• Accueil
  • > Archives pour septembre 2008

L’EUCALYPTUS

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

Eucalyptus
Fleurs d’Eucalyptus

Son nom

Avec un nom comme ça, on se serait attendu à une définition pour le moins mythologique, voire ésotérique et « arcanique ». Eh bien non ! « Eucalyptus » vient du grec eu « bien » et kaluptos « couvert »; par allusion au fait botanique, apparemment assez rare tout de même, que le calice reste fermé jusques après la floraison. Quand à son nom vernaculaire d’« arbre à la fièvre », il témoigne de ses puissantes propriétés médicinales. On l’appelle aussi parfois « gommier bleu ».

L’eucalyptus, donc…

-Eh ! Attendez un peu là ! L’eucalyptus n’est pas indigène au Québec, à ce que je sache ?
-Tout juste. L’espèce est originaire d’Australie et de Tasmanie.
-Alors comment il se fait qu’on en parle dans une chronique portant sur les plantes indigènes du Québec ? C’est de la fausse représentation, j’exige qu’on me rembourse !
-Écoutez, espèce de macro-organisme génétiquement modifié, si j’ai choisi l’eucalyptus, c’est pour vous offrir un petit répit en plein coeur de l’hiver, histoire, notamment, de vous éviter de vous les geler à -15 ºC et pire. Faudrait savoir apprécier, tout de même ! Et puis, l’eucalyptus fait partie de nos vies de Québécois depuis toujours. Pensez-y, déjà en 1890, les soeurs de la Providence en faisaient une longue et élogieuse description dans leur traité de Matière médicale. On ne peut pas le nier, il y a un peu de nous dans les petits pots de Vick’s Vaporub®.

Et ça se mange?

« Ab-so-lu-ment ! » de crier en choeur la noble assemblée des koalas, ces marsupiaux en forme d’ours qui, chaque année, engloutissent des tonnes de feuilles d’eucalyptus, lesquelles constituent leur nourriture la plus importante.

Oui, sauf que nous ne sommes pas des marsupiaux, ce qui fait que, non, la feuille d’eucalyptus ce n’est pas notre tasse de thé. C’est-à-dire que oui, on peut en faire un thé, mais non, ce n’est pas une boisson au sens où on l’entend habituellement. Ah ! Et puis zut ! Mangez-en donc si ça vous plaît !

Par contre, l’eucalyptus fournit un nectar abondant que les abeilles transforment en un délicieux miel, à la saveur résolument camphrée.

Encore faut-il en trouver!

Si ce n’est pas possible, on peut toujours essayer de se concocter un miel maison, un peu à la manière du miel rosat .

Et ça soigne quoi?

Excellent insecticide, on peut s’en frotter la peau pour éloigner les moustiques et autres indésirables, et en frictionner la fourrure des animaux domestiques pour éloigner les puces.

Pour désinfecter une pièce à l’air vicié, on fait bouillir des feuilles à petits bouillons dans un récipient ouvert. D’ailleurs, la simple présence d’un plant en pot dans la pièce contribuerait à en purifier l’air.

Astringent hémostatique, fébrifuge désinfectant, antispasmodique, c’est un des meilleurs stomachiques contre la dyspepsie atonique ainsi que contre l’inflammation chronique de la muqueuse gastrique ou de la muqueuse intestinale.

On soulageait autrefois avec ce remède les vomissements et indigestions dus à la présence de la sarcine, une bactérie pathogène. On l’employait aussi en prévention contre la formation de parasites intestinaux.

En outre, l’eucalyptus soulage les bouffées de chaleur, les gaz et les palpitations chez les femmes en ménopause.

On l’a administré avec succès en cas de faiblesse consécutive à des maladies graves.

De façon générale, c’est un puissant antiseptique des voies respiratoires et, à ce titre, il soigne les bronchites, la grippe, la tuberculose pulmonaire, la gangrène pulmonaire et l’asthme. De plus, il fluidifie les expectorations. On l’a utilisé en cigarettes contre l’asthme.

La teinture, l’infusion et l’eau distillée sont employées comme désinfectant pour laver les plaies, y compris les brûlures et les ulcères de peau.

Excellent antiseptique des voies urinaires, il soigne les infections diverses de cet appareil, notamment la colibacillose, ainsi que l’inflammation de la vessie. Toutefois, il ne faut pas en abuser, car il peut devenir irritant pour les reins.

On lui a attribué des propriétés antidiabétiques sans n’avoir jamais pu démontrer cet effet. Par contre, en application externe, il agit véritablement sur les rhumatismes et peut soulager certaines migraines.

Pour préparer l’infusion, il suffit de mettre 3 ou 4 feuilles dans une tasse d’eau, de faire bouillir une minute et de laisser infuser 10 minutes. On peut boire jusqu’à 3 tasses par jour. La teinture se prépare en faisant macérer une partie de feuilles dans cinq parties d’alcool. On en prend de 1 ml à 10 ml par jour.

