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L’ESTRAGON

Posté par eurekasophie le 13 novembre 2008

estragon1.jpgMa grand-mère Louise en mettait partout; sitôt que j’avais le hoquet, elle m’envoyait au jardin en cueillir un morceau, et me le faisait mâcher: c’était souverain. De même, quand elle soupçonnait que j’avais des vers, c’est au « petit dragon », comme elle l’appelait, qu’elle recourait aussiôt: je n’ai jamais eu à m’en plaindre.

Les vertus de l’estragon (ou dragonne ou encore serpentine); sont fort nombreuses, et je vous les recommande de toutes les façons possibles: dans vos salades, sur vos biftecks, avec votre poulet, évidemment. N’oubliez pas d’en ajouter un brin dans vos conserves de cornichons, de petits oignons et de légumes au vinaigre: il atténuera l’acidité de ces mets, et leur donnera un parfum délicieux.

L’estragon nous vient des grandes plaines infinies de Sibérie et de l’ouest de l’Amérique du Nord. C’est une plante de la famille des composées, comme le pissenlit ou la marguerite, mais qui appartient au genre des armoises, tout comme l’absinthe. Il se caractérise par sa grande taille, souvent plus d’un mètre , par ses jolies feuilles du plus beau vert, et par ses fleurs minuscules, réunies en petites boules. Il a été introduit en Europe occidentale au temps de la croisade, et c’est de l’arabe tharchoûm que dérive le mot « estragon ».

estragon3.jpg

Végétal recommandé essentiellement comme apéritif t comme ami de l’estomac. Il est capable de redonner le goût de manger aux plus faibles, aux convalescents, aux névrosés, aux angoissées, aux neurasthéniques. Il combat les mauvaises digestions, les ballonnements, les aigreurs d’estomac, l’aérophagie et les fermentations intestinales. De plus il se révèle diurétique ( utile en cas de goutte, de rhumatisme, de rétention d’urine, de paresse des reins et de la vessie). Son action contre les rhumatismes et l’arthrose des vieillards est particulièrement intéressante. Il est encore capable de régulariser le cycle des femmes. Il est vermifuge. Et il calme la douleur, notamment les rages de dents.

Récolte

Vous ne trouverez guère d’estragon dans la nature, sinon à proximité de quelques jardins d’où il se sera échappé. Cultivez-le dans une bonne terre profonde: il se multiplie par rejets de souche. Récoltez les branches au fur et à mesure de vos besoins.

Préparation et emploi:

Infusion:

Jetez 3 à 4 branches d’estragon frais dans un litre d’eau. ( 2 à 3 tasses par jour, surtout après les gros repas.)

Bains de mains et de pieds:

Un petit bouquet de plante fraîche dans une cuvette d’eau.

Cataplasmes:

(notamment contre les maux de dents et les rhumatismes): à appliquer frais sur la partie douloureuse.

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Posté par eurekasophie le 13 novembre 2008

cynorrhodonsconfiture.jpgLa confiture de cynorrhodons

Voici une autre recette de confiture de cynorrhodons

  • Enlevez les extrémités des baies puis coupez les en deux pour en retirer poils et akènes (ce sont les « graines »).
  • Rincez abondamment
  • Couvrir à peine d’eau et cuire à feu doux jusqu’à ce que les fruits soient bien tendres.
  • Passer au moulin à légumes, peser la purée obtenue et y ajouter un peu moins que son poids en sucre (800g de sucre par kilo de pulpe), plus un jus de citron.
  • Cuire quelques minutes à une demi-heure suivant le sucre employé (sucre classique, ou « à confitures »).
  • Versez bouillant dans des pots préalablement stérilisés.
  • Fermez aussitôt et retournez vos pots.
  • Attendre le complet refroidissement avant de les remettre à l’endroit et rangez à l’abri de la chaleur et de la lumière
  • ATTENTION : n’ utilisez que des ustensiles inoxydables en bon état, sinon, au contact du métal rouillé, vos préparations noirciront instantanément. Cette réaction naturelle est due au fait que les cynorrhodons sont très riches en vitamine C donc acides…

    A NOTER : Vous pouvez mettre quelques bâtons de cannelle en début de cuisson…(en fonction de la quantité : 2 à 4 par kilo)et ensuite, les laisser dans les pots. Moi, j’aime bien… mais ce sont mes goûts !

     

    Je rappelle que le cynorrhodon est le fruit de l’églantier que l’on cueille en fin d’automne ou en début d’hiver.

