REAPPRENDRE A BIEN MANGER
Posté par eurekasophie le 19 janvier 2009
Pour perdre du poids ou rester mince, il est nécessaire de réapprendre à bien manger en se réconciliant avec la nourriture. Tous les aliments ont un rôle à jouer dans notre organisme mais aussi dans notre psychisme grâce à la satisfaction qu’ils nous procurent.
Notre équilibre, y compris pondéral, dépend du bon usage des aliments ( connaissance en diététique), du plaisir que l’on éprouve à manger et du respect des sensations de faim et de satiété. Pour en finir avec l’hypercontrôle, la frustration et les kilos « yo-yo ».
A force d’entendre parler des mérites du régime hyperprotéiné ou pauvre en sucres, des dangers du gras ou encore des bons services que rendent les allégés…….on finit par adopter des partis pris (ce qui est bon et ce qui est mauvais pour sa ligne ). Et comme, minceur oblige, nous sommes toujours en train de surveiller nos kilos, dès que l’on craque pour l’un ou l’autre des aliments considérés comme « tabou » , soit en cours de régime soit à la fin, on finit par manger dans la culpabilité. Or, la première des règles pour se réconcilier avec son corps mais aussi avec soi est d’être capable de penser du bien de ce que l’on mange. Il n’est pas anormal de manger « trop » pour se faire plaisir, que la prise alimentaire soit motivée par le goût, la convivialité ou le désir de compenser une mauvaise journée. Ce qui compte, c’est qu’elle ne soit ni systématique ni abusive mais réellement appréciée et par la suite régulée.
Manger avec plaisir et bonne conscience
De tout temps, les humains ont entretenu des rapports particuliers avec la nourriture. Aujourd’hui plus que jamais , les vieux péchés de gourmandise sont sur le vdevant de la scène et il est bien difficile de manger un carré de chocolat ou une rondelle de saucisson sans culpabiliser. On n’a plus honte de manger parce que l’on est privilégié par rapport à d’autres qui souffrent de faim (sens premier du péché de gourmandise) mais parce que l’on a peur de prendre du poids. On préfère avaler des sachets de poudre protéinée, se gaver de yaourts allégés et faire une croix sur tout ce qui est « bon » parce que la vox populi dit que c’est mauvais (pour la ligne et la santé).
Les psychologues appellent ce mécanisme qui nous pousse à contrôler par la pensée tout ce que l’on mange » la restriction cognitive » . Il s’agit « d’une attitude mentale à l’égard des aliments dans l’intention de contrôler ses apports caloriques en s’imposant un ensemble d’obligations et d’interdits alimentaires afin de perdre du poids ou de ne pas en prendre » Cette définition nous fait remarquer que la restriction cognitive est d’avantage une façon de penser que de manger. Elle n’empêche pas de « craquer » pour ce que l’on aime, ce que l’on finit énévitablement par faire après une cure de diète protéinée, sans sucre ou de régime forcené à base de légumes bouillis et d’allégés.
Lorsque les pensées négatives concernant certains aliments sont définitivement ancrées dans notre mental , nous vivons dans un déni de nos besoins physiologiques et gustatifs, ce qui peut nous pousser à manger sans faim, sans appétence et sans plaisir. Nopus sommes sans cesse partagés entre la volonté de contrôler notre poids et le désir de se faire plaisir, deux » devoirs » dictés par notre société de consommation qui sont largement plébiscités par les médias. Il est largement prouvé que de telles injonctions ne permettent pas de garder un poids stable mais favorisent amplement le phénomène « yo-yo ».
Pour parvenir à maigrir et à rester mince, il ne faut pas être dupe des pièges de l’auto-contrôle et de la privation. Il est préférable sur le long terme d’observer un bon équilibre alimentaire de base et de composer avec sa gourmandise sans passer du « tout au rien »
interessant votre article…je m’efforce de l’appliquer..mais….suite a l’aolescence de mon fils qui à éte une épreuve…pour moi et pour lui…(nous avions une relation fusionnelle)je me suis jettée sur la nourriture pour compenser le manque…de quoi???de mon petit garçon!!!!il a 23 ans maintenant, repris les études, habite seul…maman est la bien sur, mais…et moi, 15 kilos de +, et des repas que je prends frenetiquement, meme si je n’ai pas faim, que je ne mange pas, engloutti 3x plus que j’en ai besoin et ce sans arriver a me controler.
Je suis quelqun d’equilibré…je pense, je ne fume pas, j’aime un verre de vin, mais je ne suis pas du tout alcoolique, je metrise tout le reste sans probleme…mais la nourriture….!!!!
Je commence a deprimer de voir l’état de mon corps…donc du coup…je mange…et ca devient un cycle vicieux!!!
Je ne sais plus comment me reprendre en mains…
merci pour votre article…et de vos réponses.
Bonjour chère Ana,
Si je comprends bien, c’est suite aux problèmes que votre fils a eu à l’adolescence que vous avez commencé à manger d’une façon anarchique . Ou alors, c’est depuis qu’il a pris son indépendance et qu’il vole de ses propres ailes …. Le départ d’un enfant avec lequel la maman a eu une relation privilégiée, faite de communication est toujours une petite épreuve .
J’ai vécu la même chose avec mon fils cadet qui vit maintenant à Lyon et qui va avoir 20 ans. Il faut essayer de surmonter votre manque, le manque de votre fils ! C’est important et pour vous et pour lui ! Faites du sport, sortez, voyez des ami(e)s. Vous n’êtes plus équilibrée Ana dans la mesure où vous ne contrôlez pas votre nourriture. Imposez vous des règles de conduite, et pour se faire, faites vous aider. Peut être qu’en voyant un thérapeute vous vous sentirez mieux dans votre tête et dans votre corps. Bien sûr que vous êtes dans une mauvaise phase. Vous n’aimez pas l’image que vous avez de vous…donc pour compenser , vous mangez. Ayez la volonté de vider vos placards de toute sucrerie ou tentations alimentaires …et je vous en prie, pour votre bien, faites vous aider.
Venez me donner de vos nouvelles s’il vous plaît Ana et courage ! Je suis sûre qu’avec de la volonté, une grande volonté, vous allez y arriver
Bien cordialement
Sophie