COMMENT GARDER LA LIGNE PENDANT LES FETES
Posté par eurekasophie le 2 décembre 2008
Doit-on préparer son corps en amont des fêtes ?
Si on a une alimentation normale, ce n’est pas parce qu’un repas de fête approche que l’on doit se restreindre ou engager une diète, ni le jour J ni la veille. On risque au contraire de se ruer sur le repas, ce qui est bien évidemment déconseillé. Mon conseil est de conserver une alimentation normale, associée à un minimum d’activité physique, comme le reste de l’année. Ce n’est pas à l’abord d’une festivité qu’il faut être vigilant. Il vaut mieux être raisonnable au moment du repas en question que l’anticiper. Néanmoins, on peut adopter une alimentation un peu plus saine le jour du réveillon, et ceux qui suivent.
Quelle alimentation est recommandée ?
Il y a quelques astuces à mettre en place le jour « J » avant le repas de fête, et la semaine de battement entre les deux réveillons. Pendant les fêtes, on a tendance à consommer beaucoup plus de calories qu’en temps normal, en graisse, en sucre, en alcool, mais aussi en protéines. L’idée est donc de drainer en buvant beaucoup pour que l’organisme ne soit pas trop lourd, pour favoriser l’élimination des graisses et des sucres qui gonflent l’estomac. Choisissez de l’eau riche en minéraux, type Hépar ou Contrex, ou même du potage, des bouillons, des légumes moulinés. Il faut aussi manger des fibres : des fruits, des légumes (poireaux, haricots verts, épinards), des céréales complètes (pain complet, Ebly, boulgour, en moindre quantité que les légumes), qui favorisent l’élimination, préparent le tube digestif et aident au retour à la normale. Optez pour des repas que j’appelle « à l’asiatique », comme les wok : comme on va charger en graisse et en sucre, on préfère des émincés, des cubes de poulet, des crevettes, avec des nouilles complètes et des légumes, et on finit avec une compote ou un fruit. On mange alors équilibré, sans trop charger en protéines, et on anticipe le menu du réveillon. Se limiter à quelques gouttes d’huile, pas trop de margarine. Si on se restreint, on ne va pas tenir et se lâcher dès l’apéritif. Il ne faut pas être dans la restriction, mais manger en volume, pauvre en graisse et en sucre ajoutés.
DES CONSTATS ACCABLANTS
Pendant cette période de fin d’année, riche en couleur, en cadeaux, en dîners. Nous avons tous tendance à nous laisser aller, à nous dire qu’il faut profiter de ces échanges, de ces retrouvailles en famille ou entre amis. Il faut savourer nos quelques jours de repos pour faire le plein de bonnes choses. En ce qui concerne les bonnes résolutions, ce n’est pas grave : nous commencerons dès le début de l’année prochaine avec plein de volonté et de sagesse !Et oui, je pense que beaucoup de monde se reconnaît dans ces quelques lignes. Mais, malgré toutes ces bonnes volontés du mois de janvier, un constat est édifiant ! Nous avons pris des kilos et les regrets arrivent à toutes jambes :
« je n’aurais pas dû me jeter sur les gâteaux apéritifs, les cacahuètes, les chips ou autres biscuits et toasts en tous genres, car ils sont bien trop gras et trop salés.J’ai sûrement aussi un peu trop bu d’alcool (champagne, vins, alcools forts).
Et c’est vrai que pour les entrées, j’ai fait fort : charcuteries, saumon, foie gras en grande quantité. J’ai même peur de me rappeler ce que j’ai mangé dans mes plats de résistance (plats en sauce et fritures).
Et les desserts : c’est une catastrophe ! Bûches à la crème, au beurre et au chocolat, complétées évidemment avec des chocolats à tout va, à n’importe quel moment de la journée.
Je me souviens de cette fameuse question : fromage ou dessert ? Moi je n’ai pas choisi : j’ai pris les deux ! »
Encore des pensées qui vous font sourire et par conséquent, vous constatez que vous aussi, vous savez ce qu’il ne faut pas faire !
Alors suivez ce qui va suivre et commencez à prendre vos résolutions de janvier dès le mois de décembre, avant les fêtes !
2. Mes conseils pour les repas de fêtes
a. Quelques règles simples à suivre
Première chose à retenir : la quantité et la variété des plats sont tels, que les repas de fêtes sont par définition très riches. Autrement dit, les apports caloriques de ces repas festifs sont très, voire trop importants.
Par conséquent, il est nécessaire de limiter vos repas en quantité et en apport lipidique et sucré.
Evitez les gâteaux apéritifs trop gras, trop salés et l’alcool en trop grande quantité. Une coupe de champagne et un verre de vin, c’est acceptable !
Mangez légèrement avant de venir dîner, cela vous permettra de ne pas succomber à la tentation de l’apéritif. Pourquoi ne pas prendre une soupe légère ?
Attention à tout ce qui est gras en général, essayez de repérer tous les aliments gras de votre repas et ainsi vous pourrez mieux orienter vos choix. Il faut juste en réduire leur quantité et éviter de les additionner tout au long du repas.
Je ne dis pas qu’il faut absolument les proscrire de votre menu ! Prendre du plaisir, même avec un plat « riche », c’est important ! Mais ne finissez pas obligatoirement toutes vos assiettes, surtout si elles sont constituées de plats en sauce. Et limitez vous, par exemple sur le foie gras, à un ou deux petits toasts sur du pain complet, en limitant l’apport en beurre.
Mangez à votre faim et c’est tout.