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    L’EGLANTIER

    Posté par eurekasophie le 13 novembre 2008

    glantier1.jpgglantier2.jpgTout est curieux dans  » la version champêtre de la reine des fleurs »– et d’abord le nom latin : Rosa canina ou « rosier des chiens »; il ne vient pas de ce que nos amis à quatre pattes se prélassent volonters parmi les rameaux bardés d’aiguillons, mais de l’ancienne croyance selon laquelle la racine du végétal guérit la rage. S’il existe des dizaines d’espèces de roses sauvages (Marcel Proust vantait « la soie unie de leur corsage rougissant qu’un souffle défait »), celle-ci est la plus commune. On la trouve en épais nuages verts, dans les sous-bois d’ombre claire ou au coeur des haies confuses: c’est là qu’elle épanouit le mieux, entre des panaches de feuilles à cinq ou sept folioles dentées, les larges coupes de ses fleurs immaculées ou rose pâle, au creux tout frisotté d’étamines…..

    Les feuilles de la plante, comme ses semences d’ailleurs, n’ont jamais servi que de succédané au thé: mais il n’est recommandé à personne d’essayer( à forte dose, lesdites semences exercent une action néfaste sur la moelle épinière et le coeur). Les pétales, en décoction ou en infusion, ont un léger effet laxatif. Mais de l’églantier, ce qu’il faut avant tout retenir, c’est d’une part le bédégar, et de l’autre le fruit.

    L’éponge de rose, ou bédégar (le mot nous vient de Perse par le canal des plus grands médecins arabes), désigne cette sorte de tête chevelue pourpre vert, que l’on trouve à l’extrémité de certaines tiges, et qui est une galle due à la piqûre d’un insecte voisin de l’abeille(hyménoptère): le cynips de la rose. Il s’agit d’un excellent tonique , d’un astringent ( il hâte la cicatrisation des plaies et brûlures à bord décollé), d’un produit actif contre la sueur (il fait merveille en cas de fièvre), et d’un diurétique efficace (certains calculs urinaires même ne lui résistent pas). L’infusion et la décoction en sont simples à préparer, mais quelques phytothérapeutes en tirent aussi par distillation une eau propre à soigner les yeux malades.

    Le fruit, ce globe ovoïde rouge-orangé que l’on récolte aux premiers frimas, est en fait, pour les botanistes, un faux fruit, comme la fraise, la framboise et la figue. On le baptise scientifiquement cynorrhodon, mais on lui préfère évidemment ses appellations populaires de gratte-cul, gargouillou ou gratte-chat. Il est tout empli de semences enrobées dans un charmant duvet argenté, que les joyeux drilles connaissent pour le meilleur des poils à gratter. Plaisanterie à part, le cynorrhodon se consomme en infusion, en décoction, en poudre, en sirop, en marmelade, en confiture ou en liqueur. Il est souverain contre les diarrhées, les crampes d’estomac, les nausées et les digestions difficiles. Aux qualités du bédégar ( tonique, astringent, actif contre la sueur et diurétique) il ajoute les siennes propres: c’est un vermifuge énergique; c’est aussi un laxatif et un dépuratif efficace( vidé de ses semences et conservé sec dans un lieu aéré pendant l’hiver, nul n’est plus propre que lui, au printemps, à nettoyer le sang des toxines de la mauvaise saison); c’est enfin, par son exceptionnelle richesse en vitamines (provitamine A ou carotène, vitamine C , vitamine D), un ami des yeux, un antiscorbutique de premier plan et un antirachitique.( 100 g de cynorrhodonscntiennent autant de vitamine C qu’un kilo de citron….)

    glantier3.jpg

    Récolte

    Cueillez les feuilles et les fleurs de l’églantier au printemps, les secondes lorsqu’elles sont encore en boutons. Vous trouverez certainement des bédégars en été. Pour les fruits, il vous faudr attendre la fin de l’automne et le début de l’hiver: c’est alors seulement qu’ils sont bien murs.

    Préparation et emploi:

    Infusion et décoction

    de pétales: jetez une demi-poignée de pétales dans 1 litre d’eau bouillante. (3 à 4 tasses par jour.)

    Infusion

    de bédégar: jetez une poignée de bédégar dans 1 litre d’eau bouillate. (2 à3 tasses par jour.)

    de cynorrhodons: jetez une poignée de cynorrhodons vidés de leurs semences et de leurs poils dans 1 litre d’eau; laissez 10 mn. (3 à 4 tasses par jour.)

     

    Décoction prolongée

    de cynorrhodons : jetez une poignée de cynorrhodons vidés dans 1 litre d’eau, et faites réduire de moitié (ou laissez infuser 1 heure). Diurétique très efficace. (Plusieurs fois par jour.)

    Poudre

    de cynorrhodons: râpez très fin les fruits vidés et desséchés. (Antiscorbutique: une petite pincée par jour.)

     

    Sirop

    de cynorrhodons: faites macérer l’écorce des fruits pendant 2 à 3 jours dans du vin rouge; passez et ajoutez une quantité égale de sucre; ne faites pas cuire, cela détruirait la vitamine C.

