre.
Sinon, je me propose de vous donner la recette minceur de la soupe au chou, cette brûleuse de graisse, ainsi que quelques conseils pour éviter les carences et préserver une bonne masse musculaire.
La recette…
- 4 éclats d`ail - 6 gros oignons - 1 ou 2 boites de tomates pelées - 1 grosse tête de choux - 3 litres d’eau - 2 poivrons - 5 carottes - 1 céleri - 1 branche de persil - Assaisonnement: sel, poivre, curry, etc. |
Préparation …
Blanchir le choux 25 minutes.
Coupez les légumes en petits ou moyens morceaux et les couvrir d’eau. Assaisonnez.
Faites bouillir pendant 10 minutes.
Réduisez et continuez jusqu’à ce que les légumes soient tendres.
Le régime au jour le jour ….
Chaque jour aux trois repas, un bol de soupe aux choux. Obligatoire!
Les légumes doivent être préparés sans graisse.
Pour les fruits, les bananes, fraises et fruits très sucrés sont interdits.
Thé et café autorisés mais sans sucre (ni aspartam!).
Boissons gazeuses, sucrées et alcools formellement interdits.
Il ne faut pas sauter de repas. Il ne pas faut quitter la table en ayant la faim. On maigrit ainsi sans privation.
Le régime au jour le jour ….
Chaque jour aux trois repas, un bol de soupe aux choux. Obligatoire! Jour 1 : Soupe + : Jour 2 : Soupe + : Jour 3 : Soupe + : Jour 4 : Soupe + : Jour 5 : Soupe + : Jour 6 : Soupe + : Jour 7 : Soupe + : PS : On peut remplacer les tomates et les poivrons (souvent indigestes) par courgettes, laitues, concombres, hautement moins agressifs pour l’estomac et les intestins hautement diurétiques et purgatifs. |
Après ces 7 jours, si vous n’avez pas triché, vous aurez perdu juqu’a 5 à 7 kg.
Arrêtez le régime pendant au moins une semaine, puis recommencez si vraiment vous le désirez.
Voilà mes amis, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bon appétit et bon courage.
Amitiés
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Posté par eurekasophie le 12 mars 2009
Acanthe | |
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Détail de l’inflorescence | |
Classification classique | |
Règne | Plantae |
Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Asteridae |
Ordre | Scrophulariales |
Famille | Acanthaceae |
Genre | |
Acanthus L., 1753 |
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Classification phylogénétique | |
Ordre | Lamiales |
Famille | Acanthaceae |
Acanthus montanus |
acanthe
acanthus mollis
cette plante de la famille des acanthacées, à la forme gracieuse, élégante, harmonieuse, devint un élément caractéristique de l’architecture grecque, romaine et gothique. On raconte, sans que personne n’en soit bien sûr, que le célèbre sculpteur et architecte de Corinthe Callimaque se serait inspiré de l’acanthe, pour créer le chapiteau corinthien. L’acanthe croît spontanément sur les décombres, surtout dans le midi de la France. Ses grandes feuilles pennatifides largement dentées sont réunies en touffes aux extrémités gracieusement recourbées vers le bas. Chaque touffe est surmonté d’un long épi dressé et garni de petites feuilles épineuses à l’aisselle desquelles apparaissent les fleurs, aux pétales de couleur blanche. La racine est charnue, blanche à l’intérieur et noirâtre à l’extérieur.parties utilisées: feuilles, racines
principes actifs: sels minéraux, mucilages, glucides, tanins et substances amères
propriétés: toute la plante, des racines aux fleurs sécrète un liquide visqueux aux propriétés émollientes, astringentes et détersives fort efficace. Autres propriétés: apéritives, cholérétiques et vulnéraires
emploi conseillé: blessures, diarrhées et inflammation de la gorge
La nature est une source perpétuelle d’émerveillement quand le printemps fleurit les prés, les sous-bois et les marécages. On rêve tous d’avoir un jardin rempli de belles fleurs. Mais au-delà de la jouissance visuelle, de nombreuses fleurs, cultivées ou sauvages, renferment aussi des composés utiles à notre santé. Dans cet ouvrage, les fleurs bienfaisantes sont présentées individuellement et par ordre alphabétique. Il est indiqué leur origine, leur aire de répartition, leur période de floraison.Une fleur offre de nombreuses parties utiles en phytothérapie ou en aromathérapie : racines, bulbes, tiges, feuilles, bourgeons, fleurs entières ou pétales, et graines, sans oublier, dans certains cas, la plante entière. Comme pour les arbres, les parties séchées utilisables s’achètent dans une herboristerie, mais les récolter et les conserver soi-même apportent déjà un immense plaisir. Chaque partie à prélever est détaillée, sa période de cueillette indiquée, sa composition et son action expliquées. Les apports de chaque fleur sont énumérés en fonction de ses éléments chimiques et thérapeutiques, de ses propriétés médicales, de ses usages et de son utilisation dans les industries pharmaceutique, cosmétique et vétérinaire. Les secteurs médicaux concernés seront présentés, accompagnés des recettes pour les soigner.