Publié dans "E**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | Pas de Commentaire »

if (typeof OA_show === "function") OA_show('b300'); // ]]> -->

LE CRESSON

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

Nom latin : Nasturtium officinale  
   Famille :
Crucifères

  COMPOSITION ANALYTIQUE MOYENNE —

   Le cresson frais et cru apporte 18 kcalories pour 100 g de partie comestible
   et contient :

  
Eau
(93 %)  
   Glucides (2 %) 
   Lipides (0,3 %) 
   Protides (1,5 %)
   • Fibres alimentaires (2 %) 
   Substances minérales et oligo-éléments : Bore, calcium, chlore, cuivre, fer,
       iode, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, sodium, soufre, zinc.  
   Vitamines : B1 – B2 – B3 ou PP – B5 - B6 – B9 – C (grande richesse) - E -
       K - Provitamine A (richesse).
   Autres substances notables : Dérivés soufrés.
cresson20lepetitherboriste.jpgcresson.jpg

 

LE CRESSON   dans   PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES ESSENTIELLES —       Le cresson est un aliment alcalinisant nutritif, reminéralisant et tonifiant qui :
   a une action anti-anémique liée à sa richesse en fer (3,1 g pour 100 g, soit l’une des teneurs les plus
      élevées parmi les légumes frais habituellement consommés) ;
   possède des propriétés expectorantes ;
   • stimule ou régularise de nombreuses fonctions digestives grâce à ses propriétés apéritive et
      stomachique ;
   présente des propriétés diurétique et sudorifique avec une action dépurative générale ;
   possède une action hypoglycémiante qui le fait recommander dans le régime des diabétiques ;
   • stimule la vitalité des bulbes pileux (cheveux et poils). 

 ptipot1 dans Mon repertoire des plantes les moins usitees  INDICATIONS PRINCIPALES —

      Le cresson sera privilégié dans l’alimentation dans toutes les circonstances suivantes :
  1) Chez le bien portant

   Pour renforcer la résistance de l’organisme dans son ensemble. 
   • Pour faciliter la détoxication physiologique de l’organisme. 
  2) Chez le mal portant -    Indications générales :
 

    • Asthénie. 
    • Anorexie.
    •
Chaque fois qu’il est nécessaire d’
augmenter la diurèse.

   
Indications particulières :

    Sphère sanguine :
Anémie
    Sphère respiratoire : Affections broncho-pulmonaires dans leur ensemble et
bronchite chronique en
      particulier.
    Sphère digestive : 
Affections hépato-biliaires
    Sphère urinaire : Oligurie – Affections rénales et urinaires (lithiases en particulier).
    Sphère cutanée : Dermatoses. 
    Sphères diverses : Diabète – Scorbut. 
    Voie locale externe, sous forme de jus que vous trouverez en flacons dans les magasins de diététique :
      Affections du cuir chevelu (en frictions).

 ptipot1  REMARQUES IMPORTANTES —

   Toujours dans un cadre alimentaire, le cresson peut également être pris sous forme de jus à boire juste
   avant les repas. Il est généralement présenté en flacons ou en ampoules buvables que vous trouverez sans
   difficulté tout au long de l’année dans les parapharmacies ou les magasins de diététique.
    Il est fortement déconseillé de manger du cresson sauvage, celui-ci pouvant abriter la douve,
   dangereux parasite à l’origine d’une grave maladie du foie : la distomatose. Par contre, le cresson
   cultivé dans les cressonnières que vous trouvez sur les marchés ou dans les rayons des magasins de légumes
   est sans aucun danger.

Publié dans "C**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | Pas de Commentaire »

LE COQUELICOT

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

coque.jpgcoquelicot1.jpg

Noms communs
Pavot des champs, pavot rouge, coq, mahon, ponceau.

Pigments authocyaniques rouges, alcaloïdes isoquinoléiniques.

Un peu d’histoire Gentil coquelicot, mesdames! Lorsque vous descendrez dans votre jardin, n’oubliez pas de cueillir ce charmant sourire vermillon que la nature en fête adresse aux hommes… C’est le rouge étendard des étés inondés de soleil; c’est la tache de sang clair des moissons d’or… Il est le symbole de la vie, de la joie, de la plénitude, du bonheur. Regardez-le : il est fier comme un coq (on en jurerait la crête!). Il peuple non seulement les blés mûrs, mais tous les terrains vagues, toutes les cultures, et rien n’est joli comme lorsqu’il pousse en gros massifs frémissants sur la croupe des collines… C’est le cousin en habit éclatant du pavot oriental; mais s’il contient bien comme lui une « vertu dormitive », ce n’est pas la dangereuse morphine, qui fait tant de ravages en notre siècle de drogues et de mal de vivre. Son principe actif à lui, c’est la rhoeadine: elle calme, elle adoucit, mais elle ne tue pas, et elle n’entraîne aucune accoutumance.Il semble être originaire de là Bulgarie ou de la Turquie, mais on en trouve déjà des fleurs dans les tombeaux égyptiens. Les Grecs en mangeaient les jeunes feuilles en salade, et cette coutume s’est maintenue jusqu’au XVIè siècle en Italie. De nos jours, les belles fleurs à quatre pétales rouge vif et les graines légères que la plante élabore dans une capsule savamment construite, sont considérées comme légèrement narcotiques, comme propres à provoquer la sueur, comme expectorantes, comme pectorales, comme calmantes et comme adoucissantes. On a pu dire que c’est l’opium inoffensif de la pharmacie familiale. Les fleurs du coquelicot constituent l’un des ingrédients de la célèbre « tisane aux quatre fleurs », avec le pied-de-chat, la mauve et le tussilage.