    Marmelade

    de cynorrhodons: cueillez les fruits après les premières gelées; ôtez les graines et le duvet; hachez menu; ajoutez un poids égal de sucre et brassez longuement; ici encore, toute la vitamine C reste intacte.

    Confiture

    de cynorrhodons: prenez des fruits bien mûrs, mais qui n’ont pas gelé; videz-les; coupez-les en petits morceaux; arrosez-les de vn rouge et laissez-les macérer 24 heures dans un endroit frais; pilez le tout au mortier; faites passer le mélange au tamis pour recueillir la pulpe; dès lors, pour 500 g de pulpe, comptez 750 g de sucre; faites cuire le sirop de sucre seul, et délayez-y la pulpe hors du feu, de façon à conserver le maximum de vitamine C; mettez en pots. (Préparée de façon « ordinaire », la confiture de cynorrhodons reste excellente au goût, mais perd trop de ses qualités médicinales.

    Liqueur

    de cynorrhodons: dans 3 litres d’eau-de-vie, faites macérer pendant 15 jours à 1 mois 1kg de cynorrhodons et 500g de sucre candi; fitrez et additionnez d’eau pure, selon votre goût. (Excellent tonique, recommandé particulièrement, à petites doses, aux personnes du troisième âge.)

     

    Bains de pieds et de mains

    comptez une poignée de plante par litre d’eau, soit de fruits, de pétales et de boutons (contre les calculs urinaires), soit de pétales et de boutons (contre les palpitations cardiaques, la tachycardie, la nervosité, les angoisses), soit de graines broyées (contre l’hyperacidité et les douleurs de l’estomac).

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    LA CHELIDOINE

    Posté par eurekasophie le 13 novembre 2008

    chlidoine3.jpgchlidoine1.jpgLA CHELIDOINE ou chelidonium majus

    La chélidoine est une plante vivace , de la famille des coquelicots (papaveracées) pouvant atteindre 90 cm à 1m de haut.Ses tiges dressée sont pourvues de poils mous, portant des feuilles minces , glauques en dessous, divisées en 5 à 7 segments larges , à lobes crenelés.Les fleurs jaunes sont groupées en grappes assez denses qui peuvent faire penser à une ombelle.La chélidoine fleurit  de mai à octobre ; elle préfère les sols calcaires et les expositions ensoleillées et se multiplie par semis ou division de touffes.Elle pousse spontanément sur les décombres , les vieux murs et les haies.

    chlidoine2.jpg

     

    La chélidoine posséde plusieurs noms populaires tels que: Herbe à l’hirondelle, Herbe à la vue, en raison de ses vertus pour les yeux;Herbe à bouc, à cause de son odeur.Herbe de jaunisse, jaunisse parce que en raison de la couleur jaune de son suc, la médecine des signatures en a fait l’un des remèdes contre la jaunisse.Herbe à verrues, car son suc les fait disparaître.Grande Eclaire , ancien nom français resté en usage courant , par opposition à la Petite Eclaire qui , autrefois désignait la bouton d’or ou ficaire, ses deux noms sont en rapport avec la couleur jaune des fleurs

    Quant à son éthymologie,elle vient du grec » khelidôn« qui veut dire hirondelle, car cet oiseau frotte les yeux de son petit avec cette plante .En effet les hirondelles ont été les premières à apprivoiser la plante.Leurs petits naissaient aveugles disait on, et c’est avec le suc(latex) de la Chélidoine que les parents ouvraient les yeux de leurs hirondeaux.Bien que cette observation lointaine soit aujourd’hui impossible à vérifier puisque nos hirondelles modernes naissent avec une parfaite vue, elle eut au moins en son temps , le mérite d’éclairer les anciens sur les vertus de la plante.C’est ainsi que fut découverte cette propriété qu’à le suc de Chélidoine , dilué dans de l’eau , de soulager les affections occulaires et , de nos jours, comme pour la confirmer,la médecine moderne attribue à la Chélidoine, des vertus anti ophtalmologiques ( qui guérissent les pohtalmies chroniques).La science à démonter que la plante avait de réels pouvoirs cholagogues et dépuratifs.Quant à l’utilisation traditionnelle du latex pour brûler les verrues, elle est à n’en pas douter les résultats des actions caustique et rubéfiante des nombreux alcaloïdes qu’il contient

    Pour brûler les verrues, il faut appliquer quotidiennement  le latex frais sur les verrues jusqu’à disparition de  celles ci.

    La chélidoine est antispasmodique , narcotique , calmante, vermifuge , dépurative, elle est un puissant cholérétique qui augmente le volume de la bile, c’est donc un stimulant hépatique.C’est grâce aux alcaloïdes qu’elle contient qu’elle est sédative de la vésicule et calmante des douleurs hépatiques.

