Quelle tranquillité !!
Vers de terre |
|
Voici une solution pour vous débarrasser des vers de terre sans aucun risque de détérioration pour vos plantes et vos semis:
Arroser avec une macération de marrons d’Inde( vous l’obtiendrez en écrasant dix marrons d’Inde dans un litre d’eau et en laissant reposer vingt quatre heures).
Mais n’oublions pas que …….
Par leur activité dans le sol, ces animaux interviennent dans un certain nombre de processus physiques, chimiques et biologiques du sol, ce pourquoi on les dit parfois « ingénieurs du sol, » tout comme les termites, les fourmis, certaines bactéries, etc. Peut être appelé ingénieur du sol tout organisme qui par son activité modifie son habitat dans un sens qui lui est « favorable » mais également favorable aux autres organismes inféodés à cet habitat (en l’occurrence les bactéries ou les champignons du sol, etc.).
Ver tropical (Inde)
Les vers de terre influencent la structure et la fertilité du sol à travers leurs activités d’excavation, d’excrétion de macro-agrégats, d’ingestion de matière organique, etc. mais aussi par leurs réseaux de galeries dont la forme, taille et profondeur diffère selon la saison, le milieu et les espèces considérées. Ces vers, selon qu’ils sont anéciques, endogés ou épiendogés agissent modifient la structuration des sols et leur capacité à absorber l’eau, grâce à leurs galeries qui sont des chemins préférentiels favorisant l’infiltration, l’épuration et le cycle de l’eau. La circulation des solutés et des gaz s’en trouve facilitée. Du mucus, de l’urine et des fèces sont déposés sur les parois des galeries et leur confèrent des propriétés bio-géochimiques particulières (enrichissement en sucres, etc.). Certaines espèces de vers de terre produisent également des déjections (« turricules ») qui constituent des macro-agrégats de sol de propriétés organo-minérales modifiées par rapport au sol environnant (pH neutralisé, plus grande stabilité des agrégats, etc.).
En agissant sur leur habitat, ces animaux réguleraient indirectement l’activité, la diversité et la distribution spatiale des communautés de micro-organismes du sol. Cette influence est capitale puisque les micro-organismes du sol sont responsables, en dernier ressort,
- de la minéralisation de la matière organique en nutriments remis à la disposition des racines des plantes bouclant le cycle de la vie (voir cycles biogéochimiques)
- de la formation de l’humus (forme de séquestration du carbone dans les sols).
Turricules de surface (Inde)
Les vers de terre n’influenceraient cependant pas tous de la même manière les propriétés du sol et les processus qui en découlent. En effet, certains se nourriraient exclusivement de la litière à la surface du sol et y vivent en permanence (les épigés, du grec epi sur et gé terre), d’autres se nourriraient de la litière de surface qu’ils enfouissent dans des galeries généralement verticales (les anéciques, du grec anesis élasticité), d’autres enfin se nourriraient exclusivement de l’humus du sol qu’ils ingèrent sur leur passage, créant de vaste réseaux de galeries sans jamais remonter à la surface du sol (les endogés, du grec endo à l’intérieur).
Ces trois types écologiques constitueraient autant de stratégies d’exploitation des ressources sélectionnées durant l’évolution des vers de terre. Les limites entre ces types ne semblent cependant pas très franches et il reste à expliquer leurs déterminismes. Dans tous les cas, cette hétérogénéité de comportement induit sans doute des influences distinctes dans leur contribution à la fertilité du sol. Dans l’idéal, les épigés, les endogés et les anéciques agiraient de concert dans la formation et le maintien de la fertilité des sols.
Bien que vivant surtout dans le sol, le lombric a des prédateurs qui sont notamment des oiseaux, la taupe, le sanglier ou encore des insectes tels que ce carabe doré
La prise de conscience récente de l’impact croissant des activités humaines sur les systèmes écologiques est à l’origine de nombreux travaux étudiant la relation entre la diversité du vivant et le fonctionnement global de ces systèmes (voir écologie). Pour les sols agricoles, certaines pratiques culturales comme le labour, l’utilisation de produits phytosanitaires (voir engrais, pesticides), etc. ont pour conséquence une diminution de la diversité des vers de terre et pourraient induire une altération du fonctionnement des sols des agro-écosystèmes. Dans la perspective de la conservation et de la réhabilitation des sols, l’identification d’espèces jouant un rôle majeur (« espèces clés ») dans le sol apparaît comme un thème de recherche incontournable en écologie du sol.
Ils contribuent aussi à la bioturbation, et donc au transfert vertical et horizontal de certains polluants (de manière différentiée selon les polluants et les espèces considérées [2].
Malgré une très grande quantité de recherche sur des aspects variés de l’écologie des vers de terre et de leurs comportements, des informations quantitatives sur des aspects clés telle que la formation des galeries et les activités associés manquent encore. Il est généralement assumé que le rôle fonctionnel des différentes espèces lombriciennes peut être induit à partir des caractéristiques des types écologiques auxquelles elles sont rattachées (anécique, épigée, endogée). Cependant, cette hypothèse n’a que très peu été testée expérimentalement. Les recherches sur les activités des vers de terre sont difficiles à mener du fait de la nature opaque du sol où ils vivent. Cependant, des avancés méthodologiques récentes utilisant des techniques telles que la tomographie aux rayons X (voir tomodensitométrie), le radio-marquage des individus et la modélisation des activités constituent de nouvelles techniques puissantes pour appréhender les vers de terre et les réseaux de galeries qu’ils creusent sous la surface du sol.