Le bouillon blanc
Posté par eurekasophie le 25 septembre 2008
NOMS COMMUNS : Molène, Herbe de saint Fiacre, Cierge de Notre-Dame, Bonhomme, Oreille de Saint-Cloud, Queue de Loup.
CONSTITUANTS CHIMIQUES PRINCIPAUX :
PARTIES UTILISEES : |
UN PEU D’HISTOIRE : Ses vertus sont connues de longue date. Dioscoride prescrivait ses racines dans les affections pulmonaires, Pline ses feuilles pour guérir les bronches des humains et les chevaux poussifs; sainte Hildegarde tenait la décoction de fleurs et feuilles pour un véritable spécifique de l’enrouement.Au Moyen Age, en dehors des utilisations qui sont restées courantes aujourd’hui, les médecins conseillaient le suc de bouillon-blanc pour la goutte et les hémorroïdes, cela après une curieuse préparation qui consistait à piler ensemble les feuilles et les fleurs, puis à les laisser pourrir dans une «tinette» de bois fermée hermétiquement avec du plâtre, récipient que l’on exposait au soleil ou que l’on enfouissait dans du fumier; au bout de trois mois de ce qu’on appelait une « digestion », on exprimait le suc qu’on conservait dans des flacons bien bouchés et qu’on appliquait sur les régions douloureuses. Les feuilles étaient également utilisées autrefois pour faire des mèches de lampe à huile, et l’épi floral pour chauffer le four des boulangers. |
DESCRIPTION :Le Bouillon blanc est une plante bisannuelle à racine pivotante, fibreuse et blanchâtre. Sa tige très haute, de 1 à 2 mètres, est droite, effilée, simple, très cotonneuse, elle porte des feuilles grandes, ovales, crénelées, cotonneuses, vert blanchâtre. Les fleurs, grandes, jaunes, sont groupées en un long épi terminal très serré. Elles sont visibles de juin à septembre.
CULTURE ET RÉCOLTE :Le Bouillon blanc est très répandu dans toute l’Europe. Pour sa culture, choisissez une terre légère et bien travaillée. Semez en pleine terre ou sous châssis, à l’automne. Dès le printemps, repiquez les plants à 60 centimètres les uns des autres. Récoltez les feuilles juste avant la floraison, les fleurs à leur complet épanouissement. Les unes comme les autres sont très délicates à sécher, prenez soin de les mettre dans des endroits secs et aérés en les retournant très souvent. |
USAGES : La présence de mucilages adoucissants et d’ harpagosides anti-inflammatoires permet aux fleurs de bouillon blanc d’être utilisées avec sucés dans les inflammations de la gorge et les trachéites. On retrouve aussi d’autres substances actives, dont l’aucuboside, qui sont antimicrobiennes et analgésiques et complètent l’action adoucissante des mucilages dans le traitement des inflammations des voies respiratoires (les six autres étant : le coquelicot, la mauve, la guimauve, la violette, le tussilage et le pied de chat). Préparez les feuilles ou les fleurs en infusion, à raison d’une cuillerée à soupe par tasse. Prenez soin de bien filtrer pour éliminer les poils irritants. Prenez-en deux ou trois tasses par jour.
Décoction De fleurs (et éventuellement de feuilles) pour l’usage externe ( lavements, compresses, pansements, etc.): jetez une bonne poignée de plante (trois poignées de feuilles) dans un litre d’eau. Huile De fleurs : dans 1/2 litre d’huile d’olive ou d’amandes douces, faites macérer pendant une semaine deux poignées de fleurs sèches.
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INDICATIONS :
- TOUX,
- TRACHEITE,
- INFLAMMATION DE LA GORGE,
- BRONCHITES AIGUES ET CHRONIQUES.
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