DESCRIPTION :
Le Coquelicot est une plante annuelle à racine pivotante, fibreuse, blanchâtre. La tige, de 50 à 70 centimètres est cylindrique, rameuse, dressée, fragile, couverte de poils rudes. Les feuilles, alternes, sont profondément divisées en segments étroits, allongés, aigus et dentés, velus, d’un vert plus ou moins foncé, parfois jaunâtres. Les fleurs, grandes, d’un beau rouge vif, solitaires à l’extrémité des rameaux, sont visibles de mai à septembre. Le fruit est une capsule ovoïde et conique qui ren-ferme un grand nombre de petites graines brunâtres.
 CULTURE ET RÉCOLTE :

Originaire de la Méditerranée orientale, le Coquelicot préfère les sols calcaires, abondant surtout dans les moissons où il fait partie des mauvaises herbes. Récoltez les pétales en prenant soin d’éliminer ceux qui sont plus clairs ou très petits. Faites-les sécher à l’ombre avec grand soin. Etalez-les en couches très minces sur un papier ou un grillage fin, dans un local sec, chaud et aéré. Au séchage la fleur prend une couleur plus foncée, lie-de-vin.

USAGES :

Le pétale de coquelicot renferme des alcaloïdes qui ont une action remarquable sur les troubles du sommeil de l’adulte et de l’enfant. Ils ont un effet sédatif qui fait disparaitre la nervosité, l’anxiété et l’émotivité. Grâce à son action douce sans aucun risque d’accoutumance, le coquelicot est recommandé pour tous, y compris les personnes âgées et les enfants. Les alcaloïdes ont également des propriétés antitussives, augmentées par la présence de mucilages très adoucissants. Le coquelicot est ainsi un calmant efficace de la toux et des irritations de la gorge.

INDICATIONS :

- NERVOSITÉ, ANXIÉTÉ, ÉMOTIVITE,
- INSOMNIE,
- PALPITATIONS CARDIAOUES,
- TOUX IRRITATIVE.

Publié dans "C**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | Pas de Commentaire »

LE CYPRES

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

Cyprès
Cupressus sempervirens

PRINCIPES ACTIFS MAJEURS —        Le cône de cyprès contient essentiellement des leucoanthocyanes et des pycnogénols (responsables
   en grande partie de l’action vitaminique P qui correspond à un ensemble de propriétés de protection
   vasculaire en général, veineuse et capillaire en particulier, ainsi que des propriétés veinotoniques), des
   flavonoïdes (qui participent activement à l’action vitaminique P, notamment en étant des anti-oxydants de
   la paroi des vaisseaux, et qui ont également une activité anti-inflammatoire), des proanthocyanidols (qui
   jouent un rôle protecteur des membranes vasculaires contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres),
   une huile essentielle contenant des monoterpènes (alpha-pinène, delta-3-carène, sabinène), des 
   sesquiterpènes (delta-cardinène, alpha-cédrène) et des sesquiterpénols (cédrol, cadinol), ainsi qu’un
   tanin
catéchique.

PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES ESSENTIELLES —
 
      Le cône de cyprès possède des propriétés :

   tonique veineuse avec facilitation et régularisation de la circulation de retour ;
   anti-inflammatoire et astringente ;
   • protectrice des membranes cellulaires contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres et du
      collagène contre les agents dénaturants.
 LE CYPRES dans   INDICATIONS PRINCIPALES —

      Actuellement, le cyprès est utilisé :
  1) En général : 

   • Pour maintenir un excellent tonus veineux et prévenir ainsi tous les troubles résultant d’une
      insuffisance de la circulation de retour. 
  2) En particulier :   • Sphère vasculaire : Jambes lourdes – Œdèmes des membres inférieurs – VaricesHémorroïdes -
      
Couperose.
 ptipot1 dans Mon repertoire des plantes les moins usitees  FORMES D’UTILISATION —

   — Les formes habituelles d’administration du cyprès en phytothérapie contemporaine sont la poudre totale
   sèche (micronisée, et de préférence cryobroyée) en gélules qui représente le totum végétal du cône dans
   toute son intégrité et toute son intégralité, et l’extrait sec (souvent sous forme de nébulisat) également en
   gélules.

   — Il peut aussi être pris sous forme de décoction-infusion (faire bouillir 30 g de cônes frais écrasés dans un
   litre d’eau pendant 15 minutes ; laisser infuser 10 minutes et filtrer
). Cette décoction n’est plus guère
   utilisée par voie générale interne, mais elle peut toutefois rendre encore des services par voie locale
   externe : compresses imbibées de décoction chaude sur les
hémorroïdes douloureuses, ou en bains de
   pieds prolongés d’une quinzaine de minutes pour combattre la transpiration fétide.

   — Il est également utilisé dans de nombreuses préparations magistrales associant diverses autres plantes
   complémentaires (sous forme de décoctions composées, mais surtout aujourd’hui sous forme de mélanges de
   poudres totales ou d’extraits secs en gélules, ainsi qu’en association sous d’autres formes d’utilisation comme
   la teinture, l’extrait hydro-glycolique, ou encore l’huile essentielle) choisies et prescrites en fonction de
   chaque malade par les médecins phytothérapeutes.

   — Le cyprès existe enfin sous forme de plusieurs spécialités pharmaceutiques phytothérapiques répondant
   à ses indications (seul ou en association avec d’autres plantes aux vertus complémentaires) :
Artérase* -
   Hémoluol* – Huile essentielle micro-encapsulée (S-CAP-T) de Cyprès Derpha* – Phytescens F45
   Circulation* – Phytodif Cyprès* – P. Veinos* – Veinostase* –
etc.

 ptipot1  POSOLOGIE MOYENNE —

      Les doses moyennes journalières à prendre pour les différentes formes habituelles d’utilisation sont les
   suivantes :

   • Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1 à 2 g répartis en trois prises égales (matin, midi et soir)
      à prendre avec un verre d’eau au début des repas. 

   • Extrait sec (nébulisat) en gélules : 200 à 400 mg répartis en trois prises égales (matin, midi et soir)
      à prendre avec un verre d’eau au début des repas.
 