La présentation serait incomplète sans des recettes culinaires pour chaque fleur. La cuisine des fleurs n’est pas nouvelle, mais elle était tombée dans l’oubli depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles. Elle revient en force car elle flatte à la fois les papilles et les yeux.
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Posté par eurekasophie le 12 mars 2009
Betula est d’origine celtique. « Bouleau » dérive directement du latin et de l’ancien français « boul ». Papyfera, le nom de notre espèce la plus commune, signifie « bouleau à papier ». On l’appelle aussi « bouleau blanc » ou « bouleau à canot ». À noter que le nom générique anglais birch, qui désigne toutes les espèces de bouleaux, est d’origine sanscrite (bhurga) et signifie « ce sur quoi l’on peut écrire ». Bref, tous les bouleaux présentent une écorce caractéristique qui rappelle le papier. Une certaine confusion s’est installée au Québec à propos de deux espèces de bouleau que l’on appelle à tort « merisier » (B. alleghaniensis) et « merisier rouge » (B. lenta). L’erreur viendrait des tout premiers débuts de la colonisation lorsque, cherchant à identifier les espèces botaniques qui poussaient sur ce nouveau continent, nos ancêtres auraient été confondus par une certaine similitude entre la forme de la feuille du bouleau jaune et celle d’un cerisier européen.
En Europe, on a appelé le bouleau « l’arbre de la sagesse » et toute une petite mythologie s’est créée autour de lui. Axe du monde, pilier cosmique, arbre sacré, il a tantôt symbolisé le printemps et les jeunes filles, tantôt les esprits protecteurs. Ses branches ont servi à recouvrir les dépouilles mortelles ainsi qu’à confectionner des torches nuptiales que l’on brûlait le jour des noces pour attirer le bonheur sur les nouveaux mariés.
Et ça se mange ?
Jeunes feuilles : les très jeunes feuilles se consomment au printemps, mais avec l’âge, elles prennent une saveur par trop résineuse.
Bois : en Scandinavie, on a fait du pain avec de la sciure (!) de bouleau bouillie, séchée au four, pulvérisée et mélangée à de la farine.
Écorce interne : en Europe, on a mangé l’écorce interne du bouleau blanc. En Laponie, on en faisait une farine grossière et, en Sibérie, on la consommait avec des oeufs d’esturgeon. Les Amérindiens consommaient l’écorce du bouleau à papier qui était réputée très sucrée. Celle des sujets les plus âgés était la meilleure et il paraît que les enfants en raffolaient.
Écorce de la racine : on a employé l’écorce de la racine du bouleau à papier pour faire un substitut de thé.
Sève : dans le centre, le nord et l’ouest du Canada, régions d’où l’érable à sucre est absent, les Amérindiens récoltaient la sève du bouleau à papier. Ils la buvaient telle quelle ou l’ajoutaient aux soupes. On en faisait parfois du sirop qui entrait dans la préparation de la bannique. Au Québec, les Algonquins récoltaient la sève du bouleau jaune qu’ils mélangeaient à celle de l’érable à sucre pour la fabrication du sirop. Les Saulteux mélangeaient également ces deux types de sèves et en faisaient une boisson froide.
En Europe, on a aussi recueilli la sève du bouleau blanc. Pour la conserver, on ajoutait quatre ou cinq clous de girofle au litre. Elle a permis de faire un vin légèrement pétillant, ou encore une bière aux propriétés rafraîchissantes et diurétiques, dont vous trouverez la recette dans Documents associés.
Pratiquement tout ce que nous savons des effets médicinaux du bouleau vient d’Europe et a trait au bouleau blanc européen. Toutefois, certains croient que notre bouleau à papier posséderait les mêmes propriétés.