    Ce sont de préférences les plantes qui sont juste au début de floraison qu l’on utilise;tout est actif dans cette herbe:tige,feuilles,fleurs, fruits,et surtout les racines.; pour son utilisation, faire sécher à l’ombre.

    EN INFUSION:on laisse reposer 10mn une cuillerée et demie de plante sèche dans un litre d’eau; prendre 3 tassse par jour en dehors des repas.

    EN DECOCTION:on met 10 grammes de racine sèche pour un litre d’eau , prendre 1 ou 2 tasses en 24 heures.

    Mais attention , la chélidoine à forte dose , est un poison mortel!!! TOXIQUE

    Ses propriétés narcotiques ont fait d’elle une plante utilisée pour favoriser des rêves fantasmagoriques.Pour que ses propriétés pour la vue soient efficaces, il fallait la cueillir quand le soleil était en lion et la lune en bélier.

    On dit que placer une feuille de chélidoine sur la tête d’un malade le fait chanter s’il doit mourir et verser des larmes s’il doit guérir…….ce qui est assez paradoxal vous me l’avouerez n’est ce pas?

    Dans le LANGAGE DES FLEURS, la chélidoine symbolise la prévoyance.

    Avec la chélidoine, nous assistons donc à un intelligent mariage entre médication croyance et la pratique traditionnelle faite de liberté de penser , d’astuce et pourquoi pas d’un peu de poésie.

    La chélidoine est en ce sens un cas d’école

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    LE BUIS

    Posté par eurekasophie le 13 novembre 2008

    buis4.jpgbuis1.jpg

     Ce sont les branches de buis que l’on fait bénir le dimanche des Rameaux.

    Tout le monde connaît cet arbuste aux feuilles toujours vertes, qui peuplent en vastes colonies enchevêtrées les coteaux secs et les sous-bois clairs; chaque pied peut atteindre 5 à 6 mètres de hauteur, et vivre six ou sept cents ans!! Le buis, dont on se sert peut faire de grosses haies vives, possède un bois très dur, une écorce lisse et grise, des feuilles ovales, brillantes et coriaces, et de petites fleurs verdâtres. Ses fruits, en capsules ovoïdes à trois cornes, sont caractéristiques.

    C’est un précieux compagnon pour le phytothérapeute, mais c’est aussi un redoutable individu végétal: une substance (buxine), qu’il contient dans toutes ses parties, constitue un poison assez dangereux. N’usez jamais du buis qu’en respectant strictement les doses. Cela dit, le bois, l’écorce et les feuilles du végétal étaient déjà utilisées au XIIème siècle, comme elles le sot aujourd’hui, en tant que dépuratifs, pour activer la sueur et faire tomber la fièvre; il est recommandé contre les accès de paludisme lorsque la quinine n’agit pas bien, et contre toutes les fièvres rebelles: non seulement ce remède fait disparaître les symptômes ( la fièvre elle-même), mais le buis, en épurant le sang, s’attaque vigoureusement aux causes profondes de la maladie. Il redonne du tonus au malade, et lui permet de résister victorieusement à l’attaque des germes infectieux.

    Récolte

    Coupez le bois, prenez l’écorce et cueillez les feuilles du buis juste avant la floraison, c’est-à-dire en mars-avril, selon les régions. Utilisez-les immédiatement, ou faites-les sécher à l’ombre. Ne choisissez, pour votre récolte, que des arbustes ayant poussé loin des villes, c’est-à-dire loin des sources de pollution de notre univers de fumées et de poisons en tous genres.

    Préparation et emploi

    Infusion

    d’écorce, de feuilles et de bois (dépurative): jetez 5 pincées de plante par litre d’eau. ( Une tasse par jour, pendant 3 jours.)

    Décoction

    ( sudorifique et contre les fièvres) d’écorce et de feuilles: mêmes proportions, même doses que pour l’infusion.

    Poudre

    de feuilles séchées ( en cas de très fort accès de fièvre seulement): une petite pincée avec un peu de miel.

    Bains de pieds et de mains

    de râpure de bois ou de feuilles ( dépuratif, sudorifique, contre la fièvre) : comptez une petite poignée de plante par litre d’eau. ( Je vous recommande tout particulièrment cette recette parce que ses effets sont prompts, et parce qu’il n’y a pratiquement pas de danger à se tromper de doses.)

    Nota: Si les bains de pieds et de mains n’ofrent que des avantages, par contre, les trois préparations précédentes sont difficilement supportables par l’estomac. Je vous conseille de n’y avoir recours qu’avec la plus grande prudence, à moins d’être suivi par quelqu’un de compétent.

     

     

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