   • Décoction-infusion : Boire une tasse (sucrée éventuellement avec du miel) matin, midi et soir quelques
      instants avant les repas.
  
      La durée du traitement est éminemment variable en fonction des troubles à traiter et de leur importance.
      En règle générale, pour en retirer les meilleurs bénéfices, les cures doivent toujours être assez longues et,
      surtout, être renouvelées régulièrement avec une fréquence spécifique selon l’indication (en moyenne trois
      semaines par mois en traitement curatif et une semaine sur deux en traitement préventif). 

   • Préparations magistrales médicales : Suivre strictement les indications mentionnées sur l’ordonnance
      par le médecin traitant.

   • Spécialités pharmaceutiques : Suivre les recommandations d’utilisation du laboratoire quant à la dose, la
      durée du traitement et – pour les enfants - l’âge à partir duquel la spécialité peut être prise.

Publié dans "C**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | Pas de Commentaire »

LE CITRONNIER

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

citronnier.jpg

Citronnier
Citrus limon
Citrus limon
Classification classique
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Sapindales
Famille Rutaceae
Genre Citrus
Nom binominal

Présentation

Le citronnier, également appelé limonnier ou Citrus limon, est un petit arbre fruitier appartenant au genre des Citrus.
Cet arbre à feuilles persistantes, cultivé dans les régions méditerranéennes et subtropicales pour son fruit, est aussi une belle plante d’ornement à planter en
Véranda ou dans son jardin.
En France, la culture du citronnier se limite géographiquement à la Côte d’Azur et à la Corse.
Le citron est la spécialité de la région de Menton.

Le fruit

Selon les variétés, le citron est de forme ovoïde plus ou moins allongée. Sa taille est variable ainsi que sa teneur en acidité. Il a une pulpe acide et juteuse divisée en plusieurs quartiers refermant des pépins. Un bon citron est un fruit ferme à la peau bien jaune et sans tâches. Les citrons jaunes à peau fine sont les plus goûteux.

Les citrons commercialisés sont cueillis verts pour mûrir artificiellement de 1 à 4 mois dans des entrepôts. Ne pas confondre avec le citron vert qui est rond et ovale. Son écorce fine et adhérente recouvre une chair juteuse très acide et très parfumée, elles sont de couleur verte tirant sur le jaune quand le fruit est mûr.

Le citron vert peut être utilisé comme le citron ordinaire. Ces deux fruits sont d’ailleurs interchangeables dans la plupart des recettes. Le citron vert contient moins de vitamines C que le citron jaune.

Culinaire

L’utilisation du citron est multiple. On s’en sert aussi bien comme ingrédient qu’à des fins décoratives. Le citron réveille la saveur des aliments et empêche certains Fruits et légumes de noircir.

Jus, zeste, pulpe…. tout est bon dans le citron. Cet agrume corrige ça et là ou une pointe d’amertume ou une note sucrée ou encore rehausse la saveur de fruits ou légumes trop fades. Il accompagne subtilement les poissons grillés ou pochés et les fruits de mer. Pelé en quartier, il agrémente les salades composées. Le jus peut remplacer le vinaigre dans certaine vinaigrette ou pour relever une mayonnaise ou autres sauces.

Côté dessert, on en fait des succulents (sorbets ou citrons givrés, tartes, soufflés). Les zestes confits sont délicieux dans les gâteaux de riz. Il ne faut pas oublier les boissons auxquelles il apporte sa note acidulée et rafraîchissante tel que : limonade, thé, citronnade.

Médicinale

C’est un antiseptique naturel des plus efficaces. Il calme les piqûres d’insectes. On le dit notamment antirhumatismal, diurétique, fortifiant et vermifuge. Il renforce contre les infections et prévient les troubles circulatoires. Le citron est doté de nombreuses vertus médicinales. C’est un fruit peu calorique et comme tous les agrumes, il possède une teneur élevée en vitamine C. c’est aussi un tonique du foie et du pancréas. En gargarisme, il soigne les maux de gorge, les aphtes et les gingivites.

Cosmétique

Il a un effet dépuratif sur les peaux grasses : une fois les pores dilatés à la vapeur, appliquez quelques gouttes de jus de citron sur la peau en laissant agir 1 à 2 minutes. Le jus éclaircit les cheveux blonds.

Domestique

Ajoutez le zeste séché dans les pots pourris. Le jus de citron nettoie l’argent, le laiton, le marbre et les tâches de rouille.

Publié dans "C**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | 2 Commentaires »

LE CHOU

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

Brassica oleracea
Chou vert
Chou vert
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Capparales
Famille Brassicaceae
Genre Brassica
Nom binominal

Le chou


Brassica oleracea

Bien que les propriétés médicinales du chou soient maintenant bien connues, il n’empêche que ce légume ne fait pas beaucoup partie de notre alimentation. Des études suggèrent qu’il devrait être sur notre table 2 à 3 fois par semaine. Si les flatulences qu’il occasionne vous dérangent, vous verrez qu’il existe une petite astuce pour les éviter.

Intérêts
Au Moyen Age ce légume était surnommé « le médicament des pauvres ».
Il y a très peu de légumes qui ont des effets aussi bénéfiques pour notre santé. Malheureusement, de nos jours, les gens préfèrent compter sur les médicaments plutôt que sur leur alimentation. Je ne dis pas que vous devez mettre au panier vos médicaments mais juste que pour quelques cas le chou pourrait être d’une grande aide. Si vous êtes intéressés, beaucoup de livres ont été écrits sur ses utilisations médicinales.