L’infusion se prépare en versant un litre d’eau chaude sur 40 g de feuilles. Infuser 10 minutes, puis ajouter un gramme de bicarbonate de soude. En dissolvant les principes résineux, le bicarbonate augmente l’efficacité de la tisane. Prendre trois tasses par jour.
La décoction de bourgeons se prépare à raison de 150 g de bourgeons par litre d’eau. Faire bouillir jusqu’à réduction de moitié. Filtrer, laisser refroidir légèrement, puis ajouter un gramme de bicarbonate de soude. Prendre deux ou trois tasses par jour.
La décoction de l’écorce se prépare en faisant bouillir dix minutes une cuillerée à thé d’écorce réduite en poudre par tasse d’eau. Pour les emplois par voie externe, on fait bouillir 40 g à 50 g d’écorce dans un litre d’eau.
La sève se prend le matin à jeun à raison d’un verre par jour pendant deux ou trois semaines.
À noter que le bouleau ne se limite pas à soigner les humains. Il guérit aussi les terres abîmées ou épuisées et permet de leur rendre leur fertilité. C’est pourquoi jadis, on ne manquait jamais, lors de la dernière étape de préparation du sol pour les semis, de le « passer au bouleau ». Il s’agissait d’accrocher un fagot de branches à l’arrière de la herse et de passer cet appareil sur toute la surface du champ. On recommandait en outre de planter des bouleaux près du tas de compost, car il encourageait la fermentation. Encore aujourd’hui, on recommande d’ajouter des feuilles de bouleau au tas de compost.
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Posté par eurekasophie le 12 mars 2009
Bugrane épineuse | |
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Ononis spinosa | |
Classification classique | |
Règne | Plantae |
Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Fabales |
Famille | Fabaceae |
Genre | Ononis |
Nom binominal | |
Ononis spinosa L., 1753 |
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Classification phylogénétique | |
Ordre | Fabales |
Famille | Fabaceae |
Références | |
LA BUGRANE
Cet arbuste épineux mesure environ 50 cm de hauteur. On le trouve sur les zones arides et terrains calcaires. Les feuilles sont trifoliées et légèrement dentées. Les fleurs sont roses. . La bugrane pousse à basse altitude.
En hiver, seule la racine demeure.
Utilisations traditionnelles :
La bugrane est un diurétique apprécié depuis le Moyen Age. Il est utilisé en cas de cystite (les vertus sédatives de cette plante sur l’arbre urinaire sont alors particulièrement utiles), rétention d’eau, etc…
Cette plante est aussi utilisée pour éliminer les petits calculs de la vessie. elle est aussi employée dans la goutte et combat la rétention d’eau.
Elle soulage également les rhumatismes et l’eczéma. Elle est connue pour ses verus dépuratives.
En gargarisme, elle adoucit les gorges irritées et les angines.
Cette racine doit être utilisée en infusion, et non en décoction. En effet les substances actives de la bugrane sont volatiles.
Clin d’oeil :
Cette plante tiendrait son nom « arrête boeuf » du fait que la racine est si dure qu’elle serait capable, dit-on, d’arrêter les attelages des laboureurs.
Propriétés : Interne
Diurétique +++
Dégorgement des voies biliaires +++
Dépurative (fleurs)Externe
Antiseptique
Indications :
Interne
Cystites +++
Prostatites +++
Albuminurie (en tant qu’adjuvant)
Goutte +
Rhumatismes chroniques (combat les concrétions => décongestionnant des articulations) ++
Hépatites
Dyskinésies biliaires (amorphe ou spasmodique)
Dyskinésie biliaire (gr. dus, difficulté ; kinêsis, mouvement). Dystonie biliaire. Ensemble des troubles fonctionnels, moteurs et sensitifs, affectant l’appareil biliaire exempt de lithiase et de toute altération inflammatoire, dégénérative ou néoplasique.Externe
Angines, maux de gorge
Ulcérations de la bouche
Eczéma suintant (éventuellement prurit)
Posologie : Interne
- Décoction : de 30 à 50 g/litre, faire bouillir 10 minutes et boire dans la journée de 4 à 8 tasses par jour.
- T.M. : ne pas dépasser 100 à 120 gouttes par jour
Externe
- Décoction : gargarisme, bain de bouche et compresses
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