LE CYPRES
Posté par eurekasophie le 26 septembre 2008
Cyprès | |
---|---|
PRINCIPES ACTIFS MAJEURS — Le cône de cyprès contient essentiellement des leucoanthocyanes et des pycnogénols (responsables
en grande partie de l’action vitaminique P qui correspond à un ensemble de propriétés de protection
vasculaire en général, veineuse et capillaire en particulier, ainsi que des propriétés veinotoniques), des
flavonoïdes (qui participent activement à l’action vitaminique P, notamment en étant des anti-oxydants de
la paroi des vaisseaux, et qui ont également une activité anti-inflammatoire), des proanthocyanidols (qui
jouent un rôle protecteur des membranes vasculaires contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres),
une huile essentielle contenant des monoterpènes (alpha-pinène, delta-3-carène, sabinène), des
sesquiterpènes (delta-cardinène, alpha-cédrène) et des sesquiterpénols (cédrol, cadinol), ainsi qu’un
tanin catéchique.
PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES ESSENTIELLES —
Le cône de cyprès possède des propriétés :
• tonique veineuse avec facilitation et régularisation de la circulation de retour ;
• anti-inflammatoire et astringente ;
• protectrice des membranes cellulaires contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres et du
collagène contre les agents dénaturants.
INDICATIONS PRINCIPALES —
Actuellement, le cyprès est utilisé : 1) En général :
• Pour maintenir un excellent tonus veineux et prévenir ainsi tous les troubles résultant d’une
insuffisance de la circulation de retour. 2) En particulier : • Sphère vasculaire : Jambes lourdes – Œdèmes des membres inférieurs – Varices – Hémorroïdes -
Couperose.
FORMES D’UTILISATION —
— Les formes habituelles d’administration du cyprès en phytothérapie contemporaine sont la poudre totale
sèche (micronisée, et de préférence cryobroyée) en gélules qui représente le totum végétal du cône dans
toute son intégrité et toute son intégralité, et l’extrait sec (souvent sous forme de nébulisat) également en
gélules.
— Il peut aussi être pris sous forme de décoction-infusion (faire bouillir 30 g de cônes frais écrasés dans un
litre d’eau pendant 15 minutes ; laisser infuser 10 minutes et filtrer). Cette décoction n’est plus guère
utilisée par voie générale interne, mais elle peut toutefois rendre encore des services par voie locale
externe : compresses imbibées de décoction chaude sur les hémorroïdes douloureuses, ou en bains de
pieds prolongés d’une quinzaine de minutes pour combattre la transpiration fétide.
— Il est également utilisé dans de nombreuses préparations magistrales associant diverses autres plantes
complémentaires (sous forme de décoctions composées, mais surtout aujourd’hui sous forme de mélanges de
poudres totales ou d’extraits secs en gélules, ainsi qu’en association sous d’autres formes d’utilisation comme
la teinture, l’extrait hydro-glycolique, ou encore l’huile essentielle) choisies et prescrites en fonction de
chaque malade par les médecins phytothérapeutes.
— Le cyprès existe enfin sous forme de plusieurs spécialités pharmaceutiques phytothérapiques répondant
à ses indications (seul ou en association avec d’autres plantes aux vertus complémentaires) : Artérase* -
Hémoluol* – Huile essentielle micro-encapsulée (S-CAP-T) de Cyprès Derpha* – Phytescens F45
Circulation* – Phytodif Cyprès* – P. Veinos* – Veinostase* – etc.
POSOLOGIE MOYENNE —
Les doses moyennes journalières à prendre pour les différentes formes habituelles d’utilisation sont les
suivantes :
• Poudre totale sèche micronisée en gélules : 1 à 2 g répartis en trois prises égales (matin, midi et soir)
à prendre avec un verre d’eau au début des repas.
• Extrait sec (nébulisat) en gélules : 200 à 400 mg répartis en trois prises égales (matin, midi et soir)
à prendre avec un verre d’eau au début des repas.
• Décoction-infusion : Boire une tasse (sucrée éventuellement avec du miel) matin, midi et soir quelques
instants avant les repas.
La durée du traitement est éminemment variable en fonction des troubles à traiter et de leur importance.
En règle générale, pour en retirer les meilleurs bénéfices, les cures doivent toujours être assez longues et,
surtout, être renouvelées régulièrement avec une fréquence spécifique selon l’indication (en moyenne trois
semaines par mois en traitement curatif et une semaine sur deux en traitement préventif).
• Préparations magistrales médicales : Suivre strictement les indications mentionnées sur l’ordonnance
par le médecin traitant.
• Spécialités pharmaceutiques : Suivre les recommandations d’utilisation du laboratoire quant à la dose, la
durée du traitement et – pour les enfants - l’âge à partir duquel la spécialité peut être prise.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.