L’intérêt majeur de ce légume est sa capacité à réduire l’incidence des cancers du côlon. Des études ont montré que les populations qui consomment d’importantes quantités de chou ont peu de cancer du côlon. Ceci est du à sa richesse en fibres et à ses composés chimiques. Les fibres aident nos intestins à rester sains en facilitant notre transit. Le chou contient aussi des produits chimiques qui inhibent la croissance de tumeurs et protègent nos cellules contre les radicaux libres.

On pense que certains de ses composés accélèrent le métabolisme des estrogènes et par conséquent réduisent l’incidence des cancers du sein, de l’utérus et des ovaires.

Le chou est aussi une source excellente en vitamine C et en béta-carotène (précurseur de la vitamine A). Ces anti-oxydants combattent les radicaux libres qui circulent dans notre corps et qui sont responsable du processus de vieillissement.
Sa richesse en béta-carotène semble diminuer le risque de cataracte.

Cru, le chou est une bonne source d’acide folique. Une carence en cette vitamine pendant la grossesse est responsable de malformations chez le foetus. Les bébés sont alors atteints de Spina bifida.

Sous forme de jus, le chou guérit certains ulcères.

Le chou réduit aussi le risque des maladies cardiaques, soulage certains problèmes de peau et les rhumatismes.

En plus de tout cela, ce légume est pauvre en calorie.

Attention
Le chou réduit l’absorption de l’iode. Si vous en mangez plus de 2 à 3 fois par semaine, soyez sûrs que votre thyroïde fonctionne bien et assurez votre consommation d’iode.

Comment la manger ?
Tout d’abord, comment éviter les flatulences qu’il occasionne ?
Cela est vraiment facile et en plus ajoute une saveur agréable à votre plat. Ajoutez juste quelques graines de cumin (ou carvi) et/ou de fenouil lors de sa cuisson. Le chou sera plus digeste et vous n’aurez pas l’odeur désagréable dans votre cuisine pendant trois jours.

Il y a tant de façons de préparer un chou.
Cru, coupé en fines lamelles, vous pouvez l’ajouter à n’importe quelle salade. Il peut aussi être une salade à lui tout seul avec quelques morceaux de pomme, des raisins secs, du comté…
Coupé en lamelle, il peut être frit seul ou avec une céréale.

Le chou est merveilleux pour les recettes hivernales telles que le pot-au-feu, les potages ou même farci.

Il peut être bouilli, cuit à la vapeur… Il n’y a pas de limite à la créativité.

Le chou peut aussi être mangé sous la forme de choucroute. Cette recette vient d’Allemagne. Elle consiste à laisser fermenter le chou dans de la saumure de sel. La choucroute fournit les microorganismes qui sont favorables à notre flore intestinale mais est aussi riche en sodium. Pour se débarrasser de l’excès de sodium, rincez la choucroute sous l’eau avant de la faire cuire.

Évitez de couper le chou d’avance au risque de perdre ses vitamines, principalement la vitamine C.
Les feuilles à l’intérieur sont d’habitude bien serrées et propres. Vous n’avez pas besoin de les laver. Enlevez juste les feuilles extérieures qui pourraient être abîmées et le rincez le sous l’eau courante. Vous pouvez ensuite le préparer.

Le plus simple pour le couper est de le couper en deux puis ensuite en quarts avec un grand couteau aiguisé. Le coeur du chou est parfois dur et il est préférable de l’enlever.
Selon votre recette, vous pouvez le trancher en fines lamelles, le laisser tel quel ou le couper les quarts encore en deux.

Ne faites pas cuire de chou dans des casseroles en aluminium. Des réactions chimiques s’opèrent, décolorant le légume et modifiant sa saveur.

Sa saison
Le chou est disponible toute l’année, mais sa saison est l’automne.

Stockage
Le chou est un légume qui se conserve bien. Placé dans le réfrigérateur ou dans un endroit froid, un chou entier peut se garder pendant au moins deux semaines. Si le chou a déjà été coupé, le reste ne peut pas être stocké plus de deux ou trois jours.

Valeurs nutritionnelles

Nutriments

Unités

Chou cru

Chou cuit

Eau

g

92.15

93.60

Energie

kcal

25

22

Protéine

g

1.44

1.02

Lipides totaux

g

0.27

0.43

Glucides

g

5.43

4.46

Fibres totales

g

2.3

2.3

Minéraux

Calcium

mg

31

46

Fer

mg

0.17

0.84

Magnésium

mg

8

24

Phosphore

mg

15

59

Potassium

mg

97

292

Sodium

mg

8

26

Zinc

mg

0.09

0.38

Cuivre

mg

0.012

0.043

Manganèse

mg

0.117

0.218

Sélénium

mcg

0.6

1.9

Vitamines

Vitamine C

mg

20.1

74.6

B-1 (thiamine)

mg

0.057

0.055

B-2 (riboflavine)

mg

0.055

0.113

B-3 (niacine)

mg

0.282

0.574

B-5 (acide pantothenique)

mg

0.139

0.508

B-6 (pyridoxine)

mg

0.113

0.143

Acide folique

mcg

20

50

B-12

mcg

0

0

Vitamine A

I.U

132

1318

Vitamine A

mcg RE

13

139

Vitamine E

mcg ATE

0.105

1.69

Lipides

Acides gras saturés

g

0.053

0.054

Acides gras mono insaturés

g

0.030

0.024

Acides gras poly insaturés

g

0.196

0.167

Acide linoléique (18:2)

g

0.085

0.038

Acide alpha-linolénique (18:3)

g

0.110

0.129

Cholestérol

mg

0

0

Publié dans "C**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | Pas de Commentaire »

LE CHIENDENT

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

chiendent2.jpg

Chiendent officinal
Elytrigia repens

Nom : Chiendent.