Le danger est là, nous avons encore trop l’habitude de manger sans faim. Si vous avez envie de goûter au dessert, ne finissez pas votre plat de résistance. Ainsi, la légère sensation de faim qu’il vous reste, vous permettra de mieux apprécier le reste du repas et bien sûr, de limiter votre prise de poids. En revanche, si après votre plat chaud, vous n’avez plus faim, pourquoi vous forcer à continuer ?
Vivez votre repas bouchée par bouchée, ne le subissez pas en mangeant par réflexe, par automatisme ou par gourmandise.
Dernier conseil : il faut absolument dédramatiser les quelques écarts lors de vos repas de fêtes. Ils sont surtout très importants pour leur aspect « plaisir ». Il est clair que, même en période de « régime », le plaisir de manger reste une priorité pour garder la ligne. Ces repas et donc les « écart-plaisirs » font partie intégrante du maintien de la ligne et de la forme physique et morale.
En conclusion, la prise de poids est souvent la conséquence d’un apport quantitatif trop important d’aliments au quotidien et non lors de quelques repas de fêtes. Profitez de vos repas en mangeant lentement et en dégustant vos plats.
b. Quelques exemples pour un repas sans excès
A l’apéritif :
En ce qui concerne les alcools : je ne le répèterai jamais assez, mais il est important d’insister sur certaines choses afin que celles-ci soient plus vite acquises et comprises.
N’oubliez pas que le repas est généralement accompagné à tous moments d’alcool (apéritif, vin, trou normand, digestif.)
Alors soyez vigilant !
Rappelons que l’alcool est autorisé mais avec légèreté et modération. Faites attention aux cocktails alcoolisés et sucrés, car ils sont loin d’être vos alliés. Un peu de champagne et un verre de bon vin sauront faire l’affaire !
Et cela, seulement pour une question de plaisir pour ceux qui apprécient.
Sinon, les boissons non alcoolisées à base de fruits, voire de légumes, peuvent aussi rentrer dans des notions de plaisir par leurs originalités et leurs goûts. En ce qui concerne les amateurs de boissons gazeuses et sucrées, essayez de les boire « light /diet ».
Afin d’accompagner la boisson et dissiper éventuellement les effets de l’alcool, privilégiez les petits amuse-gueules avec des légumes ou des fruits frais (tomate cerise, chou fleur, carotte et melon.), agrémentés avec une petite sauce au fromage blanc allégée et persillée par exemple ou encore quelques petits toasts diététiques avec du pain complet ou aux céréales. Soyez original et inventif. Libre à vous de créer !
Pour les entrées, les plats de résistance et les desserts :
En entrée, privilégiez les salades composées, les crudités, les potages, les fruits de mer… Tout cela sans excès d’assaisonnement ou d’accompagnement (mayonnaise, beurre.). Si vous souhaitez prendre une entrée plus « riche », essayez de poursuivre le repas avec un plat plus léger, tel que le poisson ou la viande grillée, accompagné d’un peu de féculents (riz.) et/ou de légumes.
En ce qui concerne les sauces, je ne vous conseillerai jamais assez de privilégier les sauces légères, pauvres en matières grasses (crème fraîche légère.). Pensez aussi à aromatiser vos plats pour plus de goût et donc, plus de plaisir.
En dessert, vous pouvez remplacer les gâteaux et autres bûches de noël et petits fours sucrés, par une salade de fruits ou une corbeille de fruits par exemple. Cela change et c’est beaucoup moins calorique.
Pendant le repas, évitez les sodas (buvez de l’eau plate ou gazeuse), l’association de petits chocolats (lors du café ou en grignotage), ainsi que l’excès de sel.
Pour le pain, vous pouvez en manger, mais en quantité raisonnable.
3. Comment gérer vos lendemains de fête ?
Les lendemains de fêtes sont souvent difficiles. On se sent ballonné, on a mal à la tête. On ressent les excès de la veille.
Un seul mot d’ordre : il faut manger léger !
Deux possibilités peuvent s’offrir à vous à l’heure du petit déjeuner ou du déjeuner :
Si vous n’avez pas faim, n’allez surtout pas vous forcer à manger. Attendez d’avoir faim pour avaler quelque chose. Je vous conseille d’attendre le déjeuner ou le dîner en coupant votre faim avec un fruit, un yaourt, une tranche de pain complet seule ou une petite soupe. Ne craquez pas sur des aliments attrayants qui vous feront manger sans en avoir réellement besoin. Ecoutez votre corps et non pas la gourmandise, synonyme de prise de poids.
Par contre, si vous avez faim dès le lendemain matin, gardez à l’esprit le mot d’ordre précédent : « manger léger » ! Il faut surtout reprendre de bonnes habitudes alimentaires, permettre à votre corps d’éliminer les excès de la veille sans en accumuler d’autres.
Vos trois repas suivant le menu de fête devront être équilibrés, il faudra seulement manger à votre faim sans surplus. L’idée principale sera de réhydrater le corps et de lui permettre de retrouver ses habitudes.
4. Conclusion
Avec cet aricle, j’ai essayé de vous montrer que tous vos repas de fêtes peuvent ne pas être préjudiciables pour votre poids, s’ils ne sont qu’occasionnels et effectués dans le respect de certaines règles.
Dès lors, votre objectif principal est de pouvoir acquérir une alimentation saine et équilibrée, sans excès réguliers, avant et après ces repas festifs.
Vous pouvez ainsi réaliser quelques écart-plaisirs durant cette période de joie et de bonne humeur.
N’oubliez pas que votre réussite passe par l’absence de grignotages et d’excès (gâteaux, chocolats.) en dehors et dans vos repas quotidiens.
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