Nom latin : Agropyrum repens.

Origine : Europe, Continent Américain, Asie du Nord et Australie.

Partie utilisée : le rhizome.

Description : Le chiendent est considéré par les jardiniers comme une mauvaise herbe envahissante indésirable. Cependant, il présente un rhizome long et rampant récolté au printemps et en automne, il est utilisé pour ses propriétés sur l’appareil urinaire.

La plante qui élimine l’eau

Déjà les médecins grecs et latins louaient ses qualités de diurétique et l’indiquait pour dissoudre les calculs urinaires. En effet, très riche en fructosanes, le chiendent est un diurétique anti-inflammatoire doux mais efficace utilisé dans le traitement des infections urinaires (cystites…) pour son effet stimulant de la diurèse.

Favorisant l’élimination rénale de l’eau, on l’utilise aussi dans les problèmes de rétention d’eau tels que les oedèmes. Le chiendent est à inclure dans le traitement des calculs urinaires et des coliques néphrétiques et ensuite en cures régulières de prévention pour éviter les récidives.

Utilisations : CALCULS URINAIRES, PREVENTION DES RECIDIVES DES COLIQUES NEPHRETIQUES, INFECTIONS DES VOIES URINAIRES.

Publié dans "C**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | 2 Commentaires »

LA CHICOREE

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

chicoreeps1.jpgCichorium viendrait du grec kikkorion qui aurait lui-même emprunté son nom à l’égyptien. On n’a pas affaire, ici, à une petite jeunesse inexpérimentée, non monsieur! Cette plante accompagne les humains depuis la nuit des temps, probablement en fait depuis les premiers repas gargantuesques que nos ancêtres des cavernes se sont envoyés, sans réfléchir, derrière le collier de dents d’aurochs, et qui ont alors découvert les merveilleux bienfaits des plantes amères.

Fleur de Cichorium intybus

« Chicorée », qui vient sans transition du latin, est apparu dans la langue française au XIIIe siècle. On ne sait pas à quoi fait référence l’expression « barbe-

de-capucin » qui lui a été attribuée. Aux moines du même nom ou au diable de petit singe d’Amérique à longue barbe? L’expression a d’ailleurs été

attribuée à au moins deux autres plantes, l’usnée barbue (un lichen) et la nigelle (une aromatique à graines noires), ce qui, n’est-ce pas?, nous rend la tâche plus facile.

Dans les campagnes françaises, on l’appelle « laideron », la « pôvre  », à cause de son allure rabougrie. Mais, pas grave, pas grave, car l’herboriste Maurice Mességué, qui ne manquait jamais d’assaisonner son discours d’un brin de chauvinisme mâle, a écrit en parlant de la chicorée que « comme les femmes, les plus humbles plantes sont parfois les plus riches en vertus cachées ». Et dire que j’ai nommée ma chatte « Chicorée »! Si j’aurions su, j’aurions pas!

Son rôle dans l’équilibre écologique

Aujourd’hui, la chicorée est aussi peu appréciée que le pissenlit par les amateurs de beau gazon, du genre tapis artificiel, franchement suspect. Les golfeurs lui portent une haine à la hauteur de leur inépuisable quête de renommée. Et pourtant, ces deux plantes ont toujours joui d’une grande popularité dans la vieille Europe, car on voyait en elles ni plus ni moins que des anges salvateurs arrivant à point nommé avec les premiers beaux jours de l’année. Il est vrai que, comme tous les membres de la vaste famille des composées qui, pour reprendre les mots du frère Marie-Victorin, représente un type biologique encore jeune et en pleine évolution, elles se montrent particulièrement agressives et envahissantes, et que leur profonde racine pivotante est pratiquement indestructible.

Comme un certain nombre d’autres végétaux, la chicorée est dite plante horloge. Ses belles fleurs bleues, qui s’épanouissent de juillet à septembre, ne sont ouvertes que de l’aube jusqu’à midi (quand il fait soleil), très exactement aux heures où les pollinisateurs qui s’intéressent à elles s’activent le plus.

Et ça se mange?

La chicorée sauvage est la « mère » d’une multitude de plantes potagères – l’endive à forcer, la radicchio, la Trévise – dont on a sélectionné d’innombrables variétés au fil des siècles. À cause de son amertume plus ou moins prononcée selon les variétés et les conditions climatiques, ces plantes ont pendant longtemps été boudées des Nord-Américains, dont le palais, on le sait, est d’une grande sensibilité. Toutefois, il semble bien que depuis une dizaine d’années, on ait appris à les apprécier, si bien qu’on en trouve de plus en plus en épicerie.

Naturalisée depuis relativement peu de temps en Amérique du Nord, la chicorée sauvage ne semble pas avoir été consommée par les Amérindiens. C’est vraiment en Europe, et particulièrement sur le pourtour méditerranéen, qu’on l’a consommée (et la consomme toujours) en abondance, ses feuilles dans les salades printanières et ses racines, rôties et relevées d’un filet de beurre ou de crème.

En Europe, la racine torréfiée est employée comme succédané du café depuis le blocus continental, soit depuis 1806-1807, années où Napoléon 1er, qui avait décidé de ruiner économiquement la Grande-Bretagne, interdit l’accès des ports du continent aux navires britanniques, lesquels transportaient, notamment, du café. On l’emploie également à cette fin dans le sud des États-Unis en raison, paraît-il, de l’influence française qui persiste dans cette région. En France, on la mélange souvent au café afin d’en équilibrer la saveur et pour en contrer l’acidité et les effets indésirables sur l’estomac. D’ailleurs, on l’a beaucoup employée pour soulager l’acidité gastrique. L’amour des Français pour la bonne chère les aurait poussés à adopter la chicorée comme remède de première ligne contre tout trouble d’origine digestive.

Pour préparer le café de chicorée, on coupera la racine en petits morceaux que l’on fera rôtir à sec dans une poêle jusqu’à ce qu’ils prennent une belle coloration brun-noir. Laisser refroidir et garder dans une boîte bien fermée. Il suffira ensuite de moudre, au besoin, quelques morceaux de racine torréfiée. Les proportions sont d’environ 2 cuillerées à thé de poudre par tasse d’eau. Amener à ébullition, puis laisser infuser dix minutes avant de passer.

Pour enlever aux jeunes feuilles un peu de leur amertume, on peut les blanchir, c’est-à-dire recouvrir la rosette tout juste sortie de terre d’un paillis meuble. Au bout d’une semaine, les feuilles, qui ont été privées de lumière, devraient émerger du paillis bien blanches et prêtes à être mangées en salade. L’hiver, on déracine la plante, on coupe ses feuilles au-dessus du collet, on place la racine dans du sable humide, on recouvre d’un pot de façon à ce qu’elle pousse en pleine noirceur et, quelques semaines plus tard, on aura de quoi se constituer une belle salade de barbe-de-capucin laquelle, contrairement à la witloof (dite endive belge), produit au forçage des feuilles dentelées et échevelées.

Les boutons fleuris peuvent être conservés au vinaigre et les fleurs épanouies ajoutées aux salades qu’elles agrémenteront de leur belle couleur bleue.

Les racines sont mises à cuire dans une ou deux eaux afin de leur retirer une partie de leur amertume (voir notre recette dans Documents associés). Même chose pour les feuilles plus âgées, que quelques eaux de cuisson rendront plus comestibles.

Et ça soigne quoi?

Très proche du pissenlit dont elle partage l’amertume, la chicorée possède sensiblement les mêmes propriétés. C’est une plante « nettoyante » et ce n’est certainement pas un hasard si elle arrive si tôt au printemps, après qu’on ait passé un long hiver à s’encrasser l’organisme.

Tonique, apéritive, dépurative, la racine a servi à soigner la jaunisse, la congestion du foie, les obstructions des viscères, les affections de poitrine et toutes les maladies où il est nécessaire de purifier le sang. Légèrement laxative, elle serait également efficace en cas d’indigestion. Riche en inuline – un sucre complexe qui n’est pas absorbé par l’organisme – elle est utile aux diabétiques.

Bonne pour le foie à des doses raisonnables, elle lui est nocive à doses élevées. Il paraît d’ailleurs que, jadis, lorsque l’on voulait simuler une jaunisse, on en prenait de fortes doses. Le blanc de l’oeil et la peau, prenaient alors une teinte jaunâtre des plus alarmantes, ce qui vous permettait d’obtenir sur-le-champ le congé de maladie tant souhaité.

Autrefois, on préparait un sirop laxatif pour les enfants à base de racine de chicorée et de rhubarbe.

Le jus a été employé à la place des feuilles ou de la racine.

Feuilles et racines se préparent en décoction à raison de 1 ou 2 cuillerées à soupe de plante hachée par tasse d’eau. Amener à ébullition, puis laisser infuser 15 minutes. Prendre 2 ou 3 tasses par jour.

On prend une cuillerée à soupe de jus, dilué dans un demi-verre d’eau, matin et soir.

En voie externe, on appliquait les feuilles froissées sur les enflures, les inflammations en général et celle des yeux en particulier. Les personnes souffrant de larmoiements persistants s’en voyaient grandement soulagées.

On la trouve où?

Partout dans les lieux habités, à la ville (dans les lieux vacants) comme à la campagne (dans les champs, sur les bords de chemin, etc.). Il faut la récolter au printemps avant la floraison, qui se produit depuis juillet jusqu’à la fin de l’été, ou tard à l’automne.

 

Publié dans "C**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | Pas de Commentaire »

LE CHENE

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

Chêne
Les chênes
Les chênes
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Hamamelidae
Ordre Fagales
Famille Fagaceae
Genre
Quercus
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Fagales
Famille Fagaceae
Taxons de rang inférieur

 Le chêne

Chacun sait qu’il existe plusieurs variétés de cet arbre (de la famille des fagacées), les unes à feuilles caduques (comme le chêne rouvre et les types proches : chevelu, pédonculé, à fleurs sessiles, pubescent, tauzin …) et d’autres à feuilles persistantes, comme le chêne vert ou yeuse (l’arbre type des garrigues odorantes), le chêne liège et le chêne-kermès.

 Ils ont tous grosso modo les mêmes propriétés, et n’importe qui, à n’importe quel endroit, peut aller en cueillir … C’est un arbre imposant, aux feuilles facilement reconnaissables par leur forme très découpée, à l’écorce rugueuse et aux fruits ovoïdes, les glands.

Le roi de la forêt, le chêne des druides, l’arbre sacré de nos ancêtres Gaulois, sous lequel Saint Louis rendait la justice à Vincennes et la Fontaine eu la malencontreuse idée de ridiculiser dans une fable, ne pouvait pas manquer de posséder les meilleures vertus thérapeutiques.

Par leur richesse en tanins, les chênes sont essentiellement aptes à arrêter le sang et à resserrer les tissus agressés par les traumatismes ou les infections. Il est notamment recommandé par voie interne ou externe pour tous les cas d’hémorragie (y compris les menstruations trop importantes et les hémorroïdes), d’incontinence, de diarrhée, varices, eczéma … Ce n’est pas une panacée, mais presque !

Il fait également un pansement remarquable ! Sa mythologie n’est plus à répéter …

 Il est le roi des arbres, le plus sacré d’entre tous, et figure à la tête du panthéon des 7 arbres des druides. Le gui poussant sur ses branches est le plus puissant d’entre tous, étant donné que, en tant que parasite, il absorbe ses pouvoirs.

Les druides le vénéraient, les fées faisaient leurs rondes autour de son tronc et les hommes allaient de ressourcer, collés dos contre son tronc, les pieds nus entre ses racines, les bras contre son écorce et la tête levée vers ses branches majestueuses. Le gland, formé de la graine proprement dite (en forme d’œuf !) et de son réceptacle, est un symbole de naissance et de fécondité.

 Lors du Sabbat de Yule (21 décembre), il était d’usage d’en ramener une bûche à la maison qui devait brûler 12 jours dans la cheminée, en gage de chance et de protection pour les 12 mois à venir. De cette belle tradition est né le gâteau roulé que nous appelons la Bûche …

En magie, il aide à dispenser des oracles. Il protège le foyer s’il est brûlé dans la cheminée, apporte vigueur, stabilité, pouvoir, force … Ses glands entrent dans la composition de rituels de fertilité (surtout si on les associe avec du gui ayant poussé sur le même chêne).

 Il est le maître arbre et, en tant que tel, peut remplacer n’importe lequel de ses congénères en tant qu’ingrédient. En baguette, choisissez-le pour des rituels bénéfiques, individuels ou touchant à une communauté toute entière. Prospérité, fécondité, protection et stabilité sont ses domaines de prédilection, mais c’est un bois passe-partout.

Il est étroitement lié au Soleil, sa charge s’effectuera donc au moyen de la lumière de cet astre, et à la Terre. Cependant, prenez garde, il est vivement déconseillé de le choisir si vous êtes encore novice, car sa puissance est telle que l’énergie de celui qui la sollicite doit être parvenue à une certaine maturité.

Publié dans "C**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | Pas de Commentaire »

LE CHARDON

Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008

chardon2.jpg

NOMS COMMUNS :
Silybe de Marie, Lait de Notre-Dame, Artichaut sauvage, Chardon argenté, marbré, Epice blanche.CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
Lipides, albumine, huiles essentielles, flavonoïdes.PARTIES UTILISEES :
Le fruit.
UN PEU D’HISTOIRE : Silibum vient du grec silybon, nom d’un Chardon dont les feuilles étaient consommées; marianum, en souvenir de Marie. Le nom de chardon marie vient d’une jolie légende du Moyen-Age. La Vierge Marie, voulant cacher son enfant Jésus aux soldats d’Hèrode le Grand, le dissimula sous les larges feuilles d’un chardon. Dans sa hâte, quelques gouttes de lait tombèrent de son sein sur les feuilles de chardon, qui en ont gardé une trace héréditaire près de leurs nervures.Il paraît que ce Chardon cultivé le long d’un mur empêche les voleurs d’entrer! Brulées dans l’âtre pendant un orage, les têtes de Chardon ont la réputation de détourner la foudre de la maison.
DESCRIPTION : Le Chardon Marie est une belle plante bisannuelle, à racine pivotante forte. longue, épaisse, fibreuse. La tige, de 1 mètre et plus, est cylindrique, robuste, dressée, très souvent rameuse. Elle porte des feuilles alternes, très grandes, sans sti-pules, tachées de blanc le long des nervures, bordées d’épines dures et pointues. Les fleurs sont groupées en capitule arrondi, très gros, placé à l’extrémité de la tige. Le fruit est un peu comprimé et lisse.
CULTURE ET RÉCOLTE : Commun dans les régions chaudes et tempérées, le Chardon Marie ne pousse guère au-dessus de 700 mètres d’altitude. Sa culture demandant un sol fumé et frais, on le prophytotherapie par semis en pleine terre au printemps. Ramassez les feuilles pour en faire des soupes ou pour les faire sécher, au début de l’été. Pour récupérer les graines, coupez les capitules à maturité, faites-les sécher et battez-les.

USAGES :
D’un point de vue plus scientifique. le fruit de cette plante renferme trois substances bénéfiques pour le foie, réunies sous le nom de silymarine. La silymarine est hèpatoprotectrice : elle permet une guérison plus rapide des hépatites et des cirrhoses en favorisant la reconstruction du foie.
Elle favorise l’écoulement de la vésicule biliaire et, à ce titre, est active en cas d’insuffisance hépatique ou de calculs biliaires. Associée à la fumeterre, elle permet d’obtenir un excellent effet de drainage hépatique.
Le chardon marie est aussi hémostatique. Il est ainsi conseillé an cas de saignements de nez fréquents et de règles abondantes
.

INDICATIONS :

- INSUFFISANCE HÉPATIQUE, CIRRHOSE DU FOIE, HEPATITES,
- ALCOOLISME,
- SAIGNEMENTS DE NEZ. RÉGLES ABONDANTES,
- CALCULS BILIAIRES,
- TRAITEMENT COMPLÉMENTAIRE DES INTOXICATIONS ALIMENTAIRES.

Publié dans "C**", Mon repertoire des plantes les moins usitees | Pas de Commentaire »

123456...24
 

Quantum SCIO |
Le Mangoustan |
actumed |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Violence conjugale
| Psychothérapeute PAU
| Soleil levant